Archives: Actualités solaire

L’Ile-de-France a inauguré sa 1ère centrale photovoltaïque au sol

L'Ile-de-France a inauguré sa 1ère centrale photovoltaïque au solLa première centrale solaire d’Ile-de-France qui a été inaugurée le 20 janvier dernier à Sourdun (77), en présence de M. Christian Jacob, Député-maire de Provins.

Construite à Sourdun, sur un ancien site militaire réhabilité, la première installation au sol de la région couvre une superficie de 15 hectares, dont 12 hectares sont recouverts par près de 20.000 panneaux solaires.

La centrale solaire d’une puissance de 4,5 mégawatts (MW) produira de l’électricité revendue à EDF – ce qui représente l’équivalent à la consommation annuelle de 2.000 habitants. Elle devrait ainsi éviter le rejet annuel dans l’atmosphère d’environ 1.400 tonnes de C02.

Le projet mené par la société Sunnco GC a été financé par la Sovafim, la société publique chargée de revendre une partie du patrimoine de l’Etat, à hauteur de 13 millions d’euros. Les coffrets de raccordement DC pour le photovoltaïque ont été fournis par la société Enwi.

L'Ile-de-France a inauguré sa 1ère centrale photovoltaïque au sol

Ce projet tient du miracle, il a été réalisé juste avant que la porte ne se ferme“, a précisé Daniel Bour, président de Sunnco GC.

Dans les conditions actuelles, il est peu probable qu’une nouvelle centrale photovoltaïque de cette envergure puisse sortir de terre en Ile-de-France“, a indiqué pour sa part Olivier Debains président de la Sovafim.

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Solaire thermique industriel : Cofely entre au capital de SAED

Solaire thermique industriel : Cofely entre au capital de SAEDA l’occasion de l’augmentation du capital de la start up française, SAED (Sophia Antipolis Energie Développement), un fournisseur de technologies innovantes dans le domaine du solaire thermique industriel, Cofely, l’une des filiales de GDF Suez est devenue actionnaire à hauteur de 10% environ.

Fondée à Sophia-Antipolis en 2008, SAED a développé une technologie permettant la réalisation de champs de capteurs solaires de grandes dimensions destinés à produire de l’énergie thermique «haute température» (de 80° C à 130° C) avec une possibilité de stockage.

Avec ces capteurs de nouvelle génération, Cofely a conçu “Degrés d’or“, une solution de mix énergétique qui, combinant biomasse et solaire, permet de couvrir par des énergies renouvelables plus de 80% des besoins en chauffage et eau chaude sanitaire d’un bâtiment ou d’un quartier. Appliquée à l’éco-quartier de Balma-Toulouse, cette solution a reçu le Prix de l’innovation de l’Association des Maires de France (AMF) en 2011.

Confortée par cette première étape, SAED souhaite maintenant compléter son tour de table avec des investisseurs aux profils complémentaires.

AED (Sophia Antipolis Energie Développement) :

La société a développé, de manière conjointe avec le CEA, une technologie de connecteurs thermiques permettant d’utiliser, pour des puissances de plusieurs MW à usage industriel ou tertiaire, les capteurs solaires les plus répandus et donc les moins coûteux.

La chaleur solaire ainsi produite a vocation à se substituer en tout ou partie à celle provenant de la combustion d’énergies fossiles.

SAED est au stade du pilote industriel avec deux sites opérationnels, l’un à Sophia Antipolis, l’autre à Cadarache ; elle démarre la phase de commercialisation depuis le 1er janvier 2012.

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La Chine devient le premier importateur de charbon au monde devant le Japon

La Chine a dépassé le Japon en 2011 devenant le premier importateur mondial de charbon, suite notamment au séisme de Mars 2011 qui a considérablement affecté la production d’électricité du Japon.



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Swissolar veut 2 m2 de capteurs solaires thermiques par habitant

Swissolar veut 2 m2 de capteurs solaires thermiques par habitantLe résultat d’une étude de potentiel présentée mercredi à Lucerne** a montré que 60 % des besoins en chaleur du parc immobilier de bâtiments d’habitation en Suisse pouvaient être couverts avec l’énergie solaire.

Se basant sur cette étude, Swissolar, l’Association suisse des professionnels de l’énergie solaire, s’est fixé un objectif précis : d’ici à 2035, 2 m2 de capteurs solaires par habitant doivent être installés sur les bâtiments suisses.

En 2011, ce chiffre était de 0,13 m2. Avec la réalisation de l’objectif de Swissolar, 20 % des besoins en chaleur pourront être couverts dans le domaine de l’habitat. Il sera possible d’atteindre cet objectif grâce à un schéma directeur.

1) Pourquoi 2 m2 par habitant d’ici 2035 ?

La consommation d’énergie en Suisse va changer d’ici 2035. Aujourd’hui, le chauffage et l’eau chaude sanitaire des habitations représentent 27% de la consommation d’énergie totale. Ce pourcentage devrait diminuer ces prochaines années, notamment grâce à l’amélioration de l’isolation des bâtiments et à l’optimisation des technologies d’accumulation.

Une étude des potentiels mandatée par l’Office fédéral de l’énergie (1) montre qu’il est possible de couvrir près de 60% des besoins de chauffage et d’eau chaude sanitaire par le solaire thermique au cours des 20 prochaines années.

Le secteur de l’habitat possède un fort potentiel d’amélioration énergétique, mais cela ne peut se réaliser du jour au lendemain. Ce développement dépend notamment du cycle de rénovation des bâtiments et des chaudières, ainsi que de la croissance de l’industrie solaire thermique. C’est pourquoi Swissolar s’est fixé un objectif : 20% de solaire thermique dans le secteur de l’habitat d’ici 2035. Cet objectif correspond à une surface de captage totale de 15 millions de mètres carré, soit 2 mètres carré par habitant si nous reportons ce chiffre à la population actuelle de la Suisse. L’année 2035 n’a pas été fixée au hasard, elle correspond aux scénarios énergétiques de l’OFEN.

Swissolar veut 2 m2 de capteurs solaires thermiques par habitant

2) Tous les bâtiments d’habitation conviennent-ils pour l’installation de capteurs solaires ?
L’étude mandatée par l’OFEN, mentionnée au point 1), révèle un potentiel considérable : Cinq bâtiments d’habitation sur six peuvent couvrir plus de 10 % de leurs besoins thermiques par l’énergie solaire. Presque un tiers des bâtiments d’habitation pourrait dès aujourd’hui s’approvisionner à 50 % de chaleur solaire, avec la technologie actuelle et sans isolation supplémentaire.

45% des bâtiments d’habitation pourraient s’approvisionner à 100% par le solaire thermique si leur isolation était améliorée et si les accumulateurs étaient optimisés.

Selon les statistiques, 30 mètres carrés de toit sont disponibles pour des installations solaires thermiques pour chaque parcelle de 100 mètres carrés au sol. Ce chiffre correspond à une surface de toiture appropriée, orientée de manière pertinente et suffisamment ensoleillée pour permettre une telle installation.

3) Les bâtiments d’habitation offrent-ils suffisamment de place pour réaliser cet objectif ?

Oui. Il faut une surface de captage de 15 millions de mètres carrés (15 km2) pour couvrir 20 % des besoins de chauffage et d’eau chaude sanitaire des bâtiments d’habitation. Cela correspond à environ 8 % de la surface des toitures de l’ensemble des bâtiments d’habitation (la Suisse possède environ 180 km2 de toits, auxquels s’ajoutent 4,5 km2 de nouvelles toitures par an). Les toits des bâtiments d’habitation suisses offrent donc suffisamment de place pour réaliser l’objectif fixé par Swissolar. A l’heure actuelle, seul 1 km2 de toiture est utilisé pour le solaire thermique.

4) Le solaire thermique (chaleur solaire) et le solaire photovoltaïque (électricité solaire) sont-ils concurrents sur les toits des maisons ?

Non. Contrairement au solaire thermique, le solaire photovoltaïque ne se limite pas aux bâtiments d’habitation, mais inclut tous les autres types de bâtiments, ce qui élargit considérablement la surface de toiture à disposition pour ce type d’installation.De plus, l’électricité solaire peut alimenter le réseau de distribution public, ce qui n’est pas le cas de l’eau chauffée par les capteurs solaires.

Swissolar a aussi défini un objectif concernant le solaire photovoltaïque : 20% d’électricité solaire (= 12 milliards de kilowattheures) pour 2025, ce qui correspond à une surface de 90 km2. Les toits et façades de tous nos bâtiments offrent donc largement assez de place, tant pour les capteurs thermiques que pour les installations photovoltaïques.

5) Où en est la Suisse actuellement dans l’exploitation du solaire thermique ?

Après une croissance fulgurante entre 2004 et 2009, le marché suisse n’enregistre désormais plus qu’une faible augmentation de la surface de captage vendue (cf. graphique). Cette stagnation est attribuable d’une part à la popularité en hausse du photovoltaïque, d’autre part à la difficulté de conquérir de nouveaux marchés au-delà de celui des maisons individuelles (80 % des installations solaires thermiques réalisées jusqu’à présent se situent sur des maisons individuelles). En ce qui concerne la surface de captage installée, la Suisse occupe une position moyenne en Europe avec environ 0,13 m2 par habitant. Bénéficiant de conditions climatiques similaires, l’Autriche possède une surface de captage quatre fois plus élevée, ce qui souligne le grand potentiel de la Suisse.

Swissolar veut 2 m2 de capteurs solaires thermiques par habitant

Les capteurs solaires thermiques installés actuellement couvrent environ 0,7 % des besoins des foyers en chauffage et en eau chaude sanitaire. Quant à la production de chaleur solaire pour l’industrie et l’artisanat, elle n’en est qu’à ses tout débuts. A titre d’exemple représentatif, citons les hôtels autrichiens dont 7 % exploitent déjà des installations solaires thermiques pour couvrir leurs besoins (état : 2007), tandis qu’en Suisse ce pourcentage n’est que de 2 %.

6) 2 mètres carrés de capteurs solaires par habitant, est-ce réaliste ?

Oui. A la fin de l’année 2011, une surface de captage d’environ 0,13 m2 seulement par habitant était installée en Suisse. Nous pouvons faire beaucoup mieux, plusieurs exemples le prouvent. Le canton d’Uri, par exemple, a adopté un programme qui prévoit l’installation de 12’000 mètres carrés de capteurs solaires d’ici 2020, impliquant 2000 toitures solaires. Ce canton se trouve donc sur la bonne voie pour atteindre l’objectif intermédiaire de 0,5 m2 de capteur thermique par habitant jusqu’en 2020 (cf. graphique 2). Une commune du canton de Soleure, Hessigkofen, a prouvé qu’un tournant bien plus décisif encore était réalisable. En l’espace de trois ans, la surface de captage installée est passée de 0,13 à 0,85 mètres carrés par habitant – un chiffre six fois plus élevé que la moyenne suisse actuelle. Ces installations permettent à la population de Hessigkofen de couvrir 10% de leurs besoins thermiques par le solaire, ce qui correspond aux souhaits de Swissolar pour 2025 pour l’ensemble de la Suisse (cf. graphique 2).

Afin d’atteindre l’objectif fixé pour 2035, il est nécessaire d’installer quelques 650’000 m2 de capteurs solaires thermiques par an et ce durant les 23 prochaines années (c’est-à-
dire multiplier le marché actuel par 4) A titre de comparaison, environ 4,5 km2 de nouvelles toitures sont construites chaque année et 4,5 km2 de toitures sont rénovées par an (soit 1% du parc immobilier) et la majorité de ces toitures ne comportent malheureusement pas d’installation solaire thermique. En d’autres termes, il serait possible d’atteindre l’objectif fixé pour 2035 en installant des capteurs solaires thermiques sur 7 % des toitures lors de toutes les nouvelles constructions ou rénovations !

Swissolar veut 2 m2 de capteurs solaires thermiques par habitant

[ Evolution de la surface de capteurs solaires thermiques installés en Suisse, selon l’objectif Swissolar ]

La poursuite de cet objectif exige que des mesures soient prises dans différents domaines, tels que la technologie, la recherche appliquée, l’encouragement, le marketing, ainsi que l’éducation et la formation continue. Un point central de cette évolution : la définition d’objectifs obligatoires de la part de la Confédération et des cantons en matière de solaire thermique, dans l’esprit de l’objectif fixé par Swissolar. De concert avec les acteurs principaux (industries, recherche, secteur publique), Swissolar souhaite mettre en évidence les étapes à franchir pour atteindre l’objectif fixéà 2035, et ce grâce à un schéma directeur (cf. le document « Chaleur solaire Suisse 2035 : Points clés du schéma directeur »).

7) Combien coûte une surface de captage de 15 millions de mètres carrés ?

Un mètre carré coûtant environ CHF 1500.– (matériel et installation, frais supplémentaires par rapport à une solution conventionnelle), il en résultera des coûts cumulés approximatifs de CHF 22,5 milliards, ce qui correspond à un investissement annuel moyen d’un milliard de francs.

Nous pouvons nous attendre à des baisses de coûts dans les prochaines années, grâce à la croissance du marché et au développement des technologies. De plus, les installations solaires thermiques permettront de réaliser des économies en termes de consommation d’électricités, de mazout et de gaz, dont les prix vont augmenter chaque année. En 2035, lorsque l’objectif de 20%aura été atteint et selon l’évolution des prix des énergies, ces économies se situeront entre 800 millions de francs (estimation selon les prix actuels) et 2 milliards de francs par an prévisions : mazout = CHF 3.–/l ; électricité = 30 cts/kWh ; gaz = CHF 3.–/m3). Cela représente en moyenne 1,4 milliards de francs d’économie par an. Au final, l’investissement dans le solaire thermique est presque compensé au niveau financier, et cela permet de créer des emplois et de réduire notre dépendance aux énergies importées (mazout, gaz et électricité).

8) Quelles sont les économies d’énergie possibles ?

La réalisation de l’objectif de 20 % permettra d’économiser 1,2 milliard de kilowattheures d’électricité par an, soit presque la moitié de la production annuelle d’électricité de la centrale nucléaire de Mühleberg. En outre, il sera possible d’économiser environ 400 millions de litres de mazout et approximativement 140 millions de m3 de gaz par an. A titre de comparaison, 400 millions de litres de mazout correspondent à :

-à 8000 wagons, ce qui équivaut à un train de marchandises de 160 km de longueur

-à la distance Zurich – Fribourg par voie aérienne

Swissolar veut 2 m2 de capteurs solaires thermiques par habitant

[ Economies d’énergie de 6,6 milliards de kWh par an ]

Les émissions de CO2 s’en trouveront donc passablement réduites : environ 1,45 millions de tonnes par an (mazout : 1 million de tonnes ; gaz : 280’000 de tonnes ; électricité2 : 170’000 tonnes).

9) Avons-nous suffisamment de spécialistes pour mettre en œuvre l’objectif de Swissolar ?

Nous sommes sur la bonne voie. Si nous voulons mener à bien la réalisation de l’objectif Swissolar, il nous faudra davantage de spécialistes puisque cela nécessitera 10’000 postes à
plein temps. De nouvelles offres de formation sont déjà en place et continuent d’être développées. Elles sont notamment proposées par des associations professionnelles, dont
suissetec (Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment), par Swissolar, ainsi que par les écoles des métiers. Les branches du solaire, des sanitaires et du chauffage sont toutes très motivées à contribuer à l’objectif de Swissolar.

10) Comment la chaleur solaire fonctionne-t-elle ?

Le fonctionnement du solaire thermique (aussi appelé chaleur solaire) se distingue significativement de celle du photovoltaïque, qui jouit d’une présence médiatique plus prononcée. Contrairement au photovoltaïque, le solaire thermique ne produit pas d’électricité, mais sert à la production de chaleur pour l’eau chaude sanitaire et le chauffage. Dans la plupart des cas, son élément principal est un panneau de capteurs solaires installé sur le toit, qui contient un mélange d’eau et de glycol. Circulant dans un circuit fermé, ce liquide se réchauffe grâce au rayonnement solaire et transporte cette chaleur dans un accumulateur (aussi appelé ballon solaire) généralement installéà la cave. Les installations les plus souvent rencontrées sont celles servant à chauffer l’eau sanitaire. Une installation typique pour une maison individuelle dispose d’une surface de captage d’environ 5 mètres carrés et d’un accumulateur de 500 litres d’eau chaude sanitaire. 70 % du besoin annuel d’eau chaude sanitaire peuvent être couverts par une telle installation solaire. Les installations pour maison individuelle destinées à servir de chauffage d’appoint sont un peu plus grandes (capteurs de 10 à 15 m2) et sont équipées d’un accumulateur combiné de 1000 litres pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire.

Dans les immeubles locatifs, on calcule en général 1 mètre carré de capteurs par habitant. Une surface de captage de 20 m2 couvrira donc environ la moitié du besoin en eau chaude sanitaire d’un immeuble logeant 20 personnes.

** lors de la première conférence suisse sur le thème « Chaleur solaire »

(1) Estimation du potentiel descontributions du solaire thermique au chauffage du parc immobilier en Suisse. Extrapolation nationale des résultats des études régionales effectuées pour le canton de Fribourg et la ville de Zurich. NET Nowak Energie & Technologie SA, sur mandat de l’Office fédéral de l’énergie, janvier 2012.

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L’aéroport de l’état insulaire de Palau s’en remet au soleil

L'aéroport de l'état insulaire de Palau s'en remet au soleilLa firme nippone, Kyocera, a annoncé la fourniture de modules photovoltaïques à destination de l’aéroport international de la République de Palau, un pays d’Océanie situé en Micronésie.

Installée à environ 800 km à l’est des Philippine, la centrale solaire d’une puissance de 226,8 kW deviendra la plus importante du genre, de l’état insulaire.

Les sociétés Kyocera et Wakachiku Construction ont participéà la conception et à la mise en oeuvre de ce projet de parking solaire. Il a été financé grâce à une aide publique au développement (APD) fournie par le gouvernement japonais, et qui vise à contribuer à la croissance du pays.

Les modules solaires sont installés sur les structures d’ombrage du parking. Cette centrale solaire intégrée au bâti qui se compose de 1.080 modules solaires Kyocera, d’une puissance de 210 watts chacun, demeure la première du pays àêtre raccordée au réseau.

Par ailleurs, en raison de la fréquence élevée des typhons sur l’île, la face arrière des modules a été renforcée par des barres de soutien afin d’améliorer la résistance à la pression du vent.

Le système est prévu pour produire une puissance de sortie annuelle de 250 MWh, dont le gain environnemental équivaut à environ 80 tonnes de CO2 par an.

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Le parc d’habitation Suisse, un gisement solaire important

Le parc d'habitation Suisse, un potentiel solaire importantLa société NET Nowak Energie & Technologie SA a estimé le potentiel des capteurs solaires dans le parc immobilier des bâtiments d’habitation en Suisse, en se basant sur deux études régionales mandatées par l’Office fédéral de l’énergie (OFEN).

Celles-ci analysent le potentiel solaire thermique dans le canton de Fribourg et la ville de Zurich.

L’étude a pour but d’extrapoler les résultats des études régionales mentionnées pour l’ensemble du parc immobilier de bâtiments d’habitation en Suisse.

Les résultats principaux s’appuient sur l’analyse de 1210 bâtiments d’habitation (1000 dans le canton de Fribourg et 210 dans la ville de Zurich) et sur l’évaluation de leurs potentiels solaires thermiques par rapport à quatre variantes de référence (v. tableau A) qui tiennent compte des standards traditionnels et optimisés en matière d’efficacitéénergétique et de systèmes solaires.

Le parc d'habitation Suisse, un potentiel solaire important

Il en résulte deux valeurs caractéristiques déterminantes pour le parc immobilier des bâtiments d’habitation analysés :

Indice d’aptitude solaire : 32,0 %, c’est-à-dire que 32 m2 de surface utilisable pour le solaire thermique peuvent être identifiés par « tranche » de 100 m2 d’emprise au sol.

Indice de potentiel solaire thermique : 9,9 %, c’est-à-dire qu’il résulte 9,9 m2 de surface de captage pondérée par 100 m2 de surface de référence énergétique.

L’analyse montre que le parc immobilier des bâtiments d’habitation en Suisse peut atteindre un taux de couverture solaire situé entre 30 et 61 %. Cet écart reflète les différentes variantes de référence. La valeur inférieure se rapporte à des systèmes solaires thermiques traditionnels dans la «maison de 8 litres», tandis que la valeur supérieure tient compte de l’évolution possible des systèmes thermosolaires futurs (dont une performance plus élevée de l’accumulateur) dans la «maison à 3 litres » (v. fig. A).

Le parc d'habitation Suisse, un potentiel solaire important

Figure A : contributions du solaire thermique au chauffage du parc immobilier des bâtiments d’habitation selon les quatre variantes de référence

Cinq sur six bâtiments d’habitation présentent un potentiel utilisable pour le solaire thermique (SolKat_10 et supérieure). Presque un tiers des bâtiments d’habitation pourrait couvrir la plus grande partie de son besoin en énergie thermique par le solaire, même avec une efficacitéénergétique et une technologie solaire traditionnels (SolKat_50 et supérieure).

Cela signifie que plus d’un demi-million de bâtiments d’habitation – dont 395 000 maisons individuelles et 85 000 immeubles locatifs – réalisent au minimum un taux de couverture solaire de 50 %.

En augmentant l’efficacitéénergétique et en utilisant un système (d’accumulation) solaire avancé, on parviendra à un potentiel d’approvisionnement en énergie thermique assurée à 100 % par le solaire pour 45% de tous les bâtiments d’habitation (soit 750 000, dont plus de 520 000 maisons individuelles et 140 000 immeubles locatifs) (v. fig. B).

Le parc d'habitation Suisse, un potentiel solaire important

Figure B : répartition des bâtiments d’habitation selon les catégories de taux de couverture solaire et les quatre variantes de référence

L’estimation du potentiel tient compte de la structure actuelle des zones d’habitation et de la morphologie des toitures. En conséquence, un urbanisme, un aménagement du territoire et une architecture optimisés permettront de dégager des potentiels supplémentaires

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EDF EN : 2 parcs éoliens mis en service en Italie (122 MW)

EDF EN : 2 parcs éoliens mis en service en Italie (122 MW)EDF Energies Nouvelles a annoncé lundi la mise en service, en Italie, des parcs éoliens de Vallata, d’une capacité installée de 48 MW, et de Bonorva, d’une capacité installée de 74 MW.

Le parc éolien de Vallata est situé en Campanie, dans la province d’Avellino. Il est constitué de 20 éoliennes Vestas et de 4 éoliennes REPower, d’une puissance unitaire de 2 MW chacune. Implanté en Sardaigne, dans la province de Sassari, le parc éolien de Bonorva comprend quant à lui 37 éoliennes Vestas, d’une puissance unitaire de 2 MW.

Ces deux parcs éoliens qui ont été mis en service fin décembre 2011, ont été réalisés par EDF EN Italia, la filiale italienne d’EDF Energies Nouvelles, qui les détient à 100%.

Respectivement septième et huitième réalisations italiennes du Groupe, les parcs éoliens de Vallata et de Bonorva renforcent la position d’EDF Energies Nouvelles en Italie. Les capacités éoliennes du Groupe dans le pays s’élèvent désormais à 487 MW bruts.

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Algérie : “Premières centrales solaires thermiques en 2016-2017″

Algérie : Le PDG de la Société nationale de l’électricité et du gaz – Sonelgaz, Nourredine Boutarfa, a annoncé lundi à la radio algérienne Chaîne I, vouloir mettre en service d’ici 4 ans, la première centrale solaire thermique qui sera implantée à 650 km au sud-est d’Alger.

Nous comptons mettre en service les premières centrales solaires thermiques en 2016-2017, la première sera opérationnelle à El Oued avec une capacité de 150 MW“, a indiqué M. Boutarfa cité par l’agence APS.

Une transition vers les énergies renouvelables

Par décision datée du 28 Août 2011, un comité d’intégration nationale des énergies renouvelables a été créé, au sein des sociétés du Groupe Sonelgaz. Ce dernier a pour mission notamment de développer l’engineering dans le domaine des énergies renouvelables et arrêter la stratégie de fabrication des composants associés à la réalisation des centrales photovoltaïques.

Dans son programme de développement des énergies renouvelables, Sonelgaz prévoit la réalisation de 67 projets de centrales électro-solaires, dont 27 centrales photovoltaïques, 27 centrales hybrides, 6 centrales solaires thermiques et 7 centrales éoliennes.

Les plus puissantes centrales solaires seront de type solaire thermique, avec une capacité maximale de 400 MW pour l’une d’entre elle. Pour une question d’efficacité optimale, elles seront toutes installées dans les régions du sud, notamment dans les préfectures d’El Oued et de Bechar.

L’Algérie compte ainsi investir 60 milliards de dollars dans le renouvelable afin de développer une capacité installée de 12.000 MW à l’horizon 2030, soit à terme 40% de ses besoins. Le pays d’Afrique du nord consacrera quelque 15 milliards de dollars d’ici à 2020, à la transition énergétique, afin de s’affranchir progressivement des combustibles fossiles.

Mise en exploitation de la centrale hybride (solaire-gaz) de Hassi R’Mel

La centrale hybride de Hassi R’Mel est entrée en exploitation en juillet 2011, avec une capacité de production de 150 MW dont 120 MW produits à partir du gaz et 30 MW à base d’énergie solaire. Connectée au réseau électrique national, cette centrale constitue une source d’énergie alternative renouvelable

Cette centrale hybride a été réalisée dans le cadre d’une jointventure entre la société algérienne NEAL (New Energy Algeria) et la firme espagnole Abener pour un investissement de 350 millions de dollars. La gestion de cette station est assurée actuellement par des ingénieurs algériens et espagnols, avant d’être confiée totalement, après une échéance de cinq ans, à des ingénieurs algériens.

Implantée dans la région de Tilghemt, à 25 km au nord du complexe industriel de Hassi R’mel, cette centrale couvre une superficie de 152 hectares dont 18 Ha servent d’assiette à l’installation des équipements et à prés de 3.000 panneaux photovoltaïques. Il est à noter que le choix du site d’implantation de ce projet énergétique dans la région répond à la réunion de plusieurs facteurs, dont la proximité du champ gazier de Hassi R’Mel et l’ensoleillement de la région, avec près de 3.000 heures par an.

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Nouvelle baisse des tarifs d’achat d’électricité photovoltaïque

Nouvelle baisse des tarifs d'achat d'électricité photovoltaïqueLa Commission de régulation de l’énergie (CRE) a fixé au 17 janvier denier, les conditions d’achat de l’électricité au 1er trimestre 2012 produite par les installations utilisant l’énergie radiative du soleil portant sur les valeurs des coefficients S3 et V3.

Les bilans des demandes de raccordement transmis par les gestionnaires de réseaux publics d’électricitéà la CRE totalisent pour le trimestre d’indice N=3 une puissance crête cumulée de 38,20 MW pour les installations souhaitant bénéficier du tarif d’intégration au bâti situées sur des bâtiments à usage principal d’habitation, et de 116,27 MW pour les installations souhaitant bénéficier du tarif d’intégration au bâti situées sur un bâtiment à usage principal autre qu’un usage d’habitation ou du tarif d’intégration simplifiée au bâti.

Aussi, en considérant les puissances crête cumulées des bilans des demandes de raccordement transmis par les gestionnaires de réseaux publics d’électricité dans le délai réglementaire (avant le 15 janvier 2012 ), les valeurs des coefficients S3 et V3 sont respectivement fixées à 0,045 et 0,095.

Les coefficients trimestriels ainsi que les tarifs T1 à T5 sont détaillés dans le tableau suivant.

Nouvelles baisse des tarifs d'achat d'électricité photovoltaïque

[ Cliquez sur l'image pour zoomer ]

Les tarifs sont en c€/kWh, avec P+Q représentant la somme de la puissance crête de l’installation et de la puissance crête de l’ensemble des autres installations raccordées ou en projet sur le même bâtiment ou la même parcelle cadastrale.

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L’ADEME IDF lance un appel a projets « solaire thermique »

L'ADEME IDF lance un appel a projets « solaire thermique »La Direction régionale Ile-de-France de l’ADEME a lancé la 1ère session de l’appel à projets «solaire thermique» francilien qui s’adresse aux maîtres d’ouvrages publics et privés souhaitant bénéficier d’un accompagnement pour développer une installation de chaleur renouvelable.

Fortement urbanisée, la région francilienne dispose d’un parc de bâtiments vieillissants, particulièrement énergivores. Consciente de cette situation, la Direction régionale Ile-de-France de l’ADEME accompagne et initie depuis de nombreuses années des projets visant à réduire la consommation d’énergie et à développer l’usage des énergies renouvelables, notamment dans les bâtiments.

Le Grenelle Environnement a, pour la filière solaire thermique, fixé des objectifs ambitieux visant une production à l’horizon 2020 (hors résidentiel individuel) de 110 000 tep/an1, soit un supplément de 100 000 tep/an par rapport à 2006. Les secteurs concernés sont le résidentiel, le collectif, le tertiaire, l’industriel et l’agricole.

La région francilienne dispose d’un potentiel fort pour développer de nouveaux projets en matière d’énergies renouvelables.

L’appel à projets «solaire thermique » s’inscrit dans le dispositif national du Fonds Chaleur, mis en place par l’ADEME pour financer des projets de chaleur renouvelable. La Direction régionale Ile-de-France de l’ADEME souhaite aider la réalisation de projets présentant les meilleures performances environnementales, énergétiques et économiques. Le caractère innovant et reproductible en Ile-de-France des projets sera également pris en compte.

Les modalités de l’aide

L’aide apportée par la Direction régionale Île-de-France de l’ADEME respectera les règles du Fonds Chaleur. Les lauréats devront mettre en place un comptage énergétique précis, et fournir à la Direction régionale Ile-de-France de l’ADEME les relevés de production d’énergie durant 10 années de fonctionnement. Toutes les modalités relatives à l’appel à projets, ainsi que le dossier de candidature,sont téléchargeables sur le site Internet de la Direction régionale Ile-de-France de l’ADEME : www.ademe.fr/ile-de-france

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 11 mai 2012

1 Tonne équivalent pétrole par an

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