Archives: Actualités solaire

L’éolien français est en danger !

La semaine dernière, ERDF publiait des chiffres qui confirment le constat des professionnels de la filière éolienne sur le terrain, à savoir : un ralentissement inquiétant du nombre de parcs éoliens raccordés au réseau électrique.

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L’APESI insatisfaite de l’octroi des appels d’offre relatifs à la construction d’installations solaires photovoltaïques

La Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie a récemment attribué les appels d’offre relatifs à la construction d’installations solaires photovoltaïques et thermodynamiques d’une puissance supérieure à 250 kWc.



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Le Gaz de schiste fait toujours polémique

L’exploitation de gaz de schiste fait, maintenant, polémique en France depuis plus de deux ans. En cause, le risque de pollutions des eaux, impact sur l’environnement et la santé.



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Raccordement de la centrale photovoltaïque géante de Toul-Rosières

Raccordement de la centrale photovoltaïque géante de Toul-RosièresLa plus grande centrale photovoltaïque d’Europe située à proximité de la commune de Rosières-en-Haye, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle), vient d’entrer en phase de test avant une mise en production prévue dès cet automne.

Au total, près de 1,5 million de panneaux solaires auront été vérifiés a confirmé EDF Energies Nouvelles. Les modules photovoltaïques qui sont installés sur l’ancienne base aérienne de Toul-Rosières** sont fabriqués par la société américaine First Solar. Ils sont conçus sur la base d’une technologie dite àcouches minces, une alternative aux modules traditionnels fabriqués à base de silicium. L’emprise des panneaux au sol est d’environ 120 hectares, alors que la superficie totale de la centrale occupe 367 hectares.

La centrale sera en mesure de développer une puissance de 143 mégawatts-crêtes, soit l’équivalent de la consommation électrique d’environ 62.000 habitants (chauffage inclus). Par ailleurs, la filiale d’EDF aurait investi dans ce projet un montant d’environ 450 millions d’Euros.

Les étapes clés du projet ont été les suivantes :

Fin 2009 : études de faisabilité.
EDF Energies Nouvelles a étudié la faisabilité de ce projet et conclu que l’implantation d’une centrale photovoltaïque sur l’ensemble de la base était réalisable, moyennant le traitement et la déconstruction du bâti existant.

Juillet 2010 : accord foncier.
La base aérienne appartient au domaine privé de l’Etat français. Suite aux délibérations favorables des communes de Rosières-en-Haye, Jaillon et Avrainville, une première promesse de bail emphytéotique d’une durée de 30 ans a été signée entre l’Etat et EDF Energies Nouvelles en juillet 2010. Le bail a été signé en avril 2011.

Mars a septembre 2010
: études techniques et environnementales.
De nombreuses études ont été menées pour concevoir et adapter le projet aux enjeux environnementaux et aux contraintes techniques spécifiques du site, en particulier : études techniques d’ingénierie, d’impact environnemental (recensement de la faune et de la flore, identification des milieux fragiles,…) et d’intégration paysagère, diagnostic amiante, diagnostic des pollutions du sol et du sous-sol, études techniques de raccordement.

Fin mars 2011
: permis de construire.
Déposées en septembre 2010, les demandes de permis de construire, instruites et étudiées par les services de l’Etat, ont été délivrées fin mars 2011.

Avril-juin 2011
: préparation du site.
Avant de lancer la construction de la centrale, un diagnostic archéologique puis des travaux de déconstruction du bâti, de désamiantage des bâtiments et de dépollution des sols ont été menés sur site. Ces travaux se sont poursuivis jusqu’au début 2012 sur certaines parties du site.

Raccordement de la centrale photovoltaïque géante de Toul-Rosières

Juin 2011 : lancement de la construction.
La construction de la centrale est organisée par tranches de 12 MWc. Pour chaque tranche, les travaux démarrent par la pose de structures en acier et aluminium, sur lesquelles sont ensuite fixés les modules photovoltaïques. Puis, les travaux de raccordement électrique sont réalisés. Les travaux de construction ont débuté en juin 2011 sur les premières tranches. La construction de l’ensemble de la centrale a été finalisée d’ici le printemps 2012.

Mars 2012 : pose du dernier panneau photovoltaïque.

Raccordement de la centrale photovoltaïque géante de Toul-Rosières


Automne 2012
: La mise en service définitive interviendra après le raccordement de la centrale au réseau électrique.

Réversibilité de la centrale TOUL-ROSIERES

Dès l’origine, ce projet a été conçu de façon à s’intégrer au mieux dans son environnement. Certains secteurs de la base ont ainsi été exclus pour préserver les zones environnementales sensibles et les habitats naturels (zones humides, plantes protégées, prairies) et des ilots boisés ont été conservés à l’intérieur et entre les tranches de la centrale afin de créer des corridors biologiques pour la faune sauvage. Le projet occupe 367 hectares sur les 522 de la base.

Par ailleurs, trois tranches de panneaux seront surélevées pour maintenir une activité pastorale (élevage de moutons) sur le site, des gîtes et nichoirs spécifiques sont installés pour préserver les chauves-souris et les oiseaux cavernicoles. Des plantes mellifères seront semées pour les abeilles.

Ces aménagements ainsi que l’intégration d’un boisement paysager au nord-est et de haies sur le pourtour du site assure la bonne intégration paysagère de la centrale. Pendant toute la durée de son exploitation, la centrale fera l’objet d’un suivi biologique et écologique régulier.

La centrale solaire photovoltaïque sera exploitée pendant une durée d’au moins 20 ans. A l’issue de son exploitation, la centrale sera démantelée par EDF Energies Nouvelles et le site, dépollué, pourra être affecté par la collectivitéà un autre usage.

Technologie solaire photovoltaïque

L’énergie photovoltaïque est obtenue par la transformation d’ondes lumineuses en courant électrique. Au coeur du principe de l’électricité solaire se trouve un matériau semi-conducteur capable de libérer des électrons. Les modules photovoltaïques sont composés de deux couches de semi-conducteurs, l’une chargée positivement, l’autre négativement. Quand le semi-conducteur reçoit les photons du rayonnement solaire, ceux-ci libèrent une partie des électrons de sa structure : le champ électrique présent entre ses couches positives et négatives capte ces électrons libres, créant ainsi un courant électrique continu. Plus le flux de lumière est important, plus forte est l’intensité du courant électrique généré.

Fonctionnement d’une centrale solaire photovoltaïque au sol

(1) Le rayonnement du soleil sur les modules photovoltaïques est transformé en courant électrique continu acheminé vers un onduleur (2). L’onduleur convertit cette électricité en courant alternatif ? compatible avec le réseau électrique. (3) Un transformateur élève la tension avant l’injection de l’électricité par câble jusqu’au réseau public (4).

Raccordement de la centrale photovoltaïque géante de Toul-Rosières

** la base aérienne 136 de Toul-Rosières, ancien lieu de stationnement des forces aériennes de l’OTAN et de l’Armée Française, est officiellement désaffectée depuis 2004.

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Solairemed va commercialiser son panneau photovoltaïque intelligent

Solairemed va commercialiser son panneau photovoltaïque intelligentLa jeune société française, Solairemed, a annoncé jeudi avoir obtenu la certification TUV pour son panneau photovoltaïque ‘intelligent’ permettant de réaliser une production énergétique très supérieure à un panneau classique.

Après 2 années de développement, Solairemed va pouvoir démarrer la commercialisation d’une gamme de panneaux photovoltaïques intégrant sa technologie brevetée, nommée ‘IQSUN‘.

Basé sur des cellules photovoltaïques classiques et intégrant une électronique de régulation énergétique, le panneau photovoltaïque – PV 180 OPC – permettrait selon son concepteur une production énergétique “de 35 à 40% supérieure à un panneau standard de technologie équivalente – lissée sur 20 ans“. Et d’ajouter : “Les premières installations résidentielles sont déjà réalisées et confirment ce surcroit d’énergie.”

Pour convaincre les plus réticents, la société a mis en ligne sur son site internet une installation de démonstration composée de 8 panneaux solaires IQSUN OPC 210 et de 8 panneaux Suntech avec une exposition Nord-Est. La courbe journalière est visible à cette adresse : ICI

Le Jury d’experts du salon ENERGAIA 2012, le plus grand salon français dédié aux professionnels des énergies renouvelables, n’a pas hésitéà décerner le trophée « OR Innovation»à la technologie IQSUN. Cette technologie regroupe en réalité 3 fonctionnalités en un seul produit :

-Optimiseur : limite les pertes causées par l’ombrage et les différences de performances “mismatch”,

-Protecteur : prévient le vol et propose une « Sécurité Pompier » efficace,

-Compensateur : permet au panneau de conserver sa puissance maximale pendant 20 ans et compenser les pertes de production liées à l’élévation de température des modules.

Notre technologie IQSUN offre de nouvelles perspectives de marché notamment pour les régions moins ensoleillées ( Nord de la France ) ou les toitures moins bien exposées par rapport au soleil ; les premiers installateurs du réseau partenaires de Solairemed ont très vite compris l’intérêt économique pour eux-mêmes et aussi pour le propriétaire de l’installation” se réjouit Jean Yves Le Roux, président fondateur de Solairemed.

Nous suivons avec beaucoup d’intérêt le développement de ce panneau révolutionnaire depuis de nombreux mois. Déjà commercialisé par notre société, nous sommes convaincus que ce nouveau système va permettre de faire redécoller le marché résidentiel” a précisé pour sa part Patrice Leblay, gérant de la société Belle Vie Domotique et Photovoltaïque.

D’un point de vue économique, dans le cadre du marché résidentiel français, le surcoût moyen d’une installation IQSUN de 3kWc est de 1.500 euros pour un revenu additionnel (NDLR : sur 20 ans) d’environ 9.000 euros ( soit un gain net de +90% ) pour les installations du Centre et Nord de la France.

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Rachat Q-Cells : 2 spécialistes du photovoltaïque sur les rangs

Rachat Q-Cells : 2 spécialistes du photovoltaïque sur les rangsQ-Cells, le fabricant allemand de cellules photovoltaïques en cessation de paiement a annoncé le 26 août dernier sur son site internet avoir reçu une offre de rachat du groupe sud-coréen Hanwha.

Le contrat signé ce même jour avec l’administrateur nommé (Henning Schorisch) prévoit entre autres la prise en charge de la dette de l’entreprise estimée à quelques centaines de millions d’euros, la presse allemande avançant un montant compris entre 100 et 500 millions d’euros. Le groupe Hanwha serait aussi enclin à injecter 50 millions d’euros en liquide, à reprendre également l’usine malaisienne ainsi que le site de production basé en Allemagne.

Par ce rachat, Q-Cell maintiendrait dans le monde environ 1.500 employés. Ce sont surtout les emplois administratifs en Allemagne qui seraient touchaient. D’après le quotidien allemand économique ‘Financial Times Deutschland’, Hanwha aurait pour objectif de finaliser le rachat de l’ancienne société phare d’ici octobre, ajoutant que les 2 entités ne seraient pas tenues de divulguer les détails de la transaction financière.

Par ailleurs, le groupe énergétique espagnol ‘Isofoton‘ – accompagné d’un fonds américain – a annoncé en début de semaine avoir déposé une offre concurrente, avec l’ambition de construire un grand groupe industriel en Europe. Isofoton prévoit une réduction d’effectifs de 10%, “sans délocalisation” a t-il assuré. Les entités de recherche et de production resteraient ainsi au siège de Q-Cells en Allemagne et en Malaisie.

Les 2 offres ont été présentées hier au comité des créanciers.

Q-Cells avait annoncé son dépôt de bilan le 3 avril 2012, la compagnie n’ayant pas réussi à finaliser un compromis avec ses créancier sur le rééchelonnement de sa dette. “En 2011, Q-Cells cumulait en effet des pertes nettes estimées à environ 850 millions d’euros, alors que son chiffre d’affaires atteignait à peine 1 milliard d’euros.”

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“Un ralentissement inquiétant du nombre de parcs éoliens raccordés”

Les chiffres, publiés la semaine dernière par ERDF, confirment le constat des professionnels de la filière éolienne sur le terrain : “un ralentissement inquiétant du nombre de parcs éoliens raccordés au réseau électrique“.

En effet, seuls 215 mégawatts éoliens ont été mis en service durant le premier semestre 2012.

Ce chiffre est inférieur à celui de 2011, qui fut également une année très décevante avec seulement 875 MW raccordés : “340 MW avaient été mis en service durant les six premiers mois de l’année 2011, soit près de 100 MW de plus que durant ce dernier semestre.”

Les professionnels de la filière éolienne, regroupés au sein du Syndicat des Energies Renouvelables (SER*), rappellent que pour atteindre les objectifs du Grenelle de l’environnement fixés à l’énergie éolienne – 19 000 MW terrestres en 2020 – ce sont près de 1 400 MW annuels qu’il faudrait raccorder.

Pour le SER, plusieurs causes expliquent ce blocage. Tout d’abord, la multiplication des démarches administratives nécessaires au dépôt des projets ralentit considérablement le nombre de ces derniers. Par ailleurs, les recours contre les parcs et contre les ZDE (Zones de développement de l’éolien) se multiplient et retardent la mise en route des installations : en 2011, leur nombre atteignait 42 % contre 35 % en 2009. Sur le terrain, les délais de raccordement augmentent du fait du manque de capacité d’accueil des réseaux électriques. Et enfin, il faut également citer les difficultés de financement, liées à la crise économique.

L’incertitude qui pèse, depuis plusieurs mois, sur l’avenir du tarif d’achat de l’électricité d’origine éolienne, va encore aggraver la situation selon le SER : “le volume des MW éoliens raccordés pour les deux derniers trimestres 2012 risque de diminuer encore. Cette incertitude affecte l’ensemble de la chaîne de valeur et compromet, d’ores et déjà, des milliers d’emplois**.”

«Face à cette situation très préoccupante, il est de la responsabilité des pouvoirs publics de prendre des mesures d’urgence visant à alléger le cadre réglementaire, réduire les contraintes qui pèsent sur les infrastructures de réseau et à sécuriser le cadre économique. Il est également important que des décisions soient prises pour empêcher les dérives liées aux possibilités de recours abusifs des tiers. Les professionnels recommandent l’adoption d’un dispositif tel que celui proposé par le sénateur COURTEAU, dans sa proposition de loi déposée le 5 juillet dernier », a alerté Jean-Louis BAL, Président du Syndicat des énergies renouvelables.

L’accomplissement de l’objectif des 23 % d’énergies renouvelables en 2020, votéà la quasi-unanimité par le Parlement en 2009, ne pourra être atteint sans l’éolien terrestre qui doit représenter 10% de notre bouquet électrique à cette échéance contre moins de 2,5% aujourd’hui.


* Au 1er août 2012, le Syndicat des énergies renouvelables regroupe 450 adhérents, représente un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros et 80 000 emplois. Elle est l’organisation professionnelle qui regroupe les industriels de l’ensemble des filières énergies renouvelables : biomasse (FBE), bois, biocarburants, éolien, énergies marines, géothermie, hydroélectricité, pompes à chaleur, solaire photovoltaïque (SOLER), solaire thermique et thermodynamique.

** L’énergie éolienne est entrée dans une phase industrielle marquée par un dynamisme important et une croissance mondiale de près de 30 % en 10 ans. En Europe, malgré la crise, en 2011, les installations éoliennes ont représenté plus de 21 % de nouvelle capacitéélectrique installée. Aujourd’hui, la filière emploie 200 000 personnes en Europe. (source European Wind Energy Association) et 10 000 en France.

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L’Allemagne pourrait freiner sa transition vers l’énergie verte

Il est possible que l’Allemagne revoie ses objectifs à la baisse et ralentisse la vitesse de sa transition vers l’énergie verte et renouvelable suite à l’abandon de l’énergie nucléaire au niveau national.



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Singapour aura des carburants plus propres à partir de 2014

Le gouvernement de Singapour a passé une nouvelle directive visant à réduire le contenu en souffre des carburants des véhicules et des industries sur le territoire national d’ici 2014, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre du pays.



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L’AIEA fait état de « progrès significatifs » en matière de sécurité nucléaire

Dans son dernier rapport, l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) fait état de progrès importants réalisés dans le domaine de la sécurité nucléaire dans le monde depuis la catastrophe de Fukushima l’an dernier au Japon.



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