Archives: October 2012

L’Europe, “un marché important pour Yingli Green Energy”

L'Europe, Yingli Green Energy, premier fabricant mondial de modules photovoltaïques, partenaire de la FIFA a donné mercredi le coup d’envoi de sa cinquième conférence commerciale annuelle au siège de la Home of FIFA, à Zurich, en Suisse.

Environ 200 clients, partenaires et représentants d’instituts de recherche internationaux réputés participent à cet événement organiséà Zurich, au cœur de l’Europe. La conférence s’est ouverte sur un discours d’accueil de M. Joseph S. Blatter, président de la FIFA, qui a assistéà la conférence avec M. Thierry Weil, le directeur marketing de la FIFA.

Nous sommes honorés que Yingli puisse accueillir un tel événement à la Home of FIFA. Yingli a non seulement apporté son savoir-faire dans les énergies renouvelables à la FIFA, mais aussi au monde du football. Le football est le plus pratiqué et le plus passionné des sports dans le monde. En nous associant autour de notre passion pour ce sport et notre amour pour l’environnement, nous pouvons créer un avenir meilleur et plus durable“, a expliqué M. Joseph S. Blatter, Président de la FIFA.

L’industrie solaire se trouve actuellement à un tournant décisif qui déterminera sa prospéritéà long terme. En tant qu’acteur de premier plan du secteur, nous sommes bien placés pour résister aux turbulences. Notre réussite prouve l’attractivité de notre réelle valeur ajoutée, de notre notoriété, de nos partenariats solides et de la grande motivation de nos employés. Cette année, nous sommes devenus leader mondial en termes de volume de livraison de modules et avons la certitude que cette tendance positive se maintiendra” a ajouté M. Zhiheng Zhao, premier vice-président de Yingli Green Energy.

En dépit des perturbations actuelles et forte de la confiance établie avec ses clients et partenaires sur le long terme, Yingli Green Energy a toujours su tirer son épingle du jeu dans un marché extrêmement concurrentiel. Nous sommes fiers d’annoncer qu’aujourd’hui, plus de 4,5 GW de modules Yingli Solar sont installés dans 38 pays du monde. Nous restons confiants dans notre capacitéà nous différencier et à nous positionner en tant que fournisseur de choix pour nos partenaires” a précisé M. Yiyu Wang, directeur de la stratégie de Yingli Green Energy.

Malgré l’incertitude politique, nous sommes parvenus à nous frayer un chemin en Europe et travaillons en étroite collaboration avec nos clients sur des stratégies visant à conquérir de nouveaux marchés indépendamment des incitations publiques. Bien évidemment, la plainte antidumping et antisubventions déposée auprès de la Commission européenne en juillet et septembre de cette année a jeté une ombre sur l’industrie solaire en Europe. Nous conservons pourtant notre optimisme et pensons que l’Europe restera un marché important pour Yingli Green Energy, compte tenu de la baisse rapide du coût de déploiement des installations solaires, de la hausse du prix de l’électricité et des objectifs climatiques pour 2020” a expliqué pour conclure Darren Thompson, directeur général de Yingli Green Energy Europe.

Yingli Green Energy est la première société chinoise et la première entreprise du secteur des énergies renouvelables dans l’histoire à sponsoriser la Coupe du monde de la FIFA (2010 et 2014).

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Convertir l’énergie solaire pour pas cher et avec panache

Convertir l'énergie solaire pour pas cher et avec panacheA sa tignasse en bataille, sa barbe fournie et la petite étincelle gamine derrière son regard, on l’aurait parié : le physicien Alberto Vomiero doit en partie sa prolifique carrière scientifique… au mouvement scout !

Le jeune chercheur italien, qui souhaite développer des panneaux solaires de nouvelle génération, intégrait récemment le laboratoire du professeur Federico Rosei. Pendant deux ans, comme stagiaire postdoctoral, il fera progresser ses travaux au Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l’INRS, et ce, grâce à une prestigieuse bourse Marie-Curie, qui permet à des chercheurs européens prometteurs de séjourner à l’étranger pour établir de nouvelles collaborations.

Alberto Vomiero a atterri à Montréal il y a quelques semaines avec femme et enfants. Son but pendant son excursion en sol québécois ? Mieux comprendre les mécanismes, à l’échelle de l’atome, qui transforment la lumière en énergie à la surface de ses prototypes de panneaux solaires. Le laboratoire à la fine pointe de Federico Rosei dispose justement de tout l’équipement nécessaire pour parvenir à ses fins.

La nanotechnologie au service de l’énergie solaire

Les panneaux solaires actuels utilisent le silicium pour convertir la lumière en électricité. Il y a plus de 20 ans, le Suisse Michel Grätzel pense à remplacer le silicium par une couche de dioxyde de titane. Un matériau « très commun et abordable », souligne Alberto Vomiero, moins cher que le silicium, disponible en grande quantité et plus écologique. Or, au départ, il n’était ni assez stable ni assez efficace pour des applications industrielles.

De nombreux chercheurs se sont inspirés des travaux de Grätzel et ont perfectionné l’idée. Alberto Vomiero a mis au point une cellule photovoltaïque faite d’oxydes de métaux qu’il obtient en vaporisant littéralement les substances sur une plaque de verre chauffée. Assemblées en panneaux solaires, ces cellules produisent de l’électricité grâce à la lumière. « C’est exactement comme de la peinture en atomiseur», s’enthousiasme-t-il. Divers matériaux, comme l’oxyde de zinc, peuvent être mis à profit.

«Comme les nouveaux matériaux sont moins dispendieux, on peut couvrir de plus grandes surfaces et très bien fonctionner malgré une efficacité moindre, soutient le stagiaire postdoctoral. En prime, on pourrait facilement les implanter dans des pays en voie de développement parce que ça ne nécessite pas des procédés industriels très complexes.» Ces procédés sont aussi plus écologiques. L’oxyde de zinc, par exemple, est répandu et sécuritaire : on en enduit même les fesses de nos bébés pour les protéger de l’irritation.

Ce domaine de recherche est très dynamique. D’autres experts travaillent à améliorer le colorant qui recouvre la couche d’oxyde de zinc ou de titane. En effet, c’est en frappant le colorant que les photons contenus dans la lumière y excitent les électrons, qui transmettent ensuite cette excitation dans la couche d’oxyde, générant le courant électrique.

Réfléchir la lumière tel un prisme

Écologiques et abordables, ces panneaux solaires présentent un autre avantage, esthétique celui-là : multicolores, ils ont du style ! « Ils ne sont pas gris comme les panneaux à base de silicium : ils vont du jaune au violet, en passant par le vert, explique Alberto Vomiero. Ça peut facilement s’intégrer dans le design d’un projet architectural. »

Convertir l'énergie solaire pour pas cher et avec panache

Ces panneaux solaires doivent maintenant relever le défi de l’efficacité et de la durabilité, et ils n’en sont pas loin. Ils atteignent une conversion de 6 ou 7 % de l’énergie lumineuse en électricité, contre environ 15 % pour les panneaux solaires existants.

Changer de paradigme énergétique

Le stagiaire postdoctoral ne croit pas que l’énergie solaire soit la seule solution au défi énergétique actuel. «Le soleil ne brille pas tout le temps, partout. Mais l’énergie solaire doit être vue comme un tout avec les autres énergies vertes, comme celles générées par les éoliennes terrestres et sous-marines. Pour ce qui est des biocarburants, je n’aime pas l’idée que des terres agricoles, qui pourraient nourrir les populations, soient réquisitionnées pour faire avancer des voitures.»

Les valeurs écologiques d’Alberto Vomiero doivent être en adéquation avec ses recherches. « Après mon doctorat, je me demandais vraiment à quoi rimait mon travail, explique-t-il. Ce que je faisais n’était pas tellement crucial pour l’humanité et la Terre. Ce questionnement m’a habité pendant plusieurs années. Quand j’ai eu l’opportunité de travailler sur l’énergie solaire, j’ai sauté sur l’occasion ! »

C’est naturellement chez les scouts qu’il a développé un profond engagement environnemental. Plongé dans ce mouvement depuis l’enfance et chef scout pendant 16 ans, il croit aussi que cette expérience l’a aidéà devenir, dans la trentaine, responsable d’une équipe scientifique au Conseil national de recherche, à Brescia, au nord de l’Italie. Ce poste important survenu si tôt dans sa carrière ainsi que ses nombreuses publications scientifiques ont certainement séduit le jury des bourses Marie-Curie.

Alberto Vomiero vivra une expérience scientifique unique dans le laboratoire du professeur Rosei. L’occasion de moissonner quelque peu la lumière du Québec, où l’énergie solaire est beaucoup moins implantée qu’en Europe, était trop belle. ?

(c) Institut national de la recherche scientifique, 2012 / Tous droits réservés /
Photos (c) Christian Fleury

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La Mauritanie va se doter d’une centrale solaire de 15 MW

La Mauritanie va se doter d'une centrale solaire de 15 MWLa compagnie Masdar spécialiste du secteur de l’énergie renouvelable a annoncé mercredi le développement d’un projet de centrale solaire d’une capacité de 15 mégawatt à Nouakchott, capitale de la République Islamique de Mauritanie.

La centrale en question devrait délivrer 10% de la capacitéélectrique de la Mauritanie. Ce projet qui demeure la première installation d’énergie solaire à l’échelle industrielle de la République Islamique de Mauritanie sera détenue et gérée par la Société Mauritanienne de l’électricité (SOMELEC).

Le réseau mauritanien d’une capacité installée de 144 MW seulement, alimenté en grande partie par des générateurs diesel, pourrait tirer partir d’un potentiel important et inexploité que sont les énergies renouvelables. En effet, le potentiel de l’énergie éolienne du pays est égal à près de 4 fois sa demande annuelle en matière d’énergie.

Par ailleurs, “la Mauritanie possède un des taux les plus élevés de radiation solaire dans le monde ce qui en fait une excellente place pour les installations de l’énergie solaire” a déclaré Taleb Ould Abdivall, ministre mauritanien du pétrole, de l’énergie et des mines.

Le projet de centrale solaire photovoltaïque de 15 MW répondra aux besoins de la croissance de la demande annuelle du pays qui est estimée être à un taux de 12% en 2012. Il fournira également l’énergie nécessaire à la Mauritanie qui fait face actuellement à des pénuries sévères d’électricité, le pays ayant un taux d’électrification bas de 60%.

En cours de construction près de l’Université de Nouakchott, ce projet servira également de laboratoire d’apprentissage pour le développement de l’énergie solaire à la République Islamique de la Mauritanie.

Ce projet prouve également que l’accès à l’énergie et l’énergie renouvelable commercialement viable peuvent aller de pair. Les partenariats se trouvent au centre de la stratégie d’affaire de Masdar et les projets comme celui-ci, soulignent le rôle important que joue la collaboration dans le développement de l’énergie renouvelable” a déclaré Dr. Sultan Ahmed Al Jaber, PDG de Masdar.

Avec la croissance rapide de la demande énergétique, surtout dans les pays en voie de développement, exploiter l’énergie renouvelable est crucial. L’intégration de l’énergie éolienne, solaire et hydroélectrique aide à réduire la pression exercée sur nos ressources naturelles et servira de passerelle vers la sécuritéénergétique et les opportunités de développement économique. L’investissement dans l’énergie renouvelable conserve les ressources naturelles, contribue à la sécuritéénergétique et à la sécurité de l’eau et encourage le développement durable” a t-il aussi ajouté.

La compagnie Masdar a souligné vouloir investir dans des projets relatifs à l’énergie renouvelable partout sur la planète. Elle a plusieurs projets internationaux qui sont soit achevés soit en cours de construction, comme :

► Le “London Array” est censéêtre la plus grande ferme éolienne offshore au monde qui génère plus qu’1 GW d’électricité au Royaume Uni.

► Gemasolar est une centrale solaire à concentration en Espagne produisant 20 MW d’électricitéà longueur de journée grâce à l’utilisation d’une technologie novatrice de stockage de l’énergie.

► Valle 1 et Valle 2 sont deux centrales d’énergie solaire à concentration en Espagne produisant chacun 50 MW d’électricité.

► Le projet “Seychelles” est une ferme éolienne de 8 turbines et d’une capacité de 6 mégawatt qui fournira 10 à 15 pour cent de la capacité installée de l’île Mahe.

► Shams 1 est une centrale d’énergie solaire à concentration d’une capacité de 100 MW qui se trouve dans la région occidentale de l’émirat d’Abu Dhabi. Une fois achevée, la centrale sera capable de produire suffisamment d’électricité pour alimenter 20 milles maisons.

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Photos insolites : la pale éolienne de 75 mètres de Siemens

Photos insolites : la pale éolienne de 75 mètres de SiemensEnerzine a publié en début de semaine un article concernant la nouvelle turbine éolienne de l’allemand siemens, le modèle SWT-6.0-154, un monstre des airs dont une seule pale atteint la dimension impressionnante de 75 mètres de longueur.

La particularité de la pale B75, c’est que non seulement elle demeure la plus longue au monde, mais la pièce en fibre de verre a été conçue en un seul tenant et sans points de jonction. La difficulté a résidé dans le procesus de fabrication où il était essentiel d’aboutir à un moule homogène. Ce qui n’a été simple puisqu’il a fallu réunir les 2 parties du moule, séparées initialement pour cause de contraintes logistiques.

Une pale de ce type pèse jusqu’à 20 % de moins qu’une pale construite avec des méthodes classiques, soit pas moins de 25 tonnes, l’équivalent de la masse de 4 éléphants. Au final, le profil de ces pales permet d’augmenter le rendement énergétique, tandis que leur légèreté a un impact positif sur le coût du mât et des fondations.

La pale B75 utilisée sur le nouveau rotor se caractérise par une stabilitéélevée et un poids faible. D’après le fabricant allemand son profil aérodynamique spécial offre des “performances optimales sur une large plage de vitesses de vent”.

Photos insolites : la pale éolienne de 75 mètres de Siemens

[ Fabrication de la pale en fibre de verre ]

Photos insolites : la pale éolienne de 75 mètres de Siemens

[ Vue du moule sur toute sa longueur ]

Photos insolites : la pale éolienne de 75 mètres de Siemens

[ Que dire du transport ? ]

Photos insolites : la pale éolienne de 75 mètres de Siemens

[ Vue de l'extrémité du convoi ]

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L’éolien offshore contribuerait à l’épanouissement de la vie marine

L'éolien offshore contribuerait à l'épanouissement de la vie marineUne étude scientifique, menée sur cinq ans, a révélé que le premier parc éolien offshore installé près d’Egmond aan Zee, aux Pays-Bas, a contribuéà l’épanouissement de la vie marine et n’a eu vraisemblablement aucun impact négatif.

La construction en 2006 du parc éolien est l’œuvre de NoordzeeWind, une joint-venture entre Shell et Nuon (filiale de Vattenfall aux Pays-Bas). Le parc est entièrement opérationnel depuis 2007.

Situéà une distance comprise entre 10 et 18 km au large de la côte hollandaise, il s’étend sur 27 km². Ces éoliennes alimentent en électricité plus de 100 000 foyers chaque année.

À la fin des années 1990, le ministère des affaires économiques (désormais EL&I) avait décidé d’évaluer le potentiel de l’énergie éolienne en mer et d’investir dans une installation offshore. Le gouvernement s’était également assuré que le projet serait surveillé et évalué, exigeant ainsi de NoordzeeWind qu’elle étudie scientifiquement les effets du parc éolien sur son environnement.

Cinq années de recherche scientifique

IMARES, NIOZ et Bureau Waardenburg sont les plus grands instituts de recherche aux Pays-Bas.

NoordzeeWind les avait mandatés pour examiner les effets du parc éolien sur la vie marine. S’ensuivirent cinq années de recherche scientifique poussée.

Quatre catégories d’animaux ont été observées : les poissons, les oiseaux, les mammifères marins et le benthos (flore). Le Directorate General for Public Works and Water Management a également évalué les résultats de la recherche. La conclusion la plus importante est que le parc éolien a eu des répercussions majoritairement favorables sur la vie marine.

Les conclusions de l’étude ont été présentées au cours du congrès Offshore Wind and cology qui s’est dérouléà Amsterdam, les 11 et 12 octobre 2012.

Parcs éoliens offshore futurs

Les résultats de cette étude revêtent une importance capitale pour les parcs éoliens qui seront développés à l’avenir. Naturellement, aucune conclusion ne peut en être déduite pour les parcs éoliens futurs, mais les résultats montrent sans équivoque que ce type particulier de parc a un effet positif sur la vie marine. L’étude de NoordzeeWind compte parmi les cinq meilleures études en la matière dans le monde, eu égard en particulier à la portée et à l’ampleur du programme de recherche mené.


Les résultats de la recherche

Poissons

Cette étude a examiné non seulement les spécificités de la présence générale de poissons aux abords du parc éolien, mais aussi le comportement de deux types particuliers de poisson : la morue et la sole. Il apparaît que la morue a tendance à rester aux abords des éoliennes puisque des concentrations plus élevées de morues ont été observées à proximité des pieux des éoliennes. Ceci est certainement dûà l’abondance de sources de nourriture aux abords des pieux.

Les résultats de cette étude ne montrent aucune incidence sur le comportement des soles.

Pour les besoins de cette étude, de minuscules émetteurs ultra-performants ont été implantés dans les poissons pour assurer une communication avec les récepteurs posés au fond de la mer.

Oiseaux

Près de cinq millions d’oiseaux volent à proximité du parc éolien chaque année. L’étude de NoordzeeWind a également montré que ces oiseaux évitent intentionnellement les éoliennes et préfèrent les survoler ou les contourner. Les oiseaux qui entrent dans le parc savent comment éviter les éoliennes. Ceci signifie que seul un pourcentage négligeable (environ 0,01 %) se blesse avec les pales des éoliennes. Les chercheurs ayant observé les oiseaux ont fait appel à une technologie de radar pour cartographier leur migration.

Étonnamment, le parc éolien semble être l’habitat idéal pour le grand cormoran. Après la pêche, les cormorans sèchent leurs plumes, un geste facilité par les éoliennes. Ils se posent en grand nombre à un endroit choisi sur les plateformes éoliennes pour y déployer leurs ailes et les faire sécher.

Mammifères marins

Deux types de mammifères marins ont étéétudiés : le phoque et le marsouin. Les chercheurs n’ont pas pu observer d’effets sur le comportement des phoques. Ceci s’explique principalement par les importantes distances que les phoques parcourent. Les phoques sont présents dans toute la Mer du nord, y compris dans l’enceinte du parc éolien. Il est donc impossible de mesurer l’impact du parc qui ne s’étend que sur 27 km2.

Les populations de marsouins ont étéétudiées dans le parc à l’aide de microphones sous-marins. Les résultats ont montré qu’ils étaient plus nombreux dans le parc qu’à l’extérieur. Ceci s’explique sans doute par l’abondance des sources de nourriture au sein du parc ou par la tranquillité dans des eaux où l’activité marine est moins importante.

Benthos

Le Benthos est l’ensemble des organismes aquatiques vivant à proximité du fond des mers et océans.

L'éolien offshore contribuerait à l'épanouissement de la vie marine

La recherche n’a démontré aucun effet jusqu’à présent sur le benthos dans les régions sablonneuses entre les pieux des éoliennes. Ceci peut être dû au fait que les jeunes coquillages ne deviennent matures qu’au bout de 5 à 10 ans et que nous manquons encore de recul après quelques années. Toutefois, d’autres espèces sont présentes sur les pieux et les rochers avoisinants. Elles contribuent à une biodiversité locale accrue.

Les résultats de l’étude de NoordzeeWind sont disponibles au public et accessibles à cette adresse : ICI

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REpower : nouvelle éolienne de 3 MW, d’un diamètre de rotor de 122m

REpower : nouvelle éolienne de 3 MW, d'un diamètre de rotor de 122mConcurrence oblige, l’allemand REpower a décidé d’élargir sa gamme de turbines 3 MW avec la nouvelle 3.0M122, un modèle conçu de manière à offrir les meilleures performances pour les sites faiblement ventés.

D’une puissance nominale de 3 MW, la 3.0M122 est dotée d’un diamètre de rotor de 122 mètres. Avec une surface de balayage de 11.600 m2, elle demeure la turbine pouvue du plus large diamètre de rotor parmi les turbines terrestres de REpower.

La commercialisation de cette nouvelle turbine, avec une première variante de 139 mètres de hauteur de moyeu et tour hybride, est prévue début 2013. L’installation du prototype est planifiée pour le quatrième trimestre 2013. Avec son large diamètre de rotor, combinéà une hauteur de moyeu de 139 mètres, la turbine est conçue pour être efficace sur les sites faiblement ventés de classe IEC III.

De plus, la gamme existante 3.XM a été réaménagée. La REpower 3.4M104, d’une puissance nominale de 3,4 MW, devient particulièrement adaptée pour les sites très ventés. Elle est disponible avec 4 hauteurs de mâts (80 m, 93 m, 100 m, 128m) pour les sites de classe IEC I et IEC II.

Ensuite, la 3.2M114, d’une puissance nominale de 3,2 MW est conçue pour les sites faiblement ventés de classe IEC III et elle est disponible avec trois hauteurs de mâts (93 m, 123 m, 143 m). Elle sera disponible pour les sites moyennement ventés de classe IEC II à partir de mi-2013.

Avec cette gamme de turbines, nous pouvons atteindre un productible optimum même pour les sites avec des vitesses de vent moins élevées et pour les terrains vallonnés et les forêts qui sont des sites complexes. De plus, l’expérience acquise grâce à l’installation de plus de 100 turbines de type 3.XM de différentes hauteurs de moyeu, montre que nous pouvons utiliser le potentiel de nos turbines 3.2M114 et 3.4M104 pour des conditions de vent encore plus exigeantes dans le futur” a précisé Matthias Schubert, Chief Technology Officer (CTO) – REpower Systems SE.

REpower : nouvelle éolienne de 3 MW, d'un diamètre de rotor de 122m

[ gamme de turbines RePower allant de 1.8 MW à 6,15 MW ]

Et d’ajouter : “La combinaison de la technologie éprouvée de REpower et des développements systématiques renforce notre position d’acteur de qualité sur le marché. Avec notre gamme aboutie de turbines de 3 MW, nous pouvons offrir à nos clients la turbine idéale pour chaque site.”

La diversité du portefeuille de turbines REpower convient parfaitement aux spécificités du marché français et offre des rendements performants” a souligné pour sa part Olivier Perot, Directeur Général de la filiale française de REpower SAS.

** REpower – groupe Suzlon – a vendu plus de 300 turbines de type 3.XM depuis son lancement en 2009. Cette gamme est actuellement proposée avec 7 variantes. Plusieurs autres hauteurs de mâts sont planifiées pour la 3.0M122.

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Siemens lâche sa branche solaire mais conserve l’éolien

Siemens lâche sa branche solaire mais conserve l'éolienLe groupe industriel Siemens a annoncé hier dans un communiqué vouloir céder sa branche énergie solaire qui compte environ 800 salariés, dont le quart en Allemagne.

Le conglomérat allemand a ainsi indiquéêtre en discussion avec des acheteurs potentiels et a précisé vouloir recentrer sa branche énergies renouvelables sur les secteurs comme l’éolien et l’hydroélectrique.

Pour mémoire, Siemens avait fait l’acquisition en 2009 de la société israélienne de solaire héliothermiques ‘Solel Solal‘, pour la somme de 284 millions d’euros. “Il ne s’agissait pas d’un secteur et de compétences clé pour Siemens. Sa croissance n’a cessé de se déteriorer au cours des derniers mois, voire des dernières années, cela n’a plus de sens de rester actif sur ce secteur“, a expliqué un analyste de la Commerzbank pour l’AFP.

Le solaire a le spleen.

Crise oblige, les carnets de commandes ne se remplissent plus par manque de soutien public au secteur tandis que les prix des panneaux photovoltaïques ont chuté violemment à cause des importations massives de produits photovoltaïques asiatiques vers l’Europe et notamment du dumping social supposé de la Chine. “En raison de changements du contexte global, d’une croissance plus faible et d’une forte pression sur les prix dans les marchés du solaire, les attentes du groupe dans l’énergie solaire n’ont pas été atteintes” a ajouté Siemens.

Le groupe doit présenter le 8 novembre prochain un plan de restructuration d’une durée de 2 ans à l’occasion de la publication de ses résultats annuels de son exercice 2011/2012. Il poursuivra néanmoins la commercialisation de produits liés avec les centrales photovoltaïques, tels que des turbines à vapeur, des générateurs, ainsi que des technologies de réseau et de systèmes de contrôle.

Du coup, Siemens arrêterait aussi sa participation à l’initiative Desertec, un méga projet basé dans le Maghreb et qui vise à fournir de l’électricité renouvelable à l’Europe – 15% de ses besoins – d’ici à 2050.

Vers un désinvestissement massif de l’Europe ?

Le groupe industriel suisse OC Oerlikon a indiqué lundi avoir reçu l’autorisation de la chine pour céder ses activités de techniques photovoltaïques (Oerlikon Solar) à l’entreprise japonaise Tokyo Electron Limited (TEL). Le groupe veut en effet se concentrer sur des secteurs plus profitables. La branche solaire qui a réalisé un chiffre d’affaires de 254 ME en 2010, emploie 675 collaborateurs et dispose de 8 sites de production.

Le groupe Bosch pourrait également se désengager du solaire, si ce secteur ne sortait pas de la crise. “Même une entreprise orientée sur le long terme comme Bosch ne peut pas indéfiniment subventionner un secteur d’avenir comme le photovoltaïque – long terme ne veut pas dire éternité” a commenté son DPG, Franz Fehrenbach, cité par le Financial Times Deutschland.

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L’éolienne équipée du plus grand rotor du monde à l’essai

L'éolienne équipée du plus grand rotor du monde à l'essaiLa filiale énergie du groupe Siemens annonce avoir démarré les essais en conditions réelles de son nouveau rotor de 154 mètres sur une éolienne offshore de 6 MW àØsterild, au Danemark.

La turbine SWT-6.0-154 possède les pales de rotor les plus longues du monde, chacune mesurant 75 mètres de longueur. Avec un diamètre record de 154 mètres, chaque turbine peut produire 25 millions de kWh d’électricité renouvelable, soit suffisamment pour alimenter 6 000 foyers.

La première éolienne de 6 MW Siemens a été installée en mai 2011 au centre d’essai de Høvsøre, au Danemark. En raison de restrictions de hauteur, un rotor de 120 mètres a été utilisé sur ce prototype. Celui-ci est en exploitation depuis plus d’un an maintenant et a établi de nouveaux records de production au cours de cette phase de test. Le rotor d’une longueur record de 154 mètres est installé quant à lui sur une turbine de 6 MW du nouveau centre d’essai national d’Østerild, au Danemark, et la mise en service officielle de cette turbine a eu lieu le 6 octobre 2012, lors de l’inauguration du centre.

Le lancement des essais en conditions réelles de la turbine de 6 MW avec rotor de 154 mètres est une étape passionnante dans le développement de technologies compétitives pour les grands parcs éoliens offshore du futur. Nous avons mis à profit notre expérience de plus de 30 ans dans ce domaine technique pour développer cette turbine sans entraînement et ses pales de rotor de 75 mètres de long“, a expliqué Henrik Stiesdal, directeur technologique (CTO) de la Division Wind Power au sein du Secteur Energy de Siemens.

Cette technologie sans entraînement autorise une conception compacte : “grâce à la technologie Direct Drive de Siemens, la SWT-6.0 est la turbine la plus légère de sa catégorie, avec une nacelle affichant un poids de seulement 200 tonnes. Cette conception robuste associée à un poids léger permet de réduire les coûts liés aux infrastructures, à l’installation et à la maintenance des éoliennes offshore. Cette turbine offre également un plus grand rendement énergétique et une meilleure rentabilité sur son cycle de vie” a ajouté Henrik Stiesdal.

Siemens a spécialement développé la SWT-6.0 pour une exploitation dans les conditions difficiles de la haute mer. “La nouvelle turbine de 6 MW marque une étape importante dans l’évolution des technologies éoliennes“, a précisé Henrik Stiesdal. “Comparée à la première turbine de 30 kW que nous avions mise au point il y a 30 ans, la nouvelle STW-6.0-154 produira 1 000 fois plus d’électricité par an.” L’évolution de la pale de rotor est tout aussi impressionnante : les premières pales de la turbine de 30 kW mesuraient cinq mètres de long, ce qui correspond approximativement à la longueur d’un minibus, tandis que les nouvelles pales de rotor de 75 mètres ont une envergure équivalente à celle d’un Airbus 380, le plus grand avion du monde.

L'éolienne équipée du plus grand rotor du monde à l'essai

[ Assemblage des 3 pales ]

La pale B75 utilisée sur le nouveau rotor se caractérise par une stabilitéélevée et un poids faible. En effet, d’après le fabricant allemand son profil aérodynamique spécial offre des “performances optimales sur une large plage de vitesses de vent“. Pour la construction de la pale B75, Siemens a mis en œuvre le procédé breveté IntegralBlade(r), qui permet de fabriquer les pales de rotor d’un seul bloc et sans points de jonction. Une pale de ce type pèse jusqu’à 20 % de moins qu’une pale construite avec des méthodes classiques. Au final, le profil de ces pales permet d’augmenter le rendement énergétique, tandis que leur légèreté a un impact positif sur le coût du mât et des fondations.

En juillet 2012, Siemens a conclu un accord-cadre avec l’énergéticien danois DONG Energy, portant sur la livraison de 300 turbines offshore SWT-6.0-154. Ces éoliennes devraient être exploitées au large du Royaume-Uni.

Siemens annonce qu’il installera bientôt 2 nouveaux prototypes SWT-6.0 supplémentaires dans le parc éolien britannique de Gunfleet Sands. Ce seront les premiers prototypes de cette nouvelle génération d’éoliennes offshore àêtre testés en haute mer. Les deux éoliennes seront équipées du rotor de 120 mètres.

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Le juge administratif de Poitier annule les Permis de construire de six éoliennes

Le tribunal Administratif de Poitiers vient d’annuler le refus du préfet de retirer un permis de construire accordé pour six éoliennes de la Société Global Repower, sur la commune de Saint Mandé sur Brédoire (17), par le jugement du 4 Octobre 2012.



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Le Japon renforce les standards de sécurité de son Agence de Régulation Nucléaire

Le Japon a renforcé les standards de sécurité nucléaire de son Agence de Régulation Nucléaire afin de mieux prendre en compte les données géologiques spécifiques du pays, suite à la catastrophe de Fukushima de Mars 2011.



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