Archives: Actualités solaire

Les voitures hybrides de plus en plus accessibles

Rouler dans un véhicule hybride et propre est désormais accessible à tous. En effet, il y’a encore 18 mois, le coût d’usage (TCO) des véhicules électriques et hybrides – particuliers et utilitaires – proposés sur le marché était jusqu’à 60% plus élevé que celui de leurs homologues thermiques.



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Une église polonaise goûte au miracle du photovoltaïque

Une église polonaise goûte au miracle du photovoltaïqueDes modules solaires ont été utilisés dans un projet inédit en Haute-Silésie, dans le sud-ouest de la Pologne, puisqu’il s’attache à couvrir la toiture d’une église catholique.

C’est en effet sur la toiture de l’église de Skoczów Pogórze que le promoteur du projet, RenSan Energy, a installé en moins de trois semaines un système photovoltaïque d’une puissance de 37 kW.

L’énergie solaire sera exploitée pour assurer le chauffage électrique de l’église de Skoczów Pogórze, ainsi que l’éclairage du presbytère et des bâtiments adjacents, à savoir plusieurs chapelles, des salles de conférence, 30 chambres d’hôte et la cuisine de la cantine.

Ce projet générera également des revenus grâce à l’énergie injectée au réseau électrique dans le cadre du «certificat vert» délivré pour la vente d’énergie solaire aux compagnies d’électricité. Cette approche permettra aux producteurs de subvenir à ses propres besoins tout en contribuant à l’approvisionnement du réseau électrique public.

Premier projet de ce type initié dans la région, l’église de Skoczów Pogórze a valeur d’exemple pour le déploiement de la technologie photovoltaïque en Pologne.

Une église polonaise goûte au miracle du photovoltaïque

«De par son caractère tout à fait unique, ce projet a suscité de très grandes attentes. Nous avons sélectionné les modules polycristallins CS6P-P de Canadian Solar en raison de leur haut niveau de qualité, de leurs exceptionnelles performances et de leur fiabilitééprouvée. Depuis son inauguration, le système photovoltaïque affiche de très bonnes performances et répond aux attentes de l’église», a déclaré Piotr Zajac, responsable du projet chez RenSan Energy.

La diversification du mix énergétique polonais offre de nouvelles opportunités à l’énergie solaire

«Bien qu’émergent et encore très jeune, le marché polonais de l’énergie solaire affiche un très grand potentiel. Les pouvoirs publics ont apporté leur soutien au développement des énergies renouvelables afin de diversifier le bouquet énergétique du pays, avec notamment l’introduction d’un tarif de rachat en 2013. Nous sommes convaincus que l’énergie solaire dispose d’importants débouchés en Pologne et qu’elle présente des avantages pour la population», a expliqué Dr. Shawn Qu, DG de Canadian Solar.

En Pologne, le mix énergétique est actuellement dominé par le gaz naturel importé et les ressources domestiques en charbon. Par ailleurs, compte tenu de la forte croissance économique, ce pays d’Europe de l’Est doit relever de nouveaux défis afin d’assurer la stabilité de son approvisionnement en électricité et de faire face aux variations de prix sur le marché mondial des produits de commodité.

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L’Europe injecte 345 ME dans le complexe solaire de Ouarzazate

L'Europe injecte 345 ME dans le complexe solaire de OuarzazateAvec une contribution de 345 millions d’euros*, le premier projet solaire d’Afrique du Nord va bénéficier d’un important soutien de l’Europe, représentant plus de la moitié du coût total du projet.

Un engagement financier de 300 millions d’euros a été signé mardi dernier à Marrakech, au Maroc, par plusieurs organismes dont la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Agence française de développement (AFD), la KfW Entwicklungsbank (KfW) et MASEN, le promoteur du complexe solaire de Ouarzazate.

La mise en place de cette enveloppe de prêts a été facilitée par l’octroi d’une aide non remboursable de 30 millions d’euros de l’Union européenne en décembre 2011.

Le soutien financier européen porte sur la première phase du complexe solaire de Ouarzazate, qui consiste en la construction d’une centrale solaire à concentration (CSC) et à capteurs cylindro-paraboliques d’une capacité brute installée comprise entre 125 et 160 MW, pour une capacité de stockage d’énergie de trois heures au minimum. Il s’agira du premier projet du Plan solaire marocain et du plus important à ce jour du Plan solaire méditerranéen, qui vise l’installation de 20 GW de capacité supplémentaire de production d’énergie d’origine renouvelable à l’horizon 2020.

Le complexe solaire de Ouarzazate est conçu pour atteindre une capacité potentielle de 500 MW, soit l’équivalent de l’alimentation en électricité d’une ville de 250.000 habitants. Une fois intégralement réalisé, ce complexe sera l’un des plus grands au monde. Sa première phase permettra, à elle seule, d’éviter l’émission de 110.000 tonnes de dioxyde de carbone par an et de mettre en place une source d’énergie renouvelable tout en augmentant la sûretéénergétique du Maroc. Le projet créera en outre des emplois et contribuera à l’émergence d’une industrie solaire intégrée localement.

L’UE et le Maroc partagent des possibilités et des contraintes similaires dans le domaine de l’énergie, d’où l’importance de favoriser l’intégration progressive de nos marchés énergétiques respectifs ainsi que le développement concomitant des énergies renouvelables. Aujourd’hui, grâce à l’aide non remboursable de sa Facilité d’investissement pour le voisinage et au prêt de la Banque européenne d’investissement, l’Union européenne soutient avec force le premier projet emblématique du Plan solaire marocain” a indiqué Eneko Landaburu, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne au Maroc.

La réalisation de cette centrale électrique solaire permettra la diffusion au Maroc d’une technologie à faible intensité de carbone et respectueuse du climat. Parallèlement, le pays peut ainsi réduire sa dépendance à l’égard des importations d’énergie. Avec cette centrale, nous franchissons un grand pas vers la concrétisation de l’ambitieux projet consistant à doter bon nombre des pays d’Afrique du Nord de sources d’énergie renouvelables“, a précisé pour sa part Norbert Kloppenburg, membre du directoire de la KfW.

Le projet est conforme aux objectifs de l’Union européenne et aux objectifs stratégiques du mandat FEMIP en ce qui concerne la viabilité environnementale et l’atténuation des changements climatiques, ainsi que leurs incidences sur la demande en énergie.

La première phase du complexe solaire de Ouarzazate sera mise en exploitation en 2015.

Voir aussi :

L’Europe soutient la plus grande centrale solaire d’Afrique de l’Ouest

La Tunisie inaugure sa 1ère station de production d’électricité CPV

Khi Solar One : Premier projet de tour solaire en Afrique du Sud

Afrique du Sud : Soitec va relancer son projet de centrale solaire

La Mauritanie va se doter d’une centrale solaire de 15 MW

*Soutien européen :

BEI : 100 millions d’EUR sur une contribution totale de 300 millions d’EUR (financement approuvé par le Conseil d’administration de la BEI le 13 décembre 2011)
UE : 30 millions d’EUR (aide non remboursable)
AFD : 100 millions d’EUR
KfW et ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) : 100 millions d’EUR
KfW et ministère fédéral allemand de l’environnement, de la protection de la nature et de la sûreté nucléaire (BMU) : 15 millions d’EUR

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L’Europe soutient la plus grande centrale solaire d’Afrique de l’Ouest

L'Europe soutient la plus grande centrale solaire d'Afrique de l'OuestLe commissaire européen chargé du développement, M. Andris Piebalgs, a annoncé la semaine dernière que l’Union européenne allait soutenir financièrement la construction de ce qui deviendra la plus grande centrale photovoltaïque d’Afrique, au Burkina Faso.

Cette centrale produira 32 gigawatts-heures (GWh) par an, soit l’équivalent de 6 % de la production d’électricité actuelle du pays. Elle couvrira la consommation d’énergie d’environ 400.000 personnes.

Plus d’un milliard d’habitants de la planète n’ont pas accès à l’électricité, et la moitié d’entre eux vivent en Afrique. Cette situation constitue l’un des principaux freins au développement de ce continent. Pour libérer l’énorme potentiel que ce dernier recèle, l’Union européenne s’est engagée à raccorder 500 millions de personnes à l’énergie, et elle joint l’acte à la parole. La nouvelle centrale solaire au Burkina Faso montre que l’Union européenne est déterminée à soutenir l’évolution indispensable de la production d’énergie durable en Afrique. Pour le Burkina Faso, elle sera synonyme d’une amélioration colossale de l’offre d’électricité verte, d’une indépendance énergétique accrue et d’une plus grande sécurité de l’approvisionnement énergétique pour la population” a déclaréà ce sujet le commissaire Piebalgs.

Située à Zagtouli, dans la périphérie de la capitale Ouagadougou, la nouvelle centrale électrique comportera 96.000 panneaux solaires. Actuellement, seuls 15 % de la population burkinabè ont accès à l’électricité et le pays reste largement tributaire des importations d’énergie. La forte dépendance à l’égard des combustibles fossiles a des effets négatifs sur l’environnement.

L’aide de l’UE pour la centrale s’élève à 25 millions d’euros ; la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Agence française de développement (AFD) ont quant à elles octroyé des prêts pour un montant total de 38 millions d’euros.

L’Union européenne demeure le premier bailleur de fonds dans le secteur de l’énergie à l’échelle mondiale. Des études indiquent qu’au cours des cinq dernières années, elle a investi plus de deux milliards d’euros dans des projets en la matière dans les pays en développement et plus d’un milliard d’euros dans l’amélioration de l’état du secteur de l’énergie en Afrique, y compris l’accroissement de l’accès aux services énergétiques modernes.

Un mécanisme d’assistance technique de l’UE (doté de 65 millions d’euros) en faveur des pays en développement est également à l’étude par la Commission Européenne. Une enveloppe supplémentaire de 400 millions d’euros est prévue pour étendre et améliorer les instruments financiers innovants de l’UE, ce qui devrait se traduire par des investissements concrets sur le terrain jusqu’à hauteur de cinq milliards d’euros.

Les instruments financiers peuvent concerner, par exemple, le soutien à la constitution de partenariats public-privé concernant l’accès à l’énergie ou la création de nouveaux modèles économiques en vue d’investissements dans l’énergie durable dans les zones rurales ou hors réseau. Les fonds serviront également à mettre sur pied des systèmes de garantie avec les institutions financières, dans le cadre desquels une partie des risques d’investissement sera couverte par des instruments financés par l’UE.

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Le méga projet éolien des Ardennes (352,5 MW) menacé ?

Le méga projet éolien des Ardennes (352,5 MW) menacé ?Situé dans un département français où le développement économique reste en souffrance, avec notamment la disparition progressive des emplois industriels, un projet éolien de grande envergure est sur le point de voir le jour.

A l’aube de la concrétisation du projet le Mont des 4 Faux, parc éolien terrestre situé dans le sud des Ardennes, un collectif d’élus ardennais** lance un cri d’alarme quant au mutisme et au non positionnement des Ministères concernés (Environnement, Défense, Redressement Productif). Selon eux, le projet éolien évoqué”cristallise toutes les urgences” du gouvernement : “transition énergétique, compétitivité, redressement productif, innovation et lutte contre le chômage.”

Cette installation permettra entre autres de créer 100 emplois directs et apportera sa contribution face aux objectifs nationaux fixés pour l’éolien (environ 2%), un pas de plus vers la transition énergétique. Il aura ainsi fallu 6 années pour développer le projet, alors que près de 2,5 millions d’euros ont déjàété investis.

Alors qu’attendent les ministères concernés pour œuvrer ensemble et en finir avec la segmentation des portefeuilles dont les aspirations et les objectifs sont inextricablement liés ?” plaident ils, tous ensemble. “Quels sont ces freins invisibles qui poussent à l’évitement. Sans réponse du Ministère de la Défense début décembre, ce sont 700 millions d’investissement qui se trouveront anéantis.”

Le Mont des 4 Faux a le potentiel pour devenir le premier parc éolien à l’échelle européenne. Ses futurs 47 aérogénérateurs, à la pointe de la technologie, d’une puissance nominale de 7,5 MW sont les plus puissantes au monde à ce jour. Il permettrait d’éviter le rejet annuel dans l’atmosphère de 245.000 tonnes de CO2, tout en assurant l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 280.000 foyers (hors chauffage).

Ce projet précurseur (352,5 MW) sera le plus conséquent investissement à ce jour de la Région Champagne-Ardenne et sera le parc éolien terrestre le plus puissant de France en termes de production électrique. “Face au contexte économique national, face aux volontés politiques d’une région, il n’est pas envisageable de perdre une telle opportunité de développement de l’éolien en France et de laisser fuir un tel investissement !” affirment les élus locaux.

Le ‘Mont des 4 Faux’ devrait contribuer à lui seul en termes de production d’énergie éolienne à atteindre :

► 2% de l’objectif national,
► 13% de l’objectif régional,
► 60 % de l’objectif départemental.

L’éolien français demeure le parent pauvre de l’impulsion de la transition énergétique débutée il y a 15 ans, alors même que notre pays possède le second gisement éolien européen” déplore le collectif d’élus. “L’année de la campagne présidentielle nous a appris que lorsque nos politiques se mobilisent, certains sont capables de déployer l’énergie nécessaire pour identifier des solutions de reprises d’entreprises ou de reclassements professionnels salvateurs.”

Les autorités locales ainsi que les élus Champ-Ardennais, au-delà des clivages politiques ont interpelléà maintes reprises le gouvernement sur le devenir du projet Le Mont des 4 Faux à l’aube de la fin de son instruction de permis de construire. “CES REQUETES RESTENT A CE JOUR LETTRE MORTE” ont t-ils dénoncé avec force.

Comment la France peut-elle faire l’économie de tel projet sans tenter la moindre initiative pour favoriser le développement de la filière verte ?” s’interroge à nouveau le Collectif. Madame Batho, Ministre en charge de l’environnement et du développement durable, scandait en juillet dernier et repris dans Libération : “L’écologie est un levier pour l’économie !“, mais comment traduit-elle ses paroles en action ?

Près de 100 emplois pérennes formés localement devraient être créés sur une période minimale d’exploitation de 20 ans, avec environ 300 personnels de chantier pendant les 3 années consacrées à la construction du parc.

La France accuse aujourd’hui un retard sur le développement des énergies renouvelables dont l’objectif est fixéà 23% à l’horizon 2020. A l’heure où le débat national sur la transition énergétique prend place, “le gouvernement actuel se targue d’une politique de redressement productif” clament t-ils.

WindVision France indique être en attente d’un véritable arbitrage traité par le Ministère de la Défense concernant la cohabitation entre un radar en fin de vie et leurs éoliennes ; cette décision entérinera alors la fin de l’instruction du permis de construire attendue mi-décembre 2012. Au-delà de ce délai, le Mont des 4 Faux se verra avorté et caduque.

A ce jour, le Ministère de la Défense n’a pas donné sa réponse.

** Bérengère Poletti, députée des Ardennes, Marc Laménie, sénateur des Ardennes, Benoît Huré, Président du Conseil général et sénateur des Ardennes, Régis Depaix, Président de l’Association des Maires des Ardennes, André Sarazin, Président du Syndicat Mixte du Pays Rethélois, Guy Deramaix, Maire de Rethel, Président de la Communauté de Communes du Rethélois, Jean Verzeaux, Président de la Communauté de Communes du Junivillois et Denis Rousseaux, Maire de la Neuville en Tourne à Fuy et Porte-Parole des maires accueillant le projet, concernant le projet de ferme éolienne dans les Ardennes.

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L’éolien mérite mieux qu’un strapontin lors du grand débat sur l’énergie

L'éolien indispensable pour passer l'hiver mais accessoire au débat ?Une analyse sur l’hiver 2012-2013 par RTE met en avant le rôle complémentaire de l’éolien par apport au nucléaire pendant la période hivernale.

Dans une analyse parue début novembre, RTE estimait que le risque de coupures d’électricité pendant l’hiver prochain resterait modéré en France malgré un contexte européen de tension sur le marché de l’électricité. RTE précise dans son analyse que l’accroissement du parc éolien français participe en effet à soutenir le réseau de janvier à mars lorsque la disponibilité du parc nucléaire est moindre.

En effet, les éoliennes produisent le plus en hiver au moment où la demande d’électricité est la plus forte. D’après RTE, dans son bilan électrique 2011, « Le pic de production éolienne en 2011 a été enregistré le mercredi 7 décembre avec près de 5 350 MW.»

En outre, la contribution de l’éolien pour soutenir les pics de consommation d’électricité est aussi notée par le gestionnaire de réseau. Sur le mois de décembre 2011, l’éolien a ainsi produit 4,2% de l’électricitéà 19h, heure à laquelle la demande est la plus forte.

De plus, l’éolien est l’énergie renouvelable au coût le plus compétitif derrière l’hydraulique. Le soutien à l’éolien représente aujourd’hui 2 à 3€ par ménage et par an, alors que plus de 3% de la consommation électrique est déjà couverte par l’éolien.

L’éolien jouera une place centrale dans la transition énergétique. D’après les calculs de FEE, 25% de la demande future pourra être couverte par l’éolien à l’horizon 2030 moyennant 40 GW onshore et 15 GW offshore.

L’association France Energie Eolienne qui représente 11 000 professionnels de l’éolien en France demande à Delphine Batho, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie une place dans le «parlement » du grand débat sur la transition énergétique.

Nicolas Wolff, Président de France Energie Eolienne interpelle la ministre : «L’éolien est une source d’énergie primordiale pour réussir la transition énergétique, elle mérite un siège à part entière au « Parlement » du débat et non un strapontin.».

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Roumanie : 50 MW de projets solaires photovoltaïques pour ET Solar

Roumanie : 50 MW de projets solaires photovoltaïques pour ET SolarLe fournisseur de solutions solaires, ET Solar Group, a annoncé hier s’être vu attribuer la construction de diverses installations photovoltaïques en Roumanie totalisant 50 MW de la part de Tinmar-Ind, l’une des premières sociétés roumaines de fourniture d’alimentation électrique et de négoce d’énergie.

Ces installations sont situées dans trois départements (jude) du sud de la Roumanie, à Gorj, Giurgiu et Dolj.

Plus de 20 MW sont actuellement en construction et devraient être en grande partie achevés avant la fin de l’année 2012. Le raccordement au réseau électrique et l’alimentation électrique devraient avoir lieu au premier trimestre de l’année 2013. Les 30 MW restants sont en cours de planification et la construction devrait débuter avant la fin de cette année.

Selon cette entente, ET Solar agira comme fournisseur de modules photovoltaïques et ET Solutions AG, la filiale allemande d’ET Solar, assurera l’ingénierie, l’approvisionnement et la construction ainsi que le financement de la construction. Les services d’exploitation et de maintenance pour ces installations seront également fournis par ET Solar.

«Cette attribution représente une réalisation majeure pour notre commerce du système dans les marchés émergents. Avec des années d’expérience que nous avons acquises en Allemagne et en Italie, nous sommes bien positionnés pour offrir à ces marchés des solutions d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction de haute qualité et rentables» a commenté M. Dennis She, président-directeur général d’ET Solar.

M. Augustin Oancea, président-directeur général de Tinmar, a ajouté : «Nous sommes très heureux de collaborer avec ET Solar comme partenaire stratégique pour ces projets. ET Solar a démontréêtre un fournisseur majeur de solutions étant donné sa forte capacitéà fournir des produits de modules de haute qualité, des solutions clés en main innovantes et un mécanisme de financement sur mesure».

ET Solar a créé une filiale roumaine à Bucarest au mois de juillet de cette année.

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La Tunisie inaugure sa 1ère station de production d’électricité CPV

La Tunisie inaugure sa 1ère station de production d'électricité CPVLe groupe Soitec a annoncé mardi la mise en service de la première station tunisienne de production d’électricité photovoltaïque à concentration (CPV) pour le pompage et l’irrigation en zone aride.

Située à Om Somaa (gouvernorat de Kébili), la station solaire a été inaugurée par le Ministre de l’Agriculture (Mr. Mohamed Ben Salem), en présence du Gouverneur de Kébili (Mr. Habib Jeridi), du PDG de la STEG (Mr. Ridha Ben Mosbah), et du PDG de Soitec (Mr. André-Jacques Auberton-Hervé).

Soitec s’est engagé avec l’ensemble de ses partenaires tunisiens pour apporter des solutions durables de production d’électricité, au service de la sécuritéénergétique de la Tunisie comme du développement agricole et régional. En effet, la technologie CPV reste parfaitement adaptée au fort ensoleillement direct de la Tunisie, que ce soit pour des applications locales comme le pompage et l’irrigation, ou encore le développement de grandes centrales électriques.

Réalisée par Soitec en partenariat avec la STEG (Société Tunisienne de l’électricité et du gaz) et le Ministère de l’Agriculture Tunisien, cette première installation alimente un forage pour l’irrigation d’une palmeraie de 105 hectares. Elle permet en définitive aux 270 agriculteurs d’Om Somaa de bénéficier d’une source d’énergie renouvelable pour produire leur électricité de manière autonome.

Afin d’optimiser la production d’énergie renouvelable au service du développement agricole régional de la Tunisie, d’autres stations solaires pourront être déployées pour l’alimentation électrique de pompes à irrigation. Soitec et ses partenaires prévoient l’installation de 4 nouvelles unités dans le gouvernorat de Kébili. Dans le cadre de son partenariat avec la Tunisie, le Gouvernement français soutient ce programme avec une contribution de 239.272 euros.

« Je me réjouis du partenariat mis en place pour mener à bien ce projet, avec la STEG, le groupement de développement agricole, la société tunisienne Solar Energy Systems, et les entreprises régionales de génie civil. La station solaire bénéficie du régime juridique existant de l’autoconsommation. La facture d’électricité des agriculteurs d’Om Somaa est considérablement réduite et maîtrisée, ce qui permet d’assurer la pérennité de l’exploitation» a commenté José Bériot, Directeur chargé du développement des projets solaires au sein de la division Energie de Soitec.

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Areva va (aussi) fabriquer ses éoliennes offshores 5MW en Ecosse

Areva va fabriquer ses éoliennes offshores 5MW en EcosseLe groupe Areva a annoncé avoir signé un protocole d’accord avec la Scottish Enterprise, un organisme public du gouvernement écossais, qui vise à développer un site industriel pour la fabrication d’éoliennes dans l’Est de l’Écosse.

La création de cette usine en Écosse permettra de produire des turbines de 5 MWe pour les projets offshore du Royaume-Uni, complétant ainsi les installations d’Areva au Havre qui approvisionneront la France, la Belgique, ainsi que les projets britanniques au Sud du pays.

En effet, la stratégie du géant du nucléaire est de créer une implantation industrielle qui couvrira le marché européen de l’offshore à partir de trois principaux pôles industriels basés en Allemagne (Bremerhaven), en France (Le Havre) et au Royaume-Uni (Est de l’Écosse).

Areva a indiquéégalement faire le choix d’implanter sa future usine en Ecosse dans le but d’optimiser les coûts logistiques pour les projets britanniques et de bénéficier de l’important tissu industriel local dans la chaîne d’approvisionnement offshore, le Groupe participant par ailleurs à des appels d’offres dans l’éolien offshore britannique. La construction de cette usine pourrait créer à terme quelque 750 emplois directs dans la fabrication des éoliennes et des pales.

Cet accord illustre l’engagement du groupe dans le développement d’une industrie éolienne offshore ambitieuse au Royaume-Uni. Le site écossais complètera notre programme industriel pour approvisionner les projets éoliens offshore européens et nous positionnera idéalement pour saisir les opportunités du marché britannique” a déclaré Luc Oursel, président du directoire d’Areva.

La base installée pour l’éolien offshore en Europe devrait dépasser 40.000 MWe à l’horizon 2030. Avec sa technologie M5000, Areva entend bien se positionner pour saisir des opportunités de développement au Royaume-Uni qui abrite aujourd’hui le plus vaste marché de l’éolien offshore au monde.

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Le Syndicat des energies renouvelables fait le pari de la concertation

Le Syndicat des energies renouvelables fait le pari de la concertationAprès Enerplan et l’Association des régions de France, c’est au tour du Syndicat des Energies Renouvelables (SER) de donner son avis sur deux arrêtés portant sur les tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque qui sont sur le point d’être publiés.

Faisant suite à la Conférence Environnementale et aux mesures d’urgence annoncées pour la filière photovoltaïque, plusieurs dispositions ont été présentées le 13 novembre 2012 par le Conseil Supérieur de l’Energie. L’une concernait une hausse de 5 % du tarif pour les installations respectant les critères d’intégration simplifiée au bâti jusqu’à 100 kW (tarif T4), et un plafonnement des baisses tarifaires à 20 % sur quatre trimestres consécutifs.

Tandis que l’autre revalorisait des tarifs pour les installations sur bâtiment jusqu’à 100 kW, sous réserve que les panneaux soient d’origine européenne. La bonification serait de 5 % ou 10 % suivant le degré d’intégration européenne.

Ces mesures étaient donc attendues avec impatience par la profession. La bonification liée au contenu industriel européen constitue une excellente nouvelle pour les fabricants qui se trouvent, depuis mars 2011, soumis aux effets conjuguées de baisses trimestrielles tarifaires inadaptées à la décroissance de leurs coûts de production, et d’une concurrence hors-européenne exacerbée sur les prix. Afin que l’effet de cette bonification soit maximal pour les industriels, il convient néanmoins qu’elle entre en application en même temps que les nouveaux tarifs (et non le 1er mars 2013, comme proposé actuellement).

En parallèle de ces mesures d’urgence, le gouvernement propose, rétroactivement à compter du 1er octobre 2012, une baisse de 20 % du tarif de base (tarif T5) auquel sont éligibles toutes les installations photovoltaïques, en particulier les centrales au sol jusqu’à une puissance de 12 MW. Ainsi, de 102,4 €/MWh, le tarif pour ce type d’installation serait ramenéà 84,0 €/MWh, obérant de fait le développement de nouveaux projets.

Cette disposition suscite la crainte des professionnels : “en effet, cette baisse de tarif intervient au moment où la baisse des coûts permet enfin aux projets de trouver leur équilibre économique.” Par conséquent, les professionnels attendent, non seulement, la publication des nouveaux tarifs revalorisés, mais aussi une redéfinition claire des autres outils de soutien à la filière, outils devant permettre des retombées économiques locales certaines pour la collectivité.

La branche solaire du SER, le SOLER, indique être prêt à réfléchir à un modèle dont les composantes seraient le développement industriel sur toute la chaîne de valeur, un volume de projets suffisant à des coûts maîtrisés pour la collectivité, et favorisant les projets bien intégrés au système électrique, modèle qui ne peut se résumer à une baisse de 20 % du tarif T5 en vigueur ;

Ensuite, toujours pour le SOLER, il est essentiel que les résultats des appels d’offres dits «simplifiés », pour les installations de puissances comprises entre 100 et 250 kW sur bâtiment et portant sur des volumes très limités (30 MW par trimestre), continuent d’être délivrés, pour ne pas créer de nouvelle rupture dans l’activité des entreprises. En parallèle, il convient de lancer dès à présent une réflexion sur le cahier des charges de l’appel d’offres qui lui succédera.

Enfin, en ce qui concerne le prochain appel d’offres pour les installations solaires supérieures à 250 kW, SOLER contribue à la définition du cahier des charges en concertation avec le gouvernement, en particulier sur le contenu industriel et sur l’intégration du photovoltaïque dans les systèmes électriques locaux (îlots, quartiers, agglomérations, etc.)

Pour conclure, les professionnels du photovoltaïque demandent avec insistance à disposer “d’un mécanisme de soutien de tous les segments de marché, dont les principes favorisent un développement vertueux et pérenne de cette forme d’énergie, avec des niveaux et des volumes qui n’obèrent pas les financements publics mais permettent le maintien des 18 000 emplois identifiés par l’ADEME dans le secteur.

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