Archives: February 2012

Les nanoparticules : la solution pour fiabiliser les véhicules au gaz naturel et remplacer le pétrole ?

Les nanoparticules pourraient représenter une solution pour fiabiliser les véhicules au gaz naturel et remplacer le pétrole sur le long terme et à grande échelle.



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Baromètre Observ’ER 2011 : où en est la filière photovoltaïque ?

Baromètre Observ'ER 2011 : où en est la filière photovoltaïque ?Observ’ER a publié la deuxième édition du baromètre des filières renouvelables électriques en France et Enerzine se propose de reprendre durant les prochains jours une thématique différente et détaillée de cette étude.

La filière photovoltaïque

En 2010, plus de 700 MWc de nouvelles capacités photovoltaïques ont été mis en service en France. Durant cette seule année a été installé quasiment le double de la puissance totale implantée dans le pays jusqu’alors. Au 30 juin 2011, la France comptait 1 679 MWc connectés au réseau, auxquels s’ajoutent près de 29 MWc d’installations hors réseau.

Ce parc classe la France au cinquième rang européen avec toutefois un gros retard sur des pays comme l’Espagne (3 808 MWc), l’Italie (3 478 MWc) et surtout l’Allemagne (17 370 MWc fin 2010 2).

Le graphique ci dessous montre que depuis le lancement de la filière au milieu des années 2000, le secteur a connu un taux de croissance annuel moyen de 58 %.

Baromètre Observ'ER 2011 : où en est la filière photovoltaïque ?

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En métropole, six régions se répartissent plus de 65 % de la puissance totale : Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes. On notera le faible résultat de la Corse qui ne correspond pas à son potentiel d’ensoleillement. L’île est toutefois relativement peu peuplée et l’architecture traditionnelle de bon nombre de ses bâtiments ne facilite pas la diffusion de panneaux sur les toits.

Sur le plan de la seule comptabilitéénergétique, le bilan national 2010 est très bon. Pourtant, l’année a laissé un mauvais souvenir aux acteurs et défenseurs de la filière.

Baromètre Observ'ER 2011 : où en est la filière photovoltaïque ?

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En moins d’un an et demi, le secteur a connu trois révisions des conditions tarifaires d’achat de l’électricité et s’est vu imposer un moratoire qui a interrompu sa dynamique de croissance (voir graphique ci-dessus).

À l’origine des actions de l’État, un constat partagé par tous : les conditions d’aide à la filière mises en place depuis mi-2006 ont engendré une bulle opportuniste attirant un certain nombre d’acteurs intéressés par des objectifs de nature financière et fiscale. La période allant de juillet 2006 à fin 2009 a été celle d’une exceptionnelle croissance, alimentée par un tarif d’achat équivalant à celui de l’Allemagne et par un crédit d’impôt de 50 % pour les particuliers. Parallèlement à l’installation massive de systèmes photovoltaïques, le secteur fait face à plusieurs difficultés : l’engorgement des demandes en attente de raccordement, le questionnement sur la part du photovoltaïque dans la CSPE, et des médias qui diffusent de nombreux témoignages et reportages sur des installateurs opportunistes et non compétents. Tout le monde s’accorde à dire que le secteur est en ébullition. Les acteurs entament alors un dialogue avec l’État pour se concerter sur les actions correctives à mettre en œuvre.

À la sortie du moratoire en mars 2011, le sentiment qui prédomine parmi les acteurs est la colère de n’avoir pas été entendus. La brutalité du revirement gouvernemental a été très mal perçue. Les acteurs ne comprennent pas les volte-face du gouvernement. Aucun des points d’accord importants issus de la concertation engagée début 2011 au sein de la commission présidée par M. Charpin et M. Trink n’a été retenu dans les nouvelles mesures annoncées par le gouvernement.

Un cadre réglementaire extrêmement ajusté

La DGEC publie une nouvelle grille tarifaire extrêmement complexe accompagnée de restrictions réglementaires très contraignantes. Les tarifs de référence, réduits globalement de 20 %, dépendent désormais de la puissance de l’installation, du type d’intégration des panneaux et du type d’usage du bâtiment. Seules les installations ne dépassant pas 100 kWc pourront y prétendre (le plafond précédent était de 12 MWc). Au-delà, un système d’appels d’offres est mis en place. Pour des puissances d’installation comprises entre 100 et 250 kWc, le gouvernement a opté pour un appel d’offres simplifiéà l’issue duquel l’industriel proposant le plus bas prix de vente de l’électricité produite sera retenu. Au-delà des 250 kWc, la désignation des lauréats prend en compte d’autres critères que le prix de vente de l’électricité. Ces nouvelles dispositions sont très contestées par les industriels, qui redoutent une recrudescence de l’utilisation du matériel de mauvaise qualité.

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Le tableau ci-dessus présente la nouvelle grille tarifaire imposée à la filière à partir de mars 2011 et la compare avec la précédente (septembre 2010). Le tarif le plus élevé est de 46 c€/kWh mais il n’est accessible qu’à une catégorie bien précise d’installations : les réalisations dans le résidentiel avec des panneaux intégrés au bâti et d’une puissance inférieure à 9 kWc. Les segments de marché les moins touchés par la décote sont ceux des installations sur les bâtiments d’habitation, d’enseignement ou de santé. Pour les grandes toitures et les centrales au sol, le kilowattheure sera acheté 12 centimes. Ce tarif est plus bas qu’en Allemagne où les volumes de marché pour ces types de réalisations sont bien plus importants qu’en France.

Les tarifs français restent cependant très favorables à l’intégration au bâti. Le recours systématique à l’intégré au bâti en France est très critiqué par les professionnels. D’un point de vue architectural, l’intégration est effectivement la meilleure solution, mais dans la plupart des cas, une simple surimposition en toiture est plus adaptée techniquement, notamment au niveau de l’étanchéité, et est par ailleurs plus économique. La France reste l’un des seuls pays européens à chercher à développer ce type d’installation. Le savoir-faire français en la matière n’a pour l’instant pas pu s’exporter.

Dernier point, et non des moindres, la nouvelle grille est ajustée tous les trimestres en fonction du volume de projets déposés en attente de raccordement. La dernière colonne du tableau 1 présente la grille pour la période d’octobre à décembre 2011.

Un parcours administratif long et incertain

Des appels d’offres à partir de 100 kWc et des tarifs révisables tous les 3 mois enlèvent toute visibilité aux acteurs et complexifient un parcours administratif déjà bien encombré. Selon le projet européen PV Legal, il s’écoulerait entre 39 et 220 semaines (respectivement pour les installations résidentielles et pour les parcs au sol) entre le début d’un projet et l’injection des premiers kilowattheures sur le réseau ! L’étape la plus longue est le traitement du dossier de raccordement par le gestionnaire de réseau. Un délai de deux mois a été institué par la loi Grenelle 2 pour le raccordement des installations de moins de 3 kWc mais rien n’a été défini pour les autres types d’installations.

Le cadre réglementaire a ainsi été ajusté au plus près de manière à pouvoir contrôler le développement de la filière dans la stricte ligne de conduite des objectifs de 500 MWc annuels (150 MWc pour les particuliers, 150 MWc pour les grandes toitures et 200 MWc pour les centrales au sol) et de 5 400 MWc à fin 2020. Le secteur qualifie ce seuil annuel de « malthusien ».

En effet, il bride énormément son potentiel de développement énergétique et économique.

Quel avenir pour une filière en pleine crise de confiance ?

Aujourd’hui, le développement du photovoltaïque français subsiste par la seule inertie des dossiers déposés en 2010, avant le moratoire. Si les chiffres de la puissance raccordée au réseau électrique au cours du premier semestre 2011 sont de 599 MWc (soit 143 % de plus qu’au premier semestre 2010), il est certain que ce rythme va rapidement ralentir dans les mois à venir. Les acteurs témoignent de la baisse sensible de leur activitéà partir de la fin de l’année 2010, qui s’est accentuée au second semestre 2011. C’est le segment des particuliers qui illustre le mieux ce malaise. Ce créneau de marché, pourtant épargné par le moratoire et moins touché au niveau des tarifs que d’autres, est aujourd’hui en fort recul. Les revers essuyés par la filière et le battage médiatique autour des opportunistes du photovoltaïque ont porté un coup sévère à l’image de la filière auprès du grand public. La pente sera longue à remonter.

Baromètre Observ'ER 2011 : où en est la filière photovoltaïque ?Plus de 24 300 emplois en 2010 pour un chiffre d’affaires de 4,6 milliards d’euros Fin 2010, l’industrie française photovoltaïque représentait plus de 24 300 emplois dont 6 700 dans la production industrielle, près d’un millier dans la recherche et 16 000 dans l’installation et l’exploitation.

Plus de 90 % de ces emplois ont été créés au cours des 4 dernières années durant lesquelles le secteur a vu ses effectifs croître de 19 % en moyenne par an.

La vigueur du secteur s’est également traduite dans son chiffre d’affaires. L’Ademe estime qu’en 2010 le photovoltaïque a généré une activité de 4 695 millions d’euros, soit plus de trois fois le chiffre de 2009 et seize fois celui de 2007 !

90 % de cette activité sont liés à la partie industrielle, qui est surtout animée par des entreprises étrangères (allemandes, américaines et asiatiques). C’est là un point de critique souvent repris : l’activité profite pour une bonne part à des firmes non françaises. Mais cette situation n’est que le résultat du retard pris par la France en matière industrielle.

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Destruction d’emplois en 2011

Pour 2011, les premières évaluations font état d’une destruction d’emplois. Les nouvelles mesures de mars 2011 et le moratoire ont brisé la dynamique de croissance. Il est encore trop tôt pour pouvoir estimer précisément ces pertes, mais elles se comptabiliseront probablement en milliers. Les petites entreprises sont les plus touchées par la crise actuelle. N’ayant pas la possibilité de se replier sur une autre activité, elles n’ont pas d’autres choix que de procéder à des licenciements. La longueur des délais avant la mise en service des installations rend les appels d’offres peu accessibles aux petites structures. En termes de production industrielle, des procédures comme les Pass’Innovation ou les Avis techniques du CSTB apportent effectivement des garanties aux clients mais génèrent des coûts et des délais supplémentaires.

Les grandes entreprises ont eu plus de facilitéà se retourner et ont pu continuer à se développer en se tournant notamment vers les marchés étrangers. Total a par exemple pris des participations dans plusieurs start-up américaines spécialisées dans l’amont de la filière, et finance à hauteur de 20 % la plus grande centrale solaire à concentration jamais construite, à Masdar City, dans l’Émirat arabe d’Abou Dabi. De son côté, Saint-Gobain développe des sites de production de matériaux dédiés à des applications photovoltaïques (surtout situés à l’étranger, notamment en Espagne) et a pris des participations dans une société américaine spécialisée dans les films solaires : Bekaert.

La France conserve un atout, ses efforts de R&D

Aujourd’hui, avant d’être énergétique, l’enjeu est industriel : il s’agit de savoir quels sont les pays en position d’être les futurs exportateurs de panneaux dans le monde et la France n’en prend pas le chemin.

La recherche et développement pourrait permettre à la France de revenir sur le devant de la scène. Cette activité est l’un des points forts de la France, qui dispose de pôles de compétitivité regroupant des acteurs publics et privés. Le défi à relever consiste à déposer des brevets pour l’amélioration des performances et la fiabilité des systèmes. L’offre française pourrait alors se démarquer de la concurrence, notamment asiatique. C’est dans cette démarche de qualité que s’insère le label AQPV. L’autre piste, plus ambitieuse, est d’anticiper les futures ruptures technologiques. Le gouvernement a ainsi retenu deux projets labellisés par le pôle de compétitivité Tenerrdis : Alliance concept pour le projet Pro-CIGS, un équipement clé en main pour la production de cellules en couches minces ; Ardeje pour le projet Sfumato, une nouvelle génération de cellules photovoltaïques organiques.

Rendez-vous mi-2012

Sans doute conscient des effets des nouvelles règles sur le marché, le Premier ministre a donné rendez-vous à la filière mi-2012, date à laquelle une nouvelle programmation pluriannuelle des investissements sera établie et où de nouveaux objectifs pourront être définis. D’ici là, les PME, qui regroupent une bonne part des emplois photovoltaïques en France, vont devoir se battre pour survivre. Pour préserver leur activité, les représentants de la filière réclament plusieurs réaménagements d’urgence, dont le rétablissement du tarif d’achat pour les projets de 100 à 250 kWc et une régionalisation des tarifs qui tiendrait compte de leur potentiel d’ensoleillement. Sans cela, les projets prévus dans les régions les moins ensoleillées auraient peu de chance de se réaliser au vu des nouveaux tarifs.

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Plus de 4.000 logements sociaux équipés de panneaux solaires d’ici 2013

Monsieur Didier Marie, Président d’habitat 76 et Marc Neveu, Directeur Régional Nord D’EDF Optimal Solutions ont inauguré, le 22 février 2012, à Darnétal (76), la première des 190 centrales photovoltaïques qui équiperont, d’ici 2013, des immeubles de logements sociaux de la Seine-Maritime dans le cadre d’un contrat conclu entre les deux parties.



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Officiel : EDF va reprendre les activités de Photowatt

Officiel : EDF va reprendre les activités de PhotowattDans le cadre de la reprise des activités de Photowatt, l’unique fabricant français de cellules photovoltaïques, le Tribunal de Commerce de Vienne a rendu son jugement et annonce – sans surprise – avoir retenu l’offre du groupe d’EDF.

De son côté, EDF se félicite de cette décision et indique qu’il entrera en possession des actifs de Photowatt à compter du 1er mars 2012.

Par ailleurs, cette opération permettra au Groupe, via sa filiale EDF Energies Nouvelles Réparties (EDF ENR*), de reprendre les actifs de Photowatt, ainsi que 100% de sa filiale PV Alliance** et d’obtenir une licence d’exclusivité mondiale pour la technologie de l’hétérojonction, actuellement en cours de développement.

Sur les 425 personnes actuellement employées par Photowatt, EDF propose à 345 salariés plus 10 apprentis de poursuivre leur activité dans l’entreprise. Les 70 autres se verront proposer une offre d’emploi au sein du groupe EDF.

Selon le géant français de l’énergie, “cette opération s’inscrit dans le cadre de la stratégie du Groupe d’être un leader dans les énergies renouvelables, dont le photovoltaïque, et de participer ainsi au développement des meilleures technologies.”

* EDF Energies Nouvelles Réparties est une filiale détenue à parité entre EDF et EDF Energies Nouvelles
** Société au sein de laquelle EDF ENR possède actuellement une participation de 40 %, aux côtés du CEA (20 %) et de Photowatt (40%)

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Le plus grand système photovoltaïque danois se trouve à Virum

Le plus grand système photovoltaïque danois se trouve à VirumLe fabricant ‘chinois’ de modules photovoltaïques, Canadian Solar, a annoncé lundi avoir fourni 2.800 panneaux solaires pour équiper un système photovoltaïque en toiture dans la ville de Virum au Danemark.

Cette installation solaire, située au nord de Copenhague, a une capacité de 605 kW, ce qui en fait le plus grand système photovoltaïque du Danemark.

La société SRU Solar AG, basée dans la ville allemande de Berga en Saxe-Anhalt, a construit le premier système photovoltaïque occupant deux toits d’un complexe de bureaux situéà Virum, en collaboration avec Greengo Energy, jeune société danoise spécialisée dans l’énergie solaire. Raccordée au réseau public en janvier 2012, cette installation photovoltaïque est la plus grande de ce type au Danemark. Elle fait partie de la stratégie de Greengo Energy visant à installer des systèmes photovoltaïques sur des toitures commerciales et à approvisionner les entreprises en énergie solaire à des prix inférieurs à la moyenne du marché.

« Pour nous, la mise en œuvre réussie de ce projet photovoltaïque marque une étape supplémentaire dans le développement du marché photovoltaïque danois. Ce projet doit sa réussite à une collaboration réussie avec nos partenaires et à l’utilisation de matériaux haute performance d’excellente qualité», a indiqué le Dr. Ing. Matthias Schönhard, membre du conseil de SRU Solar AG et chef du projet.

«Nous sommes fiers que SRU Solar et Greengo Energy aient choisi des panneaux solaires Canadian Solar. Ce projet constitue une avancée majeure pour le marché photovoltaïque danois. L’énergie solaire offre un grand potentiel puisqu’elle permet de fournir de l’électricité en toute fiabilité et à moindre coût, en particulier dans les pays dont la structure est très décentralisée comme le Danemark avec ses nombreuses petites îles. Nous souhaitons continuer à accompagner la croissance du marché photovoltaïque danois en proposant des solutions sur mesure chaque fois que nécessaire», a ajouté le Dr. Shawn Qu, Président et Directeur Général de Canadian Solar.

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La France s’abstient pour le vote sur la Directive européenne sur la qualité des carburants

Le 23 février dernier, les gouvernements européens se sont réunis à Bruxelles pour voter sur les modalités de mise en œuvre de la Directive sur la qualité des carburants.



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Eolien : les professionnels réclament des modifications de loi

Eolien : les professionnels réclament des modifications de loiLe Gouvernement a annoncé les résultats de l’appel d’offres, publié en novembre 2010, et sur les 95 MW de projets éoliens terrestres en Corse, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et dans les collectivités de Saint-Barthélemy et Saint-Martin, seuls, 66 MW ont été retenus.

A travers le Syndicat des énergies renouvelables (SER), les professionnels du secteur se sont dits satisfaits de ces annonces, attendues depuis longtemps. Ils souhaitent maintenant que des précisions sur les contraintes d’implantation des éoliennes dans ces territoires soient apportées rapidement avant une modification nécessaire du cadre législatif et réglementaire.

En effet, le développement de l’éolien sur ces territoires est confrontéà deux lois contradictoires : la première, la loi Littoral, interdit l’extension de l’urbanisation en dehors des agglomérations existantes, la seconde, la loi Grenelle 2, interdit l’implantation d’éoliennes à moins de 500 mètres des habitations existantes.

Dans ces conditions, la plupart des sites retenus par les porteurs de projets s’avèrent, en l’état, dans l’impossibilité d’accueillir des éoliennes.

Par ailleurs, les professionnels souhaitent une clarification des conditions de financement des projets compte tenu des évolutions, depuis le dépôt des offres en mai 2011, de la défiscalisation et du taux de l’impôt sur les sociétés applicables en Outre-mer. Cette clarification permettra selon eux, pour cette technologie éolienne, stockable et prévisible, de développer des parcs dans un cadre stable et plus efficace, sécurisant l’investissement des industriels intervenant dans ces territoires.

Les objectifs du Grenelle prévoient 50% d’énergie renouvelables dans le bilan énergétique de l’Outre-mer en 2020. Le SER a décliné cet objectif dans un «mix énergétique» adaptéà chaque territoire : il convient, pour éolien, de produire environ 1 000 000 MWh par an, soit plus de 10 fois plus qu’aujourd’hui, en installant près de 500 MW.

Les industriels demandent, conformément aux annonces du Gouvernement, en 2010, “le lancement de la seconde tranche de cette consultation au plus vite.”

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Les Européens divisés sur la directive sur les sables bitumineux

Le 23 février, les représentants des gouvernements européens ont voté sur la directive sur la qualité des carburants, qui pourrait maintenir les sables bitumineux hors d’Europe.



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Aide aux collectivités pour la rénovation concernant éclairage public

Le lancement officiel de la mesure relative à l’éclairage public, a été annoncé le 20 février dernier par le ministère de l’écologie.



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Le Sable bitumineux divise l’Europe

Réunis hier pour voter sur les modalités de mise en œuvre de la directive sur la Qualité des carburants, qui pourrait maintenir les carburants polluants, tels que les sables bitumineux et les huiles de schistes, hors d’Europe, les représentants des gouvernements européens ne se sont, malheureusement, pas trouvé d’accord contraignant.



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