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Le WindFloat a été déployé en mer avec succès

Le WindFloat a été déployé en mer avec succèsBien connue dans les services maritimes comme l’offshore pétrolier, la compagnie française Bourbon a annoncé hier avoir installé dans l’Atlantique un dispositif innovant en éolien offshore semi-submersible.

Bourbon a ainsi mis en place dans des conditions optimales au large des côtes portugaises (Aguçadoura) une éolienne semi-submersible (2 MW) à fondation WindFloat, un projet mené par la compagnie d’électricité portugaise EDP et conçu par Principle Power, une société américaine.

Cette technologie permet d’assembler l’éolienne à terre avec des turbines standards, puis de la remorquer pour l’ancrer à des profondeurs suffisantes pour qu’elle ne soit pas visible de la côte.

Au cours des prochaines semaines les procédures de validation, de tests ainsi que la procédure de démarrage seront terminées. Elles incluent notamment des opérations de montée en puissance de la production d’énergie vers sa pleine capacité.

C’est un moment historique qui vous coupera le souffle“, a déclaré Alla Weinstein, PDG de Power Principe. “D’une certaine façon nous faisons un saut semblable vers de nouvelles ressources énergétiques comme le secteur pétrolier et gazier l’avait réalisé dans les années 1970, quand il a commencéà utiliser des structures flottantes.”

Pour mener à bien cette première, Principle Power s’est appuyé sur l’expertise maritime des équipages et de l’ingénierie fournis par Bourbon. “Les compétences des collaborateurs Bourbon ont permis la bonne réalisation de toutes les phases du projet : ingénierie et management, installation du système d’ancrage et pré-tensionnement, remorquage de l’éolienne et ancrage sur site, puis installation et raccordement au réseau électrique” a expliqué Eric Verrière, Directeur Général de Bourbon Offshore Surf, filiale française de Bourbon.

Le WindFloat a été déployé en mer avec succès

Ces opérations ont été réalisées par le Bourbon Liberty 228, un navire ravitailleur remorqueur releveur d’ancres (navire AHTS- Anchor Handling Tug Supply) de la flotte Bourbon.

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Siemens lance sa turbine éolienne à entraînement direct de 6 MW

Siemens lance sa turbine éolienne à entraînement direct de 6 MWAprès l’annonce d’Areva Wind concernant son modèle étendu de turbine éolienne (M5000-135), c’est au tour de Siemens de présenter à l’occasion de la Conférence EWEA organisée à Amsterdam, le lancement sur le marché de son éolienne offshore de 6 mégawatts (MW).

Selon le géant industriel allemand, la SWT-6.0 a été spécialement conçue pour faire face aux conditions rigoureuses de la haute mer, et sera proposée dans des diamètres de rotor de 120 et 154 mètres. De plus, cette turbine à entraînement direct a la particularité d’utiliser 50 % de pièces en moins qu’une installation traditionnelle à multiplicateur. Avec un poids total de moins de 350 tonnes pour la nacelle et le rotor, la SWT-6.0 est également la plus légère de sa catégorie.

L’objectif des éoliennes de très grande taille est de réduire les coûts d’infrastructure, d’installation et de maintenance tout en augmentant le rendement énergétique et la rentabilité de l’installation sur l’ensemble de sa durée de vie.

«Notre nouvelle turbine éolienne offshore est le fruit d’un savoir-faire patiemment acquis au fil de trois décennies. La SWT-6.0 va s’imposer comme la nouvelle référence mondiale de l’éolien offshore. Sa conception novatrice et sa légèreté vont avoir un impact positif sur les coûts de l’éolien offshore», a expliqué Henrik Stiesdal, Directeur technologie de la Division Wind Power de Siemens Energy.

La nouvelle turbine à entraînement direct est proposée avec des pales de rotor en deux longueurs. La variante SWT-6.0-154 est ainsi équipée de pales de rotor de type Quantum B75 d’une longueur de 75 mètres, un record dans la classe de puissance de 6 MW. Son profil de pale est censé garantir un rendement optimal aux vitesses de vent les plus diverses.

La machine SWT-6.0-120 est dotée quant à elle de pales de rotor éprouvées (B58). D’une longueur de 58 m, ces pales équipent déjà la turbine éolienne offshore SWT-3.6-120. La turbine éolienne SWT-6.0-120 convient aux sites où le trafic aérien ou des limitations de hauteur interdisent normalement l’installation de turbines de la classe de puissance de 6 MW.

Siemens lance sa turbine éolienne à entraînement direct de 6 MW

L’ensemble du système électrique de la turbine de 6 MW, y compris le système moyenne tension et le convertisseur intégral, est logé dans la nacelle. “Cela permet aussi de tester rapidement et en toute sécurité l’équipement avant son installation en pleine mer et contribue à réduire considérablement le temps de mise en service“, précise Siemens.

En mai 2010, Siemens a installé son premier prototype de turbine éolienne SWT-6.0 à Høvsøre, au Danemark et soumet depuis l’installation à des tests approfondis. « Les tests ont confirmé jusqu’ici nos calculs», a déclaré Henrik Stiesdal. Siemens évalue également la durée de vie de chaque composant individuel dans le cadre de procédures de test HALT (Highly Accelerated Lifetime Test) qui simulent en peu de temps une durée d’exploitation de 25 ans.

Enfin, on apprend que sur la période 2012 – 2013, Siemens installera une présérie d’une cinquantaine de turbines éoliennes terrestres et marines SWT-6.0 en Allemagne, au Danemark, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas.

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Alstom ouvre sa première usine d’éoliennes en Amérique latine

Alstom ouvre sa première usine d'éoliennes en Amérique latineAlstom a annoncé hier l’ouverture de sa première usine d’éoliennes sur le continent sud-américain située dans le complexe industriel de Camaçari, dans l’État de Bahia, et disposant d’une capacité installée annuelle de 300 MW.

Couvrant une superficie totale de 50.000 m², avec 10.000 m² de bâtiments, la nouvelle usine représente un investissement initial de 50 millions de reals (soit 20 millions d’euros environ). Cette installation permettra de créer initialement 150 emplois directs et 500 emplois indirects, apportant une contribution importante à l’économie de la région.

L’implantation de cette nouvelle usine s’inscrit dans la stratégie mondiale du groupe visant à renforcer la présence des énergies renouvelables dans le mix énergétique et à investir dans les pays en voie de développement.

L’usine, construite selon les règles de de la certification LEED permettant d’évaluer et de certifier un bâtiment durable, sera chargée de l’assemblage des éoliennes ECO 86, particulièrement bien adaptées selon Alstom aux vitesses de vent moyennes àélevées et à la configuration géographique complexe de l’espace côtier de la région. Par ailleurs, l’usine produira prochainement l’ECO 100, qui dispose de plus de 350 MW installés ou en cours de construction dans le monde et qui affiche plus de 200 000 heures d’exploitation cumulées depuis 2008.

«Alstom renforce aujourd’hui sa stratégie d’investissement dans les énergies renouvelables et témoigne d’un intérêt majeur pour les marchés en développement, tels que le Brésil. Ce n’est qu’une première étape sur la voie que nous nous sommes fixée dans le secteur éolien au Brésil et dans l’ensemble de l’Amérique latine », a déclaré Patrick Kron, Président Directeur Général d’Alstom, au cours de l’inauguration.

Le Brésil est l’un des marchés où l’éolien connaît la plus forte croissance selon Marcos Costa, Directeur Renewable Power et Thermal Power d’Alstom pour l’Amérique latine, « Aujourd’hui, c’est la région du Nordeste qui présente le plus fort potentiel et Bahia constitue l’un des États les plus prometteurs. Le complexe industriel de Camaçari présente une implantation idéale en termes de logistique, notamment du point de vue des exportations, et bénéficie d’une main-d’œuvre locale spécialisée », a indiqué Marcos Costa. Près d’un tiers de la production devrait être consacrée à d’autres marchés d’Amérique latine.

Avant même le démarrage de cette première usine au Brésil, Alstom a déjà remporté deux contrats importants pour des parcs éoliens. En juillet 2010, Alstom a signé un contrat de 100 millions d’euros avec Desenvix, la filiale énergies renouvelables du groupe brésilien Engevix, pour la construction d’un complexe éolien de 90 MW, également situé dans l’État de Bahia. Le complexe de Brotas sera composé de trois fermes éoliennes auxquelles Alstom fournira 57 turbines ECO 86 d’une puissance de 1,67 MW chacune.

En 2011, l’entreprise a signé un contrat de près de 200 millions d’euros pour la construction et la maintenance de trois parcs éoliens de Brasventos S.A, installés dans l’Etat de Rio Grande do Norte. Le complexe disposera d’une capacité de production totale de 580 000 MWh par an, permettant d’ alimenter plus de 100.000 foyers tout en économisant plus de 300 000 tonnes de CO2 chaque année. La commande inclut la fourniture, l’installation et la mise en service des éoliennes ECO 86, ainsi que le service après-vente à long terme de ces équipements.

(*)LEED (Leardership in Energy and Environmental Design ou Leadership en conception énergétique et environnementale), créé par le Conseil du bâtiment durable des États-Unis (USGBC, United States Green Building Council), inclut un système de notation permettant d’évaluer et de certifier un bâtiment durable. La certification LEED confirme que le bâtiment répond à des critères de haute qualité environnementale, tels que : aménagement écologique des sites ; gestion efficace de l’eau ; énergie et atmosphère ; matériaux et ressources ; qualité des environnements intérieurs ; et innovation et processus de design

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Martinique : deux nouveaux parcs solaires en service (4,3 MWc)

Martinique : deux nouveaux parcs solaires en service (4,3 MWc)La société Eneryo, concepteur, investisseur et exploitant de projets éoliens, solaires et biomasses, a fait appel à la compagnie Suntech Power pour la fourniture de 20 600 panneaux polycristallins pour équiper deux parcs solaires en Martinique.

Situé sur la commune de Saint-Pierre, le parc solaire de Morne-Etoile, d’une puissance de 0,5 MWc, est équipé de 2.600 panneaux et sa production électrique devrait se monter à 760.000 kWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 500 habitants. Selon Eneryo, “depuis le démarrage de l’exploitation en septembre, les premiers résultats de la production sont très positifs et légèrement supérieurs aux prévisions.

Le parc solaire du Lorrain (commune du Lorrain) est quant à lui équipé de 18.000 panneaux polycristallins Suntech. Sa puissance est de 3,8 MWc, et son raccordement prochain devrait permettre une production électrique de 5,6 millions de kWh par an, soit l’équivalent à la consommation annuelle de 3.700 Martiniquais.

Ces deux chantiers ont débuté en avril 2011 et ont été achevés en août. La production totale des parcs solaires de Morne-Etoile et du Lorrain devrait s’élever à6,4 millions de kWh par an, ce qui représentera environ 0,5 % de la consommation d’électricité en Martinique*. L’île, qui a fait de la maîtrise de l’énergie et de la promotion des énergies renouvelables une priorité, voit ainsi son ambition se concrétiser encore avec ces deux ouvrages.

Avec le bénéfice d’un gisement solaire important pouvant atteindre la valeur de 5 kWh/m²/jour et relativement constant dans l’année**, la Martinique est un territoire privilégié pour l’expansion de l’électricité issue du solaire.

«Un objectif de haute qualité des projets a guidé leur conception et leur construction, en raison notamment de la rareté du foncier sur une île comme la Martinique et de la sensibilité environnementale des Martiniquais. Il était essentiel dans ce contexte pour Eneryo de choisir un des plus grands noms dans la production de modules photovoltaïques afin de rassurer la population martiniquaise sur la qualité des projets, leur durabilité et le recyclage des équipements en fin de vie. Nous nous sommes donc naturellement tournés vers Suntech pour être le fournisseur des panneaux solaires de nos projets» a indiqué Antoine Saglio, directeur général d’Eneryo.

Martinique : deux nouveaux parcs solaires en service (4,3 MWc)

Eneryo s’est occupé de la conception et du bon déroulement de ces deux projets.

Un gros travail de concertation et de communication auprès de la population locale a été mené par Eneryo tout au long de l’étude et de la construction. Bien qu’implantés sur des terres cultivables, un travail précis d’insertion des projets dans leur environnement agricole et humain a été réalisé afin de permettre de maintenir strictement la production de bananes existant localement et de développer des activités de maraîchage et d’élevage ovin.

Par ailleurs, le projet solaire situéà Saint-Pierre comprend un programme de réhabilitation d’une petite installation hydroélectrique, dont la production s’est arrêtée il y a une cinquantaine d’années, qui constitue un élément de patrimoine industriel rare de la Martinique.

L’entreprise Jayme Da Costa Energie s’est vu confier la réalisation des deux chantiers ainsi que la maintenance des deux parcs pendant 20 ans. Cette société, spécialisée dans la construction électrique, est très présente dans les DOM et exploite déjà de nombreux parcs dans les Antilles, en Guyane et à la Réunion.

* chiffres extraits du rapport sur la Programmation Pluriannuelle des Investissements de Production d’Electricité.
** en comparaison, la France métropolitaine, elle, bénéficie d’un gisement solaire moyen de 2 à 3 kWh/m²/jour.
*** les panneaux Suntech sont particulièrement adaptés aux centrales solaires au sol de par leurs dimensions et offrent l’un des meilleurs niveaux de rendement.

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Rac-France : malheureusement, la France veut conserver son nucléaire…

Le Président de la République s’est déplacé à la centrale de Tricastin et Jean-François Copé a annoncé mercredi en grande pompe le lancement d’une vaste campagne « d’information » sur les impacts d’une simple diminution de la part du nucléaire en France.



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Une centrale photovoltaïque CPV inaugurée en Afrique du Sud

Une centrale photovoltaïque CPV inaugurée en Afrique du SudL’Afrique du Sud est encore et toujours à l’honneur avec cette fois l’inauguration prochaine d’une centrale photovoltaïque à concentration (CPV) à Durban réalisée par la compagnie française Soitec, spécialiste des matériaux semi-conducteurs pour l’électronique et l’énergie.

Projet phare de la 17ème Conférence annuelle des Parties (COP17) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui se tient jusqu’au 9 décembre 2011, cette centrale de 500 kW assurera l’alimentation électrique du rassemblement mondial. Elle sera inaugurée officiellement le 4 décembre prochain par le Dr Jacob G. Zuma, Président de l’Afrique du Sud.

Soitec indique avoir travaillé en étroite collaboration avec le Département des eaux et de l’environnement de l’Afrique du Sud (DEA) et la Municipalité eThekwini pour la construction de la centrale photovoltaïque CPV qui alimente le réseau électrique de cette zone. Ainsi, l’énergie renouvelable produite compensera en partie l’empreinte carbone liée à l’hébergement de la réunion COP17 au Centre international des Congrès de Durban (ICC), qui a été estimée à environ 15.000 tonnes d’émissions de CO2, d’après les informations obtenues par la Municipalité eThekwini.

La centrale CPV a été construite en un mois par Soitec avec le soutien de la main-d’œuvre locale. Group Five, groupe intégré de services de construction et d’investissements en infrastructures présent en Afrique, était le partenaire local pour la phase de construction de ce projet.

« La technologie CPV ouvre à l’Afrique du Sud des perspectives considérables pour la protection de ses ressources naturelles et du climat », a déclaré André-Jacques Auberton-Hervé, Président-directeur général de Soitec. « Après avoir démontré l’efficacité de notre technologie Concentrix™ avec l’installation l’année dernière d’une centrale électrique de 60 kW dans la réserve Aquila Private Game à Touwsrivier en Afrique du Sud, nous sommes fiers d’avoir une nouvelle fois l’occasion de soutenir le nouveau secteur en forte croissance de l’énergie renouvelable en Afrique du Sud. Comme chacun le sait, une énergie durable est une condition essentielle pour un avenir durable ».

À l’entrée de l’exposition organisée à l’occasion du COP17, dans une enceinte attenante à l’ICC, Soitec installera un panneau ‘tracker‘ solaire grandeur nature. Ce panneau de 10 mètres de hauteur permettra aux visiteurs d’observer de près la technologie CPV, et servira à la recharge de véhicules électriques. Une visite guidée de la centrale solaire entièrement fonctionnelle leur sera également proposée deux fois par jour entre le 5 et le 9 décembre sur le site de Hazelmere, à quelques 25 kilomètres au nord de la ville.

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Un nouvelle éolienne en mer plus performante pour Areva Wind

Un nouvelle éolienne en mer plus performante pour Areva WindLe fabricant d’éoliennes offshore Areva Wind, filiale du géant français du nucléaire, a révélé mardi la nouvelle version de sa turbine M5000 dont l’atout principal réside dans le diamètre du rotor : 135 mètres.

Avec 10 mètres de plus que le précédent modèle (M5000-116) et ses pales souples de 66 mètres de longueur, la M5000-135 touchera une surface de 14.326 mètres-carrés, soit un accroissement supplémentaire de l’ordre de 35%. L’accent a également été mis sur la maintenance et la fiabilité des aérogénérateurs comme la redondance des systèmes de surveillance.

La fiabilité et la disponibilitéélevées de la M5000 ont déjàété démontrées, notamment sur le site pilote du parc alpha ventus, situé au large des côtes allemandes, en Mer du Nord“, a explicité la société. Son Directeur Jean Huby, estime pour sa part que la M5000-135 participera à la réduction du prix de revient de l’électricité générée par l’éolien en milieu marin.

La production en série du nouveau modèle est prévue au cours du second semestre 2014.

Areva Wind baséà Hamburg (Allemagne) dispose d’un site d’assemblage de nacelle à Bremerhaven regroupant l’ingénierie, un banc d’essai à pleine puissance, le centre de surveillance des éoliennes en mer, les équipes projet et le centre d’information clients. Par ailleurs, la division de fabrication des pales d’éoliennes est située à Stade, près de Bremerhaven.

L’éolienne M5000 est l’une des premières turbines àêtre spécifiquement conçue pour les conditions de la haute mer. Elle a déjàété sélectionnée pour les fermes d’éoliennes en mer alpha ventus, Borkum West II et Global Tech I, au large des côtes allemandes.

Par ailleurs, Areva a annoncé lundi la nomination de Julian Brown, en tant que directeur d’Areva Wind au Royaume-Uni, en charge de l’ensemble des activités de la Business Unit éolien du groupe.

Julian Brown qui a plus de 10 ans d’expérience dans l’industrie éolienne a notamment dirigé le développement des activités de fabrication de pales pour les turbines éoliennes sur l’ile de Wight et cofondé le cabinet de conseil BVG, expert des énergies marines.

«Nous sommes ravis d’accueillir Julian au sein de l’équipe d’AREVA Wind. Julian apporte sa longue expérience de l’industrie éolienne et aura pour principale mission le développement de nos activités au Royaume-Uni dans le cadre de notre participation au 3ème round du développement de l’éolien en mer. AREVA dispose d’une formidable plateforme technologique avec sa turbine offshore M5000 qui, nous en sommes convaincus, a toute sa place dans les futures fermes d’éoliennes en mer au large des côtes de GrandeBretagne » a ajouté Jean Huby.

Le nouveau directeur d’Areva Wind au Royaume-Uni aura pour mission la commercialisation de la turbine éolienne M5000 de 5MW sur le marché britannique. Un nouveau bureau Areva Wind sera ouvert en support du développement des activités afin de soutenir la direction des projets, la sécurisation de la chaine d’approvisionnement et l’industrialisation.

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UE : 17 pays investissent massivement dans l’éolien offshore

Eolien offshore : 17 pays européens vont investir massivementSelon l’Association Européenne de l’énergie éolienne (EWEA), la capacité d’énergie éolienne offshore (en mer) installée, en cours de construction, validée ou prévisionnelle en Europe s’élèverait à plus de 141 gigawatts (GW), soit assez d’électricité pour alimenter 130 millions de ménages européens.

Ainsi, les parcs éoliens à l’horizon 2030 représenteraient 13,1% (562 TWh) de la demande européenne d’électricité, soit 40 fois la capacité de production actuelle, avec un peu moins de 14,4 TWh.

L’EWEA a publié hier son dernier rapport analysant tous les projets éoliens en mer existants dans les 17 pays membres de l’UE, principalement situés dans le nord-ouest de l’Europe. De nouveaux parcs éoliens offshores d’une capacité de 5,6 GW sont actuellement en construction au Royaume-Uni, en Allemagne et en Belgique.

Il y a un intérêt énorme à développer l’énergie éolienne offshore en Europe“, a commenté Arthouros Zervos, Président de l’EWEA. “Les développeurs, les gouvernements et les investisseurs réalisent que l’énergie éolienne offshore offre la croissance et l’emploi que l’Europe recherche désespérément.”

Selon le rapport de l’EWEA, environ 169.000 emplois devraient être créés en Europe d’ici à 2020 dans le secteur de l’éolien offshore, poussant même le scénario des 300.000 emplois à 2030. Autre atout évoqué : “99% de la capacitééolienne offshore installée dans le monde se trouve dans les eaux européennes“, ce qui confère à la plupart des entreprises du vieux continent un statut de leader mondial.

Les perspectives de croissance dans l’énergie éolienne offshore sont multiples. Elles sont localisées aussi bien dans la conception des composants intrinsèques, tels que les turbines et les mâts, les navires, les infrastructures électriques, y compris les câbles sous-marins, ou les infrastructures portuaires.

Tableau : la capacité totale de l’éolien offshore (installée, en cours, plannifiée) au 30 juin 2011 :

On constate que la France est clairement en retard par rapport à ses voisins européens. Même avec une planification de 6 000 MW d’ici 2020, elle accusera un retard énorme sur la Norvège (2 x moins), L’Allemagne (5 x moins), et surtout le Royaume Uni (8 x moins).

Eolien offshore : 17 pays de l'UE vont investir massivement
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Toutefois, le nouveau rapport met en garde les décideurs, car si le potentiel du secteur éolien offshore est assez bien exploité en Europe, il demeure impératif que le niveau de financement soit à la hauteur des objectifs fixés.

Par exemple, le rapport met en exergue un risque de sous approvisionnement en câbles (sous-marins) à haute tension dans les prochaines années, un danger pour l’industrie qui doit être examiné d’urgence, ou encore une possible pénurie de travailleurs qualifiés.

Le secteur de l’énergie éolienne offshore peut reproduire le succès de développement de l’éolien terrestre, qui constitue maintenant une source d’énergie compétitive avec le charbon (sic) et les nouvelles centrales à gaz“, a déclaré A. Zervos. “Toutefois, pour s’assurer que cela arrive, les décideurs de l’Union Européenne doivent mettre en place des objectifs ambitieux d’énergies renouvelables au delà de 2020, investir davantage dans la recherche et le développement des réseaux offshores“.

UE : 17 pays investissent massivement dans l'éolien offshore

Le rapport, intitulé«Wind in our Sails – du vent dans les voiles», a été dévoiléà l’occasion de l’EWEA OFFSHORE 2011, qui se tient à Amsterdam jusqu’au 1er Décembre.

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First Solar signe le challenge 2 degrés

First Solar signe le challenge 2 degrésL’américain First Solar annonce avoir signé le “Challenge 2°C” au moment où les leaders mondiaux convergent vers Durban, en Afrique du Sud, pour la prochaine série de débats des Nations Unies sur le changement climatique.

Lancé par le CLG (Corporate Leaders Group on Climate Change), fondation du Prince de Galles, géré et mis au point par le programme de l’université de Cambridge pour un leadership en matière de durabilité, le «2°C Challenge Communiqué» appelle les gouvernements à sortir de l’impasse dans les négociations internationales sur le climat et à prendre les mesures qui s’imposent au niveau national. Ceci afin de garantir le succès de la transition vers une croissance verte et vers une économie résistante aux climats.

Actuellement, parmi les 341 signataires qui se sont engagés dans le mouvement, on trouve la plupart des grands groupes européens (Alstom, EDF, Air France, BP, Cap Gemini, Endesa, Iberdrola, etc.), comme américain (Yahoo, Ebay, CocaCola, Cisco, etc.)

«Notre mission est d’alimenter le monde en électricité solaire propre et abordable. Les baisses de prix du photovoltaïque juste après Copenhague ont placé les énergies renouvelables sur une trajectoire qui les mettra sur un pied d’égalité avec les combustibles fossiles non subventionnés. Pour promouvoir une progression encore plus forte vers une sociétéà faible consommation de carbone et à consommation d’énergie 100 % renouvelable, nous incitons vivement les dirigeants réunis à Durban à stopper les subventions accordées aux combustibles fossiles et en fin de compte, àétablir un prix du carbone suffisamment élevé pour que les gens soient dissuadés de le brûler », a déclaré David Eaglesham, directeur de la technologie de First Solar.

Le communiqué remarque que, s’ils manquaient à leurs promesses, les gouvernements «risqueraient de ternir de manière permanente leur crédibilité», mais que s’ils prenaient les mesures justes, « ils garantiraient une économie à faible émission de carbone qui soit plus résistante, plus efficace et moins vulnérable au phénomène mondial ». À défaut d’un consensus international, « l’entreprise n’aura pas le discernement ou la détermination suffisante pour investir à son plein potentiel».

First Solar a pour sa part annoncé récemment avoir atteint une phase importante de production cumulée de 5 gigawatts (GW)de ses modules solaires sophistiqués en couches minces, qui supplantent collectivement 3,3 millions de tonnes d’émissions de CO2 équivalant à la plantation de 84 millions d’arbres ou au retrait de 650 000 voitures de la circulation.

La demande en énergie solaire reste toutefois limitée sur de nombreux marchés par des prix artificiellement faibles pour les énergies conventionnelles basées sur les combustibles fossiles.
Ces derniers émettent du CO2 lorsqu’ils sont brûlés pour générer de l’énergie.

En effet, les dernières estimations de l’Agence internationale de l’énergie indiquent que les subventions à la consommation de combustibles fossiles dans le monde s’élevaient à 409 milliards de dollars en 2010, chiffre à la hausse par rapport à 300 milliards de dollars en 2009, les subventions accordées aux produits pétroliers représentant près de la moitié du total.

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Total : un fournisseur de modules solaires pour GDF Suez

Total : un fournisseur de modules solaires pour GDF SuezLa Compagnie du Vent, une filiale du groupe énergétique français GDF Suez a commandé et reçu du californien SunPower dont le pétrolier Total détient 60% du capital, 12.000 modules photovoltaïques à haut rendement.

Ces modules SunPower (modèle E19 / 320) seront utilisées par l’installation d’une centrale photovoltaïque au sol de 3,8 mégawatts DC (MW), dans le sud de la France (NDLR : lieu précis non communiqué) dont l’achèvement prévu à l’été 2012.

La centrale devrait produire environ 6.270.000 kWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique de près de 3.500 personnes, et éviter l’émission de plus de 5.000 tonnes de CO2 chaque année, selon RTE 2011.

« Nous nous réjouissons de fournir nos modules à haut rendement, qui sont les plus fiables du marché, à La Compagnie du Vent », a déclaré Howard Wenger, Président, Régions de SunPower. « Grâce à notre performance éprouvée, nous sommes confiants que La Compagnie du Vent obtiendra un rendement énergétique exceptionnel et un bon retour sur investissement sur les 25 ans minimum de durée de vie des panneaux solaires».

«La Compagnie du Vent, Groupe GDF Suez, suit SunPower et sa technologie à haut rendement depuis plusieurs années », a indiqué Gilles Léandro, directeur du développement photovoltaïque à La Compagnie du Vent. «Nous avons naturellement choisi les modules SunPower à très haute efficacité, afin de maximiser la puissance installée sur un espace restreint».

Pionnière française de l’énergie éolienne, La Compagnie du Vent s’est diversifiée dans la production d’électricité solaire. Ainsi, les parcs éoliens et centrales solaires photovoltaïques en exploitation et à un stade avancé de construction de la filiale de GDF suez représentent une puissance d’environ 280 MW.

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