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Schott France : “N’enterrons pas trop vite le photovoltaïque !”

Schott France : Depuis plus d’un an, on assiste à une multiplication des annonces de réductions des subventions du secteur photovoltaïque, la mise en place du moratoire en décembre 2010 ayant notamment freiné un marché en pleine croissance sur le territoire français.

Le sauvetage in extremis de Photowatt par EDF et la toute récente faillite d’un des leaders allemands Q-Cells laisse apparaître un marché fortement fragilisé, tant sur le plan national qu’au niveau européen.

Christian Dumbs, Directeur du département solaire chez Schott France propose un analyse de secteur, car selon lui, “le photovoltaïque n’est pas encore mort“.

Si on regarde les chiffres de plus près, le secteur a connu une formidable croissance dans le monde en 2011. Selon l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) et le SER (Syndicat des Energies Renouvelables), le marché a connu une croissance de +40% avec 27 GW de puissance installée dans le monde l’an passé, dont 68% en Europe. Soit une puissance cumulée de 67,5 GW fin 2011 au niveau mondial, qui devrait atteindre 350 GW en 2020 et 1 800 GW en 2030, pour une production représentant 14% de la consommation mondiale d’électricité (source EPIA).

Toujours selon l’AIE, les ENR pourraient représenter 48% du Mix énergétique en 2050, avec l’éolien en 1ère position, suivi par le solaire (photovoltaïque et thermodynamique).

Si le gouvernement a largement diminué les aides, il n’en reste pas moins qu’il garde comme objectif une part de 23% des ENR du Mix énergétique (défini par le Grenelle de l’Environnement), un taux plus important que le reste du marché européen qui s’en tient à 20%. Les collectivités territoriales ont été motrices dans le développement du solaire photovoltaïque, et la plupart des régions françaises se sont prononcées en faveur du maintien de leur soutien au développement de la filière, permettant notamment de répondre aux objectifs de 20 GW de puissance installée définis par les associations professionnelles SER et Enerplan, avec à la clé la création de 56 000 emplois.

Le moratoire et la baisse des tarifs d’achats de l’électricité photovoltaïque ont été préjudiciables au marché, ne nous voilons pas la face. Le marché du résidentiel est passé de 40% de la capacité installée à 5%, le travail de sensibilisation des particuliers au photovoltaïque ayant été réduit à néant ou presque. Or, la rentabilité d’une installation photovoltaïque reste intéressante du fait de la baisse accélérée du prix des panneaux, rendant l’énergie solaire plus compétitive, malgré la baisse des tarifs d’achat. N’oublions pas non plus que le secteur résidentiel bénéficie toujours en France des tarifs d’achat les plus élevés au monde avec l’Italie pour les installations intégrées au bâti.

Des opportunités de développement sérieuses

Mais il faut toutefois noter que le secteur est aujourd’hui «assaini », laissant sur le marché des acteurs sérieux aux compétences éprouvées. Le photovoltaïque en France est désormais arrivéà maturité, atteignant une taille critique : la puissance installée équivaut à deux réacteurs nucléaires (2,4 GW au 31/12/2011).

Et l’avenir semble moins sombre qu’il n’y paraît. La hausse programmée du prix de l’électricité, de l’ordre de +30% dans les 5 années à venir, liées à l’augmentation du coût du nucléaire et des prix du gaz et du pétrole, rend l’énergie solaire photovoltaïque toujours plus attractive : en effet celle-ci inversement voit son coût baisser grâce aux économies d’échelle et progrès technologiques de l’industrie solaire. Au-delà de ses évidentes vertus écologiques, se profile donc une énergie solaire photovoltaïque compétitive, sans subvention.

Dans un contexte allemand où l’autoconsommation de sa propre électricité solaire devient la règle pour le particulier dans le résidentiel, on peut imaginer que le même schéma se développera sous peu en France.

En attendant, les tarifs d’achat sont aujourd’hui garantis en France pendant 20 ans via EDF au prix fixé au moment de la signature du contrat, avec la possibilité de calculer très précisément le revenu d’une installation photovoltaïque pour les 2 décennies à venir. Au-delà de 20 ans, le propriétaire de l’installation pourra revendre sa production d’électricitéà un fournisseur d’énergie ou encore l’utiliser en autoconsommation.

De plus, les nouvelles règlementations sur les bâtiments neufs devraient également permettre de donner sa juste place au photovoltaïque :

- la RT 2012, qui prévoit la généralisation des maisons BBC à partir du 1er janvier 2013, impose une consommation d’énergie primaire maximum de 50KW / m² / an, dont une partie peut être déduite grâce à l’intégration de panneaux solaires.

- Le BEPOS (Bâtiment à Energie Positive), qui vise à partir de 2020 la construction de bâtiments devant produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment, implique de ce fait l’utilisation du photovoltaïque.

Autant d’opportunités de développement qui ne sont pas à négliger. Les entreprises européennes actives sur le secteur ont donc une carte à jouer, sur le marché européen comme sur les pays émergeants que sont par exemple l’Inde, la Thaïlande ou Israël.

Les atouts des fabricants européens sur l’échiquier mondial : point de vue d’un fabricant allemand

Le cas de Q-Cells ne préfigure pas la disparition des acteurs européens. L’expertise et le savoir-faire de ces entreprises présentes depuis de nombreuses années sur le marché du solaire restent un gage de fiabilité et de performance.

N’oublions pas que le marché allemand est précurseur sur le développement de l’énergie photovoltaïque, et que malgré les récentes baisses de subventions de la part du gouvernement, il reste de loin le plus important marché au monde avec une base installée de 23 GW, plus de 2 fois supérieure au 2e pays mondial qu’est l’Italie.

Ainsi, le retour d’expérience sur les performances des panneaux photovoltaïques sur le long terme d’acteurs historiques assure la sécurité de l’investissement et garantit par ailleurs, pour les fabricants les plus sérieux, une installation effectuée dans les règles de l’art, grâce à une formation systématique des installateurs.

De plus, les investissements en R&D sur l’amélioration du rendement des panneaux et les grandes avancées technologiques assurant la réduction de leurs coûts de production, portés par les leaders européens, participent à la rentabilité du secteur, permettant notamment de faire face à la concurrence asiatique et à bas coût.

Malgré cette période tourmentée, le marché du photovoltaïque augure de belles années à venir, quoi qu’on en dise.

Christian Dumbs, Directeur du département solaire chez Schott France


C’est le printemps !

Jusqu’au 30 juin 2012, Schott Solar organise un grand jeu où vous pourrez peut être gagner 1 des lots suivants : téléviseur 3D LED, iPhone 4S, console Xbox 360, casque audio, etc… (inscription sans obligation d’achat)

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Contraint, le Japon se tourne aussi vers l’énergie solaire

Contraint, le Japon se tourne aussi vers l'énergie solaireA cause des arrêts forcés ou programmés de presque tous les réacteurs nucléaires de l’archipel nippon, la pénurie d’électricité menace plus que jamais le pays à l’approche de l’été.

En réaction à cette situation des plus préoccupantes, un groupe d’entreprises japonaises a décidé de lancer à partir de juillet un méga-projet d’installation de centrale solaire. Ainsi, avec ses 70 mégawatts, celle-ci deviendrait la plus puissante jamais construire dans l’archipel.

L’investissement total du projet est estiméà environ 25 milliards de yens, soit environ 237 millions d’euros.

C’est le groupe Kyocera qui aura en charge la fourniture des panneaux solaires photovoltaïques sur un site pré-sélectionné et situé dans la préfecture de Kagoshima (sud-ouest du Japon) en collaboration avec la firme d’industries lourdes (IHI) et la banque Mizuho.

Le consortium va également créer une entreprise distincte dédiée à la centrale solaire dont la production sera revendue à la compagnie d’électricité régionale Kyushu Electric Power. Cette centrale solaire devrait produire suffisamment d’électricité pour alimenter plus de 20.000 foyers, une goutte d’eau quand on sait que la troisième économie mondiale compte 128 millions d’habitants !

De l’ordre de 29% en 2010, la part de la production d’électricité d’origine nucléaire est devenue quasi nulle. Le Japon comptait 54 réacteurs nucléaires opérationnels avant la catastrophe nucléaire de Fukushima. A ce jour, un seul réacteur demeure encore en service. Plus pour longtemps, car le réacteur n°3 de la centrale de Tomari exploitée par Hokkaido Electric’s, devrait être arrêté courant mai.

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JM Germa : “C’est un sévère constat d’échec pour GDF Suez”

JM Germa : L’ancien président de La Compagnie du Vent, Jean-Michel Germa, actuel Président de Soper – actionnaire minoritaire de La Compagnie du Vent – donne son analyse sur l’échec de GDF Suez à obtenir un lot dans le vaste plan français concernant l’éolien offshore.

GDF Suez, champion mondial de l’énergie, a perdu l’appel d’offres éolien offshore lancé par le gouvernement et ne réalisera pas le parc éolien des Deux Côtes situé au large de la Somme et de la Seine Maritime. C’est un sévère constat d’échec pour GDF Suez.”

“La Compagnie du Vent, leader de l’éolien français, disposait d’une antériorité et d’un savoir faire incontestables pour réaliser, dans les meilleures conditions techniques et financières, avec l’appui de son actionnaire majoritaire GDF Suez, cet ambitieux projet éolien offshore, selon l’organisation qu’elle avait elle-même mise au point depuis 2005. Le montage par lots privilégié et coordonné par La Compagnie du Vent en charge de l’ingénierie pour le compte de GDF Suez, aurait permis d’obtenir une meilleure rentabilité du projet et un tarif de vente de l’électricité plus compétitif, un des trois critères d’appréciation de l’appel d’offres du gouvernement. En privilégiant un montage clé en mains, excluant le leadership d’une société spécialisée dans l’éolien, GDF Suez a choisi une autre stratégie se privant d’un véritable savoir-faire. Elle a finalement bâti un projet plus coûteux qui n’a pas su convaincre.”

“Ce différend stratégique est à l’origine de ma révocation de La Compagnie du Vent. Aujourd’hui, ayant étéécartée de l’appel d’offres, cette PME est fragilisée sur le plan économique et le projet essentiel sur lequel elle avait travaillé depuis des années ne verra pas le jour. Les relations entre PME et grands groupes, a fortiori dans un secteur clé comme celui de l’énergie, devraient être bâties dans une logique « gagnant-gagnant ». Si une cohabitation équilibrée avait pu s’engager entre La Compagnie du Vent et GDF Suez, les conclusions de l’appel d’offres et le destin de cette PME de Montpellier auraient sans doute connu un épilogue très différent.”

“Malheureusement le rapport de force est très inégal dans notre pays. Nous aurions intérêt à nous inspirer du modèle allemand qui favorise le développement de PME et d’ETI (Entreprises de Taille Intermédiaires). Le code allemand des sociétés prévoit en effet que si un groupe prend dans son seul intérêt des décisions préjudiciables aux intérêts d’une PME qu’il contrôle, il doit alors indemniser l’entreprise lésée par cette décision. Ce dispositif protège les PME, les grands groupes préférant plutôt que d’avoir à acquitter des sommes bien souvent conséquentes, développer les actifs des filiales qu’ils contrôlent ainsi que le savoir-faire de ceux qui les ont bâtis et qui sont généralement les mieux à même de les valoriser à long terme. C’est ainsi que les PME allemandes deviennent naturellement des ETI florissantes.”

“Une modification de la loi française, inspirée du modèle allemand protégerait efficacement le tissu industriel des PME françaises, plus sûrement qu’un plan de soutien, même doté de milliards d’euros. Je regrette que le projet de parc éolien offshore des Deux Côtes, symbole de l’émergence d’une nouvelle activité industrielle dans notre pays, véritable opportunitééconomique pour les régions concernées, ne puisse pas se réaliser. Il nous faut aujourd’hui en titrer les leçons et nous interroger sur la mise en place d’un dispositif législatif protégeant nos PME à l’image de ce que nos voisins allemands ont su construire.”

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Eolien offshore : 2 milliards de commandes pour Alstom

Eolien offshore : 2 milliards de commandes pour AlstomAlstom a confirmé le plan industriel développé pour le consortium mené par EDF Energies Nouvelles qui a remporté 3 champs de l’appel d’offres lancé par le gouvernement français pour l’installation de 3GW d’éolien offshore en France.

Avec son éolienne Haliade 150, Alstom va devenir l’unique fournisseur du consortium composé d’EDF EN, de l’énergéticien danois Dong Energy, ainsi que des développeurs Nass & Wind et WPD Offshore.

Le consortium a été retenu pour les 3 projets soumis sur les champs de Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp qui totalisent un volume d’environ 240 éoliennes. Au total, ce projet représentera pour Alstom un montant de commandes de plus de 2 milliards d’euros dont l’enregistrement s’étalera sur plusieurs années.

L’industriel français a indiqué dans un communiqué que les commandes interviendront champ par champ, à partir de 2014, après la conclusion des études de faisabilité et des études d’impact de chaque projet.

Par ailleurs, Alstom créera 1.000 emplois directs et 4.000 emplois indirects, avec l’implantation de 4 usines et un investissement de l’ordre de 100 millions d’euros dans la filière de l’éolien offshore en France.

Alstom confirme également que la mise en œuvre de ce plan industriel débutera en 2013 avec le lancement du recrutement et de l’installation des premières usines à St-Nazaire et Cherbourg, alors que le démarrage de la production est prévu en 2014. Le nombre d’emplois pérennes générés par ce projet – à travers la sous-traitance française – devrait être de l’ordre de 5.000.

Les usines d’assemblage des nacelles et de fabrication des alternateurs seront localisées à Saint-Nazaire, en bord de quai sur 14 hectares de la zone portuaire de Montoir de Bretagne. Elles emploieront 300 personnes. La production des pales, en partenariat avec LM Wind Power, ainsi que la fabrication des mâts se feront à Cherbourg, où les deux usines représenteront 500 emplois directs supplémentaires. 200 emplois additionnels viendront compléter ce dispositif au sein d’un centre d’ingénierie et de R&D Alstom dédié aux Energies Marines.

L’annonce des résultats de l’appel d’offres permet à Alstom de confirmer son plan industriel. Ce plan constitue la première étape vers la création d’une filière industrielle française d’excellence dans l’éolien offshore et conforte Alstom dans sa stratégie de développement de l’éolien“, a déclaré Patrick Kron, Président Directeur Général d’Alstom.

La production des Haliade 150 de pré-série a débutéà Saint-Nazaire dans un atelier temporaire qui produira une quarantaine d’éoliennes avant la mise en service des usines. La première éolienne Haliade 150 a été installée à terre sur le site du Carnet, près de St-Nazaire pour une série de tests en vue de sa certification. La deuxième éolienne offshore sera livrée à l’automne 2012 en Belgique pour une deuxième phase de tests en mer.

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Les systèmes de captage et de stockage du CO2 continuent à progresser en Chine

Les systèmes de captage et de stockage du dioxyde de carbone (CO2) continuent à progresser en Chine, où un projet de démonstration de grande envergure va entrer prochainement dans sa deuxième phase.



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Technologie solaire thermodynamique à miroirs à plus de 500°C

Focus sur le projet LFR500Le projet LFR500 (pour Linear Fresnel Reflectors – Réflecteurs Linéaires de Fresnel –à plus de 500°C), coordonné par la PME Solar Euromed, vise à améliorer le rendement de la technologie solaire thermodynamique à miroirs de Fresnel par l’augmentation de la température de la source chaude du cycle thermodynamique de Rankine.

Cette technologie repose sur l’utilisation de miroirs réfléchissants les rayons du soleil vers un tube où circule de l’eau qui se transforme progressivement en vapeur sous l’action du rayonnement concentré.

En effet, les technologies LFR reposent aujourd’hui sur des températures de 250 à 480°C en eau pressurisée ou génération directe de vapeur saturée. En augmentant la température à 500°C en génération directe de vapeur surchauffée il est possible d’accroître significativement les performances du système.

L’idée du projet est de rendre compatible cette innovation avec les objectifs de réduction des coûts de fabrication, de construction et d’exploitation des équipements solaires thermodynamiques.

L’innovation

Le projet LFR500 aborde l’un des verrous associéà l’atteinte des hautes températures : l’importance des pertes thermiques du récepteur, dominées par le rayonnement infrarouge à haute température. La technologie permet une diminution significative de l’émissivité du tube absorbeur stable à l’air tout en conservant sa bonne absorptivité. Les travaux réalisés permettent par exemple la conception d’un revêtement sélectif adapté limitant la réflectivité sur les longueurs d’onde du spectre solaire et la maximisant sur celles du spectre d’émission des matériaux composant le tube absorbeur.

Le déroulement

Focus sur le projet LFR500Le projet LFR500 associe une PME française spécialisée dans le secteur du solaire thermodynamique : Solar Euromed (Dijon (21), 20 salariés), la division R&D d’un grand groupe leader européen de l’ingénierie des surfaces : HEF Groupe (Andrezieux-Boutheon (42), 1200 Salariés), et un
laboratoire public français de recherche : CNRS PROMES, (Perpignan (66), UPR 8521).

Le projet, d’une durée totale de 24 mois, est décomposé en trois étapes principales :

- la conception,

- la réalisation,

- l’expérimentation en vue de l’homologation du module LFR500.

Le projet mobilise environ 260 hommes-mois chez les partenaires du projet (équivalent à 10 personnes à plein temps) et inclut la réalisation d’une installation de démonstration en conditions d’usages réels en Haute Corse (2B).

Grâce à la présence d’acteurs du marché dans le projet les premiers résultats commerciaux du projet sont attendus dès 2014.

Résultats clés / Avancées pour :

- LA SCIENCE / LA TECHNOLOGIE / L’INNOVATION

L’objectif du projet LFR500 est le développement d’une technologie solaire thermodynamique à miroirs de Fresnel fonctionnant à une température supérieure à 500°C et reposant sur une solution innovante incluant un tube absorbeur résistant aux hautes températures sans maintien sous vide. Cette innovation permet d’augmenter la production d’énergie tout en réduisant les coûts de fabrication, construction, et d’exploitation d’un champ solaire thermodynamique à miroirs de Fresnel.

- L’ÉCONOMIE

Le solaire thermodynamique est essentiellement destinéà l’exportation dans les pays à fort ensoleillement comme au Maghreb, en Afrique Sub-Saharienne, ou au Moyen-Orient.

L’expérience récente montre qu’une centrale solaire thermodynamique répondant par exemple à un besoin énergétique régional de 250 MW a un impact significatif sur l’économie, et ce à toutes les étapes de sa durée de vie :

Durant la phase de développement, des emplois sont créés pour concevoir et préparer l’implantation de la centrale dans son territoire.

► Durant la phase de construction, des emplois sont créés pour la durée du chantier de construction de la centrale.

► Durant la phase d’exploitation, des emplois permanents sont créés pour la maintenance et la supervision de l’installation pour une durée de fonctionnement de 20 à 30 ans.

- LE CITOYEN/ LA SOCIETE

Le projet LFR500 contribue à renforcer la sécurité d’approvisionnement énergétique et à réduire l’impact carbone des cycles de production d’énergie. Il apporte de plus un soutien à la création d’emplois dans le secteur solaire.

- L’ENVIRONNEMENT

Le projet LFR500 contribue à l’accélération du déploiement des installations de production d’énergie de base renouvelable et donc à la réduction des émissions gaz à effet de serre. Par ailleurs, aucun fluide intermédiaire (fluides organiques, huiles thermiques…) n’est utilisé ; seuls l’eau et la vapeur d’eau constitue les intrants de cette technologie garantissant un impact environnemental minimal.

Application et valorisation

Le domaine majeur d’application est la production électrique par turbinage de la vapeur produite. La haute température atteinte permet d’avoir un cycle à haut rendement thermodynamique, tout en améliorant les conditions de fonctionnement de la turbine, et notamment en réduisant, à l’aide de la surchauffe, l’humidité dans le corps basse pression.

La technologie issue du projet LFR500 est ainsi conçue pour des centrales thermiques de moyennes ou grandes puissances et s’intègre au sein d’une variété de procédés industriels fournissant de la vapeur (chauffage, traitement thermique, traitement d’eau, dessalement d’eau de mer,…) sans ajouter de risques industriels ou environnementaux à l’infrastructure existante.

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L’Ademe soutient 14 projets innovants d’énergie solaire

L'Ademe soutient 14 projets innovants d'énergie solaireDans l’objectif de réduire sa dépendance énergétique et ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, la France compte s’appuyer sur les technologies solaires, qui sont également porteuses d’enjeux économiques, notamment à l’export.

Elles participent à l’essor de marchés stratégiques comme le stockage de l’énergie, les réseaux électriques « intelligents » (Smart Grids) et les bâtiments àénergie positive (BEPOS).

A l’issue des Appels à Manifestations d’Intérêt «Solaire » et «Photovoltaïque » du programme des Investissements d’Avenir, 64 projets portés par 227 entreprises et laboratoires de recherche étaient candidats au financement de l’ADEME. L’Agence a retenu à ce stade 14 lauréats.

Ces projets ont en commun de réduire les coûts de systèmes énergétiques basés sur la ressource solaire, d’en améliorer la performance globale et d’en diminuer l’impact environnemental.

La majorité des projets lauréats sont portés par des PME et des entreprises de taille intermédiaire. En finançant ces démonstrateurs préindustriels, l’ADEME aide les entreprises françaises à renforcer leur compétitivité sur le marché national, comme international, et à développer des filières technologiques innovantes et compétitives.

AMI « photovoltaïque » : renforcer l’innovation dans 4 domaines stratégiques

Dans le photovoltaïque, les 8 projets lauréats concernent 4 domaines clés de la chaîne de production :

1. La filière silicium cristallin : production de cellules photovoltaïques à partir de « wafers » de silicium (galettes de semi-conducteur).

Les projets ISOPEM, coordonné par Photosil Industries/FerroPEM, et PV800 Export, coordonné par ECM Technologies, proposent une rupture technologique : produire un silicium de qualité solaire à partir d’une voie métallurgique et non plus chimique. Ce nouveau procédé permet de réduire l’impact environnemental de la production de silicium et de diviser par deux le coût de revient du kilogramme de silicium. Ces projets vont contribuer au développement de la filière française :

ISOPEM, via le réseau d’usines de FerroPEM, soutiendra la production de silicium en France, et PV800 Export va aider les équipementiers français à exporter des équipements de production de lingots de 800 kg contre 350 kg aujourd’hui.

Enfin, le projet DEMOS, coordonné par SolarForce, propose la fabrication de wafers ultraminces de silicium à partir d’un ruban souple (plutôt que par découpe) pour réduire considérablement la consommation de silicium et obtenir des cellules à la fois bon marché et performantes.

2. La filière des couches minces : production de cellules photovoltaïques par application directe du semi conducteur sur un support (par exemple du verre).

Les cellules issues de la filière des couches minces ont l’avantage d’être moins coûteuses que celles issues de la filière cristalline car moins consommatrices de matériaux actifs (CIGS2 ou silicium). Elles sont également plus légères et plus faciles à intégrer lors de la construction d’un bâtiment par exemple. En revanche, leur rendement est légèrement inférieur à celui des cellules en silicium cristallin.

Les projets PVCIS, coordonné par Nexcis, et S3, coordonné par Solsia, vont permettre de réaliser des démonstrateurs préindustriels de grandes dimensions, aux rendements performants, aux coûtsréduits (moins de 0,5 €/Watt crête à l’issue des projets) et maîtrisés, grâce à une moindre utilisation de matières premières.

3. Le solaire photovoltaïque à haute concentration
: positionnement d’un dispositif optique concentrateur entre le soleil et la cellule afin d’utiliser une surface de cellule beaucoup plus petite.

La technologie du photovoltaïque à haute concentration utilise des cellules couches minces, à très haut rendement, généralement à base d’arséniure de gallium. Le rayonnement solaire exploité est très fortement concentré : entre 500 et 1000 fois. Les systèmes photovoltaïques à concentration présentent ainsi des rendements plus élevés et des coûts de production du kWh qui pourraient s’avérer plus bas que les systèmes photovoltaïques classiques. Sur cette filière stratégique,

l’ADEME a sélectionné deux projets lauréats : GUEPARD, coordonné par Soitec, et HCPV1024Soleils, coordonné par Heliotrop. Ces 2 projets complémentaires accélèreront le déploiement d’innovations françaises sur ce marchéémergent des grandes centrales solaires photovoltaïques à concentration, les plus adaptées aux zones fortement ensoleillées (Afrique
saharienne, Afrique du Sud, Mexique, Inde, etc.).

4. L’encapsulation : processus d’isolation et de protection des cellules photovoltaïques.

L’une des étapes importantes de l’industrie photovoltaïque est l’encapsulation des cellules : il s’agit d’assurer leur isolation électrique et leur protection contre les agressions extérieures comme l’humidité, la pluie, la neige, les poussières, la corrosion ou les chocs. En remplaçant le verre-matériau couramment utilisé aujourd’hui – par des polymères avancés, le projet ISOCEL, coordonné par Arkema, vise la mise au point d’une solution plus légère, moins coûteuse et plus facilement recyclable.

AMI « solaire » : améliorer les rendements

Pour les deux filières thermique et thermodynamique, les 6 projets lauréats permettront d’expérimenter des composants technologiques à haut rendement en conditions réelles.

1. La filière solaire thermodynamique : production de chaleur et d’électricité, l’électricitéétant générée par une machine thermodynamique alimentée par un fluide chauffé par l’énergie solaire.

Les 4 projets financés par l’ADEME proposent le développement et l’expérimentation de « briques » technologiques particulièrement innovantes.

Le projet MICROSOL, coordonné par Schneider Electric et associant cinq PME, est destinéà l’électrification rurale dans des pays en voie de développement. Les microcentrales solaires
développées alimenteront en électricité 24h/24 un village de 500 habitants ; la co-génération locale de chaleur et d’électricité permettra de plus d’envisager de nouveaux systèmes de dessalement et de purification de l’eau.

Le projet LFR500, coordonné par Solar Euromed, et le projet eCARE, coordonné par la CNIM, sont tous deux basés sur la technologie Fresnel : des miroirs plats pivotants qui suivent la course du soleil et concentrent le rayonnement sur un tube absorbeur où circule le fluide à chauffer :

LFR500 s’attache à concevoir et expérimenter un module solaire Fresnel adaptéà la génération directe de vapeur et permettant d’atteindre des températures et des performances supérieures à celles actuellement proposées par cette technologie.

eCAREconsiste à installer une centrale électrique de démonstration au Maroc, expérimentant le comportement des différents composants et le fonctionnement de l’ensemble en conditions réelles.

Le projet STARS, coordonné par Areva Renouvelables, développe et expérimente une solution de stockage pour la technologie Fresnel adaptée à la génération directe de vapeur. L’intégration d’un stockage thermique à ce type de centrale permettra de produire de l’électricité, même en l’absence de soleil.

2. La filière solaire thermique : production directe de chaleur pour le chauffage ou l’eau chaude sanitaire.

Pour devenir plus compétitive, la filière du solaire thermique doit se développer à la fois à travers une offre directe aux particuliers, et via une intégration à plus grande échelle au niveau des réseaux de chaleur.

Le projet SYSTHEFF, coordonné par la société Viessmann, développe, dans le secteur du logement individuel, une nouvelle génération de systèmes solaires thermiques pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire.

Le projet Smart Grid Solaire Thermique, coordonné par CLIPSOL, ambitionne de développer à terme une filière française intégrant le solaire aux réseaux de chaleur. Le démonstrateur financé
permettra d’expérimenter cette solution et notamment de mutualiser les systèmes solaires thermiques à l’échelle de nombreux logements.

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La France va-t-elle enfin passer de la parole aux actes, en matière d’efficacité énergétique ?

Les associations de protection de l’environnement et les associations de promotion de l’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment souhaitent interpeller le gouvernement sur les opportunités que représente la directive sur l’Efficacité Energétique en préparation à Bruxelles.



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Focus sur le démonstrateur de centrale solaire eCARE

Focus sur le démonstrateur de centrale solaire eCAREeCARE est un démonstrateur pré-industriel de centrale solaire (technologie de Fresnel) pour la production d’électricité accompagné d’une méthode de prédiction de la ressource solaire.

Le caractère innovant du démonstrateur est basé sur la technologie Fresnel en eau pressurisée surchauffée. C’est donc le couplage d’une centrale solaire thermodynamique Fresnel avec une turbine ORC (Organique Rankine Cycle).

Le projet prévoit également le développement d’un stockage thermique adaptéà la technologie Fresnel et ne mettant pas en œuvre des fluides polluants. Enfin, la ressource solaire est maîtrisée par combinaison de mesures de terrain et d’exploitation de cartographies.

Pourquoi ce projet ?

Créer une filière industrielle française proposant une offre de centrales solaires électriques thermodynamiques sur le marché export.

Le déroulement

Focus sur le démonstrateur de centrale solaire eCARELa recherche industrielle (T0 – T0+ 40 mois) permettra de lever les derniers verrous technologiques afin de disposer d’un démonstrateur intégrant les dernières innovations.

Les verrous que le projet compte lever portent sur :

- La prédiction de la ressource solaire

- L’augmentation du rendement de la chaudière solaire

- Le développement d’un stockage thermique adapté et optimisé

- La gestion de la production électrique en site isolé

- La réduction des coûts (frein essentiel au développement commercial du solaire).

Le plan d’expérimentation (T0 + 4 mois – T0 + 15 mois) permettra de réaliser une synthèse des différents travaux de recherche entrepris et de définir les conditions d’expérimentation qui seront mises en œuvre par le démonstrateur (scenarii optimaux et définition des lieux cibles d’implantation).

L’étude et le développement du démonstrateur (T0 + 12mois – T0 + 38 mois) incluront :

- la phase d’études : dimensionnement global puis élémentaire de tous les éléments du démonstrateur

- la phase construction : construction de la chaudière solaire (assemblage de plusieurs modules Fresnel et de leurs auxiliaires) et raccordement au stockage et au groupe ORC

- la phase mise en service et essais : vérification du fonctionnement de l’installation et des calculs théoriques réalisés à partir des données issues de l’exploitation du prototype installéà la Seyne sur mer.

Le suivi du plan d’expérimentation et l’optimisation du démonstrateur (T0 + 38 mois – T0+ 63 mois) permettra de valider les performances et la fiabilité de l’installation en environnement de production. Il visera la production de connaissances nouvelles dans le domaine technique, économique, environnemental et sociétal.

Le retour d’expérience (T0 + 43 mois – T0+ 49 mois) permettra de mettre en évidence le potentiel technique et économique de cette nouvelle technologie.

Résultats clés / Avancées pour :

- LA SCIENCE / LA TECHNOLOGIE / L’INNOVATION

Mise au point d’une technologie innovante dans le domaine de l’énergie solaire thermodynamique. La conjugaison des efforts entre les équipes de recherche, travaillant sur la détermination de la ressource, et les industriels, confrontés au dimensionnement des installations, permettra de réduire les marges d’incertitude donc de réduire les coûts pour la réalisation d’une installation donnée.

- L’ÉCONOMIE

Création d’une filière industrielle française exportatrice génératrice d’emplois sur ce marché export qui sera un relai de croissance pour les prochaines décennies. Les retombées se retrouveront à la fois au travers de l’activité générée par ces prestations de recherche, d’ingénierie comme au travers des résultats sur le chiffre d’affaire généré par les sociétés.

- LE CITOYEN/ LA SOCIETE

Accompagnement des pays émergents pour leur autonomie énergétique en valorisant au mieux des ressources naturelles et en créant de l’emploi localement.

- L’ENVIRONNEMENT

La technologie Fresnel fonctionne en génération directe de vapeur, sans fluide intermédiaire comme les huiles thermiques utilisées notamment par la technologie des miroirs cylindro-paraboliques. Cette technologie est non polluante. L’ensemble des matériaux utilisés pour le champ solaire (essentiellement charpente métallique, tôles minces, tubes acier, verre) rendent la technologie Fresnel recyclable à 100 %.

Cette technologie ne nécessite aucune fondation : la charpente support des miroirs de Fresnel est ancrée dans le sol par un système de pieux en acier vissés. Le démantèlement en fin d’exploitation des installations permettra ainsi de rendre le terrain dans son état initial.

Application et valorisation

L’électricité produite par les chaudières solaires permet de se substituer aux centrales conventionnelles existantes ou d’accroître leur capacité lors des périodes de pointe par exemple, sans émission de CO2 supplémentaire.

La technologie CNIM issue du programme eCARE permet de faire face à l’augmentation des coûts des combustibles fossiles et des émissions de gaz à effet de serre inhérentes à leur utilisation. Le dossier eCARE sera éligible aux Mécanismes de Développement Propre (MDP). Produit modulaire, il convient parfaitement à des besoins thermiques que ce soit en production d’électricité mais aussi directement en production de vapeur process, d’eau douce ou de froid.

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Appel d’offres en mer : Eolien Maritime France remporte 3 zones sur 4

Appel d'offres en mer : Eolien Maritime France remporte 3 zones sur 4Les gagnants du premier appel d’offres pour le développement de capacités de production d’électricité par énergie éolienne offshore et représentant une puissance maximale de 3.000 MW répartie sur 5 zones du littoral ont été dévoilés ce matin par le gouvernement.

Cet appel d’offres a pour objectif de franchir une première étape vers l’objectif de 6.000 MW d’éolien en mer et d’énergies marines à horizon 2020, inscrit dans le Grenelle Environnement.

Cette capacité de production représente environ 1.000 à 1.200 éoliennes, qui fourniront l’équivalent de la consommation annuelle de 4,5 millions de foyers.

Les offres des candidats ont été notées selon 3 critères : la qualité du projet industriel et social (40 %), le prix d’achat de l’électricité proposé (40 %), le respect de la mer et de ses usages (20 %).

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a transmis au Gouvernement le 28 mars 2012 son rapport de synthèse sur l’analyse des offres. La CRE souligne que l’ensemble des dossiers reçus sont de bonne qualité, avec des propositions industrielles solides. Néanmoins, les prix d’achat de l’électricité proposés par les candidats présentent des écarts significatifs et dépassent, dans certains cas, le prix plafond fixé par le cahier des charges de l’appel d’offres.

Le Gouvernement a donc annoncé les lauréats suivants :

  • Fécamp (Seine-Maritime, 498 MW), lauréat : Eolien Maritime France
  • Courseulles-sur-Mer (Calvados, 450 MW), lauréat : Eolien Maritime France
  • Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, 480 MW), lauréat : Eolien Maritime France
  • Saint-Brieuc (Côtes d’Armor, 500 MW), lauréat : Ailes Marines SAS
  • Le Tréport (Seine-Maritime – Somme), déclaré sans suite.

La société Eolien Maritime France (EMF), dont les actionnaires principaux sont EDF Energies Nouvelles et Dong Energy Power, énergéticien danois, propose des éoliennes fournies par Alstom.

La société Ailes Marines SAS, dont les actionnaires principaux sont Iberdrola, énergéticien espagnol, et EOLE-RES SA, propose des éoliennes fournies par Areva et des partenariats avec Technip et STX notamment.

La zone du Tréport n’a pas fait l’objet d’une concurrence suffisante, présente le prix d’achat de l’électricité le plus élevé parmi les 5 zones, et entraîne à elle seule une surcharge de l’ordre de 500 millions d’euros pour la Contribution au Service Public de l’Electricité. De ce fait, afin d’éviter une augmentation inconsidérée des factures d’électricité, l’appel d’offres sur la zone du Tréport a été déclaré sans suite.

La sélection de ces lauréats permet dès à présent le déploiement d’une puissance totale de près de 2.000 MW, un investissement de 7 milliards d’euros, et la création de 10.000 emplois industriels directs dans les régions Pays-de-la-Loire, Bretagne, Basse-Normandie et Haute-Normandie.

Des usines de fabrication d’éoliennes (turbines et pâles) seront implantées à Saint-Nazaire, à Cherbourg et au Havre. Des usines d’assemblage et de fondations seront créées à Saint-Nazaire, Brest, Cherbourg et au Havre. Un grand nombre d’industriels déjà présents sur la façade maritime, en particulier les Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, bénéficieront d’importants contrats de sous-traitance. Des centres d’exploitation et de maintenance seront localisés dans 4 ports : La Turballe, Saint-Brieuc, Ouistreham, et Fécamp.

Enfin, un nouvel appel d’offres sera lancé dès le second semestre 2012 pour de nouvelles zones de développement éolien offshore, comprenant notamment la zone du Tréport et la zone de Noirmoutier.

«Cette décision va permettre à la France de poursuivre le développement des énergies renouvelables, qui sont à côté de l’énergie nucléaire l’un des deux piliers de notre politique énergétique. En 5 ans, la capacitééolienne terrestre installée en France a été multipliée par 4, et la capacité photovoltaïque par 200. L’objectif de 6 000 MW de capacitééolienne en mer et d’énergies marines sera lui aussi atteint. Les objectifs fixés dans le Grenelle Environnement sont atteints. Cette décision va aussi conduire au développement d’une nouvelle filière industrielle à vocation mondiale, avec 10 000 emplois industriels créés, et de positionner la France parmi les leaders mondiaux de l’industrie éolienne offshore. Il s’agit d’un double succès, pour notre politique énergétique et pour notre politique industrielle », a conclu Eric Besson.

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