Archives: March 2014

GDF Suez acquiert un développeur éolien britannique majeur

GDF Suez acquiert un développeur éolien britannique majeurDans son volonté d’étendre son portefeuille éolien dans le pays GDF Suez a annoncé jeudi l’acquisition de West Coast Energy (WCE), l’un des principaux développeurs indépendants d’éoliennes au Royaume-Uni.

Créée il y a plus de 18 ans, West Coast Energy a installé 650 MW de capacitééolienne au Royaume-Uni – soit 9% de la capacitééolienne installée terrestre du pays.

L’entreprise qui possède un nombre important de projets éoliens terrestres en cours d’évaluation, pour une capacité de 200 MW, collabore avec GDF Suez sur plusieurs projets éoliens depuis 2008. Actuellement, West Coast Energy emploie 55 personnes à son siège de Mold.

Cet investissement confirme la stratégie de GDF Suez de croissance dans la production renouvelable en Europe. L’équipe de West Coast Energy possède une forte expérience dans le développement de l’éolien qui viendra compléter notre propre expertise interne en matière de structure, financement, construction et gestion de projets sur le marché britannique. Cette transaction nous permet d’accroître notre présence dans les énergies renouvelables au Royaume-Uni grâce à des projets de grande qualité” a déclaré Steve Riley, PDG de GDF Suez Energy UK-Europe.

Actuellement, GDF Suez détient sept fermes éoliennes en exploitation au Royaume-Uni, pour une capacité totale de 70 MW.

Projets développés en partenariat avec West Coast Energy

>>> Carsington (Angleterre) : 8,2 MW
>>> Crimp (Angleterre) : 2,4 MW
>>> Flimby (Angleterre) : 6,2 MW
>>> Blantyre Muir (Écosse) : 12,3 MW
>>> Sober Hill (Angleterre) : 12,3 MW
>>> Barlockhart Moor (Écosse) : 8,2 MW

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L’éolien français souffle mais pas les grands consommateurs d’énergie

L'éolien français souffle mais pas les grands consommateurs d'énergieLe soutien de l’Etat français à la production d’électricité générée à partir d’éoliennes terrestres n’enfreint pas les règles de l’Union Européenne en matière d’aides, telle est la conclusion de la Commission européenne.

La France aide le secteur de l’éolien terrestre en imposant des tarifs supérieurs au prix du marché aux distributeurs qui achètent l’électricité produite dans ces installations (tarifs de rachat). Le montant de l’aide annuelle est estiméà 500 millions d’euros.

Les tarifs de rachat permettent aux producteurs d’électricité renouvelable de couvrir les coûts de production additionnels qu’ils supportent par rapport aux producteurs utilisant des méthodes traditionnelles de production d’électricité. L’enquête de la Commission Européenne a montré que les tarifs de rachat compensaient “uniquement ces coûts additionnels et permettent un taux de rendement raisonnable conforme aux lignes directrices de 2008 sur les aides en faveur de l’environnement.”

En validant le tarif d’achat éolien français, la Commission européenne a donc renforcéà court terme le développement du secteur s’est réjouit l’association France Énergie Éolienne (FEE). De nombreux projets en effet sont en attente en l’absence de garantie sur le tarif d’achat.

La France est en pleine transition énergétique. Pour se développer, la filière éolienne française a besoin de s’appuyer sur un tarif d’achat solide qui puisse rassurer les investisseurs en leur donnant de la visibilité. Et puis en décembre 2015, la France accueille la conférence mondiale sur le climat, la COP 21. L’éolien français y aura toute sa place. Cette décision européenne nous permet de nous engager pleinement dans cette direction” a déclaré Frédéric Lanoë, Président de France Energie Eolienne.

L’imbroglio commence en 2008 quand l’Etat français omet de notifier clairement à Bruxelles le motif et le montant du tarif d’achat éolien français. Saisi sur ce point précis par une association anti-éolienne, le Conseil d’Etat se tourne vers la Cour de justice européenne. En décembre 2013, la Cour conclut sans surprise que le tarif d’achat français est apparentéà une aide d’état illégale puisque non notifié auprès de Bruxelles comme l’exige le règlement communautaire. Le Conseil d’Etat – puisqu’il a été saisi – pourrait assez logiquement se prononcer suite à la Cour de Justice européenne sur l’illégalité de l’arrêté tarifaire (qui régit le mécanisme du tarif d’achat) et l’annuler. La filière se retrouverait alors sans tarif d’achat, ce qui serait catastrophique.

Entre-temps, le gouvernement français a effectué une procédure de notification du tarif en bonne et due forme auprès de la Commission et c’est ce mécanisme-là qui est aujourd’hui validé par Bruxelles. Afin de se prémunir contre l’effet d’une éventuelle annulation du tarif d’achat par le Conseil d’Etat, le gouvernement doit donc rapidement promulguer un nouvel arrêté tarifaire.

L’essentiel pour la filière éolienne française est de ne pas se retrouver sans tarif d’achat.

Attention, ce n’est pas le tarif d’achat éolien qui était ici remis en cause, mais sa notification auprès de la Commission européenne. La notification à Bruxelles étant faite, on s’engage maintenant sur des procédures nationales. Il faut que le gouvernement agisse sans même attendre la décision du Conseil d’Etat. Pour nous, il importe désormais de renforcer et sécuriser le tarif d’achat actuellement en vigueur – en l’optimisant dans un second temps. Toutes les données, toutes les études montrent que c’est un mécanisme qui permet de produire une électricitéà bas coût, et de faire émerger une filière industrielle qui a déjà généré 11 000 emplois. Intéressant, en temps de crise” a analysé Frédéric Lanoë.

D’autres pays européens se trouvent dans la même situation et devront sans doute la régulariser pour ne pas impacter leurs filières éoliennes.

La décision de la Commission européenne est un signal encourageant pour la filière éolienne française qui redémarre (2.000 MW de contrats éoliens ont été signés en un an pour des parcs qui commenceront à produire entre 2014 et 2015).

Pour autant le contexte général est incertain. Dans quelques jours, Bruxelles doit rendre ses grandes orientations en matière de mécanismes de soutien aux énergies renouvelables. La Commission préconise une suppression progressive du tarif d’achat pour les EnR les plus matures, dont l’éolien.

La “CSPE” sous surveillance

En parallèle, la Commission européenne a ouvert une enquête approfondie afin d’examiner si 3 types de réductions sur les surtaxes sur les énergies renouvelables (la ‘CSPE’ ou contribution au service public de l’électricité), accordées en France aux grands consommateurs d’énergie, étaient conformes aux règles de l’UE en matière d’aides d’État. L’ouverture d’une enquête approfondie a permis aux tiers intéressés de présenter leurs observations sur les mesures soumises à examen.

Pour financer le soutien aux parcs éoliens à terre, chaque consommateur d’électricité en France doit acquitter une redevance uniforme par kWh consommé– la contribution au service public de l’électricité (CSPE). Cependant, la loi prévoit trois exceptions :

- la CSPE n’est pas due sur la consommation individuelle inférieure à 240 GWh par an ;

- la CSPE n’est pas due lorsque le montant annuel par site de consommation excède 550.000 euros (indexé) ;

- pour les sociétés industrielles qui consomment au moins 7 GWh par an, la CSPE est plafonnée à 0,5 % de leur valeur ajoutée annuelle.

Ces trois réductions semblent donner aux grands consommateurs d’électricité un avantage sélectif qui pourrait fausser la concurrence au sein du marché unique. La possibilité d’octroyer de telles réductions n’est pas prévue dans les lignes directrices de 2008, actuellement en vigueur, sur les aides en faveur de l’environnement. La Commission européenne a donc des doutes sur la compatibilité de ces aides avec les règles de l’UE en matière d’aides d’État. Parallèlement, elle est en train de réviser ses lignes directrices et envisage actuellement d’y inclure des dispositions permettant l’octroi de réductions pour les grands utilisateurs d’énergie, sous certaines conditions, afin de préserver la compétitivité.

L’enquête approfondie permettra aux tiers intéressés de fournir à la Commission des informations susceptibles d’aider à mieux comprendre les effets de la surtaxe quant au risque de délocalisation des activités ainsi que l’impact des réductions de cette surtaxe sur la concurrence dans le marché unique.

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Mise en service partielle de la centrale solaire de Touwsrivier (22 MW)

Mise en service partielle de la centrale solaire de Touwsrivier (22 MW)Le spécialiste des matériaux semi-conducteurs, Soitec, a annoncé que sa centrale solaire de Touwsrivier en Afrique du Sud venait de franchir avec succès toutes les étapes nécessaires à la mise en service des premiers 50 % de sa capacité totale.

A ce stade, les spécifications liées au contrat ont été atteinte. Cela valide également les contrats d’achat d’électricité conclus pour les 44 MWc de cette centrale. De plus, cette étape majeure devrait déclencher le refinancement du projet pour Soitec, au travers de la mise à sa disposition du produit de l’émission obligataire réalisée en avril dernier à la Bourse de Johannesburg.

Soitec s’est dit confiant dans sa capacitéà achever au cours des prochains mois, avec l’aide de ses partenaires et fournisseurs locaux, la construction de cette centrale solaire de 44 MWc, la plus importante en République sud-africaine. À l’heure actuelle, plus de 60 % des systèmes de la centrale ont été installés.

La technologie photovoltaïque à concentration (CPV) de Soitec demeure parfaitement adaptée aux grandes centrales électriques installées dans les régions bénéficiant d’un fort ensoleillement. Ces zones représentent l’un des plus gros marchés pour l’énergie solaire.

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Nouveau record en matière d’efficacité des cellules solaires transparentes

Nouveau record en matière d'efficacité des cellules solaires transparentesGrâce à un nouveau développement réalisé par la société allemande Heliatek sur des films solaires organiques, il est désormais possible d’obtenir des niveaux de transparence allant jusqu’à 40 %, avec une efficacité dépassant les 7 %.

A noter que la société détient le record mondial de 12 % d’efficacité pour les cellules solaires organiques opaques (non-transparentes).

Heliatek propose aux fabricants de verre une solution transparente pour le toit des voitures et les systèmes photovoltaïques intégrés aux bâtiments (PVIB). “La transparence de nos produits est au cœur de notre approche du marché. Notre solution HeliaFilm est adaptée pour répondre aux besoins spécifiques de nos partenaires“, a déclaré Thibaud Le Séguillon, PDG d’Heliatek. “Notre société fournit des composants, à savoir un film capable de combiner deux éléments : la transparence et la production d’énergie. Cette combinaison inédite permet d’accroître notre potentiel sur le marché“.

Dans ces deux domaines d’application, ils ont recours aux vitres teintées pour diminuer les reflets, ce qui est faisable en appliquant un film. Ainsi, le fait de remplacer un film par un autre également capable de générer de l’électricité représente un changement attractif pour les fabricants. Utiliser HeliaFilm pour le toit en verre des voitures permettra de produire de l’énergie. Par ailleurs, les constructeurs automobiles pourront obtenir des crédits Eco-innovation en vue de réaliser leurs objectifs en matière d’émissions CO2. Les fenêtres et panneaux de verre architecturaux intégrant cette solution pourrait également permettre de produire discrètement de l’électricitéà partir de l’enveloppe extérieure d’un bâtiment.

Nouveau record en matière d'efficacité des cellules solaires transparentes

Les dernières cellules solaires organiques dotées d’une transparence lumineuse de 40 % ont battu un record d’efficacitéà hauteur de 7,2 %. Ce chiffre a été obtenu dans le cadre d’essais menés dans des conditions standard à l’aide d’un fond blanc. La société Heliatek est ainsi parvenue à générer une conversion d’énergie optimale pour sa solution HeliaFilm transparente. Actuellement, ses cellules opaques atteignent une efficacité de 12 %.

Les cellules à 7,2 % proposent la même efficacité en raison de la transparence partielle qui permet d’utiliser 60 % seulement de la lumière dans le cadre du captage de l’énergie. Selon l’application, il est possible d’ajuster l’équilibre entre la lumière qu’on laisse passer et l’électricité qui est générée. La production de la solution HeliaFilm transparente est possible grâce à l’introduction de couches conductrices transparentes à l’avant et à l’arrière des cellules solaires. Elle repose sur de petites molécules (oligomères). Le dépôt des oligomères est réaliséà basse température dans le cadre d’un processus de vaporisation sous vide en rouleau (« roll-to-roll »). Leur absorption sélective du spectre solaire permet de cibler différentes couleurs et la transparence afin de convertir les rayons du soleil en électricité.

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Nanotechnologies : Des batteries plus résistantes, c’est possible

Un tout nouveau projet pour le moins révolutionnaire, permettrait de doubler le temps pendant lequel les batteries d’appareils électroniques et de véhicules électriques restent chargées, et ce même si la batterie a été chargée et déchargée plus de 1 000 fois.



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Soitec cède un projet solaire de 7 MWc en Californie

Soitec cède un projet solaire de 7 MWc en CalifornieSoitec Solar Development a annoncé avoir cédé le projet de centrale solaire ‘Desert Green Solar Farm’ auprès d’Invenergy Solar Development, dont la puissance s’élève à 7 MWc et dont la construction est imminente.

La centrale de Desert Green implantée à Borrego Springs, en Californie est située à environ 150 km de la ville de San Diego, au nord-est du comté de San Diego. Selon l’industriel français, elle comptera plus de 2.800 modules photovoltaïques à concentration (CPV) utilisant sa technologie (Concentrix). Ces modules seront produits par l’usine de Soitec située sur le site de Rancho Bernardo (à proximité immédiate de San Diego, en Californie).

La construction du projet devrait débuter ce mois-ci, alors que le début de l’exploitation commerciale est prévu avant la fin de l’année 2014. L’électricité produite par Desert Green sera achetée par San Diego Gas & Electric (SDG&E) dans le cadre d’un accord à long terme. Enfin, la centrale sera connectée au poste électrique de SDG&E à Borrego Springs.

En 2011, SDG&E a conclu cinq accords d’achat d’électricité (Power Purchase Agreements – PPAs) de 155 MW avec Soitec Solar Development. Desert Green est le premier projet de ce portefeuille de contrats à entrer en construction. Ces différents accords avec SGD&E ont conduit Soitec à investir plus de 150 millions de dollars dans son usine de production de modules CPV à San Diego. A ce jour, plus de 250 emplois ont été créés sur ce site de Rancho Bernardo.

Il s’agit d’un jalon important, qui intervient peu après la première année d’exploitation de notre usine de San Diego. Cela démontre le succès de Soitec dans l’exécution de son plan stratégique pour finaliser son portefeuille de projets CPV, qui seront fournis par l’usine de San Diego“, a précisé Clark Crawford, vice-président des ventes et du développement de Soitec. “Invenergy jouit d’une solide expérience dans l’industrie des renouvelables, avec plusieurs levées de fonds pour des projets. En outre, ses compétences en matière de construction et d’exploitation de centrales sont avérées. Cela garantit que le projet Desert Green sera finalisé avec efficacité et qu’il sera exploité selon les standards les plus élevés“.

Le projet Desert Green devrait créer une cinquantaine d’emplois au faîte de la construction de la centrale. Au cours de sa première année d’exploitation, celle-ci générera suffisamment d’électricité d’origine renouvelable pour alimenter près de 2.000 foyers du territoire desservi par SDG&E. Le projet permettra également d’éviter l’émission de près de 5.000 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an, soit l’équivalent des émissions causées par plus de 1 000 véhicules roulant aux Etats-Unis.

L’électricité produite par la centrale sera générée par les systèmes CPV à deux axes de cinquième génération de Soitec, qui utilisent sa technologie Concentrix™. Ces systèmes CX-S530 ont été conçus par Soitec pour améliorer le coût moyen de production de l’électricité (LCOE – Levelized Cost of Electricity) des grandes centrales solaires, dans les régions les plus ensoleillées. La technologie CPV de Soitec présente un coût de production de l’électricité particulièrement compétitif par rapport à celui d’autres technologies solaires, notamment en raison de rendements plus élevés pendant les heures d’ensoleillement, et de charges plus faibles pour la construction et la maintenance des centrales. Elle fonctionne aussi sans eau de refroidissement, supporte des températures ambiantes élevées et son impact environnemental est minime.

Pour Soitec, elle est parfaitement adaptée à des zones désertiques telles que celle de Borrego Springs.

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Maintenance d’éoliennes : l’allemand Siemens signe avec le français Seibo

Maintenance d'éoliennes : l'allemand Siemens signe avec le français SeiboSiemens a annoncé avoir signé un partenariat avec Seibo qui porte sur la maintenance d’un parc éolien actuellement installé d’environ 60 MW en régions Picardie et Nord-Pas de Calais.

Un fort développement sur ces 2 régions est attendu d’ici 2015. Le parc installé représentera 180 MW, soit une une croissance d’environ 40 % dans les 18 mois à venir, pour l’essentiel dans le Nord de la France, notamment avec la mise en service de machines équipées de la technologie Direct Drive. Cette innovation, qui augmente la fiabilité et facilite l’installation grâce à la légèreté de la nacelle, permet d’augmenter la puissance et le rendement énergétique des sites.

Pour Andreas Görgen, directeur du Secteur Energy de Siemens France, “Siemens est un outil industriel au service de la transition énergétique en France. Notre ambition est de créer des partenariats qui structurent l’avenir des énergies renouvelables“. “L’excellence industrielle de Seibo dans les domaines de la maintenance, de l’électromécanique et de l’électrotechnique, la proximité avec nos parcs que lui permettent ses 11 centres d’implantation régionale,constituent des atouts majeurs“, a poursuivi Raymond Couloigner, responsable du service éolien France.

Siemens bénéficiera de la compétence industrielle et de la polyvalence de cet acteur local qui emploie 80 personnes et qui assure l’activité en atelier de ses techniciens en cas de vent, optimisant ainsi la production des éoliennes. De son côté, l’entreprise picarde accède à un nouveau secteur et acquiert de l’expérience dans le domaine de la maintenance éolienne, avec une qualification de ses techniciens à la technologie Siemens.

Expertise et proximité fondent ce partenariat gagnant-gagnant au service de la production d’énergies renouvelables” a indiqué Philippe Porcel, directeur général de Seibo.

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La Chine s’ouvre au marché des véhicules électriques

Jusque là très fortement contraint, le marché des véhicules électriques connaît un nouvel élan en Chine, alors que le gouvernement tente de promouvoir l’achat de véhicules propres pour lutter contre la pollution atmosphérique.



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La Banque Mondiale approuve des financements pour le barrage Inga en RDC

La Banque Mondiale a approuvé des financements à hauteur de 73 millions de dollars pour réaliser des études de faisabilité pour le projet de barrage Inga en République Démocratique du Congo (RDC).



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Des parcs éoliens géants en mer pour protéger les côtes des ouragans

Des parcs éoliens géants en mer pour protéger les côtes des ouragansDe nouvelles recherches réalisées par deux universités américaines montrent pour la première fois qu’un nombre conséquent d’éoliennes en mer seraient en mesure d’amortir les dommages causés par les ouragans sur les villes côtières.

Les résultats publiés dans ‘Nature Climate Change’ démontrent en effet qu’une armée de turbines éoliennes offshore pourraient réduire la vitesse des vents des ouragans, la hauteur des vagues ainsi que les inondations provoquées par les tempêtes.

Les petites turbines peuvent battre le monstre“, a déclaré Cristina Archer, co-auteure de l’étude et professeur agrégée à l’Université du Delaware.

le Pr. Archer et Mark Jacobson de l’Université de Stanford ont calculé le potentiel mondial de l’énergie éolienne, en tenant compte du fait que si les turbines génèrent de l’électricité, elles sont également capables de ‘siphonner’ l’énergie de l’atmosphère. Ils ont aussi constaté qu’il y avait suffisamment de vent pour soutenir la demande énergétique dans le monde avec un effet négligeable sur le climat global.

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs se sont penchés sur la façon dont l’aspiration du vent dans les turbines pouvait affecter les ouragans. Contrairement à des conditions météorologiques normales qui définissent le climat mondial à long terme, les ouragans sont des événements isolés inhabituels, se comportant très différemment. Les auteurs ont émis l’hypothèse que l’ouragan pourrait être davantage touché par les éoliennes que les vents dits normaux.

Grâce des modèles climatiques, les chercheurs ont simulé les ouragans ‘Katrina‘, ‘Isaac‘ et ‘Sandy‘ et (ils) ont examiné ce qui se passerait si un grand parc éolien comprenant des dizaines de milliers de turbines, avait été placé sur leur chemin.

Ils ont constaté qu’à mesure que l’ouragan approchait, le parc éolien pouvait éliminer l’énergie située en périphérie et ainsi ralentir les rafales violentes de vent. Les vitesses de vent affaiblies étaient alors dirigées progressivement vers l’intérieur de l’œil du cyclone. “Il y a une rétroaction dans l’ouragan qui est vraiment fascinante à examiner“, a expliqué le Pr. Archer, experte à la fois en météorologie et en ingénierie. Les plus fortes baisses de la vitesse des vents ont été jusqu’à 87 mph (140 km/h) pour l’ouragan Sandy et 92 mph (148 km/h) pour l’ouragan Katrina.

Selon les modèles numériques, les vitesses des vents ainsi réduites pourraient à leur tour diminuer la hauteur des vagues, faire baisser l’intensité des rafales qui poussent inexorablement les vagues vers les côtes. Le parc éolien aurait fait diminuer les ondes de la tempête – une des principales causes des inondations par ouragan – jusqu’à 34% pour Sandy et 79% pour Katrina.

Bien que les parcs éoliens n’auraient pas la capacité de dissiper complètement l’ouragan, les vents de force moyenne empêcheraient toutefois les turbines d’être endommagées. Ces dernières sont conçues pour tourner à une certaine vitesse de vent, au-delà de laquelle les lames se bloquent et se couchent dans une position de sécurité. L’étude a montré que les parcs éoliens pourraient ralentir la vitesse du vent sans pour autant atteindre ce seuil.

L’étude suggère que les parcs éoliens offshore auraient 2 rôles majeurs à tenir : prévenir des dommages importants aux villes lors des ouragans et produire de l’énergie renouvelable toute l’année, et cela quelque soit les conditions météorologiques. Les parcs éoliens en mer constitueraient donc une protection alternative aux digues, qui (elles) ne produisent pas d’énergie.

Les chercheurs ont utilisé pour leurs travaux de très grands parcs éoliens composés de dizaines de milliers de turbines. “C’est un changement de paradigme“, a déclaré le Pr. Kempton de l’UD. “Nous pensons généralement (à tort) que les ouragans et les éoliennes sont incompatibles. Mais nous constatons que dans de grands ensembles, les éoliennes ont une certaine capacitéà se protéger et à protéger les zones côtières des vents les plus forts.

C’est une manière totalement différente de penser à l’interaction entre l’atmosphère et les éoliennes” a déclaré le Pr. Archer. “Nous pourrions profiter de ces interactions pour protéger les zones côtières.”

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