Archives: Actualités solaire

Eolien offshore : la France est très en retard

Selon les chiffres 2012 de l’European Wind Energy Association (EWEA), l’Europe a installé et raccordé 293 éoliennes en mer – plus d’une par jour ouvré. Ce qui porte à 1 662 turbines au total, installées dans 61 parcs éoliens offshores au sein de 10 pays européens.



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L’Opecst évalue les alternatives à la fracturation hydraulique

Ce 31 Janvier, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) a donné le coup d’envoi à un rapport qui vise à évaluer les alternatives à la fracturation hydraulique.



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Energies renouvelables : les français sont plutôt bien équipés

Les résultats 2013 du baromètre IFOP/Qualit’ENR viennent d’être dévoilés. Selon cette troisième édition, 40% des français sont déjà équipés et plus de deux tiers demandent plus d’engagements des pouvoirs publics.



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Gustaf Nobel : “La technologie WYSIPS représente un grand pas en avant”

Gustaf Nobel : Le groupe français Sunpartner, spécialiste de l’énergie lumineuse, a reçu le 1er février le prestigieux titre «Nobel Sustainability Supported Clean Tech Company 2013» remis à son président Ludovic Deblois par Gustaf Nobel, Président de Nobel Sustainability Trust, à Vienne (Autriche), lors de la conférence internationale, «Implementing the Sustainable Energy Furture».

La cérémonie a eu lieu devant les hauts représentants de l’ONU et de l’Union Européenne ainsi que de divers gouvernements et ONG réunis lors de cette conférence internationale organisée par le Regions 20 – Regions of Climate Action et Nobel Sustainability Trust en vue de promouvoir des projets en faveur du développement durable.

Nobel Sustainability (r) Trust est une initiative intégrée au sein de la famille Nobel visant à cristalliser et àétendre la sensibilisation mondiale sur les considérations environnementales et les solutions pour garantir l’accès à l’énergie pour tous, tout en assurant la préservation de la planète.

Le groupe Sunpartner est la deuxième entreprise au monde et la première en France à recevoir ce titre. Celui-ci salue la technologie WYSIPS (What You See Is Photovoltaïc Surface), composant révolutionnaire capable de transformer n’importe quel support en surface productrice d’énergie solaire développé par Sunpartner.

« L’accès à l’énergie pour tous est source d’indépendance et à l’origine d’un levier pour le développement social, environnemental et économique. Cet objectif est possible exclusivement grâce aux énergies renouvelables. Le sort du monde et de l’humanité toute entière dépend de cette transition énergétique et de l’essor du développement durable. C’est pourquoi, nous considérons qu’un changement des mentalités et le déploiement de solutions concrètes est nécessaire. En ce sens, la technologie WYSIPS représente un grand pas en avant permettant de rendre l’énergie accessible à tous, et ce dans des domaines d’application divers et variés tels que l’habitat via la smart house et smart city, les transports, les supports de communication, ou encore le textile. Pour ces raisons, nous avons choisi de récompenser Sunpartner et sa technologie WYSIPS» ont déclaré Gustaf Nobel, président de Nobel Sustainability Trust et Søren Kofoed, Directeur Opérations et Stratégie et Senior Partner Nobel Sustainability Trust.

Gustaf Nobel :

Extrait du discours de Ludovic Deblois (au centre sur la photo), président du groupe Sunpartner :

«Nous sommes très honorés et fiers de recevoir ce titre. Le développement durable est intégré dans la vision et la mission du groupe Sunpartner depuis sa création. Pour une entreprise, l’ambition humaniste de transmettre une planète viable aux générations futures n’a de sens que si elle est pragmatique. Sunpartner défend la conviction que l’innovation peut et doit servir la révolution énergétique engagée dans la bataille mondiale contre le réchauffement climatique. La technologie doit être au service de l’humain et de la nature qui doivent coopérer et non l’inverse. Ce titre conforte notre vision : être un acteur moteur et de référence dans la nécessaire transition énergétique, avec des applications solaires photovoltaïques novatrices, au service de l’accessibilité, de l’autonomie et de la mobilité. Nous sommes ravis de recevoir ce titre dans le cadre de la conférence « Implementing the Sustainable Energy Furture » organisée par Regions 20 et Nobel Sustainability Trust, dont nous suivons les initiatives avec intérêt et je tiens tout particulièrement à remercier Gustaf Nobel et Søren Kofoed de nous l’avoir remis.»


La rencontre de l’optique et du photovoltaïque

À l’origine des composants Wysips(r) : “l’étude d’images lenticulaires permettant la vision d’images différentes en fonction de la position de l’observateur. En effet, les micro-lentilles associées à deux images planes imbriquées font que l’œil ne distingue alternativement, selon l’angle de vision, que l’une ou l’autre des images. Cette technologie dite « lenticulaire » permet de réaliser des effets de relief ou des animations, comme pour certains écrans 3D.”

Gustaf Nobel :

Wysips(r) utilise l’effet optique généré par le réseau lenticulaire pour masquer les cellules photovoltaïques productrices d’électricité. Cette innovation fonctionne aussi bien à l’éclairage artificiel que sous le rayonnement solaire.

« Rendement et transparence : le marché réclame ces nouvelles fonctionnalités. Le monde de demain commence aujourd’hui ; avec ses norias d’objets portables embarqués, il nécessitera des vêtements, des bagages, des objets capables de générer l’énergie qui alimentera toute cette électronique nomade ! » a expliqué Jean-Luc Ledys, Technology & Transport VP.

Une technologie multi-supports :

Sunpartner Group veut révolutionner notre quotidien par une technologie qui transforme n’importe quel support en surface autoproductrice d’énergie issue de la lumière, naturelle ou artificielle. Née de la combinaison inédite de propriétés optiques et photovoltaïques, elle produit un composant ultrafin et transparent.

Associés à la finesse (0,5 millimètres ou moins), ses deux atouts majeurs sont la puissance et la transparence. La puissance générée atteint déjà 5,8 milliWatt-crête par cm² ; nous travaillons à la doubler d’ici 2014 grâce à l’usage de matériaux photovoltaïques de génération 2 à base de polymères semi-conducteurs organiques. Depuis 2012, nous avons atteint un taux de transparence de 90%” a précisé la société.

Wysips Crystal(r) : l’écran économe et nomade

Basé sur l’assemblage d’une couche mince photovoltaïque avec un réseau de micro-lentilles, Wysips Crystal(r) est conçu pour s’intégrer dans des écrans et s’adapter à toutes les technologies : MEMMS, bi-stable, LCD, OLED, optical screen…

Intégré lors du process de fabrication, en-dessous ou au-dessus de l’écran tactile, il est connectéà une puce électronique qui convertit et gère l’électricité produite. Le composant photovoltaïque recharge ainsi la batterie de l’appareil à la première exposition à la lumière, qu’elle soit naturelle ou artificielle. Notre R&D a permis d’atteindre un taux de transparence de 90%. Sans impact sur la qualité visuelle ni sur la fonctionnalité de l’écran, notre technologie est optimale pour les écrans tactiles des smartphones mais permet aussi d’augmenter l’angle de vision des écrans d’appareils dont le diagramme est limité.

Wysips Cameleon(r) : petits et grands affichages intelligents

Basé sur le même principe que Wysips Crystal(r), Wysips Cameleon(r) diffère par ses applications, qui concernent tout les types de surface communicante statique, c’est-à-dire hors écrans animés. “Sans impact sur la qualité visuelle ou fontionnelle du support, notre technologie convient spécifiquement aux applications d’affichage publicitaire (panneaux, enseignes et autres.), de signalétique, de camouflage, par exemple mur anti-bruit ou façade, et d’image (marque sur un produit, couverture d’un produit nomade, etc.). D’une taille allant jusqu’à 2 m², Wysips Cameleon(r) peut équiper des structures de toutes formes et de toutes dimensions.

Wysips Glass(r) : le vitrage nouvelle génération

L’ambition de Wysips Glass(r) est de permettre à tout vitrage de produire une quantité d’énergie capable d’alimenter n’importe quel type d’appareil se trouvant dans un bâtiment, une voiture, un avion, un bateau… “Son remarquable taux de transparence (plus de 70%) préserve la qualité de la vitre quelle que soit sa taille. L’état de nos recherches permettent de viser d’ores et déjà une puissance énergétique de 30 Watt crête par m² conditions standard, en fonction du matériau photovoltaïque utilisé.”

Wysips Textile(r) : les étoffes du futur

Notre équipe de recherche a longtemps travaillé sur l’intégration d’une surface photovoltaïque sur textile pour des applications telles que les vêtements techniques ou le bâtiment : stores, tentes, bâches de stade etc. La lamination de matériaux complètement différents ne résiste pas suffisamment aux contraintes spécifiques à ces applications (flexibilité, agressions extérieures, durée de vie etc.)

Notre alternative est une technologie intégrant des fibres photovoltaïques dans la structure du tissu, actuellement en phase développement au sein d’un consortium. Leur tissage préservera la couleur et la texture de l’étoffe tout en produisant de l’énergie, permettant ainsi d’alimenter des applications locales. Wysips Textile(r) sera parfaitement adapté aux textiles industriels utilisés dans les bâtiments, les véhicules ou les installations extérieures temporaires.”

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Le déploiement de 2 éoliennes en mer (6 MW) en images

Le déploiement de 2 éoliennes en mer (6 MW) en imagesLe groupe Siemens a annoncé jeudi avoir installé avec succès les deux premières éoliennes de 6 MW au large des côtes britanniques en Europe du Nord, une région qui totalise une capacité installée de production de 4,3 GW.

Selon le groupe allemand de l’énergie, la filière doit miser sur l’innovation et l’industrialisation pour réduire encore les coûts de l’énergie éolienne offshore. En conséquence, sa nouvelle turbine à entraînement direct d’une capacité de 6 MW a t-elle été conçue spécifiquement pour une exploitation offshore.

Depuis 2010, l’entreprise détient également une participation de 49 % dans le capital d’A2SEA, une société qui propose des services liés à la construction de sites éoliens offshore. A2SEA, détenue également par DONG Energy, déploie actuellement une nouvelle génération de navires d’installation offshore au large des côtes britanniques, une première dans cette région.

Conjointement avec son partenaire DONG Energy, Siemens fait coup double : “grâce au tout premier déploiement du nouveau navire d’installation, 2 éoliennes Siemens de 6 MW chacune ont été installées, rotor compris, en moins de 24 heures chacune, un temps record, dans le cadre du projet pilote offshore de Gunfleet Sands III.”


Le scénario en images

Le navire d’installation offshore : SEA INSTALLER

Siemens a acquis une participation dans le capital de la société A2SEA afin de promouvoir l’industrialisation de la logistique offshore. Le nouveau navire d’installation d’A2SEA, le SEA Installer, est conçu sur mesure pour le transport et l’installation d’éoliennes de grande taille.

Le déploiement de 2 éoliennes en mer (6 MW) en images

Chargement de la nacelle, le principal élément de l’éolienne

Les techniciens procèdent au chargement, sur le navire d’installation SEA INSTALLER, des deux nacelles destinées aux éoliennes de 6 MW. Cet élément central mesure près de 15 m de long, pour 6,5 m de diamètre. Cette éolienne spécialement conçue pour une exploitation offshore fait appel à la technologie d’entraînement direct de Siemens. La réduction de près de 50 % du nombre de composantes et la diminution du nombre d’éléments en rotation permettent de réduire considérablement les coûts de maintenance et le poids de la turbine. Cette conception à entraînement direct contribue à réduire encore le coût de la technologie offshore.

Le déploiement de 2 éoliennes en mer (6 MW) en images

Rotor

Le rotor d’une éolienne consiste en un moyeu sur lequel sont montées trois pales de rotor. En temps normal, chaque pale est assemblée individuellement en mer, directement sur site. Mais pour le projet pilote de Gunfleet Sands III, l’ensemble du rotor, de 120 m de diamètre, a été embarqué en l’état à bord de la barge conçue à cet effet. À terme, l’éolienne de 6 MW sera disponible en standard avec des pales de 75 m de long, conférant au rotor un diamètre de 154 m. Le rotor de plus petite taille figurant sur la photo ci-contre est utilisé ici uniquement à des fins d’essai.

Le déploiement de 2 éoliennes en mer (6 MW) en images

Stockage des pales de rotor

Il s’agit maintenant de veiller au bon déroulement des opérations : le rotor complet est monté et fixé avec précaution sur une structure spéciale en acier sur le navire d’installation pour permettre la traversée. La vitesse maximale du SEA INSTALLER est de 12 nœuds, soit environ 22 km/h. Le navire assure le transport en toute sécurité de l’ensemble des composantes jusqu’à leur destination : le site DONG Energy de Gunfleet Sands III.

Le déploiement de 2 éoliennes en mer (6 MW) en images

Installation de géants en mer

Le SEA Installer arrive sur site : Gunfleet Sands III est situéà environ 8,5 km au large des côtes britanniques au sud-est de Clacton-on-Sea. Les techniciens de service hissent lentement la nacelle au sommet du mât. L’installation pendant les mois d’hiver constitue un véritable défi, compte tenu du raccourcissement des jours et des conditions météo difficiles (tempêtes et pluies). Les deux éoliennes sont installées en mer, à une profondeur de 13 mètres. Le SEA Installer pourra à l’avenir poser des éoliennes dans des conditions difficiles à des profondeurs pouvant atteindre 45 mètres.

Le déploiement de 2 éoliennes en mer (6 MW) en images

Le futur de l’éolien offshore a déjà commencé

L’équipe Siemens a installé la dernière génération de turbines éoliennes en mer en moins de 24 heures, ce qui constitue un record. Pour le projet pilote Gunfleet Sands III, les deux éoliennes de 6 MW seront minutieusement testées en pleine mer immédiatement.

Le déploiement de 2 éoliennes en mer (6 MW) en images

Siemens estime que cette turbine éolienne de 6 MW deviendra le nouveau standard de l’éolien offshore. Chaque turbine peut alimenter jusqu’à 6.000 foyers européens en électricité verte. L’équipage du SEA Installer prépare déjà sa prochaine mission et met les voiles à destination du parc éolien danois Anholt de DONG Energy.

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Arabie Saoudite : le KAPSARC se dote d’une centrale solaire (3,5 MW)

Arabie Saoudite : le KAPSARC se dote d'une centrale solaire (3,5 MW)L’industriel chinois, Suntech Power Holdings, producteur de panneaux photovoltaïque a annoncé hier la réalisation de la plus grande centrale photovoltaïque au sol d’Arabie Saoudite.

L’installation d’une puissance de 3,5 MW (mégawatts) appartient à Saudi Aramco et se situe sur les terrains du Centre de Recherche et d’Etudes du Pétrole Roi Abdullah (KAPSARC), le plus important centre de recherche en énergie au monde, à Riyadh, en Arabie Saoudite.

La centrale solaire est composée de 12.684 modules Suntech et couvre une surface de 55.000 m2. L’installation raccordée au réseau fournira annuellement 5.800 MWh d’électricité et compensera l’équivalent d’environ 4.900 tonnes d’émissions de CO2 par an.

C’est la compagnie Phoenix Solar qui a conçu et installé cette centrale qui devrait permettre à KAPSARC de mener à bien sa certification Platinum LEED. “Nous sommes ravis de finaliser ce projet historique, qui fournira de l’énergie propre et renouvelable à KAPSARC ainsi qu’au réseau Saoudien. Nous avons choisi les panneaux Suntech pour leur durabilitééprouvée et leur performance par haute température, dans un environnement désertique” a indiqué Klaud Friedl, Vice-Président Projets et Responsable pour le Moyen-Orient de Phoenix Solar.

Arabie Saoudite : le KAPSARC se dote d'une centrale solaire (3,5 MW)

Ce projet représente un pas important dans le développement de l’industrie solaire en Arabie Saoudite. Nous sommes enchantés de travailler avec nos partenaires Phoenix Solar et Saudi Aramco et sommes impatients de continuer à soutenir la croissance du solaire au Moyen-Orient” a commenté Ron Shen, Vice-Président Suntech pour l’Asie Pacifique, Moyen-Orien et Afrique.

Alors que l’Arabie Saoudite consomme plus d’un tiers de sa production de pétrole à des fins domestiques, le Royaume entend bien diversifier son bouquet énergétique et réduire ainsi sa demande en combustibles fossiles.

L’agence gouvernementale KA.CARE (King Abdullah – Ville pour l’énergie atomique et le renouvelable), a annoncé des plans ambitieux pour installer 41 gigawatts d’énergie solaire d’ici à 2032 : 16 gigawatts de photovoltaïque et 25 gigawatts d’énergie solaire thermique. A son mix énergétique, s’ajouteront l’éolien, le nucléaire, la géothermie et la transformation des déchets en énergie (biogaz).

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Filière photovotaïque : les mesures d’urgence entrent en vigueur

Filière photovotaïque : les mesures d'urgence entre en vigueurLes mesures d’urgence tant espérées par les professionnels du solaire en France comprenant notamment les nouveaux tarifs pour le photovoltaïque ont été publiées au journal officiel jeudi matin.

L’une des mesures phares concernent en effet la bonification des tarifs photovoltaïques (jusqu’à 10%) dès lors que les cellules ou les panneaux solaires sont fabriqués en Europe.

Le projet d’arrêté sur lequel la CRE est saisie pour avis propose la mise en place d’une majoration tarifaire de 10 % par rapport au tarif défini par l’arrêté du 4 mars 2011 pour les installations photovoltaïques d’origine européenne faisant l’objet d’une demande complète de raccordement à compter du 1er mars 2013. Cette majoration ne concerne que les tarifs T1, T2, T3 et T4 définis dans l’arrêté précité, soit des installations d”une puissance inférieure à 100 kW.”(src : JO)

Il s’agit de mesures d’urgence attendues pour mettre un coup d’arrêt aux destructions d’emploi et soutenir la filière photovoltaïque dans l’attente des conclusions du débat sur la transition énergétique“, a précisé la ministre de l’Ecologie et l’énergie, Delphine Batho, à l’Agence France Presse. D’après les chiffres fournis par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), la filière photovoltaïque a vu disparaître près de 15.000 emplois entre 2010 et 2012, soit 1 emploi sur 2 dans l’hexagone.

Par ailleurs, le projet d’appel d’offres de 400 mégawatts dédié aux technologies innovantes (photovoltaïque à concentration et photovoltaïque avec suivi du soleil) ainsi qu’aux technologies matures se rapportant aux ombrières et aux toitures a également été entériné au JO. Le gouvernement a indiqué en janvier vouloir doubler les volumes cibles du photovoltaïque à 1.000 mégawatts supplémentaires d’ici fin 2013.

Filière photovotaïque : les mesures d'urgence entre en vigueur

Etat du parc photovoltaïque au 30 septembre 2012(src : JO)

Au 30 septembre 2012, le parc photovoltaïque installé atteignait une puissance de 3.922 MW (src : CGDD). 66 % de cette puissance correspond à des installations de plus de 100 kWc (grandes toitures et installations au sol) et 16 % à des installations de moins de 3 kW intégrées au bâti (petites toitures). Ces dernières étaient au nombre de 236 874, soit 87 % du nombre total d’installations. A la même date, la puissance en file d’attente de raccordement était de 2 197 MW, ce qui porte la puissance totale du parc potentiel à 6 118 MW. Cette capacité est supérieure à l’objectif fixé dans la programmation pluriannuelle des investissements pour 2020, qui s’élève à 5 400 MW.

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Eolien en mer : l’AFIEG réclame une pluralité d’acteurs et d’offres

Eolien en mer : l'AFIEG réclame une pluralité d'acteurs et d'offresL’AFIEG** a salué l’annonce d’un nouvel appel d’offres de l’éolien en mer mais en regrette la puissance limitée (1.000 MW maximum sur 2 sites) et ‘la persistance’ de dispositions à impact négatif sur la concurrence et les prix.

En effet, certains membres de l’AFIEG qui comptent parmi les plus grands opérateurs de l’éolien en mer dans le monde avaient déjà mis en garde les pouvoirs publics contre les biais inflationnistes du 1er appel d’offres publié en juillet 2011, ayant pour effet d’aboutir à un prix moyen de 226,5 €/MWH [1].

Pour l’association, du fait de la qualité des vents du littoral français et de la maturité de cette filière en Europe, l’éolien en mer est une source de production d’électricité crédible dans le cadre d’un mix de production redéfini par les objectifs de transition énergétique. Or précise t-elle, “l’acceptabilité sociétale de cette nouvelle énergie est largement conditionnée par le coût engendré pour la collectivité. Si le développement de la filière industrielle est un objectif économique majeur, il ne doit pas occulter la nécessité de révéler le meilleur tarif de rachat du kWh ainsi produit, qui pèsera in fine sur le consommateur d’électricité, via la CSPE.”

Le développement de 6 GW d’éolien en mer représente un investissement global de 20 milliards d’euros qu’il faudra financer. Cependant, toujours d’après l’AFIEG, “seule la pluralité des acteurs et des offres permettra l’apport des capitaux nécessaires et la révélation du meilleur prix. Il faut donc, pour ce faire, laisser davantage de liberté contractuelle et industrielle aux candidats expérimentés pour lever convenablement leurs risques et diminuer les coûts.

Pour assurer le développement à long terme d’une filière française et européenne d’excellence et compétitive dans le domaine de l’éolien en mer, le deuxième appel d’offres éolien en mer, et les suivants, devraient pour l’AFIEG, concilier une triple exigence :

1 : Consolider l’émergence d’une filière industrielle française et européenne pérenne et compétitive, dédiée à l’éolien en mer posé,

2 : Contenir l’inflation de la CSPE en laissant davantage de liberté contractuelle aux opérateurs,

3 : Garantir l’objectif de 6.000 MW d’éolien en mer posé au large des côtes françaises dans un contexte où le premier appel d’offres n’a attribué que 2.000 MW et le deuxième se limite à un objectif de 1.000MW.

[1] Prix moyen résultant de la Délibération de la Commission de régulation de l’énergie du 5 avril 2012, obtenu par l’addition du surcoût annuel de 160€/MWh produit pour la CSPE, sur la base d’un prix de marché de 66,5 €/MWh en 2020.

* AFIEG : Association française indépendante de l’électricité et du gaz

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“La France affiche déjà un retard pour 2020″ dans l’éolien offshore

Eolien en mer : En 2012, selon l’European Wind Energy Association (EWEA), l’Europe a installé et raccordé 293 éoliennes en mer – plus d’une par jour ouvré. Ce qui porte à 1.662 turbines au total, installées dans 61 parcs éoliens offshores au sein de 10 pays européens.

Les 293 turbines installées en 2012 représentent 1.165 MW, soit une augmentation de +33%, par rapport à 2011 (874 MW), pour un total de 4 995 MW. Le Royaume-Uni reste le pays leader dans ce domaine, avec presque 60% de la capacité offshore totale de l’Europe, suivie par le Danemark (18 %), la Belgique (8 %) et l’Allemagne (6 %).

« L’énergie éolienne offshore poursuit un développement solide », a indiqué le Directeur de l’European Wind Energy Association (EWEA), Justin Wilkes, « mais ces chiffres solides ne changent pas le fait que l’industrie de l’éolien est frappée par l’instabilité politique et réglementaire, la crise économique, le coût général de l’austérité.”

« l’Europe est un leader mondial dans l’énergie éolienne offshore, et pourrait créer encore plus d’emplois, si les gouvernements rassuraient les investisseurs, et résolvaient davantage les problèmes de raccordement aux réseaux » a poursuivi Justin wilkes.

Eolien en mer :

Les éoliennes installées en 2012 représentent un investissement de près de 4 milliards d’Euros dans des parcs éoliens offshores. Les perspectives 2013 et 2014 restent positives, avec 14 projets en construction, pour une capacité installée de 3 300 MW supplémentaires, apportant à l’Europe une puissance totale de 8 300 MW.

Eolien en mer :

Le cas de la France

Le deuxième appel d’offres de 1.000 MW pour les zones du Tréport et de Noirmoutier ne représente pas une annonce suffisante pour satisfaire la contribution éolienne offshore visée à 2020 (6.000 MW attendus) et permettre ainsi le véritable démarrage de la filière industrielle, constate France Energie Eolienne (FEE).

«Il est désormais très urgent de lancer le troisième appel d’offres pour ajouter les 3 000 MW manquants. L’annonce du Premier Ministre nous rassure dans ce sens. Il n’en demeure pas moins qu’un certain nombre de questions doivent être abordées avec lucidité, dont la nécessité de se doter d’une planification des espaces marins dédiés à l’éolien, comme c’est le cas en Allemagne» a conclu Nicolas Wolff, Président de FEE.

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Des cellules solaires dopées au silicium noir

Des cellules solaires dopées au silicium noirDes scientifiques de l’Université d’Aalto, en Finlande, viennent de publier des résultats montrant une amélioration notable dans l’absorption de la lumière et dans la passivation (cad : un ralentissement de la vitesse de corrosion) des surfaces en silicium nanostructuré.

Ce résultat a été possible grâce à l’application d’un revêtement réalisé par couche atomique. L’annonce révèle ainsi la possibilité de développer des dispositifs qui exigent une sensibilité extrême à la lumière tels que les cellules solaires à haut rendement.

La méthode expérimentée fournit une passivation des surfaces extrêmement efficace. En même temps, elle réduit le facteur de réflexion pour toutes les longueurs d’ondes. “Les résultats sont très prometteurs lorsque l’on utilise du silicium noir (b-Si) sur des cellules solaires, dans le but d’accroître l’efficacitéà un niveau totalement inédit“, a expliqué le chercheur Päivikki Repo.

Des méthodes plus efficaces de passivation que celles utilisées dans le passé ont été nécessaires pour faire du silicium noir un matériau viable à destination d’applications commerciales. Une bonne passivation est cruciale dans les systèmes photoniques tels que les cellules solaires. Les mauvaises propriétés de transport des générateurs de charge attribuées aux surfaces nanostructurées ont été plus préjudiciables pour le fonctionnement du dispositif final que le gain obtenu grâce à une baisse de réflectance.

Des cellules solaires dopées au silicium noir

Le silicium noir (b-Si) peut être utilisé dans d’autres technologies que celles appliquées aux cellules solaires. On le retrouve par exemple dans les dispositifs d’analyse des drogues.

Le silicium noir a surtout fait l’objet d’un intérêt grandissant dans le domaine de l’énergie photovoltaïque pour sa capacitéà réduire la réflectance des surfaces, même au dessous de 1%. Cependant, de nombreuses applications B-Si – en particulier les cellules solaires – souffrent d’une reconstitution de surface ayant pour seul résultat, une réponse spectrale assez pauvre. Ceci est particulièrement problématique pour les longueurs d’onde plus courtes.

L’étude vient d’être publiée dans le “Journal of Photovoltaics“. Les travaux de recherche sont effectués par l’Université d’Aalto, en collaboration avec des experts de l’Institut Fraunhofer ISE Energy Systems en Allemagne.

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