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Eolien : REpower change de nom et devient Senvion (en 2014)

Eolien : REpower change de nom et devient Senvion (en 2014)REpower Systems SE, filiale à part entière du Groupe Suzlon – cinquième constructeur mondial de turbines éoliennes changera de nom à partir de 2014 pour s’appeler Senvion.

Depuis 2001, REpower a utilisé son nom en vertu d’un accord de licence. Les droits d’utilisation du nom appartiennent à une société Suisse qui souhaite à présent l’utiliser uniquement pour son compte. En conséquence, l’identité graphique va être progressivement modifiée.

Le constructeur de turbines éoliennes utilisera le nouveau nom au niveau mondial.

C’est un événement important pour nous. En plus d’avoir des produits et des services uniques, nous serons la seule société portant ce nom. Senvion évoque les notions de ‘innovation’, ‘énergie’ et ‘vent’, et il met en avant notre focus sur les énergies renouvelables. En tant que Senvion, nous poursuivrons notre développement, tout en continuant d’innover dans l’industrie de l’énergie éolienne” a précisé Andreas Nauen, PDG de REpower Systems SE.

Le changement d’identité graphique se fera en 2014. La société présentera son futur logo après son enregistrement au registre du commerce et des sociétés. A partir de cette date, le changement sera officiel. L’annonce du nouveau nom pour 2013 intervient dans le cadre d’un accord avec le titulaire des droits de la licence.

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Parc éolien : Centrica menace de se retirer d’un projet à 2 milliards £

Parc éolien : Centrica menace de se retirer d'un projet à 2 milliardsCentrica, le fournisseur d’énergie britannique serait prêt à abandonner un projet de parc éolien géant en mer d’une valeur estimée à 2 milliards de livres (2,36 ME) à cause notamment d’octroi de subventions publiques gouvernementales jugées trop faibles.

Le propriétaire de British Gas ne voudrait plus construire le parc éolien “Race Bank“, situéà une trentaine de kilomètres au large des côtes du comté du Norfolk, à moins que les subventions proposées soient revues significativement à la hausse, a fait savoir lundi, The Telegraph, citant 3 sources proches du dossier.

Même si les ministres anglais devraient confirmer d’ici décembre le niveau des subventions accordées, il devient peu probable que l’augmentation soit suffisante pour pouvoir financer ce projet, qui d’après Centrica pourrait alimenter à termes 450.000 foyers.

Cette interruption si elle devait avoir lieu, soulèverait inévitablement des doutes sur l’avenir de l’industrie éolienne offshore, une activité que le gouvernement anglais veut pourtant voir se développer de façon intensive. The Telegraph indique qu’en privé, certains ministres seraient content de voir des parcs éoliens abandonnés car ils pensent que des consortiums réclament des rendements trop élevés.

Parc éolien : Centrica menace de se retirer d'un projet à 2 milliards

Alors que les subventions relatives aux parcs éoliens devraient prochainement être financées via les factures d’énergie des consommateurs, les ministres tentent de réduire ces “taxes vertes”. Paradoxalement, les compagnies énergétiques, dont Centrica, ont critiqué cette mesure qui favorise de fait la hausse de la facture énergétique des ménages.

Le parc éolien offshore ‘Race Bank’ d’une capacité installée de 580 MW a reçu l’aval du département de l’énergie et du changement climatique (DECC) en juillet 2012. Selon le calendrier, la décision finale d’investissement par Centrica serait prévue courant 2014.

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EDF EN acquiert un projet éolien de 200 MW au Texas

EDF EN acquiert un projet éolien de 200 MW au TexasEDF EN a annoncé hier la concrétisation d’un accord entre sa filiale américaine, EDF Renewable Energy et Renewable Energy Systems Americas**, pour acquérir le projet éolien en fin de développement de Longhorn, d’une capacité installée de 200 MW.

Dans le but d’obtenir un crédit d’impôt prévu pour les installations de ce type (Production Tax Credit), la construction du parc au Texas sera lancée d’ici la fin de l’année, a précisé la filiale d’EDF.

Etabli au nord de l’Etat du Texas, le projet de parc éolien de Longhorn bénéficiera des lignes de raccordement prévues pour relier la production d’énergie éolienne issue des «zones compétitives de production d’énergie renouvelable » aux zones à forte consommation d’électricité de l’Etat.

EDF Energies Renouvelables a obtenu un accord de couverture à prix fixe sur le long terme pour la production d’énergie attendue du projet.

La construction du projet sera assurée par RES Americas pour le compte d’EDF Renewable Energy.

Longhorn représente ainsi le cinquième projet éolien d’EDF EN au Texas, après les mises en service de Bobcat Bluff (150 MW) et de Spinning Spur (161 MW) en décembre 2012, puis les acquisitions des projets en développement de Spinning Spur II (161 MW), actuellement en construction, et de Hereford (200 MW), dont la construction sera lancée avant la fin de l’année.

** opérateur d’énergie renouvelable en Amérique du Nord

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Photovoltaïque : un guide pratique de référence sur le risque électrique

Photovoltaïque : un guide pratique de référence sur le risque électriqueMalgré un contexte national difficile, les acteurs de la filière photovoltaïque croient au développement de ce nouveau mode de production d’énergie électrique en France et restent mobilisés.

Le solaire photovoltaïque a parfois suscité des interrogations quant aux risques encourus par les équipes de sécurité civile amenées à intervenir en cas d’incendie à proximité de ces installations.

Aussi il est apparu nécessaire aux représentants de la filière photovoltaïque (SER-SOLER, GIMELEC) associés aux chercheurs du CEA à l’INES de rendre ces risques mieux identifiables et de permettre aux équipes de secours de mieux les maîtriser.

Le guide «Maîtriser le risque électrique sur les installations photovoltaïques » constitue une synthèse des risques factuels présentés par les générateurs photovoltaïques et leurs installations électriques associées. Il établit un ensemble de dispositions pratiques et de recommandations en opération afin de prévenir et diminuer l’impact des risques électriques spécifiques au photovoltaïque pour ces professionnels.

Ce document apporte des réponses claires aux questions des sapeurs-pompiers. Il est le fruit de nombreux échanges entre la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises, les représentants des services de secours, les organismes professionnels représentatifs que sont le Gimélec et SER-SOLER, ainsi que les chercheurs de l’Institut National de l’Energie Solaire.

Le guide a été envoyéà tous les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS), préfectures, états-majors de zones, en France métropolitaine et dans les DOM COM.
Cette contribution des acteurs de la filière photovoltaïque au profit et avec le concours des sapeurs-pompiers conduira à une meilleure compréhension et à la maîtrise du risque, et permettra de poursuivre un partenariat déjà très fructueux.

>>>> Télécharger et consulter le guide (.pdf)

[ Credit photo : CEA - Nicolas Chaintreuil ]

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La Banque Mondiale préconise l’utilisation de cuisinières et de fours plus efficients

La Banque Mondiale préconise de mettre en place des mesures simples pour réduire la pollution provenant des cuisinières et des fours dans les pays en développement et réduire également le nombre de décès.







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Photovoltaïque : l’Etat va garantir 800 MW d’appel d’offres jusqu’en 2017

Photovoltaïque : l'Etat va garantir 800 MW d'appel d'offres jusqu'en 2017Philippe Martin, le ministre de l’Ecologie, a annoncé la semaine dernière le lancement d’un nouvel appel d’offres dans le photovoltaïque qui devrait être initié au début de l’année prochaine.

Il portera sur 800 mégawatts de panneaux photovoltaïques.

Mercredi 30 octobre, Philippe Martin a répondu très précisément à la question gouvernementale du député Serge Bardy :

Mr le Ministre, nous vous savons très sensible à la défense des intérêts de l’industrie photovoltaïque française et européenne. Notre industrie est soumise à la concurrence déloyale des émergents et un problème de structuration liéà un manque de visibilité, notamment dans le domaine réglementaire (…) Mr le Ministre, l’économie verte c’est l’un des grands gisements d’emplois,… les besoins sont colossaux et la France doit tout faire pour être au rendez vous, et muscler son offre. Mr le Ministre quelles annonces pouvez vous nous présenter aujourd’hui pour renforcer la filière photovoltaïque dans notre pays.

Réponse de Philippe Martin :

La transition énergétique commande de développer les énergies renouvelables et vous avez bien raison de le dire, dans ce contexte le secteur du photovoltaïque souffre et vous avez raison là aussi de le souligner. Des entreprises sont menacées, je pense au cas précis de l’usine Bosch de Vénissieux dont la situation résulte d’abord du choix du groupe Allemand de sortir de l’activité du solaire.

Vous l’avez rappelé, le gouvernement a pris des mesures d’urgences, dont les effets commencent à se faire sentir puisqu’au 3ème trimestre 2013, 200 MW ont été installés, soit autant que l’ensemble des deux premiers trimestres. D’ailleurs, si certaines entreprises souffrent, d’autres se portent bien comme Néoen, Fonroche en Aquitaine, Voltech en Alsace ou encore Akuo Energy. Pour conforter cet élan, le gouvernement lancera début 2014, un appel d’offres pour les installations photovoltaïques, tous dispositifs de soutien confondus, au moins 800 MW seront garantis jusqu’en 2017.”

Une pique à l’ex. gouvernement Sarkozy :

Oui, le secteur souffre monsieur le député. Et le gouvernement prendra ses responsabilités pour positionner la filière vers plus de valeur ajoutée sur le territoire national et des productions à haut rendement. Si le secteur photovoltaïque souffre, c’est aussi parce qu’il paie cher la politique du gouvernement précédent, mélange d’erreurs réglementaires, de signaux contradictoires, de bulles financières et finalement de 10.000 emplois détruits en 2010, en 2011.

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La France se dote d’un outil de pointe pour le solaire

La France se dote d'un outil de pointe pour le solaireL’Institut Photovoltaïque d’Ile-de-France (IPVF) et l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) viennent de signer une convention de financement à hauteur de 18,5 millions d’euros sur une période de 6 ans.

Cette signature permet au final le démarrage opérationnel de l’IPVF et valide également le contenu des programmes scientifiques.

L’IPVF est une initiative de Total, d’EDF, du CNRS et de l’École polytechnique, associés à AIR Liquide, Horiba Jobin Yvon et Riber. Par ailleurs, l’ANR agit en tant qu’opérateur pour le compte du Commissariat Général à l’Investissement (CGI) au titre des Instituts pour la Transition Energétique (ITE).

La première présidence de l’Institut sera assurée par Jean-François Minster, Directeur Scientifique de Total. “L’ambition de l’Institut est de faire de la France un leader mondial de l’énergie solaire, et de dessiner le paysage photovoltaïque du futur. Il faut accompagner la transition énergétique en accélérant le développement de solutions économiques et efficaces” a t-il déclaré.

Les activités de recherche visent à améliorer des technologies existantes et à développer de nouveaux concepts. Elles s’articulent autour de cinq programmes scientifiques, portant sur :

- Les matériaux pour les cellules silicium à haut rendement

- Les cellules à base de chalcogénures en couches minces à haut rendement

- Les nouveaux concepts pour un photovoltaïque compétitif

- Un programme transversal sur les caractérisations avancées, la théorie et la modélisation

- Un programme dédiéà l’analyse des impacts environnementaux

Elément moteur des politiques nationales et européennes de développement des énergies renouvelables, l’IPVF met l’accent sur l’enseignement et la formation de spécialistes, pour devenir un véritable pôle d’excellence.

Doté d’un budget global de 150 millions d’euros, sa construction va démarrer courant 2014 sur le campus de Paris-Saclay.

En 2016, l’Institut devrait réunir près de 200 chercheurs des entreprises privées et centres de recherche publics partenaires et il accueillera des enseignants et des étudiants de niveau master et doctorat. Des partenariats vont être développés avec les autres pôles de recherche du plateau de Saclay, les grands industriels mondiaux du secteur solaire et les PME-PMI d’Ile-de-France.

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Le nouveau stade d’athlétisme de Nantes conçu autour du photovoltaïque

Le nouveau stade d'athlétisme de Nantes pensé pour le photovoltaïqueLe stade d’athlétisme couvert de la Ville de Nantes, inauguré le 20 octobre dernier, est devenu le 1er équipement sportif du genre dans le grand ouest pensé et dessiné autour “des panneaux photovoltaïques” par l’architecte de renom Jean Guervilly.

La toiture solaire à peine terminée, la mise en service et le raccordement de l’installation au réseau électrique a lieu le lundi 21 octobre 2013, dans l’après-midi. Il s’agit, à ce jour – avec la toiture de la Halle Pajolà Paris – de l’une des plus grande surface de toiture photovoltaïque en milieu urbain de France.

En 2011, c’est l’entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables ArmorGreen qui a remporté le marché de la conception et de la construction de cette centrale solaire photovoltaïque.

Les 2.300 panneaux solaires recouvrant environ 4.000 m2 de superficie sont de fabrication française. “Cette opération a été pour nous l’occasion d’expérimenter avec succès une filière totalement européenne, en conformité avec notre démarche RSE” a indiqué Thierry Duflot, directeur général de Nantes métropole Gestion Equipements (NGE), exploitant de la centrale. En effet, tous les partenaires sont à 100 % locaux.

Le nouveau stade d'athlétisme de Nantes pensé pour le photovoltaïque

[ Vue du chantier ]

D’un côté, ArmorGreen Centre Ouest, PME appartenant au bassin de la loire et basée à Saint-Herblain, a assuré la réalisation clé en main. De l’autre, MPO, entreprise de Villaines la Juhel en Mayenne et SYSTOVI à Saint-Herblain (Loire-Atlantique). La première a fabriqué les cellules photovoltaïques, insérées sur des panneaux fabriqués par la seconde et certifiés CSTB. Le lot d’électricité haute tension HTA a été couvert par la société LEDU basée à Pontivy (Morbihan).

140.000 cellules solaires orientées plein sud

La principale particularité du stade ? Sa toiture couverte de 4.000 m² de panneaux photovoltaïques, soit 140.000 cellules orientées plein sud pour une puissance de 556 kWc.

La qualité architecturale, urbaine et environnementale du projet répond aux normes BBC «Bâtiment Basse Consommation»

Respectant le cahier des charges du maître d’ouvrage Nantes Métropole, ce bâtiment àénergie positive restituera, en effet, 150 KWh/m²/an pour n’en consommer que 113 KWh/m²/an. Le bâtiment produit donc, grâce à sa centrale solaire, plus d’énergie qu’il n’en consomme : “impact neutre, positif énergétiquement et environnementalement efficace !

Focus Technique

► 4.000 m²”tout compris” soit la plus grande centrale urbaine de France intégrée à un bâtiment 2.300 panneaux et 140.000 cellules orientées plein sud.
► 556 kWc de puissance installée 600.000 kWh produit annuellement sur 20 ans et vendus à EDF soit en moyenne la consommation électrique annuelle (hors chauffage) d’environ 240 foyers.
► 150 kWh/m²/an de production, une consommation de l’équipement de 113 kWh = un bâtiment àénergie positive
► 3.710 tonnes d’équivalent CO2 évitées
► 1,7 millions d’euros d’investissement

Quelques mots sur le stade d’athlétisme

Le complexe a pour vocation de soutenir la pratique de l’athlétisme tout en répondant aux besoins universitaires et scolaires. Situé boulevard Guy Mollet, le stade couvert est un bâtiment de 10.208 m2 comprenant une grande halle de 4.500 m2 avec une piste de 200 m, 6 couloirs et un plateau central permettant la pratique des disciplines « indoor »– saut en longueur, hauteur, triple saut, perche, lancer de poids, haies-… et une salle complémentaire de 2.175 m2 pour les sports collectifs.

Le budget global de sa construction s’est élevéà 18 ME dont 3,5 ME pour chaque partenaire (Université, région, département, Nantes métropole et l’Etat).

** ArmorGreen, adossé au Groupe LEGENDRE (leader du BTP dans le Grand Ouest avec 1230 salariés et 260 ME de CA) et baséà Rennes (35) avec 15 implantations dans le Grand Ouest, est spécialisé dans le domaine des énergies renouvelables : photovoltaïque, méthanisation, biomasse bois et éolien.

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Transition énergétique : plus d’actes, moins de paroles

Le rapport de la Cour des Comptes sur la politique de développement des énergies renouvelables vient d’être rendu public.

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PDG d’Ostwind : “la transition énergétique passe aussi par l’éolien”

PDG d'Ostwind : Pionnier de l’énergie éolienne, la société OSTWIND demeure à l’origine du plus grand ensemble éolien de France, situé sur la Communauté de Communes du Canton de Fruges, dans le Nord-Pas-De-Calais, avec 70 machines.

Comptant parmi les premiers développeurs indépendants de projets éoliens français, le PDG Fabien Kayser, entend bien peser de tout son poids sur le débat sur la transition énergétique.

Fabien KAYSER, PDG d’OSTWIND

«Face à l’augmentation des besoins en électricité, mais surtout face à la raréfaction annoncée des énergies fossiles et à la nécessité de réduire la part de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, il est grand temps d’offrir à la France de nouveaux moyens de produire de l’énergie. Le gouvernement l’a bien compris et a ouvert le dialogue sur la transition énergétique. Malheureusement, ce grand débat qui se voulait populaire n’a pas passionné le public : nourris essentiellement par le discours de spécialistes et d’énergéticiens, les foyers ne se sont pas retrouvés dans ces discussions, leur intérêt a été minime.

Aujourd’hui, bien que ce projet de loi ait été repoussé au printemps, l’énergie reste en bonne place sur la liste des priorités du gouvernement. Il compte sur les énergies renouvelables, et notamment sur l’éolien, pour bâtir l’avenir industriel de la France.

Une énergie mature et bon marché

L’éolien terrestre est d’une importance capitale pour la transition énergétique qui s’annonce. On peut aujourd’hui affirmer fermement qu’il s’agit de l’une des énergies renouvelables les plus matures et les plus compétitives. Des associations d’opposants présentent souvent (à tort) l’énergie éolienne comme coûteuse. Il n’en est rien ! Son coût ne représente qu’une petite partie de la CSPE (Contribution au service public de l’électricité) : 4 € par foyer et par an. Le soutien au développement de l’énergie éolienne, via un tarif d’achat avantageux, n’est donc aucunement responsable des augmentations des factures d’électricité annoncées récemment. Une étude publiée en janvier 2013 par le cabinet E:Cube consultants révèle même l’impact bénéfique de l’éolien sur le marché de l’électricité, avec notamment sa contribution à gérer les pics de consommation. Cette même étude démontre que dans les différents scénarii étudiés, le soutien à l’éolien ne coûtera jamais plus de 10 € par foyer et par an et réduira à terme significativement la facture d’électricité des consommateurs.

Une chance pour l’Industrie française ?

Au-delà de son aspect renouvelable et écologique, l’énergie éolienne représente une formidable chance pour l’économie française dans le contexte de crise que traverse actuellement l’Europe.

En présence d’un cadre réglementaire stable et incitatif, de nombreux emplois pourraient être créés par le développement de l’industrie éolienne. Les grands industriels européens de l’éolien, comme Vestas ou encore Enercon, qui a ouvert cette année une usine de mâts bétons dans l’Oise, sont tout à fait disposés à s’implanter plus largement en France si le marché français leur en offre la possibilité. On parle dans ce cadre de la création de dizaines de milliers d’emplois à l’horizon 2050. On assiste également à la diversification de certaines entreprises, qui voyant leur activité ralentir, se tournent vers le marchééolien. Elles produisent désormais des pièces spécifiques pour les machines ou créent des activités de maintenance adaptées, par exemple. L’éolien a donc permis à ces acteurs de maintenir leur activité, mais aussi, pour nombre d’entre eux, d’accroître leur production et de créer des emplois.

Une chance pour le développement des territoires ruraux !

Au vu des parcs déjà installés, on peut affirmer que l’éolien est une chance pour le développement des territoires ruraux. Les régions concernées connaissent un certain renouveau. Les activités de maintenance et d’exploitation des parcs éoliens génèrent en effet des emplois directs, mais soulignons également que les retombées économiques dues au fonctionnement de ces parcs permettent la création d’emplois indirects et de services nouveaux pour les habitants.

On peut citer la Communauté de Communes du Canton de Fruges, dans le Pas-de-Calais qui, depuis l’installation et la mise en service sur son territoire du plus grand ensemble éolien de France, a mené des projets ambitieux pour améliorer durablement le quotidien de ses populations.

Les élus de la collectivité ont ainsi pu, grâce aux retombées économiques générées par l’activitééolienne, engager une démarche volontariste de développement durable, mais aussi sociale et culturelle. Le pari de l’éolien assure un avenir serein et plus attractif à leur territoire, en le modernisant et répondant concrètement aux problématiques rencontrées par les habitants. Depuis la mise en service des machines, les recettes de cette collectivité ont considérablement augmenté, passant de 1,6 à 4,3 ME. Jusqu’à présent, ces retombées lui ont permis de financer une crèche, un béguinage pour personnes âgées, des cours de natation pour les enfants, et surtout une maison de la santé pluridisciplinaire. Ce lieu innovant, rassemblant plusieurs professionnels de santé, constitue un véritable moyen de lutter contre le problème de désertification médicale dont souffrent de nombreux territoires ruraux.

Soutenu et encouragé, l’éolien, mode de production d’énergie écologique, pourrait répondre aux problématiques économiques non seulement du pays mais aussi des collectivités, et cela pour un coût modique. A la lueur de ces arguments, comment ne pas affirmer que l’éolien a une place de choix à jouer dans la transition énergétique française ?»

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