Archives: August 2012

Siemens : 270 MW d’éolien en direction de l’Australie

Siemens : 270 MW d'éolien en direction de l'AustralieL’industriel allemand Siemens a été sélectionné par le groupe énergétique néo-zélandais TrustPower pour installer 90 éoliennes (3 MW unitaire) dans un parc éolien situé en Australie du Sud.

Siemens aura la responsabilité de fournir une solution complète clé en main, comprenant non seulement les turbines et les services associées, mais aussi la sous-station, l’appareillage et les transformateurs reliant l’installation au réseau. Le parc éolien Snowtown II qui devrait être opérationnel en 2014, sera en mesure de générer une puissance électrique de 270 MW et alimenter environ 180.000 foyers australiens.

Le parc éolien sera construit avec la technologie d’énergie renouvelable la plus avancée sur le marché” a déclaré le PDG de TrustPower, Vince Hawkswort. En effet, chaque turbine éolienne utilisera la technologie sans courroie d’entraînement ainsi que des pales de rotor spécialement conçues pour maximiser la production d’électricité.

L’Australie présente d’excellentes conditions pour l’énergie éolienne (…) Il est estimé que la capacité d’énergie éolienne installée aura plus que triplé d’ici 2016, passant de 2.200 mégawatts actuellement à 6.900 mégawatts” a déclaré Felix Ferlemann, directeur de la branche énergie éolienne de Siemens.

L’Australie du Sud a dépassé les objectifs du pays dans la production énergétique globale d’ici 2020, avec un taux de renouvelable de 26% contre 20%. L’Australie Méridionale a désormais pour objectif d’atteindre la part des 33% d’ici 2020.

Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

La première centrale solaire de France a 20 ans

La première centrale solaire de France a 20 ansLa ville de Lhuis (Ain) vient de fêter un anniversaire particulier puisque depuis plus de 20 ans, la première centrale solaire raccordée au réseau français, y produit de l’énergie renouvelable.

Une récente étude confirme que les modules photovoltaïques installés (fabricant Kyocera), il y a 20 ans, dans cette centrale pionnière ont à peine perdu en puissance. Par rapport à la valeur initiale, la perte de puissance de l’installation en toiture, développant 945 Wc et située dans cette petite commune à l’est de Lyon, ne se monte qu’à8,3 %.

Cette étude de la centrale solaire a été réalisée par le CEA Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) appartenant à l’INES (Institut National de l’Energie Solaire) ainsi que par l’organisme de certification CERTISOLIS. Pour cette étude, les modules solaires de la première installation photovoltaïque de France ont été démontés et testés en laboratoire, conformément à des normes internationales. Kyocera a été associéà l’étude en fournissant les caractéristiques initiales des modules ainsi qu’un module de référence afin de procéder à un étalonnage des appareils de mesure conforme aux méthodes utilisées à l’époque.

L’HESPUL, une association spécialisée dans le développement des énergies renouvelables et de l’efficacitéénergétique, avait commandé cette centrale en 1992. Elle comprend 15 modules développant chacun une puissance de 63 Wc.

Sur le marché du solaire aux cycles d’évolution rapide, en développement continuel au travers d’innovations, 20 ans représentent donc une longue période.

Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

“Un système de photosynthèse artificielle extrêmement efficace”

Panasonic annonce avoir développé un système de photosynthèse artificielle capable de convertir le dioxyde de carbone (CO2) en matériaux organiques en irradiant avec la lumière du soleil à une efficacité maximale mondiale de 0,2 %.

Ce développement a été présenté partiellement au 19ème Congrès international sur la conversion et le stockage de l’énergie solaire qui s’est dérouléà Pasadena, aux États-Unis, le 30 juillet 2012.

L’efficacité serait d’un niveau comparable aux plantes naturelles qui tirent l’énergie de la biomasse. La clé du système reposerait sur l’utilisation d’un semi-conducteur au nitrure qui rend le système simple et efficace. Ce développement servira ensuite de base pour la réalisation d’un système de capture et de conversion du dioxyde de carbone résiduaire généré par des incinérateurs, des centrales électriques, ou encore des activités industrielles.

Les émissions de CO2, l’une des substances responsables de l’effet de serre sont directement liées à la problématique de la consommation des combustibles fossiles. Par conséquent, des mesures pourraient êtres prises à l’échelle mondiale pour réduire les émissions de CO2. Et la photosynthèse artificielle par la conversion directe du CO2 en matériaux organiques, pourrait résoudre une partie de ces problèmes.

Dans les approches précédentes, les systèmes avaient jusqu’ici des structures complexes telles que des complexes organiques ou des photo-électrodes plurielles, et il était donc difficile d’améliorer leur efficacité en réponse à la lumière. Le système de photosynthèse artificielle de Panasonic possède une structure simple réalisant une conversion “extrêmement” efficace du CO2 qui peut soit utiliser la lumière directe du soleil, soit une lumière focalisée.

Les chercheurs ont réalisé en premier lieu qu’un semi-conducteur au nitrure était capable d’exciter les électrons avec une énergie suffisamment haute pour la réaction réductive du CO2. Les semi-conducteurs au nitrure ont attiré l’attention pour leurs applications potentielles dans des dispositifs optiques et électriques extrêmement efficaces pour économiser l’énergie. Il s’est avéré toutefois que leur potentiel s’étendait au-delà des dispositifs solides ; plus spécifiquement, ils peuvent servir de photo-électrode pour réduire le CO2. En créant une structure à l’aide du processus à couche fine pour semi-conducteurs, la performance en tant que photo-électrode semble avoir été améliorée considérablement.

La réduction du CO2 se produit sur un catalyseur métallique à l’extrémité opposée de la photo-électrode en semi-conducteur au nitrure. Le catalyseur métallique joue un rôle important dans la sélection et l’accélération de la réaction. Ici, il est noté que le système est uniquement constitué de matériaux inorganiques qui peuvent réduire le CO2 avec une faible perte d’énergie. Pour cette raison explique Panasonic, la quantité de produits de réaction est exactement proportionnelle à l’énergie lumineuse : “C’est l’un des mérites de ce système entièrement inorganique tandis que certains systèmes conventionnels ne peuvent pas suivre l’énergie lumineuse en général à cause de leurs processus internes ou externes cinétiquement limitant dans les structures complexes.

Le système à semi-conducteur au nitrure et catalyseur métallique génère principalement de l’acide formique à partir du CO2 et de l’eau avec de la lumière à une efficacité maximale mondiale de 0,2 %. L’efficacité est d’un niveau comparable aux plantes réelles utilisées dans la source d’énergie de la biomasse. L’acide formique est un produit chimique important de l’industrie des colorants et des parfums. La cinétique de réaction est complètement proportionnelle à l’énergie lumineuse en raison de la faible perte d’énergie avec une structure simple ; autrement dit, le système peut répondre à une lumière focalisée. Cela devrait permettre de réaliser un système simple et compact de capture et de conversion du dioxyde de carbone résiduaire provenant d’incinérateurs et de centrales électriques.

Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

“Le projet éolien MEG 1 en mer du Nord créera jusqu’à 30.000 emplois”

Windreich AG, le constructeur et exploitant allemand du parc éolien situé en mer du Nord a annoncé comme prévu, l’installation des trois parcs éoliens Global Tech I, MEG 1 et Deutsche Bucht.

«Les chances de réussite de la révolution énergétique sont excellentes. En prenant la décision de sortir du nucléaire, l’Allemagne a montré la voie. Maintenant, c’est au tour des entreprises comme la nôtre de prendre le relais. Le cadre général n’est peut-être pas assez favorable à une révolution énergétique, mais pour nous, en tant qu’entreprise autonome de taille moyenne, les conditions sont idéales car nous avons établi les bonnes bases très tôt, bien avant que soit lancée la révolution énergétique. C’est pourquoi, aujourd’hui, celui-ci nous est bénéfique, en particulier concernant les connexions aux réseaux» a expliqué Willi Balz, ingénieur en génie industriel et président du Conseil d’administration de Windreich AG.

Le pionnier de l’énergie éolienne a souligné que « En vérité, tous les problèmes technologiques et logistiques étaient résolus depuis longtemps. Avec la réalisation du premier parc éolien offshore de 400 MW, les possibilités sont dix fois supérieures aux informations transmises au public par les parties intéressées.»

«Les entreprises de taille moyenne mettent tout en œuvre pour faire avancer la révolution énergétique,» a déclaré le Dr. Walter Döring, l’ancien ministre des affaires économiques du Bade-Wurttemberg. «Cette révolution est voulue par le peuple allemand, et elle a été approuvée par les politiciens allemands. Windreich AG s’efforce en permanence d’appliquer les objectifs qui lui sont associés.»

«Les doutes quant au respect de la date butoir de 2020 ne sont que pure spéculation. Nous ne comprenons pas pourquoi la force motrice de la révolution énergétique, à savoir les entreprises allemandes de taille moyenne, n’est pas soutenue, pour cette raison et pour d’autres. Rien que notre projet MEG 1 dans la mer du Nord va créer jusqu’à 30 000 emplois assurés, notamment dans les régions côtières faiblement industrialisées d’Allemagne» a ajouté Le président de Windreich, M. Balz.

Global Tech, qui demeure le plus important projet en mer, approvisionnera plus d’un million d’individus en énergie propre et évitera de produire près de 5 tonnes de déchets nucléaires par an.

« Nous avons obtenu l’autorisation d’ériger trois parcs éoliens offshore en mer du Nord allemande, » a déclaré M. Balz. « Pour les trois, une connexion aux réseaux a été promise, qui utilisera les câbles en place pour transporter l’électricité jusqu’à la région de la Ruhr. Cela crée une protection de l’investissement. Nous sommes convaincus que l’énergie éolienne provenant de la mer du Nord constitue la ressource la plus importante pour couvrir durablement nos besoins énergétiques. Le projet Alpha Ventus a démontré au cours des dernières années que l’énergie éolienne offshore est abordable et peut même subvenir à la production d’électricité de base du fait que le parc a pu fournir de l’électricité sur plus de trois jours. 2011 a été une année relativement peu venteuse, mais a néanmoins permis de produire 4 500 heures équivalent pleine charge, un chiffre qui dépasse de 25 % l’étude prévisionnelle réalisée par le Frauenhofer Institute. »

Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

Solaire : Akuoenergy attributaire de 5 projets en milieu insulaire

Solaire: Akuoenergy attributaire de 5 projets en milieu insulaireParmi les projets lauréats de l’appel d’offre solaire 2012 publié le 27 juillet dernier par la Commission de Régulation de l’Energie on trouve les technologies employées par la compagnie Akuoenergy, à savoir le photovoltaïque avec stockage et le solaire thermodynamique.

Akuoenergy a ainsi été attributaire de 5 projets, tous situés en milieu insulaire, pour une puissance à raccorder au réseau de 33,5 MW :

  • Le parc photovoltaïque au sol (Olmo 1) de 4 MW avec stockage situéà Aghione en Corse,
  • Le parc photovoltaïque au sol (Mortella) de 7 MW avec stockage situéà Ghisonaccia en Corse,
  • Le parc photovoltaïque au sol et sur serres agrinergie (Bardzour) de 9 MW avec stockage, situé dans l’enceinte du Centre pénitencier du Port de La Réunion,
  • Le parc photovoltaïque en couverture de bassins aquacole (Les Cèdres), d’une puissance de 1,5 MW avec stockage, situéà l’Etang salé de La Réunion,
  • La centrale solaire thermodynamique (Alba Nova) de 12 MW, située à Ghisonaccia en Corse, un projet monté en partenariat avec Solar Euromed et la Caisse des Dépôts.

La part que prend Akuoenergy dans ces nouvelles filières à travers cet appel d’offre est de 41% en photovoltaïque avec stockage (21,5 MW sur les 52 MW attribués) et de 57% en solaire thermodynamique (12 MW sur les 21 MW attribués).

Ce résultat viendra en conséquence renforcer la présence insulaire d’Akuoenergy. En effet, ce dernier possède près de 42 MW d’énergies renouvelables raccordés au réseau (22 MW en Corse, 16,5 MW à La Réunion et 4,5 MW en Guadeloupe), avec des perspectives déjà engagées en matière de couplage EnR / stockage (un parc de 4,2 MW éolien et stockage lauréat de l’appel d’offre de la CRE d’avril 2012).

Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

You might also likeclose