Archives: Actualités solaire

Brussels Airport se tourne vers les énergies renouvelables

Brussels Airport se tourne vers les énergies renouvelablesL’aéroport Bruxelles (Brussels Airport) a fait le choix d’ajouter une source d’énergie renouvelable à son réseau de distribution d’électricité en installant 30.000m² de panneaux solaires sur le toit d’un bâtiment logistique.

L’installation comprend 7.220 panneaux photovoltaïques mono cristallins d’une puissance totale de 1,7 Mw crête produisant annuellement 1.500 MWh, comparable à la consommation annuelle d’électricité de quelque 450 ménages. Ce courant est injecté directement dans le réseau de distribution d’électricité de l’aéroport, ce qui représente environ 1% de sa consommation annuelle.

Le résultat du projet test, installé en 2010 sur le toit d’un bâtiment des pompiers, s’étant révélé positif, la décision a été prise de poser des panneaux solaires sur le toit d’un grand bâtiment logistique à Brucargo West. La superficie totale de cette toiture est de 30.000m², soit l’équivalent d’environ 6 terrains de foot. Les travaux d’adaptation à la structure du toit et le placement des panneaux ont été réalisés l’automne dernier.

A l’avenir, l’aéroport poursuivra l’étude des possibilités permettant d’augmenter la part de l’énergie solaire dans l’approvisionnement du site en électricité, sans pour autant négliger les possibilités d’inclure d’autres sources d’énergie renouvelable.

Nous avions déjà pris l’engagement de mener une politique de gestion durable de l’énergie et de diminuer de manière significative nos émissions de CO2 dans le cadre du programme Airport Carbon Accreditation. Pour des raisons techniques, la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique reste modeste pour le moment, mais chaque évolution d’un pour cent représente un pas important pour une consommation quotidienne de 20.000 membres de personnel et 50.000 passagers” a déclaré Arnaud Feist, directeur de l’aéroport.

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Vestas anticipe l’avenir et supprime plus de 2300 postes

Vestas anticipe et supprime plus de 2.300 postesDans un communiqué dès plus laconique, le géant de l’éolien danois Vestas a annoncé jeudi la suppression effective de 2.335 postes dans le monde d’ici la fin de l’année en précisant qu’il souhaitait réduire ses coûts fixes de plus de 150 millions d’euros.

Et ce n’est qu’un début ! En plus des licenciements prévus des 2.335 employés dans les prochains mois, Vestas se prépare aussi à un ralentissement potentiel aux États-Unis si le système du crédit d’impôt actuel (PTC) ne serait pas reconduit après 2012. Dans cette optique, cela pourrait aboutir à un licenciement de 1.600 employés dans les usines de production nord américaine. Cela constituerait un revers de taille pour le numéro 1 de l’éolien dans la mesure où ce dernier n’a pas hésitéà investir plus d’1 milliard de dollars dans 4 usines au Colorado.

Comme c’est déjà le cas pour le photovoltaïque, l’éolien semble de plus en plus être confrontéà une concurrence agressive des industriels chinois (Sinovel, Goldwind). Par ailleurs, la crise de la dette ne facilite pas le financement de gros projets éoliens où les subventions sont revues à la baisse aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis,

En fin de journée, le cours de l’action côtéà la Bourse de Copenhague était en forte baisse ( – 6,71% ).

C’est mauvaise nouvelle intervient alors même que le Danemark prenait jeudi la présidence de l’Union Européenne.

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Solaire : le chinois JinkoSolar ouvre une filiale à Montpellier

Solaire : le chinois JinkoSolar ouvre une filiale à MontpellierUn fabricant de produits photovoltaïques basé en Chine, a annoncé hier l’ouverture de sa filiale française à Montpellier, dans la région Languedoc-Roussillon. Son nom ? JinkoSolar.

La société chinoise a choisi de s’installer dans le premier bâtiment àénergie positive de la région Languedoc-Roussillon. Ce bâtiment, appelé le Montpellier International Business Incubator (MIBI), a été développé par l’Agglomération de Montpellier. D’une surface de 3 500 m², cet immeuble totalement dédié aux entreprises internationales est l’un des premiers bâtiments àénergie positive dans le Sud de la France.

En effet, il intègre 700 m² de panneaux photovoltaïques dont la production annuelle est estimée à 76 630 kWh/an, équivalent à 27 tonnes d’émissions de CO2 économisées chaque année.

«Depuis que nous avons établi notre présence commerciale en France en 2009, le marché solaire Français est devenu l’un des objectifs prioritaires en Europe de JinkoSolar. Notre présence physique en France fait donc partie intégrante de notre stratégie et vise àétablir une présence durable. Nous avons déjà vendu plus de 40 MW de modules sur le marché français en 2011. En localisant nos actions, nous serons ainsi en mesure de fournir un service encore plus compétitif à nos partenaires locaux et d’anticiper davantage les fluctuations du marché PV en France», a déclaré Julien Potron, Directeur de JinkoSolar France.

Au cours de l’année 2011, la France a introduit de nouvelles procédures d’appels d’offres ouverts pour les grands projets photovoltaïques. Cette décision politique semble avoir conforté la décision de JinkoSolar d’étendre ses opérations sur ce segment en France.

«Le marché solaire français est en perpétuelle évolution. JinkoSolar travaille en étroite collaboration avec ses partenaires locaux pour proposer des réponses adaptées aux appels d’offres, démontrant ainsi sa volonté d’innover à la fois techniquement et économiquement sur le marché français », a conclu Arturo Herrero, Directeur Marketing de JinkoSolar.

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Eolien en mer (3 GW) : les 3 consortiums passés à la loupe

Eolien en mer (3 GW) : les 3 consortiums passés à la loupeTrois consortiums ont déposé mercredi différentes offres devant répondre aux critères de l’Etat afin de pouvoir installer la première tranche des 6 GW de capacitééolienne en mer par l’implantation au large des côtes françaises de 3.000 MW à partir de 2015.

Alors que chaque groupement industriel n’hésite pas à mettre en avant leurs attributs, il apparait que la création d’une activitééconomique pérenne devient une priorité avec la volonté certaine de faire émerger une filière française de l’éolien offshore .

Le consortium EDF EN / Alstom

Sites visés : Saint-Nazaire (Loire Atlantique), Saint-Brieuc (Côtes d’Armor), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Fécamp (Seine-Maritime)

EDF Energies Nouvelles et Alstom a annoncé avoir déposé 4 projets “solides et réalistes”, en réponse à l’appel d’offres d’éolien offshore sur le territoire hexagonal. Selon les 2 industriels français, ces projets s’accompagnent d’un plan industriel “très ambitieux et équilibré” qui prévoit, notamment, la fabrication en France de l’éolienne conçue par Alstom et permettra la création d’environ 7.500 emplois.

Selon le consortium, l’éolienne d’Alstom, entièrement fabriquée en France, devrait contribuer à l’émergence d’une véritable filière industrielle “pérenne” et à terme “exportatrice” d’une technologie française. Alstom deviendra le fournisseur exclusif des éoliennes de 6 MW qui seront installées par le consortium. Ce dernier prévoit d’implanter 4 usines sur deux sites, à Saint-Nazaire et à Cherbourg. La fabrication de tous les composants clés de l’éolienne permettrait ainsi la création de 5.000 emplois pérennes et qualifiés, dont 1 000 emplois directs.

En parallèle, le consortium prévoit d’implanter, dans les ports de Saint-Nazaire, Brest, Cherbourg et Le Havre, jusqu’à 8 unités pour la construction des fondations et l’assemblage des éoliennes, ainsi que 4 centres d’exploitation maintenance dans les ports de proximité de La Turballe, Saint-Quay-Portrieux, Caen-Ouistreham et Fécamp. Ce dispositif industriel permettra également de structurer et de développer l’activité d’un réseau d’industriels et de sous-traitants locaux tant pendant les périodes de construction que d’exploitation. Il s’appuiera sur des structures d’ingénierie et de R&D locales, travaillant en symbiose avec des partenaires universitaires régionaux.


Le Consortium GDF-Suez / Vinci / CDC

Sites visés : Courseulles-sur-Mer (Calvados), Dieppe-Le Tréport (Seine-Maritime, Somme), Fécamp (Seine-Maritime) et Saint-Brieuc (Côtes d’Armor).

GDF-Suez, Vinci et CDC Infrastructure qui ont également remis à l’Etat leurs dossiers de candidature pour développer l’éolien en mer, sont candidats sur quatre des cinq zones identifiées.

Le consortium s’appuiera sur des partenaires industriels reconnus dans la conception et la fabrication d’éoliennes en mer, il s’agit du français Areva (Courseulles-sur-Mer, Dieppe-Le Tréport et Fécamp) et de l’allemand Siemens (Saint-Brieuc).

Le consortium estime que jusqu’à 80 % de l’activité générée par le marché des éoliennes en mer (achats, production, sous-traitance) pourra être développée en France, contribuant ainsi au développement économique des régions concernées et à la création d’une véritable filière de formation. Ces emplois non délocalisables seront liés d’après eux, à la construction des éoliennes (phase de 3 à 6 ans) et à leur exploitation (20 ans et plus).

«Notre Groupe est un acteur incontournable dans les énergies renouvelables. Nous souhaitons, avec nos partenaires, apporter toute notre expertise d’énergéticien intégré pour développer cet ambitieux projet d’éolien en mer et contribuer à l’émergence d’une filière industrielle française» a déclaré Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez.

Avec plus de 1 000 MW éoliens installés, GDF Suez reste le premier producteur éolien en France, le Groupe ayant même pour objectif d’atteindre 2.000 MW installés dans l’éolien terrestre d’ici 2016. Dans le domaine de l’éolien offshore, le Groupe affirme disposer d’une expérience et d’un savoir-faire à travers ses filiales spécialisées comme INEO, Fabricom et Tractebel Engineering. En France, GDF Suez développe depuis plusieurs années le projet de parc éolien offshore des «Deux Côtes », situé dans la zone de Dieppe-Le Tréport, ainsi que d’autres projets dans les zones de Courseulles-sur-Mer et de Fécamp.

Pour Xavier Huillard, PDG VINCI : «VINCI apporte à ses partenaires un savoir-faire global dans le montage de financement, la maîtrise des solutions techniques permettant de répondre aux différentes conditions de sol et d’intervention en mer, et la capacitéà associer les parties prenantes aux grands projets d’infrastructure sur lesquels nous intervenons. C’est un gage de performance et d’efficacité dans cet appel d’offre ambitieux de développement de l’éolien en mer. »

Enfin pour Augustin de Romanet, Directeur général de la Caisse des Dépôts : « A travers sa filiale CDC Infrastructure, le groupe Caisse des Dépôts est fier de participer, avec ses partenaires, au développement des infrastructures éoliennes off-shore, projet essentiel pour modifier le « mix énergétique » de notre pays en faveur des énergies renouvelables. »

CDC Infrastructure est la filiale d’investissement direct de la Caisse des Dépôts dans le secteur des infrastructures. Son objectif est d’investir en fonds propres dans des actifs essentiels pour le développement économique et l’attractivité du pays et qui génèrent une rentabilité récurrente sur le long terme. Elle prend des participations minoritaires dans des sociétés gérant des actifs matures ou des projets nouveaux financés notamment sous forme de partenariats public-privé (PPP) ou de concessions. Elle se positionne sur 4 secteurs : transport, énergie, télécoms, environnement.

Le Consortium IBERDROLA / EOLE RES

Sites visés : Saint-Nazaire (Loire Atlantique), Saint-Brieuc (Côtes d’Armor)

Seront associés aux projets d’autres partenaires tels que Areva pour sa turbine éolienne (M5000), la société d’ingénierie et de construction Technip, ainsi que le développeur NEOEN Marine.

Pour chacun de ces deux lots, le consortium IBERDROLA – EOLE RES indique avoir créé deux sociétés de projets communes, Ailes Marines SAS et Perle Marine SAS, détenues à 70% par Iberdrola et 30% par EOLE RES.

Les deux dossiers de réponse à l’appel d’offres ainsi constitués portent sur le développement, la construction et l’exploitation de 2 parcs éoliens offshore tels que mentionnés dans le cahier des charges de l’appel d’offres : Le premier parc situé dans la Baie de Saint Brieuc, est d’une puissance installée de 500 mégawatts (MW). Le second parc situé au large de Saint-Nazaire en Loire Atlantique, est d’une puissance installée de 480 MW. La puissance installée combinée de ces deux parcs est donc de 980 mégawatts (MW), ce qui correspond à la consommation électrique de 1,3 millions habitants, soit près de 70 % de la population des départements de Côtes d’Armor et de Loire Atlantique.

Pour chaque lot retenu, le consortium indique qu’il se chargera de conduire le développement des futurs champs éoliens, avec le soutien de NEOEN Marine. Areva fabriquera et équipera les éoliennes avec ses modèles de turbine de 5 MW, dans sa nouvelle usine du Havre qu’elle projette de construire. De son côté, Technip réalisera les études d’ingénierie et installera les fondations et les éoliennes offshores sur leur site respectif.

«Notre consortium s’est constitué autour d’un objectif commun : la réalisation de deux champs éoliens offshore dans le cadre de l’appel d’offres du gouvernement français. La remise de ces deux dossiers de réponses pour les futurs sites de Saint-Brieuc et de Saint-Nazaire représente la première étape de ce gigantesque défi, que nous allons relever avec l’ensemble de nos partenaires. La dimension européenne de notre partenariat et de notre excellence technologique représente un atout considérable pour la constitution d’une filière éolienne offshore française
et lui offre d’importantes possibilités de développement au cours des prochaines années sur les marchés internationaux
» a précisé Keith Anderson, Président de la Division Offshore d’Iberdrola.

Pour Jean-Marc Armitano, PDG d’EOLE RES, «cette remise des deux dossiers de réponse marque officiellement l’entrée du consortium dans la compétition. Nous sommes particulièrement confiants quant à la qualité de notre candidature, car elle réunit de manière inédite cinq experts sur l’intégralité de la chaîne de réalisation d’un projet éolien offshore. Nous espérons à travers ces futures réalisations conforter et étendre les compétences technologiques et industrielles des entreprises qui oeuvrent au sein de ce partenariat».

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Quand les leds récupérent l’énergie solaire !

Dome Gigaled : quand les leds récupérent l'énergie solaire !La société Giga-concept est le distributeur exclusif en France du Gigaled (Sphelar), une LED solaire qui contrairement aux panneaux solaires classiques, dispose d’une forme sphérique permettant de produire de l’électricitéà toute heure de la journée.

Une cellule solaire sphérique aux performances étonnantes

Compacte, cette led mesure uniquement 1,8 mm de diamètre et possède de par sa conception une directivité très faible. Par ailleurs, sa forme arrondie lui permet de produire de l’électricité de manière optimale et de résister aux chocs, à la poussière et aux intempéries.

A la différence des panneaux solaires classiques, la Gigaled ne doit pas nécessairement être orientée selon la position du soleil et peut-être connectée en parallèle ou en série. Sa surface sphérique lui permet d’atteindre un niveau de rendement très intéressant. En effet, d’après Giga-Concept le taux atteint 42 % contrairement au panneau solaire classique qui affiche 17%.

Disponible sous plusieurs formes, le Gigaled peut être utilisé seul (Sphelar one), par groupe de 12 (Sphelar F12), sous forme d’un dome (Gigaled dome ou Gigaled mini dome) ou encore en une seule rangée de 6 à 12 leds (Gigaled cylinder).

Le dispositif à LED a été conçue pour faire fonctionner toutes les nouvelles applications mobiles intégrant les nouvelles générations de processeurs à faible consommation d’énergie. Les cellules solaires photovoltaïques Sphelar sont adaptées par exemple pour suivre le rythme cardiaque, évaluer la température ou encore économiser les batteries des appareils portables tels que les téléphones mobiles, les GPS, les tablettes, les lecteurs MP3, etc.

Dome Gigaled : quand les leds récupérent l'énergie solaire !

Caractéristiques techniques et prix :

- 1,8 mm de diamètre

- Disponibilité immédiate (site giga-concept.fr)

- Sphelar F12 (13 mW) : 10 euros prototypes – 5 euros (10000 pcs)

- Dome (100 mW ) : 100 € / 100 pcs

- Dome (1 W) : 400 euros / 100 pcs

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Corse : stocker de l’énergie photovoltaïque via l’hydrogène

Corse : stocker de l'énergie photovoltaïque via l'hydrogèneLe CEA, l’Université de Corse et HELION (Groupe Areva) ont inauguré le 9 janvier 2012, à Ajaccio, au Centre de Recherches scientifiques Georges Peri, la plateforme de recherche et développement solaire et stockage de l’énergie : MYRTE.

Cette plateforme soutenue par la Collectivité Territoriale de Corse, l’Etat et l’Europe a pour objectif d’expérimenter et rendre possible l’intégration massive des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique de la Corse sur la base d’un couplage « Energies renouvelables – Hydrogène».

Comment convertir l’énergie issue du soleil, soumise à des rendements aléatoires, en source électrique disponible à tout moment ?

C’est pour répondre à cette problématique qu’est né, en 2007, le projet MYRTE (Mission hydrogène renouvelable pour l’intégration au réseau électrique). Après cinq années de recherches, la plateforme MYRTE voit le jour à Ajaccio. La plateforme est constituée d’une centrale photovoltaïque, d’une puissance installée de 560 KWc sur 3.700 m2, reliée directement à une chaîne hydrogène, utilisée comme un moyen de stockage.

La plateforme MYRTE va permettre de développer un système et une stratégie de pilotage visant à améliorer la gestion et la stabilisation du réseau électrique corse. L’hydrogène, produit et stocké, permet de gérer les fluctuations de puissance des énergies renouvelables intermittentes intégrées dans le réseau.

Spécificité des iliens

Le réseau électrique corse présente toutes les caractéristiques des réseaux insulaires : de petite dimension, sensible aux variations de production, limité en capacité de nouveaux moyens de production, avec une forte augmentation de la demande en électricité. Parmi les moyens mis en œuvre pour répondre à ce besoin croissant en énergie, les énergies renouvelables sont particulièrement adaptées au contexte ilien.

Les énergies renouvelables sont des énergies dites intermittentes pour le photovoltaïque et l’éolien, et des énergies dites garanties concernant l’hydraulique, la biomasse, le biogaz et la géothermie. Les énergies renouvelables intermittent es sont ainsi nommées car elles connaissent de fortes variations temporelles, et ne garantissent donc pas un apport continu de puissance au réseau ni son équilibre entre production et consommation d’électricité.

Corse : stocker de l'énergie photovoltaïque via l'hydrogène

Aujourd’hui, l’utilisation d’énergie fossile est importante dans certaines régions ensoleillées comme la Corse ou les DOM-TOM. Le but de la plateforme MYRTE est de stocker l’énergie via un électrolyseur, qui convertit l’électricité en hydrogène et oxygène pendant les heures de faible consommation. Cette énergie est ensuite restituée via une pile à combustible , qui reconvertit l’hydrogène et l’oxygène en électricité sur le réseau pendant les heures de fortes consommations, c’est-à-dire le soir alors que les panneaux photovoltaïques ne produisent plus.

Tout ceci dans le but de limiter effectivement le recours aux centrales thermiques et de s’affranchir de la limite de 30 % d’intégration des énergies renouvelables intermittentes imposée par l’arrêté du 23 avril 2008.

Les réseaux électriques insulaires, non interconnectés, avec un fort taux d’intégration de sources renouvelables d’énergie nécessitent un dispositif permettant de gérer l’intermittence de celles-ci (régulation, stockage).

Corse : stocker de l'énergie photovoltaïque via l'hydrogène

L’hydrogène, produit et stocké, permet de gérer les fluctuations de puissance des énergies renouvelables intermittentes intégrées dans le réseau.

Il s’agira d’examiner la capacité du système à répondre à un objectif d’écrêtage de la pointe appelée par le réseau électrique (appui au réseau de distribution) et au lissage de la puissance photovoltaïque produite (limiter les fluctuations et perturbations sur le réseau électrique).

De plus, d’autres travaux comme l’étude du vieillissement des matériaux, des systèmes, mais aussi la confrontation des résultats du logiciel de simulation et dimensionnement ORIENTE avec la réalité pourront être effectués. D’autres stratégies de fonctionnement pourront être envisagées afin d’étudier leurs impacts sur le contrôle commande du système.

Corse : stocker de l'énergie photovoltaïque via l'hydrogène

La plateforme MYRTE est dédiée au couplage entre un champ photovoltaïque et une chaîne hydrogène utilisée comme un moyen de stockage.

La charge, c’est-à-dire la fourniture au réseau électrique, peut-être dans ce cas alimentée par le champ photovoltaïque ou par la pile à combustible via l’hydrogène stocké. Différentes stratégies de fonctionnement sont établies et implémentées dans le contrôle commande du système, mais aussi à partir de simulations obtenues grâce au logiciel ORIENTE . Ce logiciel, développé par l’Université de Corse, est dédié aux systèmes hybrides couplés à une chaîne hydrogène. Cet outil permet de simuler la répartition des flux énergétiques au cours du temps entre les différents sous-systèmes en intégrant leurs comportements caractéristiques. Dans le cadre de MYRTE, ORIENTE a permis de simuler, dimensionner et optimiser le système énergétique.

Avantages du couplage énergie solaire et vecteur hydrogène

La coproduction d’électricité et d’hydrogène – vecteur énergétique –à partir d’énergie solaire présente permet de fournir un carburant non polluant, l’hydrogène sans émission de gaz à effet de serre.

Corse : stocker de l'énergie photovoltaïque via l'hydrogène

Cette technologie vise à :

• l’écrêtage des pics de consommation, en restituant le soir sur le réseau l’énergie électrique stockée,
• l’atténuation des variations de production liées au passage de nuages par exemple,
• la limitation des surtensions liées à la forte production photovoltaïque dans un contexte de faible consommation.

En ce sens, un système de type MYRTE pourra contribuer à limiter les contraintes techniques liées à une pénétration massive de l’énergie photovoltaïque sur le réseau électrique.

La chaleur produite par la pile à combustible et l’ électrolyseur pourra être valorisée en apportant de l’eau chaude à des bâtiments annexes ou en les chauffant.

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Eolien offshore : 3 consortiums ont déposé 10 candidatures

Eolien offshore : 3 consortiums ont déposé 10 candidaturesPour que l’énergie éolienne en mer contribuent à produire 3,5 % de la consommation d’électricité française, soit l’alimentation de plus de 4,5 millions de foyers, cela implique la construction d’une capacitééolienne offshore de 6 GW à l’horizon 2020, soit environ 1.200 éoliennes.

Le premier appel d’offres portant sur des installations éoliennes de production d’électricité en mer en France métropolitaine doit permettre d’ériger 500 à 600 éoliennes au large des côtes françaises, pour une production de 3 GW. Il comprend la construction et l’exploitation de 5 parcs éoliens de production d’électricité implantées en mer.

Les candidats avaient jusqu’au 11 janvier 2012 – 14h, pour transmettre leurs dossiers à la Commission de Régulation de l’Energie (CRE).

Trois consortium menés par les producteurs d’énergie français EDF et GDF Suez et leur concurrent espagnol Iberdrola, ont déposé 10 candidatures dans les temps.

Le groupement dirigé par EDF (en partenariat avec Alstom) est candidat pour 4 sites. GDF Suez (en partenariat avec Areva) est partant pour 3 sites, ainsi que pour un autre site en coopération avec l’allemand Siemens. Pour terminer, le consortium Iberdrola vise lui deux sites.

Zoom sur les 5 zones retenues par le gouvernement et les objectifs de puissance :

Le Tréport (Seine-Maritme-Somme) – 110km2 : puissance maximale 750 MW, puissance minimale 600 MW ;
Fécamp (Seine-Maritime) – 88 km2 : puissance maximale 500 MW, puissance minimale 480 MW ;
Courseulles-sur-mer (Calvados) – 77 km2 : puissance maximale 500 MW, puissance minimale 420 MW ;
Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) – 180 km2 : puissance maximale 500 MW, puissance minimale 480 MW ;
Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) – 78 km2 : puissance maximale 750 MW, puissance minimale 420 MW.

Eolien offshore : 3 consortiums ont déposé 10 candidatures

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Les lauréats seront ensuite sélectionnés en avril 2012, puis à l’issue d’une étape de « levée des risques » obligatoire, devront confirmer la faisabilité du projet en octobre 2013. Les installations devront alors être construites progressivement à partir de 2015.

Les projets seront sélectionnés selon 3 critères, à savoir : la qualité du projet industriel et social (40 % de la note finale), le prix d’achat de l’électricité proposé (40 %) et le respect de la mer et de ses usages (20 %).

La finalisation de cet appel d’offres devrait se concrétiser par la création d’environ 10 000 emplois pour un investissement industriel de 10 milliards d’euros. Ce projet est considéré par beaucoup d’acteurs comme une opportunité de développement non seulement pour l’industrie mais aussi pour les bassins d’emplois situés sur le littoral (activités portuaires et chantiers navals).

«Nous voulons faire du développement de l’éolien offshore l’opportunité de créer en France une filière industrielle d’excellence. Nous nous réjouissons que les consortiums concurrents aient d’ores et déjà affiché des perspectives d’emplois en France très significatives. De l’ordre de 10 000 emplois pourraient être créés dans notre pays» ont déjà déclaré Nathalie Kosciusko-morizet et Eric besson.

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Succès pour la 1ère éolienne offshore à installation simplifiée

Succès pour la 1ère éolienne offshore à installation simplifiéeLa filiale du groupe Energias de Portugal, EDP Renewables, a annoncé hier la mise en place de sa première éolienne offshore avec la participation d’InovCapital et Principle Power.

La mise en place du système «WindFloat » constitue un événement marquant pour l’industrie éolienne offshore. En effet, ce dernier est équipé d’un aérogénérateur de 2 mégawatts (MW) qui a été mis en service avec succès au large de la côte d’Aguçadoura, au Portugal, fin 2011.

Le projet qui repose sur la participation de plus de 60 fournisseurs européens est le résultat d’un partenariat baptisé«WindPlus » parmi lesquels figurent EDP, Principle Power, A. Silva Matos (ASM), Vestas Wind Systems, InovCapital et le Fond d’aide à l’innovation (FAI).

Le WindFloat devient la première unité de production d’énergie éolienne offshore au monde qui n’exige aucun équipement lourd. Elle permet une exploitation à des profondeurs pouvant dépasser 50 mètres. De plus, le WindFloat est une structure flottante dont la structure est conçue pour supporter tout type d’éolienne, quelque soit le fabricant.

L’assemblage final, l’installation et la préparation à la mise en marche se sont déroulés sur la terre ferme dans le port de Lisnave, près de Setúbal, au Portugal. Avec sa stabilité, le WindFloat a pu être remorqué en haute mer sur plus de 350 km au large du port d’Aguçadoura, à 6 km des côtes portugaises, où il est raccordé au réseau électrique. En s’éloignant ainsi des côtes, l’exploitation des ressources en vent est optimisée et les éoliennes produisent alors de l’électricitéà leur niveau maximum.

Le WindFloat est actuellement en phase de test. La production énergétique sera ensuite progressivement augmentée jusqu’à atteindre sa pleine capacité.

« L’océan (profond) est la prochaine grande frontière de l’énergie. La technologie éolienne en haute mer, en particulier le WindFloat, nous permettra d’explorer des vents plus forts et stables et, à moyen terme, de fournir une énergie durable pour notre système électrique. Le moment est venu d’effectuer des tests approfondis afin de faire progresser le développement de cette technologie prometteuse. Le WindFloat place l’entreprise EDP à la pointe de l’exploitation éolienne offshore » a déclaré António Vidigal, président d’EDP Innovation.

« Le WindFloat démontre la capacité d’EDP Renewables, 3e opérateur éolien mondial, à figurer au tout premier rang du défi que représente le développement de l’éolien maritime, notamment dans le cadre des appels d’offres français en cours. Nous souhaitons rappeler que le développement de l’éolien offshore repose tant techniquement que financièrement sur les acquis de la filière de l’éolien terrestre, qui reste incontournable notamment du fait du faible coût de l’électricité ainsi générée» a indiqué pour sa part Frédéric Lanoë, directeur général d’EDP Renewables France et Belgique.

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Des crédits carbone pour le plus grand parc éolien tunisien

Des crédits carbone pour le plus grand parc éolien de TunisieLa branche “Climat Asset Management” de la Caisse des Dépôts et Consignation a signé avec la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) un contrat de vente des unités de réduction certifiées d’émission (URCE) générées par la centrale éolienne de Bizerte, située au nord de la Tunisie.

Le projet de la centrale éolienne de Bizerte se compose d’un parc de 143 éoliennes réparties sur 2 sites, Metline et Kchabta, d’une puissance totale de l’ordre de 190 MW.

La mise en exploitation du plus grand parc éolien de Tunisie devrait permettre de générer 600 GWh par an et économiser plus de 160 kilotonnes d’équivalent pétrole de combustibles. Les émissions évitées sont estimées quant à elle à 325 000 tonnes équivalent CO2 par an.

La signature de ce contrat, à l’issue d’un appel d’offre international, a pour objectif de conforter la mise en œuvre de la politique énergétique et environnementale de lutte contre le changement climatique engagée par la Tunisie, confirmant l’engagement de la STEG dans le développement et la promotion des énergies nouvelles et renouvelables.

L’opération a été structurée par CDC Climat Asset Management et Orbeo, qui interviendra dans le développement de ce projet de mécanisme de développement propre (MDP). Les URCE seront acquises conjointement par CDC Climat et Proparco (groupe AFD), dans le cadre d’un mandat d’investissement dans les pays du sud et de l’est de la Méditerranée.

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Photowatt : 3 repreneurs “très sérieux” intéressés

Photowatt : 3 repreneurs Photowatt, pionnier français dans la production de panneaux solaires qui est actuellement en redressement judiciaire, fait l’objet de nombreuses convoitises pour une éventuelle reprise parmi les industriels dont figurerait le groupe STMicroelectronics.

Ainsi, “plus de 10 marques d’intérêt dont celles émanant de sociétés de taille importante et qui semblent crédibles” se montreraient intéressés par la reprise de Photowatt située à Bourgoin-Jallieu, a indiqué hier à l’AFP le président du tribunal de commerce de Vienne, Pierre Sibut. En réalité, 3 seulement seraient des repreneurs jugés “très sérieux“.

M. Sibut a évoqué une société française de classe mondiale qui se proposerait de reprendre la totalité des 442 salariés.

La piste de la firme STMicroelectronics n’est donc pas à négliger d’autant que celle-ci développe des semi-conducteurs en silicium, un composant clé que l’on retrouve dans le processus de fabrication des cellules photovoltaïques. De plus, tout comme Photowatt, elle est implantée à Crolles en Isère.

Par ailleurs, STMicroelectronics posséderait une taille suffisante pour faire face aux échéances à court terme de Photowatt. En effet, “le problème de Photowatt, c’est qu’elle a un carnet de commandes à zéro et qu’elle perd 3 millions d’euros par mois“, a-t-il noté. C’est pourquoi, les repreneurs auraient aussi demandéà l’Etat, une aide sous la forme d’un carnet de commandes garanti pendant plusieurs années. Des entreprises publiques comme EDF seraient alors mises à contribution pour acheter les produits solaires de Photowatt plutôt que ceux des concurrents européens voire asiatiques !

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