Archives: Actualités solaire

Lancement d’une consultation publique sur les combustibles fossiles non conventionnels en Europe

La Commission lance une consultation publique sur les combustibles fossiles non conventionnels en Europe. Cette consultation a pour objectif de renseigner sur l’évolution future des combustibles fossiles non conventionnels, tels que le gaz de schiste, en Europe.

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La France lance des mesures d’urgence pour la relance de la filière photovoltaïque

Ce 9 janvier, la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie Mme Delphine BATHO, Ministre a présenté un ensemble de mesures visant à atteindre le développement annuel d’au moins 1 000 mégawatts de projets solaires en France en 2013.



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Tarification progressive de l’énergie : La Fondation Nicolas Hulot émet quatre propositions

Le 9 Janvier dernier, une nouvelle version de la proposition de loi sur la tarification progressive de l’énergie a été adoptée en commission à l’Assemblée Nationale. Ce nouveau texte sera discuté en séance publique le 17 janvier.

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Lancement d’un second appel à projet pour 1000 mégawatts d’éoliennes en mer

Un appel d’offres pour 1000 mégawatts d’éoliennes en mer au large du Tréport et des deux îles d’Yeu et de Noirmoutier vient d’être lancé par Delphine BATHO, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.

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La start-up Solaire 2G lève un demi-million d’euros

La start-up Solaire 2G lève un demi-million d'eurosSolaire 2G, spécialiste du solaire hybride, a annoncé hier sa première levée de fonds pour financer la commercialisation de son panneau solaire hybride DualSun sur le marché français.

Cette opération très importante pour la startup marseillaise a permis de lever un demi-million d’euros et de faire entrer en décembre 2012 dans son capital des investisseurs ‘reconnus’ aux profils variés et complémentaires.

Les nouveaux entrants :

- Le réseau Provence Business Angels (Marseille),

- La Sociétéà Capital Risque Provençale et Corse, filiale à 100 % de la Banque Populaire,

- La plateforme de financement participatif WiSEED – regroupement d’investisseurs particuliers,

- Des investisseurs privés spécialisés dans la création d’entreprise ou les énergies.

Nous sommes ravis d’accompagner ce projet industriel ayant une forte différenciation technologique sur un marché essentiel à terme : celui de l’efficacitéénergétique” , a confié Jacques Meler, président de Provence Business Angels (PBA).

Jérôme Mouterde, co-fondateur et président de Solaire 2G, précise l’importance de cette levée de fonds pour le développement de la société et la conquête du marché : “Nous sommes en train de vivre un véritable tournant : après 3 années de développement, nous sommes prêts à aborder notre marché avec un produit très bien finalisé. Cette levée de fonds va nous permettre d’assurer notre développement commercial auprès d’installateurs dans un 1er temps et de grands comptes ensuite“.

Le panneau solaire hybride DualSun produit à la fois de l’électricité photovoltaïque (face avant) et de l’eau chaude solaire (face arrière). Une idée née du constat simple que les panneaux solaires classiques ne convertissent en électricité que 15% de l’énergie solaire qu’ils reçoivent. Les 85% d’énergie restante ne sont pas valorisés, et sont dissipés sous forme de chaleur. La technologie DualSun récupère cette énergie pour chauffer l’eau.

La phase d’industrialisation et de test étant maintenant terminée, l’objectif de cette levée de fonds est de financer le lancement commercial de DualSun sur le marché français afin d’obtenir des certifications européennes en vigueur dans le solaire, de développer le réseau commercial et de financer de nouvelles plateformes tests.

La société Solaire 2G développe actuellement les prochaines versions du panneau DualSun et prévoit un développement rapide de la technologie à l’international.

** Solaire 2G développe la technologie DualSun depuis trois ans en partenariat avec le laboratoire IUSTI(CNRS) de Marseille et des industriels reconnus comme la société Soltech GDF SUEZ. Elle a bénéficié en région de l’accompagnement continu du pôle de compétitivité Capenergies, a reçu d’importantes aides à l’innovation, et remporté de nombreux trophées. Autant de marques de confiance accordées à cette jeune société prometteuse.

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Google investit 200 millions de dollars dans l’éolien au Texas

Google investit 200 millions de dollars dans l'éolien au TexasLa firme californienne Google a annoncé mercredi dernier avoir réalisé un investissement dans un parc éolien au Texas (USA), pour la modique somme de 200 millions de dollars, ajoutant ainsi un autre projet phare à son portefeuille grandissant dans le secteur des énergies vertes.

Le géant de la recherche sur Internet a en effet indiqué sur son blog que le projet éolien ‘Spinning Spur’ était localisé, “sur une large étendue de terre favorable aux vents dans le comté d’Oldham, au nord de l’État du Texas.

Le parc comprendra au total 70 turbines éoliennes Siemens (x 2,3 MW de puissance unitaire), soit une capacité installée globale de 161 mégawatts, en mesure d’alimenter plus de 60.000 foyers texans. C’est la filiale américaine d’EDF – EDF Renewable Energy – qui aura la lourde charge de construire le complexe. L’ensemble devrait être opérationnel juste avant la fin de l’année a également précisé google. L’énergie produite sera vendue au service public SPS, qui dessert à la fois le Texas et le Nouveau Mexique.

Nous recherchons des projets comme celui de ‘Spinning Spur’, car, en plus de créer de l’énergie renouvelable et de renforcer l’économie locale, ils constituent aussi des investissements intelligents“, a rapporté Kojo Ako-Asare, responsable financier chez Google. Et d’ajouter : “Ces investissements offrent des rendements attrayants par rapport aux risques et nous permettent d’investir dans un large éventail d’actifs“.

‘Spinning Spur’ est le dixième projet dans le domaine des énergies renouvelables initié par la firme de Mountain View en 2010. D’après Google, l’ensemble de ces projets totalisent désormais une puissance cumulée de 2 gigawatts. En tout, elle aura investi plus de 1 milliard de dollars dans les énergies renouvelables : 5 projets dans l’éolien et 5 autres dans le solaire.

Google investit 200 millions de dollars dans l'éolien au Texas

Rappelons que pour exister sur l’INTERNET, Google utilise massivement des serveurs de données qui consomment au final d’énormes quantités d’électricité. L’association Greenpeace estime que les 8 centres de données (datacenter) actuels (et en cours de construction) pourraient nécessiter jusqu’à 476 MW d’électricité, s’ils étaient exploités à pleine capacité.

Quelques projets déjà identifiés sur Enerzine :

- Google injecte 72 ME dans l’énergie du vent : ici

- Google injecte 117 ME dans BrightSource Energy : ici

- Google investit dans un parc solaire allemand : ici

- Google ajoute 2 parcs éoliens dans son escarcelle : ici

- Google veut démocratiser l’usage de l’énergie solaire : ici

- Google soutient un projet de méthanisation en Caroline : ici

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EDF EN met en service son neuvième parc éolien en Italie

EDF EN met en service son neuvième parc éolien en ItaliePoursuivant son développement éolien en Europe, EDF Energies Nouvelles a annoncé jeudi la mise en service du parc éolien de ‘Rignano Garganico’ en Italie, d’une puissance installée de 38 MW.

Le parc éolien a été mis en service en décembre 2012.

Situé dans la région des Pouilles, dans la province de Foggia, le parc éolien de Rignano Garganico comprend 19 turbines, fournies par le fabricant Vestas, d’une puissance unitaire de 2 MW.

Ce projet a été développé, construit et est détenu par EDF EN Italia, la filiale italienne d’EDF Energies Nouvelles.

Présent depuis 2001 en Italie, cette nouvelle réalisation constitue le 9ème parc éolien d’EDF Energies Nouvelles et porte ses capacités éoliennes installées dans le pays à 525 MW bruts.

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Le lancement de l’initiative “France Solar Industry” salué

Le lancement de l'initiative Le Syndicat des énergies renouvelables, à travers sa branche solaire photovoltaïque, SOLER, et sa commission solaire thermodynamique a organisé hier matin, à Paris, la réunion de lancement de l’initiative export France Solar Industry**.

France Solar Industry a pour ambition de devenir “la vitrine du savoir-faire français, toutes technologies confondues, en matière de production d’électricité solaire” a indiqué le SER dans un communiqué.

En effet, cette marque regroupera les entreprises françaises intervenant dans le solaire photovoltaïque, thermodynamique et photovoltaïque à concentration, membres du Syndicat des énergies renouvelables (SER). Sous cette bannière commune, la filière solaire française se donne ainsi toutes les chances de gagner de nouveaux marchés à l’international.

Les entreprises françaises ont compris que la transition énergétique est un enjeu mondial et elles disposent déjà d’un important savoir-faire qu’elles ont la capacité de valoriser sur les marchés internationaux. L’un des rôles du SER et de ses équipes est d’accompagner leur démarche“, a expliquéJean-Louis Bal, Président du Syndicat des énergies renouvelables.

Le marché mondial du solaire a connu une forte expansion avec, depuis 2008, une accélération et des taux de croissance supérieurs à 60 %.

Partout dans le monde, les pays font le choix de rééquilibrer leur mix énergétique pour accroître leur part d’énergies renouvelables. A titre d’exemple, le Plan solaire méditerranéen a pour objectif de développer l’énergie solaire à l’horizon 2020 en Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Egypte, tandis que les Pays du Golfe mais aussi l’Inde, l’Afrique du Sud, le Brésil, la Turquie, le Mexique… prévoient également de mettre l’accent sur les énergies renouvelables.

Ces projets constituent autant d’opportunités pour les entreprises françaises mais la concurrence internationale est rude et la balance commerciale du secteur fortement déficitaire (- 1,5 Mds €). La création de la marque «France Solar Industry » pilotée par le Syndicat des Énergies Renouvelables (SER) vise à servir de vitrine à l’offre française et à fédérer les entreprises et les partenaires institutionnels derrière la promotion du savoir-faire français en matière d’énergie solaire.

Il s’agit de se présenter de manière collective à la conquête de nouveaux marchés et de proposer des offres intégrées capables de rivaliser avec nos principaux concurrents.

La France possède des entreprises d’excellence dans le domaine de l’énergie solaire qui méritent d’être davantage connues et reconnues sur les marchés étrangers. Avec France Solar Industry, la filière s’organise, se structure et se donne les moyens de se projeter à l’international. Nous ne pouvons que saluer cette initiative car nous avons des marchés à conquérir et des emplois à gagner” a déclaréNicole Bricq, ministre du Commerce extérieur (NDLR : spécialiste de la fiscalité et de l’environnement, et, Ex. Ministre de l’écologie sous le 1er gouvernement Ayrault).

Pour sa part, Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a souligné que les mesures d’urgence, prises récemment pour relancer le marché français vont également permettre de développer des technologies innovantes propices à l’export (solaire photovoltaïque à concentration, installations avec suivi du solaire).


** En présence de Denis Baupin, Vice-président de l’Assemblée nationale et Député de Paris, Delphine BATHO, Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable et Nicole Bricq, Ministre du Commerce Extérieur, Pascal Canfin, Ministre délégué chargé du Développement.

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Le Brésil craint une nouvelle crise de l’énergie

Le Brésil craint de vivre une crise de l’énergie similaire à celle qu’il avait traversé en 2001, qui avait entraîné une nette chute de sa croissance économique et de sa production.



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Décryptage du photovoltaïque : Tarifications et appels d’offres

Décryptage : Tarification solaire et appels d'offresLe gouvernement a annoncé en début de semaine des mesures qui vise à relancer la filière photovoltaïque française et à atteindre le développement d’au moins 1.000 mégawatts de projets solaires en France en 2013.

Dans un soucis de transparence face au débat national sur la transition énergétique qui s’engage, voici un certain nombre de questions (tarifs et appels d’offres) que le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’énergie s’est attachéà répondre :

Tarification solaire

Selon quelle logique la grille tarifaire a-t-elle été simplifiée ?

La grille tarifaire a été simplifiée en supprimant la distinction tarifaire basée sur l’usage des bâtiments. Cela fait suite à la décision du Conseil d’Etat du 12 avril dernier qui avait considéré que cette distinction portait atteinte au principe d’égalité. La nouvelle grille tarifaire comporte dorénavant trois tarifs différents, contre cinq dans l’ancienne grille tarifaire.

A partir de quand exactement ces nouveaux tarifs sont-ils applicables ? Comment se fait la transition avec l’ancienne grille tarifaire ?

Les nouveaux tarifs seront applicables à compter de la date de publication de l’arrêté. C’est la date de demande de raccordement qui fera foi pour déterminer le niveau du tarif
applicable. Pour les tarifs T4 (installations d’intégration simplifiée au bâti sur toiture <100 kilowatts crêtes (kWc)) et T5 (centrales au sol hors appels d’offres), les nouveaux tarifs
seront applicables à compter du 1er octobre 2012.

Pourquoi avoir mis en place une cible annuelle pour les petites installations ?

Le système de soutien au photovoltaïque, qui est basé sur des tarifs auto-ajustables pour les petites installations et des appels d’offres pour les plus grandes installations, permet
d’assurer un développement ambitieux de l’énergie solaire, tout en contrôlant les volumes de réalisation, notamment pour les grandes installations au sol. La trajectoire cible de développement pour les petites installations traduit la volonté du Gouvernement de favoriser un «développement démocratique» du solaire chez le plus grand nombre de nos concitoyens et donne une visibilité de long terme à tous les acteurs industriels de la filière pour leur permettre de développer une offre à la fois compétitive et de qualité.

Comment fonctionne le mécanisme d’ajustement tarifaire trimestriel ?

A l’issue de chaque trimestre, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) détermine le volume de projets photovoltaïques entrés en file d’attente de raccordement durant le trimestre. Les tarifs sont alors ajustés en fonction de ce volume : si le volume entré en file d’attente est conforme au volume cible, les tarifs diminuent de 2,6% pour le trimestre suivant.
Pour un volume supérieur, les tarifs diminuent plus rapidement et inversement. Un arrêté ministériel entérine l’ajustement tarifaire proposé par la CRE. Cet ajustement automatique a vocation à refléter la baisse très rapide des coûts dans le secteur du photovoltaïque.

Qu’est-ce qu’une installation remplissant les critères de l’intégration simplifiée au bâti
?

Pour être considérée comme intégré simplifié au bâtiment (ISB), un système photovoltaïque doit remplir les deux conditions suivantes : remplacer les éléments de la toiture et être parallèle au plan de la toiture.

Qu’est-ce qu’une installation remplissant les critères de l’intégration au bâti ?

Pour être considéré comme intégré au bâti (IAB), un système photovoltaïque doit remplir, en plus des conditions des installations ISB, les deux conditions supplémentaires suivantes :

• assurer l’étanchéité principale du bâtiment : c’est le module photovoltaïque qui assure l’étanchéité, et non plus le bac acier comme pour une installation ISB ; • ne pas dépasser de plus de 2cm du plan de la toiture.

Les installations IAB sont généralement installées sur des toitures de petite taille (bâtiments résidentiels, bâtiments publics ou petits bâtiments commerciaux).

Quel sera le niveau des nouveaux tarifs T1, T2, T3, T4 et T5 ?

Les trois tarifs T1, T2 et T3 pour les installations photovoltaïques intégrées au bâti situées sur des bâtiments résidentiels (T1), sur des bâtiments d’enseignement ou de santé (T2) ou sur d’autres bâtiments (T3) sont fusionnés en un tarif T1 unique, applicable à toutes les installations IAB de puissance inférieure à 9kWc. L’harmonisation tarifaire se fait par le haut :
la valeur du futur tarif T1 est égale à la valeur de l’ancien tarif T1, qui était la valeur la plus élevée des trois tarifs T1, T2 et T3.

La valeur du tarif T4 applicable aux installations d’intégration simplifiée au bâti est quant à elle augmentée de 5%. La valeur du tarif T5 applicable aux centrales au sol sera diminuée de 20%.

Quels types d’installations bénéficient du tarif T5 ?

Les installations éligibles au tarif T5 sont principalement des projets de centrales au sol qui ne s’inscrivent pas dans les systèmes d’appels d’offres mis en place par le gouvernement. Ces projets sont des projets de très grande puissance avec une emprise au sol significative,d’au moins plusieurs dizaines d’hectares de terrain.

Quelle est la rentabilité d’une installation de type « T5 » avec l’ancien tarif ? Quelle est la rentabilité avec le nouveau tarif ?

Le tarif T5, instauré en mars 2011, avait vocation à ne plus être utilisé depuis la mise en place des systèmes d’appels d’offres, qui permettent de mieux piloter les technologies et de mieux prendre en compte les enjeux environnementaux associés. Or, suite à la baisse des prix de marché pour les modules photovoltaïques (notamment à cause d’une surcapacité mondiale importante), le tarif T5 est devenu suffisamment rentable pour des projets utilisant des équipements et de la main-d’œuvre à bas coût, ne créant que peu ou pas de valeur ajoutée en France. Cela a entraîné une hausse très significative du volume de projets de ce type en file d’attente de raccordement lors des derniers mois de l’année. La baisse de 20% du tarif permet de cibler le soutien aux centrales au sol via les appels d’offres, mieux adaptés pour contrôler l’impact environnemental et paysager des centrales et assurer la création d’une filière industrielle française compétitive et à forte valeur ajoutée.

Comment fonctionne le mécanisme de bonification pour des panneaux produits en Europe ?

La majoration tarifaire s’applique pour les nouvelles installations photovoltaïques à compter de la publication de l’arrêté. Pour en bénéficier, il faut envoyer à l’acheteur obligé (EDF Obligation d’Achat dans la plupart des cas), avant la mise en service de l’installation photovoltaïque, un certain nombre de pièces justificatives : un certificat attestant que les panneaux solaires sont d’origine européenne, une attestation sur l’honneur de l’installateur du système et une demande de majoration tarifaire. Les démarches sont les mêmes pour les grands et les petits producteurs.

Que se passe-t-il s’il s’avère que mon installation ne remplit pas les critères de bonification après que j’ai signé mon contrat avec EDF Obligation d’Achat ?

Les conséquences d’un non respect des conditions de la bonification seront précisées dans le contrat d’achat qui sera signé entre le producteur et l’acheteur obligé.


Appels d’offres

Pourquoi le Gouvernement a-t-il interrompu la série des appels d’offres pour installations de taille moyenne ?

Le gouvernement a interrompu la série des appels d’offres trimestriels lancés par le précédent gouvernement car les résultats n’étaient pas satisfaisants en termes de retombées industrielles et de coût pour le consommateur d’électricité.

Pourquoi avoir réduit la fréquence pour la nouvelle série d’appel d’offres ?

La fréquence pour la nouvelle série d’appel d’offres sera désormais de quatre mois. Le rythme trimestriel ne permettait pas l’amélioration des projets déposés à cet appel d’offres.
L’allongement de la fréquence vise à donner le temps nécessaire aux candidats pour apporter les améliorations requises.

Pourquoi cette nouvelle série ne s’étend-elle que sur un an ?

Cette série portera sur une durée d’un an, de mi-2013 à mi-2014. Cet appel d’offres constitue une mesure transitoire et vise à relancer la filière photovoltaïque dans un contexte de situation économique difficile et de forte contrainte budgétaire. Il ne préjuge pas des décisions plus structurelles que la Gouvernement sera amenéà prendre à la suite du débat national sur la transition énergétique qui aura lieu jusqu’à l’été 2013.

Comment se justifie le choix des lots technologiques dans le cadre de l’appel d’offres pour grandes installations ?

L’appel d’offres pour les grandes installations comporte des lots réservés aux technologies innovantes et aux technologies matures. Les lots technologiques ont été déterminés en tenant compte du retour d’expérience du dernier appel d’offres, du potentiel de développement en France et à l’export pour les acteurs de la filière, et du coût pour le consommateur d’électricité.

Comment s’explique la création d’un lot dédié aux installations surimposées sur toitures ? Quels types d’installations sont visés ?

La volonté du Gouvernement est de privilégier le développement des installations solaires sur grandes toitures pour éviter la consommation d’espaces au sol, notamment agricoles. Les installations visées par ce lot dédié aux installations surimposées sur toiture sont des bâtiments de très grande taille où l’intégration simplifiée au bâti n’est pas possible (certains centres commerciaux, entrepôts industriels, etc.).

Les projets non retenus dans le cadre du dernier appel d’offres pourront-ils candidater à nouveau dans le cadre de cet appel d’offres ?

Les projets non retenus à l’issue du dernier appel d’offres auront la possibilité de candidater à nouveau dans le cadre de cet appel d’offres.

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