Archives: August 2013

First solar : 1,1 GW de capacités photovoltaïques en 2013 !

First solar prévoit d'installer 1,1 gigawatt de photovoltaïques en 2013Avec plus de 1 gigawatt de capacités solaires installées en 2013, la société américaine First Solar devrait rester cette année encore le numéro 1* sur l’échiquier mondial du photovoltaïque juste devant les chinois China Power Investment et GD Solar.

En effet, selon les informations spécialisées d’IHS, First Solar prévoit d’installer 1,1 gigawatts (GW) de systèmes solaires en 2013, soit plus du double de l’année précédente, avec 516 mégawatts (MW). Ce fort taux d’activité devrait permettre à First Solar de maintenir son leadership, et cela malgré une croissance encore plus rapide de ses principaux rivaux, que sont China Power Investment Corp (CIPC) et GD solar.

La progression de First Solar est basée sur sa récente stratégie à maximiser son portefeuille. Ainsi, elle n’hésite plus à prendre des participations majoritaires dans des projets photovoltaïques avant de les céder à d’autres sociétés, dans le but d’acquérir de nouveaux chantiers. Par exemple, First Solar a annoncé en mai la cession du projet solaire “Campo Verde“, qui est actuellement en cours de construction en Californie du Sud. Ce dernier aura une capacité installée de 139 MW lors de sa finalisation prévue fin 2013. Avec le produit de la vente, First Solar élargira son portefeuille d’actifs avec l’acquisition de 3 autres projets en cours de développement d’une capacité totale de 260 MW, devant être achevés d’ici à 2015.

Avec une activité de fabrication de modules solaires qui souffre à cause notamment de la chute des prix, cette stratégie se révèle être une approche gagnante pour First Solar. “La stratégie d’acquisition, d’installation puis de cession de projets permettra à First Solar de rester parmi les principaux intégrateurs de systèmes solaires (EPC**) dans le monde au cours des prochaines années“, a déclaré Josefin Berg, analyste senior chez IHS.

First solar prévoit d'installer 1,1 gigawatt de photovoltaïques en 2013

En janvier 2013, First Solar a franchi un cap important dans sa phase de croissance externe quand elle a acquis le développeur photovoltaïque chilien “Solar Chile” avec à la clé, un projet de grande ampleur de 1,5 GW.

Toujours selon les prévisions d’IHS, SunEdison se révèle être l’autre société américaine qui se placera dans les 5 premiers en tant qu’intégrateur de systèmes. En plus de l’Amérique du Nord (340 MW), SunEdison développe son activitéà l’étranger avec des projets actifs en Inde, au Chili et en Afrique du Sud.

IHS prédit également que 6 entreprises chinoises se classeront parmi les 10 meilleures entreprises EPC en 2013, dont trois parmi le top 5.

Grâce à un dispositif d’incitation comme le programme ‘Golden Sun’, et afin de compenser la baisse des exportations des modules solaires photovoltaïques vers l’Europe, la Chine crée des opportunités pour les intégrateurs de systèmes qui sont bien établis localement. Ainsi, IHS s’attend à ce que CIPC installe 700 MW de solaire en 2013, soit une progressions annuelle de 119%, plaçant l’entreprise à la deuxième place sur le podium. L’activité construction de CIPC représentera 10,4% des installations non résidentielles pour 2013 en Chine (6,8 GW).

Les installations solaires aux États-Unis et en Chine restent dominées par des projets de plus de 50 MW, ce qui explique pourquoi il suffit de remporter quelques contrats pour placer un intégrateur en haut du classement.

Enfin, IHS pense que le Japon deviendra le deuxième plus grand marché solaire en 2013, où les systèmes photovoltaïques seront hétéroclites et où l’environnement concurrentiel sera plus fragmenté.

* en termes d’installation et non de production
** Société EPC (Engineer, Procure, Construct), parfois désigné comme un intégrateur de systèmes ou une entreprise intégrée verticalement qui développe des projets à grande échelle
.

En Savoir + : LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

L’énergie solaire peut elle contribuer à sauver la Grèce ?

L'énergie solaire peut elle contribuer à sauver la Grèce ?Qu’advient-il des programmes d’énergie renouvelable dans un pays frappé par la crise de la dette, comme celle qui a touché durement la Grèce à partir de 2009 ? meurent-ils dans les vents de l’austérité ?

Et comment les grecs perçoivent ces programmes alors même que beaucoup d’entre eux ne parviennent plus à se chauffer convenablement ?

Les réponses à ces deux questions sont en fait liées, selon une nouvelle analyse du Journal de l’énergie durable et renouvelable publiée par l’AIP Publishing.

Selon Daniel Knight de la London School of Economics, co-auteur avec Sandra Bell de l’Université de Durham au Royaume-Uni, les programmes d’énergie renouvelable, – solaire notamment – pourraient s’avérer être plus que jamais d’actualité en Grèce. Leur contribution permettrait en effet de réduire les coûts d’énergie domestique, tout en offrant un produit d’exportation qui aiderait à atténuer les effets de la crise économique.

Cette opportunité pourrait voir le jour à condition toutefois précisent t-ils de prendre en considération les préoccupations de la population.

Les 2 chercheurs ont constaté que l’un des défis majeurs non satisfaits auxquels l’industrie solaire en Grèce doit faire face restait la méfiance du public vis à vis des programmes impliquant des sociétés internationales, des gouvernements étrangers et des opérations bancaires pratiquées hors de leurs frontières.

S’adresser aux préoccupations du public demeure cruciale pour la réalisation du potentiel de l’énergie solaire“, a expliqué Daniel Knight. “Il est nécessaire de comprendre non seulement le rôle de la politique du gouvernement, mais aussi de réfléchir sur les relations sociales et la conscience historique chez les Grecs.”

Lorsque la récession mondiale a accéléré la crise de la dette en 2010, la Grèce a été pris à la gorge par les prix du pétrole et du gaz qui ont atteint des sommets inégalés tandis que les revenus des ménages baissaient rapidement. Certaines régions du pays ont fait un saut dans le passé presque du jour au lendemain, a précisé Daniel Knight.

Les effets de la crise sont ressentis comme très profonds. Aujourd’hui, de nombreux Grecs ne peuvent plus se payer ‘le luxe’ de prendre leur voiture, de cuisiner un repas ou de chauffer leur maison. L’hiver dernier, des personnes brûlaient régulièrement de vieux meubles, des vêtements ou des plastiques pour rester au chaud. La récolte illégale de bois est endémique, alors que la lignite (charbon ‘sale’) reste la principale source d’énergie en Grèce“, a t-il ajouté.

En appliquant des méthodes de recherche anthropologique, Daniel Knight a vécu avec les habitants dans le centre de la Grèce pendant de longues périodes au cours des deux dernières années pour tenter de comprendre l’influence des communautés sur les initiatives d’énergies renouvelables en Grèce. En plus d’avoir lu des archives et regardé des reportages ciblés, il a avec Sandra Bell, interviewé des propriétaires, des agriculteurs, des fonctionnaires des administrations locales, des ingénieurs et des entrepreneurs en énergies renouvelables.

Résultat : un certain nombre de personnes, y compris des fournisseurs et grossistes d’énergie, reconnaissaient que les initiatives solaires sous leur forme actuelle, n’étaient pas viables et que des changements d’orientation politique étaient nécessaires. Mais ils ont également constaté que le gouvernement grec avait une politique de communication assez pauvre au niveau local, laissant les gens découvrir par eux mêmes (bouche à oreille) les diverses initiatives concernant l’énergie.

Rétrospectivement, la crise a eu pour conséquence d’ajouter de la suspicion sur toutes formes d’énergie alternative, comme beaucoup de grecs ont eu peur de subir les effets d’une privatisation rapide du secteur de l’énergie. Certaines personnes ont signalé qu’elles se sentaient déjà obligées d’installer des panneaux solaires sur leurs terres agricoles, en raison des mesures d’austérité imposées par l’UE, le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne.

Ces craintes ne sont pas prêtes d’être effacées car les politiques nationales et européennes en constante évolution se chevauchent (…) A ce constat s’ajoute aussi une incapacité générale à communiquer ces changements à la population au niveau local” a précisé une fois de plus le chercheur.

La résistance aux politiques et aux programmes d’énergie renouvelable est souvent profondément enracinée dans l’histoire et la culture locale“, a t-il conclu, “et ce contexte doit être apprécié pour que des initiatives solaires deviennent efficaces et durables à long terme.”

En Savoir + : LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

Filière photovoltaïque : GSF envisage de créer 500 emplois en France

Filière photovoltaïque : GSF envisage de créer 500 emplois en FrancePour relancer la filière photovoltaïque, Groupe Solaire de France (GSF), une entreprise spécialisée du photovoltaïque résidentiel, s’est dite prête à créer 500 emplois en France dès les prochaines semaines.

L’entreprise envisage en effet de se désengager rapidement de ses solutions outsourcées afin de développer et relocaliser en France l’ensemble de son activité d’appels et de télémarketing.

Par cette décision, elle entend démontrer que le photovoltaïque français peut rester une filière d’avenir à condition que les pouvoirs publics lui offre un cadre législatif stable et donc propice à son développement.

Alors que le récent rapport de la Cour des comptes relatif à la politique de développement des énergies renouvelables publié le 25 juillet 2013 préconise « l’abandon du soutien au solaire photovoltaïque intégré au bâti et la révision du niveau de soutien public à cette filière », Groupe Solaire de France demande au gouvernement une feuille de route claire pour le photovoltaïque sur les 3 prochaines années.

Selon la Cour des comptes, 43% d’emplois ont été détruits ou transféré dans le secteur photovoltaïque entre 2010 (31.550 emplois) et 2012 (17.980 emplois). Dans le même temps, si Groupe Solaire de France a aussi connu une restructuration, elle a su faire évoluer ses plus anciens collaborateurs à des postes importants au sein de l’entreprise.

Enfin, le Maire d’Aubervilliers, Jacques Salvator, ville où l’entreprise a son siège, s’est réjoui lors d’une de ses nombreuses visites au sein de l’entreprise de l’éventualité de la création prochaine de 500 nouveaux emplois sur son département et a assuré les dirigeants de Groupe Solaire de France de son total soutien face aux tergiversations gouvernementales sur le photovoltaïque.

Nous tendons la main au gouvernement pour relancer ensemble le photovoltaïque français, filière en première ligne de la transformation énergétique. Nous attendons simplement de savoir comment le gouvernement imagine l’avenir de notre filière” a déclaré David Haïun, Président de Groupe Solaire de France.

En Savoir + : LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

IKEA fait l’acquisition d’un nouveau parc éolien en Irlande

IKEA fait l'acquisition d'un nouveau parc éolien en IrlandeLa société irlandaise Mainstream Renewable Power, spécialiste de l’éolien et du photovoltaïque a annoncé la semaine dernière avoir conclu un accord pour céder un parc éolien doté d’une puissance de 7,65 MW au 1er distributeur mondial d’ameublement IKEA.

Mainstream a déjà débuté la construction du parc ‘Carrickeeny’ qui se situe à Leitrim dans le Nord-Ouest de l’Irlande. Ce dernier doit être opérationnel début 2014, au moment où IKEA fera l’acquisition du projet. Aussi, dans le cadre de cette négociation, Mainstream précise qu’il continuera à exploiter et entretenir le parc éolien pour le compte d’IKEA durant ses 20 ans d’exploitation.

Jusqu’en 2015, le Groupe IKEA a l’intention d’investir environ 1,5 milliards de livres (soit 1,76 Mds d’euros) dans des programmes d’énergie éolienne et photovoltaïque. Aussi, l’énergie éolienne est -elle- devenue un élément clé de sa stratégie de développement durable car le groupe néerlandais d’origine suédoise prévoit de produire autant d’énergie renouvelable qu’elle n’en consomme d’ici à 2020. Désormais, cette nouvelle acquisition porte à 137, le nombre total d’éoliennes estampillées IKEA.

Mainstream Renewable Power se réjouit de ce partenariat avec IKEA, véritable leader mondial dans le développement durable. Établir des partenariats avec les entreprises qui veulent posséder des centrales éoliennes et photovoltaïques représente une composante passionnante sur notre marché en plein développement. Nous sommes sollicités par un nombre croissant d’entreprises ‘énergivores’ issues de la distribution, des secteurs miniers et des technologies de l’information qui veulent investir dans notre portefeuille en cours de développement sur les 4 continents” a déclaré Eddie O’Connor le directeur général de Mainstream Renewable Power.

Nos investissements dans les énergies renouvelables contribuent non seulement à réduire les émissions de dioxyde de carbone provenant de nos activités en Irlande, mais aussi, grâce aux efforts que nous déployons en matière d’efficacitéénergétique, à aider à contrôler nos coûts d’électricité afin que nous puissions offrir tous les avantages à nos clients en continuant de proposer des articles d’ameublement de haute qualité et à bas prix. Entreprises, particuliers ou gouvernements – il est de notre responsabilitéà tous de résoudre le dilemme des ressources et de nous engager dans un avenir plus durable. Produire notre propre électricité renouvelable à un prix abordable nous rapproche de notre objectif de devenir complètement indépendant en énergie d’ici 2020, tout en assurant notre succès commercial” a déclaré Joanna Yarrow, responsable de la durabilité IKEA Royaume-Uni et Irlande à propos de cet accord.

En Savoir + : LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

You might also likeclose