Archives: Actualités solaire

Eolien Européen : 2013 demeure une année à risque

Eolien Européen : 2013 demeure une année à risqueA l’occasion de son rendez-annuel à Vienne, l’European Wind Energy a mis l’accent sur une faible progression de l’énergie éolienne sur le territoire européen en 2012, une situation qu’elle assimile aux conséquences du climat de politique général de l’UE depuis 2011.

En 2012, selon l’EWEA, 11.600 MW supplémentaires ont été installés, pour totaliser à ce jour une puissance installée de 105,6 GW. Cette progression reste toutefois plus significative qu’en 2011, où la puissance installée représentait à l’époque 9.400 MW.

«Les chiffres 2012 reflètent les commandes passées avant le climat d’incertitude politique qui a atteint l’Europe en 2011. L’impact a été direct et négatif sur le secteur. Nous nous attendons a une dégradation beaucoup plus importante en 2013 et 2014 sur les niveaux d’installation» selon Christian KJAER, directeur général d’EWEA.

26 % des capacités électriques installées en Europe en 2012 concernaient des éoliennes pour un investissement compris entre 12,8 et 17,2 milliards d’euros. Aujourd’hui, l’éolien couvre déjà 7 % des besoins en électricité Européens, contre 6,3% à la fin 2011.

Retard des pays membres

L’Union Européenne est en retard de 2.000 MW sur son plan de développement des énergies renouvelables. 18 États sont en retard comme la France, le Portugal, la Grèce, la Slovaquie, la République tchèque ou encore la Hongrie.

Les énergies renouvelables représentent 69 % des nouvelles capacités de puissance en 2012 alors que les énergies traditionnelles telles que le fioul, le charbon et le nucléaire voient leur capacité diminuer suite aux fermetures de sites.

Panorama des installations en Europe :

• Allemagne (2,4 GW, soit 21% de la nouvelle capacitééolien EU),
• Royaume-Uni (1,9 GW, soit 16%)
• ltalie (1,3 GW, soit 11%)
• Roumanie (0,9 GW, 8%)
• Pologne (0,9 GW, soit 8%)
• France (0,75 GW, soit 7%)

En termes de capacité totale installée, l’Allemagne est en tête avec 31,3 GW (30%), suivie par l’Espagne (22,8 GW, soit 22%), le Royaume-Uni (8,4 GW, 8%), l’Italie (8,1 GW, 8%) et la France (7,5 GW, 7%)

D’après France Energie Eolienne, “deux mesures d’urgence restent absolument nécessaires pour relancer la filière en France : faire enfin notifier le tarif d’achat auprès de la Commission européenne et adopter la loi PPL Brottes, qui devrait passer au Sénat la semaine prochaine. Le grand débat sur la transition Energétique devant lui durablement dégager la voie de l’éolien français.”

Pour Nicolas WOLFF, Président de FEE, “l’équipe de France de l’éolien était particulièrement visible à Vienne. Promouvoir le made in France auprès des grands donneurs d’ordre de la place est une priorité pour France Energie Eolienne“.

Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

Eolien : un contrat à plus d’un milliard d’euros pour Alstom

Eolien : un contrat à plus d'un milliard d'euros pour AlstomLe 6 février dernier, la branche Renouvelable d’Alstom et le brésilien ‘Renova Energia’, spécialiste de la génération d’électricitééolienne ont signé un protocole d’accord portant sur la fourniture, l’exploitation et la maintenance d’environ 440 éoliennes terrestres au Brésil, pour un montant de plus d’un milliard d’euros.

D’une puissance de 2,7 à 3 MW chacune, l’ensemble de ces turbines permettra de fournir, au minimum, 1.200 MW d’électricité d’origine éolienne supplémentaire au pays. “Ces éoliennes équiperont des parcs éoliens de Renova situés dans l’état de Bahia. Les livraisons débuteront en 2015 et s’étaleront sur une période de trois à quatre ans environ” a précisé Alstom.

C’est la gamme d’éoliennes de 3 MW d’Alstom, ECO 100, qui a été retenue par Renova. Elle comprend des rotors compris entre 100 et 122 mètres de diamètre.

Les éoliennes destinées à Renova seront fabriquées dans l’usine de production d’Alstom située à Camaçari, dans l’Etat de Bahia. Ouvert en novembre 2011, ce site dispose d’une capacité de production de 300 MW par an avec une équipe. Suite à l’accord signé avec Renova Energia, Alstom confirme sa décision de doubler la capacité de production pour atteindre 600 MW avec la mise en place d’une deuxième équipe au second semestre 2013.

«Alstom a présenté le meilleur rapport prix / performance technique, nous permettant d’être plus compétitifs », a déclaré Mathias Becker, PDG de Renova Energia. « Il en résultera une efficacité accrue de nos parcs éoliens, grâce à une technologie mieux adaptée aux vents qui prédominent sur nos sites, ainsi qu’une réduction de nos investissement, éléments essentiels pour nous permettre de conserver notre position de leader sur un marché de l’éolien de plus en plus compétitif», a-t-il ajouté.

Le partenariat entre les 2 entreprises débutera par la sélection, dans le portefeuille d’Alstom, de la technologie la mieux adaptée à chaque parc éolien de Renova. Cette phase durera environ deux ans. Au vu de l’importance de ce projet, un comité de gouvernance sera créé. Composé de membres de la direction des deux entreprises, ce comité sera chargé du suivi de la mise en œuvre de cet accord.

«Le partenariat avec Renova Energia comporte des aspects d’exclusivité et nous voulons suivre de près l’avancée du projet. Cet accord, le plus important pour Alstom en matière d’éolien terrestre dans le monde, renforce notre ambition de devenir un leader mondial du secteur de l’éolien », a déclaré Jérôme Pécresse, Président du secteur Alstom Renewable Power.

Alstom indique pour conclure qu’il va contribuer à la création, en partenariat avec d’autres entreprises, d’un cluster éolien à Bahia pour la production des principaux composants d’éoliennes.

Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

Nouvelle Déclaration Franco-allemande sur les énergies renouvelables

Une nouvelle déclaration sur la coopération dans le domaine des énergies renouvelables et la création d’un Office Franco-Allemand pour les Energies renouvelables dans le cadre de la Transition Energétique, vient d’être élaborée entre le Ministre fédéral de l’Environnement, de la Protection de la Nature et de la Sûreté nucléaire de la République fédérale d’Allemagne et la Ministre de l’Écologie, du Développement Durable, et de l’Energie de la République française.



Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

L’usine de Panasonic en Malaisie sort ses premiers modules solaires

L'usine de Panasonic en Malaisie sort ses premiers modules solairesLe groupe japonais Panasonic a annoncé hier le déploiement de ses modules solaires HIT à partir de sa nouvelle usine de production solaire à Kedah, en Malaisie, qui a commencéà fonctionner le 13 décembre 2012.

Consécutivement à l’ouverture de cette usine, la société nippone a indiqué avoir pour objectif de répondre à la forte demande du Japon et du reste du monde avec une plus grande production de modules solaires qui proposent le rendement le plus élevé au niveau mondial, en termes à la fois de rendement surfacique (par m2) et de capacité du système (par kW).

L’usine de Malaisie constitue la première unité de fabrication solaire entièrement intégrée de l’entreprise, dont la production s’étend des wafers aux cellules et modules. Panasonic entend ainsi profiter pleinement de cette installation pour renforcer également sa compétitivité via la réduction des coûts de transport et l’utilisation des pièces et matériaux locaux.

À ce jour, Panasonic a produit des cellules solaires HIT dans ses 2 usines japonaises et dispose de trois bases d’assemblage de modules – deux au Japon et une en Hongrie – avec une capacité de production annuelle de cellules et modules totalisant 600 MW. La nouvelle unité de production en Malaisie ajoutera une capacité de production annuelle de 300 MW, ce qui augmentera la capacité globale de production de modules Panasonic d’environ 50% à900 MW.

Panasonic a indiqué pour terminer qu’il allait aussi intensifier ses efforts afin de fournir des solutions solaires intégrées qui combinent des modules solaires avec des onduleurs, batteries de stockage et autres composants pour répondre aux besoins variés des clients.

Description de la nouvelle base de production

Localisation : Kulim Hi-Tech Park, Kedah, Malaisie
Achèvement : Décembre 2012
Produits : Modules solaires HIT (production intégrée de wafers, cellules et modules)
Superficie : approximativement 70.000 m2
Salariés : approximativement 1.500
Capacité de production : 300 MW par an

Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

GDF Suez va développer un parc éolien géant au Maroc (300 MW)

GDF Suez va développer un parc éolien géant au Maroc (300 MW)Développé dans le cadre d’un partenariat avec la sociétéénergétique marocaine Nareva Holding, GDF Suez a annoncé hier, la construction du plus vaste projet de parc éolien sur le continent africain.

Situéà Tarfaya au Maroc, le parc éolien sera doté d’une puissance de 300 MW. Ce dernier a déjà fait l’objet d’un contrat d’achat d’électricité de 20 ans avec l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) du Maroc. Sa mise en service complète est prévue fin 2014.

Le projet sera financé en associant fonds propres et endettement local. Les fonds propres seront partagés à 50 / 50 entre GDF Suez et Nareva. Le financement par la dette à hauteur de 4 milliards de dirham (360 millions d’euros**) sera apporté par un consortium de 3 banques marocaines : Attijariwafa Bank, Banque Centrale Populaire et Banque Marocaine du Commerce Extérieur.

Le projet de Tarfaya est tout a fait en ligne avec la stratégie de développement du Groupe dans les marchés à forte croissance. Nous sommes ravis d’accompagner le Maroc dans son ambition d’augmenter la part des énergies renouvelables. Le projet de Tarfaya va en effet quasiment doubler la capacitééolienne du pays. Plus grand parc éolien jamais construit par GDF suez, il atteste de notre engagement à investir dans les énergies renouvelables et à fournir des infrastructures énergétiques indispensables à l’Afrique” a indiqué Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez.

Tarfaya, qui se situe dans le désert côtier au Sud du Maroc, bénéficie de conditions de vent optimales. Lorsqu’il sera entièrement opérationnel, ce projet de 300 MW devrait atteindre un taux d’utilisation élevé de 45%, ce qui en fera une source d’énergie renouvelable compétitive qui permettra d’éviter l’émission de 900.000 tonnes de CO2 par an. Ce parc représentera environ 40% de la capacitééolienne totale du pays lors de sa mise en service commerciale.

Au Maroc, la demande en électricité augmente en moyenne de 6% par an depuis 1998. Et elle devrait continuer à progresser au cours des 20 prochaines années. Dans ce contexte, Tarfaya marque un tournant décisif dans la stratégie énergétique du Maroc, qui vise un objectif de 42 % de capacités électriques installées fonctionnant à partir de sources renouvelables d’ici à 2020.

GDF Suez est également entré en 2012 en négociations exclusives pour le projet éolien de West Coast 1, un parc de 94 MW en Afrique du Sud. Le Groupe français dispose actuellement de 3.907 MW de capacités (au 30 juin 2012) installées d’origine éolienne à travers le monde.

** Taux de change de 1 EUR : 11,2248 MAD

Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

Siemens lance sa nouvelle turbine éolienne en mer de 4 MW

Siemens lance sa nouvelle turbine éolienne en mer de 4 MWA l’occasion de la conférence annuelle de l’Association européenne pour l’énergie éolienne (EWEA 2013) en Autriche, l’allemand Siemens Energy a annoncé hier le lancement de sa nouvelle turbine éolienne en mer, baptisée “SWT 4.0-130″.

Le nouveau design de cette turbine éolienne dotée d’une puissance de 4 mégawatts (MW) pour un rotor de 130 mètres de diamètre est une évolution logique de la gamme précédente ( SWT 3.6 ).

Siemens a également profité de la conférence de l’EWEA pour présenter son nouveau concept de plateforme pour les éoliennes. A l’avenir, chaque type de turbine éolienne Siemens sera proposé au sein de l’une des quatre plateformes créées. Cette stratégie de plateforme a pour objectif la standardisation et l’organisation modulaire des produits.

La nouvelle éolienne “SWT 4.0-1.30” fait intervenir toutes les technologies majeures de la famille 3,6 MW. La nacelle et le mât sont des évolutions du design de l’éolienne 3,6 MW. Les pales du rotor sont fabriquées grâce au processus IntegralBlade de Siemens, une méthode éprouvée de moulage en bloc permettant d’obtenir une pale sans jointure.

Avec ses 63 mètres, la nouvelle pale de rotor B63 est la plus longue et la plus technologiquement avancée dans la catégorie des éoliennes de 4 MW. La B63 balaie une surface équivalente à près de 2 terrains de football.

D’après Siemens, “grâce à des caractéristiques optimales en flexion et en torsion, ces pales aéroélastiques se comportent avec davantage de souplesse lorsque le vent les soumet à des charges élevées, absorbant les forces à la manière d’un amortisseur de voiture (…) Cette technologie permet d’utiliser des pales plus longues, donc de capter davantage d’énergie éolienne et d’augmenter la performance de l’unité.”

Le prototype de la “SWT 4.0-130” a été installé et mis en service depuis décembre 2012 au centre d’essai d’Osterild, au Danemark, la production en série devant débuter en 2015. “Les évolutions intégrées au design de la ‘SWT 4.0-130′ permettent de capter près de 15 % d’énergie éolienne en plus par rapport à notre turbine affichant les meilleures ventes, la SWT 3.6-120,” a déclaré Henrik Stiesdal, Chief Technology Officer de la Division Wind Power, au sein du Secteur Energy de Siemens.

En mettant en place des plateformes de produits pour ses turbines éoliennes, Siemens veut franchir une nouvelle étape dans l’industrialisation du secteur éolien. Suivant le modèle de l’industrie automobile, toutes les éoliennes sont rassemblées au sein d’une plateforme.

Chaque unité comprend 5 ou 6 modules qui sont utilisés dans une seule plateforme pour plusieurs turbines différentes. “Nous pouvons diminuer les coûts de production et de logistique en standardisant les composants et en les organisant de manière modulaire au sein de nos plateformes de produits. C’est une étape majeure dans notre démarche qui vise à rendre le secteur éolien indépendant des subventions”, a expliqué H. Stiesdal.

Chaque éolienne proposée par Siemens appartiendra à l’avenir à l’une des plateformes Siemens G2, Siemens G4, Siemens D3 ou Siemens D6. Le nom de chaque plateforme indique la technologie utilisée pour l’entraînement ainsi que la catégorie de puissance de l’éolienne. Les plateformes basées sur une technologie avec engrenages comportent la lettre G (pour l’anglais « geared drive »), tandis que celles basées sur une technologie à entraînement direct sont identifiées par la lettre « D » (pour « direct drive »). Avec une puissance de 4 MW, la SWT 4.0-130 rejoint les turbines de 3,6 MW au sein de la plateforme G4.

Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

La crise économique a t-elle un impact sur l’industrie éolienne ?

La crise économique a t-elle un impact sur l'industrie éolienne ?L’industrie éolienne, comme beaucoup d’autres secteurs industriels, doit faire face à la crise économique ; mais que pensent les leaders de la filière en ces temps difficiles ?

La question de savoir s’il y aura ou non des phases de consolidation a été posée à six dirigeants à l’occasion de la conférence européenne de l’éolien – EWEA 2013, à Vienne, hier matin.

Il y a un certain nombre d’entreprises qui souffrent et qui ont du mal à gérer leurs bilans dans ces moments difficiles“, a déclaré Alfonso Faubel, Vice Président de la branche énergie éolienne d’Alstom. “Certains acteurs sont compétitifs, tandis que d’autres changent la façon dont ils fonctionnent“, a ajouté Stephan Ritter, directeur général Europe chez General Electric.

Alors que les chefs d’entreprise n’ont pas identifié des niveaux élevés de consolidation sur le marché de l’éolien terrestre, ils en ont par contre observé dans l’offshore : “Seules les entreprises ayant des connaissances survivront dans l’éolien en mer“, a indiqué Alfonso Faubel. “Nous avons besoin d’entreprises proches des zones côtières et qui sont là sur le long terme“, a ajouté Jan Kjaersgaard, PDG de Siemens Wind Power.

Selon Lars Bondo Krogsgaard, Directeur Général des ventes chez Nordex, le temps des sociétés verticalement intégrées – celles qui fabriquent les éoliennes tout ou partie – est terminé. “Notre stratégie consiste à faire plus avec les sous-traitants“.

Un Copier-coller de l’industrie automobile

Pour Alfonso Faubel, l’industrie éolienne pourrait apprendre de l’industrie automobile : “il y a beaucoup de bonnes pratiques à partir desquelles la filière du vent peut profiter, en particulier dans l’automatisation et la standardisation de la chaîne d’approvisionnement“, a t-il dit. “Nous devons faire preuve de souplesse pour faire face aux turbulences du marché“, ajoutant qu’une normalisation signifierait que les usines soient fermées ou mises en réserve lorsque les conditions économiques deviendraient moins favorables.

Des hauts et des bas existeront toujours. Par exemple aux États-Unis, nous avons du mettre à pied le personnel, alors qu’au Danemark nous sommes à pleine capacité – il est important d’avoir une approche globale pour un produit standardisé” a affirmé Jan Kjaersgaard, allant dans le sens d’Alfonso Faubel.

La crise économique a peut-être eu un effet positif pour les acteurs européens de l’énergie éolienne : “la question de la concurrence chinoise n’est plus aussi prégnante“. “La Chine n’est plus la seule option quand on parle de coûts”, a déclaré Jan Kjaersgaard. Cependant, avertit Jean Huby, directeur général d’Areva Wind, “les acteurs asiatiques peuvent prendre rapidement des parts de marché.”

Jukka-Pekka Mäkinen, PDG de The Switch, a ajouté que la technologie éolienne en Europe devenait de plus en plus mature, les coûts étant en baisse cela rendait plus difficile pour les acteurs asiatiques de pénétrer le marché européen. “Nous n’avons pas vu le boom – asiatique – attendu“, a t-il précisé.

Par ailleurs, les différents dirigeants ont indiqué que les politiques de soutien instables des gouvernements européens n’ont pas aidé le secteur de l’éolien, un thème récurrent que l’on retrouve tout au long de la conférence EWEA 2013 : “nous avons besoin d’une stabilitéà long terme pour faire baisser les coûts“, a déclaré Jean Huby.

Pour finir sur une note plus positive, Stephan Ritter a indiqué que même dans les moments difficiles liés à la crise économique, l’industrie éolienne se porte bien. “Nous avons eu 11.000 MW de capacité installée l’année dernière, l’industrie est au travail“, a t-il conclu.

Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

Alstom améliore sa plateforme d’éoliennes terrestres ECO 100 et 122

Alstom améliore sa plateforme d'éoliennes terrestres ECO 100 et 122A l’occasion de la rencontre annuelle 2013 de l’EWEA** à Vienne (Autriche), le groupe Alstom a indiqué mardi avoir amélioré sa plateforme d’éoliennes terrestres ECO-100 d’une capacité de 3 MW dans l’objectif de renforcer le rendement énergétique de tous ses sites éoliens.

Optimiser les ressources éoliennes disponibles tout en réduisant davantage le coût de l’énergie éolienne :

Alstom a en effet modernisé son éolienne ECO 110, dont la version actuelle est conçue pour des sites exposés à des vents moyens (Classe II-A), afin de proposer une éolienne adaptée aux vents moyens et forts (Classe II-A d’IEC, et Classe IS).

Par ailleurs, l’ECO 122, dont la version actuelle convient aux sites exposés à des vents de Classe III, vents faibles, fait l’objet selon Alstom, d’améliorations afin d’être mieux adaptée aux vents moyens et faibles (Classe III-A d’IEC, et Classe II B). “Cette amélioration se traduit par une augmentation du facteur d’utilisation pouvant atteindre 48 % pour chacune de ces deux éoliennes” a précisé le spécialiste français de l’éolien.

Avec des rotors d’un diamètre de 100, 110 et 122 mètres, les éoliennes de la plateforme ECO 100 d’Alstom sont en mesure de s’adapter à toutes les classes de vents. Alstom a ainsi donné au concept d’association de deux voire de trois de ces modèles d’éoliennes sur un même site de vent le nom de « POWEROF3». Cette offre permettrait d’optimiser jusqu’à 20 % le facteur de capacité de chaque projet tout en réduisant de 15 % les coûts afférents aux équipements auxiliaires.

Le rendement énergétique constitue le principal levier dont nous disposons pour apporter à nos clients de la valeur ajoutée. Notre investissement continu dans cette nouvelle génération d’éoliennes puissantes et fiables nous permet d’améliorer considérablement le rendement quel que soit le régime de vent“, a déclaré Alfonso Faubel, Vice-Président Senior du pôle éolien d’Alstom Power. “Notre plateforme ECO 100 fait partie des plateformes de gamme 3 MW les plus éprouvées du marché avec plus de 750 000 heures d’exploitation cumulées depuis 2008, et plus de 900 MW installés ou en cours de construction.”

** EWEA : l’Association européenne pour l’énergie éolienne

Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

Conférence européenne de l’éolien 2013 : La France montrée du doigt

Conférence EWEA 2013 sur l'éolien : La France montrée du doigtL’énergie éolienne a atteint un jalon important en Europe l’année dernière, dépassant les 100 GW de capacité installée ; les marchés nationaux devenant plus matures, elle a quelque peu ralenti depuis.

A l’occasion de la conférence européenne sur l’éolien – EWEA 2013 – qui se tient jusqu’au 7 février, le Secrétaire d’Etat à l’énergie du Portugal, Artur Trindade, a déclaré que nous devions arrêter de penser l’énergie éolienne à une échelle nationale, voire régionale, pour se positionner sur un plan européen.

Nous avons besoin d’accroître la taille du marché : il faut penser à nous orienter vers des marchés continentaux et ceci dans le but d’optimiser l’offre et la demande” a t-il suggéré.

Les barrières commerciales (à l’entrée) sur le marché de l’électricité associées à la congestion du réseau sont 2 obstacles importants” a indiqué par ailleurs le Ministre portugais. “Par exemple, entre le Portugal et l’Espagne, il existe de ‘bonnes’ interconnexions électriques, mais entre la France et le reste de l’Europe, les connexions demeurent pauvres.”

Artur Trindade n’hésite pas à fustiger la France : “La France ne coopère pas, nous ne pouvons pas traverser un pays qui a une influence sur notre capacitéà coopérer avec les Etats centraux de l’europe.” Et de poursuivre, “les résolutions concernant le réseau – électrique – européen ne devraient pas être laissées à l’initiative de chaque Etat membre de l’UE : il faut faire remonter la prise de décision.”

Rasmus Vinge, responsable des énergies renouvelables chez Danske Commodities, soutient ce point de vue. Il appelle de ses voeux la libéralisation des marchés de l’énergie à travers l’Europe afin de créer des infrastructures réseaux supplémentaires et soulager de fait les blocages.

Les autres participants qui ont également débattu mardi matin sur des questions liées au secteur de l’éolien, ont identifié le manque de stabilité dans les mesures de soutien des Etats à travers l’Europe comme un obstacle – un des thèmes majeurs de l’événement annuel de l’EWEA 2013.

Les mesures de soutien sont cruciales pour la décision d’investir ou non sur les marchés” a déclaré Thomas Torda, PDG de la compagnie autrichienne Energie Burgenland Green Power. “En Autriche, le tarif de rachat demeure très stable et cela a conduit à un doublement de la capacité d’énergie éolienne ces dernières années“, a t-il expliqué. D’autre part, des pays comme la Hongrie restent imprévisibles. En 2006 et 2007, Energie Burgenland Green Power a obtenu un tarif de rachat d’électricité intéressant pour un parc éolien hongrois, “mais depuis 2009 nous ne savons pas si ces tarifs seront maintenus.

Artur Rozycki, PDG de l’opérateur ENEA, a identifié une autre forme d’incertitude : “Il s’agit d’une loi complexe concernant la connexion au réseau d’électricité (…) Les énergies renouvelables en Pologne sont un paradis pour les avocats“, a t-il souligné. “Nous sommes à la limite de ce qu’il est possible de réaliser dans le raccordement éolien terrestre en Pologne, nous avons besoin d’investir des milliards dans l’extension du réseau d’électricité“, a t-il conclu.

Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

Europe : les fabricants de verre solaire déposent plainte

Europe : les fabricants de verre solaire déposent plainteDes fabricants européens de verre solaire, réunis au sein d’EU ProSun Glass, ont annoncé, mardi, le dépôt d’une plainte antidumping auprès de la Commission européenne, visant les verres solaires en provenance de la Chine.

Le verre solaire est l’une des matières premières utilisées pour la fabrication de panneaux solaires et près de 90 % de ce matériau importé en Europe provient de la Chine. A son tour, l’organisation EU ProSun a indiqué soutenir cette plainte contre “le dumping destructeur pratiqué par la Chine“.

Cette initiative fait suite au lancement le 6 septembre 2012 d’une enquête de l’UE sur le dumping destructeur pratiqué par les entreprises chinoises qui vendent leurs panneaux, cellules et wafers solaires bien en deçà de leur coût de production.

Milan Nitzschke, Président de l’initiative EU ProSun qui représente la majorité des acteurs européens de l’industrie de la production des cellules et des panneaux solaires, a déclaré : “Cette nouvelle affaire montre que la stratégie de la Chine visant à dominer le secteur solaire concerne non seulement les panneaux solaires, mais également les matériaux tels que le verre. Ce n’est qu’une question de temps pour que les fabricants d’équipements et de matières premières suivent cette tendance.

D’après EU Prosun, la Chine a élaboré, dans le cadre de son plan quinquennal, une stratégie agressive destinée à contrôler le marché solaire mondial, y compris le polysilicium, les équipements et le verre solaire.

** EU ProSun Glass et EU ProSun constituent des initiatives distinctes soutenues par différentes entreprises unies autour d’un seul et même objectif : rétablir, sur le marché européen, une concurrence loyale avec les producteurs chinois.

Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT

You might also likeclose