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Les députés votent des mesures de simplification pour la filière éolienne

Les députés votent des mesures de simplification pour la filière éolienneLes députés ont voté dans la nuit du jeudi – vendredi à l’Assemblée nationale des mesures allégeant le cadre juridique “très contraignant” qui s’imposait à l’éolien, comme la suppression des Zones de développement de l’éolien, une proposition évoquée lors de la conférence environnementale.

Les élus nationaux se sont également prononcés pour la suppression de l’obligation d’installer des parcs éoliens d’au moins 5 machines, un allègement des contraintes d’implantation dans les DOM et de celles pesant sur le raccordement des parcs éoliens en mer.

Pour France Energie Eolienne (FEE), ce premier pas vers une simplification du “carcan juridique” fait renaître l’espoir dans une filière en difficulté. En effet, le développement éolien est en forte chute**, les carnets de commande sont vides. En cause : “le cadre juridique trop contraignant qui n’a cessé de se complexifier depuis 2003 et une incertitude portant sur le tarif d’achat.”

FEE appelle ainsi les sénateurs à”lever les poids” qui menacent les 11.000 emplois de cette filière. Par ailleurs, selon la fédération, 60.000 emplois en 2020 sont possibles à condition que les objectifs nationaux soient atteints. Pour se faire, d’autres dispositions doivent être votées telles que “la modification des dispositions de raccordement au réseau, le régime ICPE déclaratif et l’aménagement de la loi Littoral pour la métropole.

Mais d’après FEE, le gouvernement a entre ses mains la première urgence : “le rétablissement d’un mécanisme d’achat de l’électricité d’origine éolienne jugé suffisamment sûr pour relancer l’investissement.”

La transition énergétique vient d’être lancée par les députés, l’éolien reprend espoir, mais les barrières à lever sont encore nombreuses“, a commenté Nicolas Wolff, président de France Energie Eolienne .

Réaction des groupes UMP / UDI (MM. Martial saddier, Antoine herth, Lionel tardy et Bertrand Pancher)

Alors que nous débattions en séance publique sur la proposition de loi de M. François Brottes instaurant un bonus-malus sur les consommations domestiques d’énergie, le Gouvernement a décidé de bouleverser les règles relatives au développement de l’énergie éolienne par voie d’amendements à 2h30 du matin, sans même que la commission des Affaires économiques ait pu se prononcer” ont indiqué les porte-paroles dans un communiqué.

Cette méthode fait tomber les masques d’un Gouvernement qui prône la concertation mais prend en réalité ses décisions unilatéralement, en catimini (…) Cette nuit, nous avons compris que le « grand débat sur la transition énergétique »était clos avant même d’avoir débuté.”

Que le Gouvernement piétine les droits du Parlement avec la bénédiction passive de sa majorité est grave, mais qu’il s’exonère d’un grand débat démocratique sur une question qui touche la vie quotidienne de nos compatriotes constitue une faute qui nous a conduit à quitter l’hémicycle.”

Nous ne sommes pas opposés à une évolution de la législation relative à l’énergie éolienne, à condition que celle-ci soit précédée d’une véritable réflexion nationale associant toutes les parties prenantes : les pouvoirs publics, les associations et les citoyens (…) nous sommes consternés par le passage en force opéré par le Gouvernement sur un texte dont l’objet n’a aucun rapport avec l’énergie éolienne.

Nous ne pouvons que le déplorer avec la plus grande fermeté.


** les installations du premier semestre 2012 ont représenté un tiers de moins qu’en 2011.

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Le nucléaire français n’est pas sûr

Suite à la catastrophe de Fukushima, l’Union européenne avait établit des standards de sécurité, pour réévaluer le risque de catastrophe en Europe, mais surtout, savoir si les centrales déjà implantées ne présentent aucun danger.



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Agir maintenant pour améliorer la sécurité nucléaire dans l’Union Européenne

Le Commissaire européen à l’Energie a déclaré qu’il était nécessaire d’agir maintenant pour améliorer la sécurité nucléaire dans l’Union Européenne, en conclusion des tests de stress qui ont été menés suite à la catastrophe de Fukushima.



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Des propositions pour mettre fin à la “bulle” photovoltaïque

Terra Nova : propositions pour mettre fin à la Alors que le gouvernement a annoncé mardi une hausse du tarif de rachat de l’énergie photovoltaïque après deux ans de baisse, la fondation Terra Nova dans une note publiée en février 2012, avait estimé qu’il était urgent de définir une vraie politique de relance de la filière pour mettre fin à la « bulle » dans le secteur.

Les auteurs proposaient notamment une refonte de l’ensemble de l’économie des aides, le développement d’une filière industrielle en France, la création d’un outil de soutien au développement des nouvelles technologies de l’énergie, et la consolidation de la filière artisanale et technique du bâtiment.

Nous vous proposons de mettre en lumière les points précis développés par la fondation :

Comment relancer la filière photovoltaïque ?

Mettre fin à la « bulle » du photovoltaïque

Les mesures prises en urgence par le gouvernement ont constitué un début de réponse, parce qu’elles prévoient une baisse immédiate permettant de contrôler les volumes et les coûts. Toutefois la réévaluation du mécanisme est insuffisante.

L’objectif annuel de développement, fixé par le Gouvernement à 500 MW/an est insuffisant pour permettre le développement d’une industrie française. Cet objectif doit être au minimum doublé et évoluer ensuite à la hausse pour accompagner le développement de la filière industrielle.

La prévisibilité du cadre réglementaire est par ailleurs un élément clé de la capacité des acteurs à effectuer des investissements rationnels.

La grille d’ajustement du tarif d’achat chaque trimestre est actuellement trop brutale, puisque les tarifs peuvent baisser de 9,5 % par trimestre (soit plus de 35 %/an) en cas de dépôt de projets supérieurs à la trajectoire souhaitée. Un ajustement aussi brutal, qui pouvait se justifier alors que la massification de la production en Chine abaissait rapidement les coûts de production, n’est plus justifié maintenant que la massification est achevée.

D’autre part, dans un souci de préparer l’arrivée des réseaux intelligents (smart grids), le mécanisme de tarif d’achat pourrait être revu pour favoriser l’autoconsommation et non la revente en totalité de l’électricité produite, comme actuellement.

Une bonification du tarif d’achat lorsque le panneau installé est fabriqué dans l’Union européenne devrait également être étudiée afin de favoriser l’industrie française et européenne. L’Italie accorde depuis 2011 une bonification de 10 %.

En ce qui concerne les appels d’offres, il convient d’afficher un planning de lancement pluriannuel de manière à donner la lisibilité suffisante. Les critères de candidature pourraient par ailleurs être simplifiés autour de critères favorables à l’industrie française (technologies spécifiques, critères CO2, emplois locaux…).

Favoriser le développement d’une filière industrielle en France

Une politique volontariste, favorisant l’innovation et privilégiant la constitution d’une filière industrielle européenne et nationale, consciente des évolutions rapides du secteur et capable de s’adapter à une demande changeante, sera seule à même de faire de la France une pionnière des énergies renouvelables.

Il faut en effet signaler que 80 % des panneaux posés en France proviennent d’usines chinoises qui, outre la question industrielle, posent aussi une question environnementale (les modules, très consommateurs d’énergie, sont produits à partir d’une électricité chinoise issue du charbon, donc fortement carbonée ; il s’agit par ailleurs de pondéreux lourds à transporter). Les mécanismes de soutien à la demande ne peuvent donc pas suffire : une réflexion de fond devrait être lancée pour investir dans une vraie filière industrielle nationale et sur les possibilités juridiques de limiter l’importation de produits asiatiques à bilan carbone négatif dans la filière.

Une politique de l’offre pourrait ainsi être engagée en faveur non seulement du soutien à l’émergence d’une filière française du photovoltaïque, mais aussi plus généralement en faveur du soutien aux nouvelles technologies de l’énergie (renouvelables, stockage, réseaux intelligents…)[*]. Outre le maintien de l’effort de R&D aux niveaux européen et national, cette politique s’appuierait sur la constitution d’un outil de soutien au développement des technologies et du tissu industriel du secteur.

Cet outil pourrait prendre la forme d’un fonds de capital investissement Energies Vertes de l’ordre de 1 Md€ géré par le Fond stratégique d’investissement (FSI) ou une nouvelle Banque publique d’investissement et financé par les ressources de cette institution. Ses interventions s’inscriraient dans une stratégie de constitution de filière industrielle, élaborée par le FSI en concertation avec les parties prenantes.

En parallèle à la constitution de ce fonds, une stratégie de consolidation de la filière artisanale et technique du bâtiment serait mise en place. Elle s’articulerait autour d’une formation renforcée des acteurs et une incitation (fiscale ou via des labels professionnels) au regroupement des activités (plaquiste, chaudiériste, couvreur…) pour constituer de véritables entreprises de rénovation thermique capables de mettre en œuvre des opérations de rénovation globales, coordonnées et cohérentes.

Une réflexion doit par ailleurs être entamée avec les collectivités sur la manière de les associer au développement de projets et à celui de la filière. Plusieurs pistes sont possibles : articuler les aides locales avec l’aide nationale, cibler avec les aides locales certaines technologies très intégrées au bâti ou de niches (trakeurs solaires au sol, concentration solaire…), favoriser la création de sociétés d’économie mixte ou d’autres montages adéquats, mettre en œuvre une politique de développement du territoire (implantation d’industries, déploiement d’ENR sur des zones choisies), viser des retours sur investissements plus faibles, compensés par une garantie de volume.

* On se rapportera pour davantage de détails au rapport « Maîtriser l’énergie : un projet énergétique pour une société responsable et innovante », rapport du groupe de travail Terra nova sur la politique énergétique présidé par Alain Grandjean, juillet 2011, téléchargeable ici : http://www.tnova.fr/essai/ma-triser-l-nergie-un-projet-nerg-tique-pour-une-soci-t-responsable-et-innovante

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De l’énergie solaire pour les nations Indiennes Américaines

De l'énergie solaire pour les nations Indiennes AméricainesLors du deuxième jour de la réunion annuelle de la Clinton Global Initiative (CGI) à New York, le président Bill Clinton a annoncé l’engagement de la compagnie française Solairedirect à développer 10 MW d’énergie solaire communautaire dans des régions appartenant aux nations Indiennes Américaines.

Aux Etats-Unis d’Amérique, de nombreuses communautés n’ont pas accès à une électricité fiable et abordable : “soit ce sont des régions éloignées avec des coûts d’accès à l’énergie élevés, soit, c’est l’infrastructure de distribution électrique qui nécessite des investissements. Or beaucoup de ces communautés sont situées dans des régions bénéficiant d’excellentes ressources solaires.

C’est en particulier le cas des Nations Apaches en Arizona, avec qui Solairedirect est en relation en vue d’établir un partenariat à long terme ; pour ces dernières, la production d’énergie solaire est l’unique moyen de fournir une électricité abordable et écologique et elle constitue un levier pour favoriser l’emploi et un développement économique durable.

Lors de cette réunion du CGI, Solairedirect s’est engagéà développer au moins 10 MW d’électricité solaire durant les trois prochaines années. La zone géographique ciblée dans un premier temps est le sud-ouest américain et regroupe des collectivités locales comprenant des zones rurales et urbaines. Cet engagement vient confirmer la viabilité financière et opérationnelle de la production d’électricité solaire à l’échelle communautaire.

La stratégie de Solairedirect aux Etats-Unis s’appuie sur son expertise globale d’ingénieriste de la production d’électricité solaire pour proposer une énergie verte et abordable.

Dans le top 100 des lauréats du Global Cleantech 2012

Plus récemment, Solairedirect vient d’être sélectionné comme l’une des entreprises éco-innovantes les plus prometteuses, susceptible d’avoir un impact significatif au cours des 5 à 10 prochaines années sur le marché, par Cleantech Group, société de recherche reconnue dans le domaine de l’innovation en matière de technologies propres.

Cette année, 8.285 entreprises provenant de plus de 85 pays ont été nommées. Un jury de 75 membres (investisseurs internationaux de premier plan et cadres supérieurs de multinationales) a participéà la sélection des 100 lauréats, représentants 13 pays.

Solairedirect s’affirme comme un pionnier de l’électricité solaire compétitive en France, mais aussi en Inde, en Afrique du Sud et dans d’autres pays où la société a remporté de nombreux marchés grâce à son leadership en matière d’ingénierie et d’innovation, à nouveau reconnu par son inclusion dans le top 100 des entreprises éco-innovantes. A moins de 100 €/MWh, l’électricité produite par Solairedirect devient compétitive et accessible à tous, et peut ainsi devenir une part importante du mix énergétique d’un nombre croissant de territoires qui veulent mettre en œuvre la transition énergétique” s’est réjouit Thierry Lepercq, Président de Solairedirect.

Le top 100 Global Cleantech est une extension naturelle de notre mission d’aide aux entreprises, investisseurs et financiers, sociétés de services professionnels et organismes gouvernementaux, à s’engager vers l’innovation Cleantech mondiale”, a déclaré Sheeraz Haji, Directeur Général du Cleantech Group.

La liste des entreprises est issue des bases de données de Cleantech Group, ainsi que l’étude des centaines de candidatures et l’avis du panel de 75 experts mondiaux des technologies propres. Pour se qualifier, les firmes doivent être des entreprises de technologies propres indépendantes, à but lucratif, non cotées sur une bourse importante.

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L’Ile-de-France pourrait implanter jusqu’à 180 éoliennes d’ici 2020

L'Ile-de-France pourrait implanter jusqu'à 180 éoliennes d'ici 2020La Région Île-de-France, qui a rejoint en août le Club des collectivités locales éoliennes (Cléo), doit adopter à l’automne son Schéma régional éolien, présenté en juin dernier.

Celui-ci cible les zones favorables au développement des éoliennes, en tenant compte à la fois des enjeux paysagers, patrimoniaux, environnementaux et techniques. Sont notamment concernées la Seine-et-Marne, qui représente le plus fort potentiel avec la Brie et le Gâtinais, ainsi que l’Essonne, avec la Beauce, et les Yvelines.

À partir de cette cartographie, un scénario a étéélaboré dressant les perspectives à l’horizon 2020. Résultat : ce sont entre 100 et 180 éoliennes, d’une puissance de 2 à 3 mégawatts MWh chacune, qui pourraient voir le jour. Dans l’hypothèse où elles fonctionneraient 25% du temps, soit 2.200 heures par an, leur production pourrait couvrir les besoins en électricité de 190.000 à 520.000 personnes.

Mais d’autres territoires pourraient venir agrandir ce parc d’éoliennes, à l’instar des plateaux du Vexin français (95) et du secteur sur lequel s’entraîne le Groupement interarmées héliporté dans le sud de l’Essonne et des Yvelines.

Des blocages subsistent cependant dans les deux cas, au niveau notamment du ministère de la Défense, opposéà l’implantation d’éoliennes dans un périmètre où les hélicoptères militaires effectuent des manœuvres. Ces réticences de la part de l’armée ne sont pas sans répercussions puisqu’elles reviendraient à renoncer à environ 125 à 220 éoliennes supplémentaires.

Un potentiel énergétique à développer

Alors que des régions limitrophes comme la Picardie et le Centre ont largement franchi le pas, les éoliennes franciliennes se comptent encore sur les doigts de la main. Les trois premières fonctionnent depuis l’an dernier dans le parc des Gargouilles (91). Gérées par l’entreprise Theolia entre autres, ces géantes de 120 m de haut, complétées par 13 autres dans l’Eure-et-Loire, sont censées produire chaque année 95 GWh, soit l’équivalent de la consommation d’électricité d’une ville de 42.000 habitants.

Bien que la Région Île-de-France ne finance pas directement ces projets d’éoliennes, elle a accordé, ces quatre dernières années, environ 65 millions d’euros de subventions. Le tout afin de soutenir le développement plus général des énergies renouvelables, qui représentent aujourd’hui moins de 10% de la consommation des Franciliens.

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La Pologne veut qu’une nouvelle loi sur les gaz de schiste entre en vigueur en 2013

La Pologne veut faire entrer en vigueur une nouvelle loi sur l’exploitation des gaz de schiste, avec pour objectif de stimuler ce secteur, potentiellement lucratif pour ce pays de l’Union Européenne qui dépend largement des importations russes de gaz pour ses besoins en électricité.



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Le gouvernement relève le tarif d’achat du photovoltaïque (< 100 kW)

Le gouvernement relève le tarif d'achat du photovoltaïque (< 100 kW)Faisant suite à la conférence environnementale des 14 et 15 septembre 2012, le Gouvernement a annoncé lundi des mesures immédiates de soutien aux énergies renouvelables, et concernant plus particulièrement la filière photovoltaïque.

Selon le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, l’objectif affiché est de sécuriser l’activité des entreprises qui créent de la valeur ajoutée en France, alors même que “les décisions du précédent gouvernement avaient profondément déstabilisé la filière et abouti à la destruction de 10.000 emplois.”

A la suite de plusieurs réunions de travail avec les principaux syndicats représentatifs de la filière solaire, le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie

Tout d’abord, pour les grandes installations (> à 250 kilowatts), un nouvel appel d’offres sera lancé d’ici fin 2012 pour favoriser les technologies innovantes et le développement économique local. Cet appel d’offres privilégiera les installations sur grandes toitures pour éviter la consommation d’espaces agricoles.

Ensuite, les installations de tailles moyennes (entre 100 et 250 kilowatts), le gouvernement indique qu’il poursuivra la série d’appels d’offres trimestriels lancée en 2011.

Enfin, pour les petites installations qui remplissent les conditions de l’intégration simplifiée au bâti (<= 100 kilowatts), les volumes cibles de développement seront immédiatement significativement revus à la hausse. Le tarif d’achat sera relevé pour la majorité des installations non résidentielles grâce à une bonification de 10 % accordée en fonction de l’origine des panneaux. La baisse annuelle des tarifs sera plafonnée à 20 %.

Delphine Batho va saisir cette semaine le Conseil Supérieur de l’Énergie et la Commission de Régulation de l’Énergie d’un projet d’arrêté portant le tarif de rachat à 18,4 centimes d’euros par kilowattheure (contre 17,50 centimes aujourd’hui), auquel pourra s’ajouter la bonification de 10 % en fonction de l’origine des panneaux (soit 20,24 centimes/kWh). Cette décision vise à soutenir immédiatement la filière et à préserver les emplois en France.

Les professionnels de la filière se félicitent de la confirmation, par Delphine Batho, de l’appel d’offres concernant les grandes installations et de l’annonce de la revalorisation du tarif d’achat pour les installations de puissance inférieure ou égale à 100 kilowatts.

«Nous sommes satisfaits que nos demandes aient été entendues. Ces annonces constituent un premier pas significatif qui rend espoir à nos entreprises. La bonification va permettre de mieux structurer l’industrie française du secteur. Quant au relèvement du tarif, il devrait faire redémarrer une activité aujourd’hui à l’arrêt sur ces segments de marché», a expliqué Arnaud Mine, Président de SER Soler (Syndicat des Energies Renouvables – branche solaire).

« C’est un signal positif pour la filière photovoltaïque française. Après le discours du Président de la République lors de la Conférence environnementale, nous attendions ce premier pas vers la transition énergétique et la considération de l’énergie solaire. C’est une décision politique importante qui permet aux PME et PMI du secteur de disposer de perspectives pour maintenir l’emploi. Cette annonce concrète est salutaire pour l’avenir et nous permet d’aborder sereinement les nombreux sujets qui occuperont les six mois de débats à venir sur la transition énergétique », a commenté de son côté Thierry Mueth, président d’Enerplan.

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10 à 25 milliards d’euros nécessaires pour la sécurité des réacteurs nucléaires européens

De 10 à 25 milliards d’euros seront nécessaires pour améliorer la sécurité des réacteurs nucléaires européens, d’après la première version d’un rapport sur les tests de stress réalisés dans les centrales.



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Alstom va construire une seconde usine de mâts d’éoliennes au Brésil

Alstom va construire une seconde usine de mâts d'éoliennes au BrésilLe Groupe Alstom a annoncé lundi la signature d’un accord prévoyant la construction à Canoas dans l’état de Rio Grande do Sul, au sud du Brésil, de la première usine dédiée à la fabrication de mâts d’éoliennes en Amérique du Sud.

Le site aura une capacité de production de 120 mâts par an, représentant environ 350 MW. L’investissement initial est de 12 millions d’euros. L’usine devrait entrer en activité au cours du premier semestre 2013. Avec 11.000 m² couverts, elle emploiera 90 personnes, dont 80% seront recrutés localement, 250 emplois indirects pourraient être également créés.

Cette nouvelle usine bénéficie d’ores et déjà de contrats pour le marché brésilien“, a déclaré Marcos Costa, Président d’Alstom Brésil. “C’est le cas par exemple des mâts qui seront nécessaires pour mener à bien notre accord avec Odebrecht Energia pour l’équipement du complexe éolien du Corredor do Senandes, signé cette année. Cette usine, tirant parti de son excellente position géographique, sera également capable de servir les marchés d’exportation.”

L’installation de cette usine à Canoas crée de nombreuses synergies entre les acteurs de l’industrie de la génération d’électricité au Rio Grande do Sul,” a souligné Fernando Chein, Directeur de la Production de Odebrecht Energia. “Elle va faire la différence, sur un plan logistique, dans la réalisation de la première ferme éolienne de Odebrecht Energia, le complexe du Corredor do Senandes, qui aura une capacité installée de 108 MW.”

La nouvelle usine de Canoas sera la seconde unité industrielle d’équipements de génération d’électricité d’origine éolienne d’Alstom en Amérique Latine. L’entreprise a en effet ouvert en novembre 2011 sa première usine d’éoliennes à Camaçari, dans l’état de Bahia, avec une capacité de production annuelle de machines représentant 600 MW.

Alstom a remportéà ce jour 5 contrats éoliens au Brésil, représentant un cumul de plus de 900 millions d’euros, pour fournir les turbines éoliennes de Desenvix, Brasventos, Oderbrecht Energia, Casa dos Ventos, et plus récemment le complexe de fermes éoliennes de Queiros Galvão.

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