Archives: Actualités solaire

Une méga commande de 440 éoliennes pour Alstom au Brésil

Une méga commande de 440 éoliennes pour Alstom au BrésilLa branche renouvelable d’Alstom a annoncé la semaine dernière avoir signé un premier contrat d’une valeur de 450 millions d’euros, avec Renova Energia, pour équiper l’un des plus importants champs éoliens terrestres au monde.

Ces parcs éoliens basés dans l’état de Bahia représenteront une capacité de 513 MW sur les 1.200 MW selon un accord cadre conclu et annoncé en février 2013. La livraison des équipements devraient intervenir dès 2015.

Il s’agit du tout premier contrat dans le cadre des projets représentant plus d’un milliard d’euros. Au total, ces projets permettront de fournir au minimum 1,2 GW d’électricité, et de doubler ainsi la production actuelle d’électricitééolienne du Brésil“, a déclaré Jérôme Pécresse, Président d’Alstom Renewable Power.

L’accord signé en février comprend la fourniture, l’exploitation et la maintenance d’environ 440 éoliennes terrestres au Brésil. Ces machines seront fabriquées dans l’usine d’Alstom située à Camaçari dans l’État de Bahia. Alstom s’est engagéàétablir, en partenariat avec d’autres entreprises, une filière industrielle éolienne à Bahia pour la production des principaux composants d’éoliennes.

La gamme d’éoliennes terrestres ECO100 d’Alstom est composée des éoliennes, ECO122, ECO110 et ECO100, avec une capacité unitaire de 2,7 à 3 MW.

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L’éolienne flottante Winflo installée au large du Croisic en 2014

L'éolienne flottante Winflo installée au large du Croisic en 2014A l’occasion du salon Thetis à Brest, DCNS et Nass&Wind ont présenté leur programme de développement d’éolienne flottante et leurs ambitions communes dans l’éolien offshore de seconde génération.

L’année 2012 aura permis aux 2 entités de finaliser le design du démonstrateur réalisé dans le cadre du projet Winflo avec Vergnet, l’Ifremer et l’ENSTA Bretagne.

Ce démonstrateur qui constitue un véritable défi technologique a été conçu pour s’adapter aux conditions spécifiques du site houlomoteur de Semrev au large du Croisic, avec une profondeur de 35 mètres, une houle significative et un rayon d’ancrage contraint. On apprend par ailleurs que la fabrication des différents blocs de Winflo débutera cette année, pour un assemblage et une installation prévus en 2014. Winflo deviendra alors la première éolienne flottante installée en mer en France.

Ce démonstrateur est une première étape vers un déploiement industriel de plus grande envergure, assuré notamment par DCNS et Nass&Wind, ces derniers ayant créé une co-entreprise en juillet 2012 à cet effet.

Selon les promoteurs du projet, le marché des éoliennes flottantes, du fait de leur installation au large, présente de nombreux avantages : “accès à un vent plus fort et plus stable, impact visuel réduit, meilleure acceptabilité sociale et installation plus simple et plus rapidement mise en œuvre. De plus, le marché de l’éolien flottant est trois fois supérieur à celui de l’éolien posé en mer.”

** Le projet Winflo a été labellisé par le Pôle de compétitivité« Pôle Mer Bretagne » en 2008. Il est l’un des cinq premiers projets financés par le gouvernement français dans le cadre des investissements d’avenir.

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Journée mondiale de l’éolien : “mon éolienne est la plus originale”

Journée mondiale de l'éolien : La journée mondiale de l’éolien qui se déroulera le 15 juin 2013 a pour objectif cette année de promouvoir le potentiel et l’efficacité du vent en tant que source d’énergie.

A l’initiative de l’EWEA et du GWEC**, de nombreux évènements seront organisés lors de cette 7ème édition, dans le monde.

Il a été recensé des parcs éoliens dans plus de 75 pays du monde. En France, le déploiement de l’éolien en dix ans aura permis de créer 11.000 emplois, tandis qu’en 2012, la production a atteint 14,9 TWh, soit l’équivalent de 3% de la consommation électrique française.

Pour France Energie Eolienne (FEE) qui relaie cet événement, en organisant un concours national de dessin, cette journée sera aussi l’occasion de répondre aux questions des citoyens, et de leur expliquer les raisons pour lesquelles l’énergie éolienne est une solution durable et renouvelable.

Concernant plus précisément le concours, celui ci vise à sensibiliser le jeune public à cette énergie renouvelable à travers des activités ludiques. Destiné aux classes de CM1 et CM2, le thème du concours de dessin 2013 retenu est «mon éolienne est la plus originale ».

Les écoles ont jusqu’au mercredi 3 mai 2013 pour envoyer aux représentants régionaux de FEE les dessins les plus créatifs. Les dessins sélectionnés feront gagner aux classes des lots :
vidéoprojecteur 3D, maquettes d’éolienne, kits d’expériences énergies renouvelables..

** EWEA : European Wind Energy Association ; GWEC : Global Wind Energy Council

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L’eau radioactive continue à fuir à Fukushima

Tepco, la compagnie japonaise qui exploite la centrale nucléaire de Fukushima, a déclaré que deux fosses temporaires de stockage de l’eau contaminée présentaient désormais des fuites.



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Photovoltaïque : “la profession a besoin de volumes immédiatement”

Photovoltaïque : Le nouveau cadre d’appels d’offres (pour les centrales 100 à 250 kW et au-delà de 250 kW), supposé permettre la survie des entreprises du secteur photovoltaïque, s’avère inadapté car il ne répond pas à l’urgence qui est de générer de l’activité suffisante à sauvegarder l’emploi dans les PME/PMI.

Tels sont les propos d’Enerplan, l’organisation professionnelle de l’énergie solaire qui demande par conséquent l’extension du tarif d’achat jusqu’à 250 kW.

Le Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie a annoncé le 26 mars, la refonte du cadre des appels d’offres pour les installations solaires entre 100 et 250 kW de puissance, après avoir publié mi-mars celui pour les centrales de puissance supérieure à 250 kW. Ce nouveau cadre légal constitue une mesure d’urgence, censée permettre à la filière photovoltaïque de disposer d’un volume à installer rapidement. Il vise à générer de l’activité notamment pour les PME du secteur en grandes difficulté, dans l’attente des orientations issues des conclusions du Débat National sur la Transition Energétique (DNTE).

Or après l’avoir étudié dans les détails, Enerplan a constaté que les nouveaux appels d’offres étaient inadaptés à ces enjeux. En premier lieu parce que les lauréats ne seront connus qu’en 2014, “un délai de réponse bien trop long pour des PME d’un secteur sinistré.”

Ensuite, “concernant le cadre de l’appel d’offres pour les projets de 100 à 250 kWc (toitures essentiellement), sur 300 MW de volume cible prévus par le précédent appel d’offres (AO), seuls 115 MW ont été attribués compte tenu de l’annulation des deux dernières tranches. La nouvelle procédure d’AO prévoit d’attribuer 120 MW en trois périodes, mais la première tranche ne sera que de 40 MW (offres à déposer au 31 octobre 2013 et attributions en 2014). Au final, il y aura donc deux années consécutives (2013 et 2014) de très faible activité pour les PME sur le segment des toitures photovoltaïques de taille moyenne.

Enfin, “le cahier des charges de l’appel d’offre des projets supérieurs à 250 kW, quant à lui, s’avère inadapté aux PME qui ont besoin d’accéder à ce segment pour se développer.”

Par ailleurs, Enerplan considère que l’obligation de « contribution à la R&D dans le secteur du solaire» instaurée reste démesurée et pénalisante pour des PME : “cela ne devrait pas relever d’une mesure d’urgence qui fait peser de lourdes charges sur les PME qui développent des centrales solaires.” De même, “la garantie de démantèlement exigée est une barrière pour les PME, qui auront de grandes difficultés à constituer une telle garantie auprès des banques” a t-elle poursuivi.

Ces appels d’offres ne répondent pas à l’urgence dans laquelle se trouve la profession qui a besoin des volumes immédiatement, puis d’une visibilité sur le moyen terme. Nous demandons donc une extension du tarif d’achat jusqu’à 250 kW, en lieu et place d’une procédure d’appel d’offres inadaptée et la révision du cahier des charges de l’appel d’offres supérieur à 250 kW. Cela pour permettre d’amorcer la réanimation du secteur, de fournir du travail au PMI/PME photovoltaïques et de sauver des emplois” a expliqué Thierry Mueth, Président d’Enerplan. Avant d’ajouter “Enerplan veut croire dans l’engagement et la volonté de ce gouvernement de voir émerger et se pérenniser une filière française du photovoltaïque. C’est pourquoi nous avons sollicité une audience dans les meilleurs délais auprès de Mme la Ministre Delphine Batho, pour lui exposer les conséquences que risquent d’avoir ce nouveau cadre d’appels d’offres sur la profession dès cette année“.

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Fondations flottantes : IDEOL trouve un financement de 7 ME

Fondations flottantes : IDEOL trouve un financement de 7 MELa société IDEOL, spécialisée dans la conception et l’installation de fondations flottantes pour l’éolien en mer a annoncé la clôture d’une nouvelle phase de financement pour l’industrialisation de sa solution reposant sur le brevet Damping Pool.

A cette occasion, la société se renforce avec l’entrée de 2 fonds d’investissement à son capital**. Cette augmentation de capital est notamment destinée à financer la réalisation d’un démonstrateur en mer de 2 MW développé en partenariat avec le fabricant d’éoliennes Gamesa et l’Université de Stuttgart.

Elle complète un financement de la Commission européenne issu du 7ème Programme-cadre de recherche et de développement technologique dans le cadre du projet européen FLOATGEN, projet incluant une dizaine de partenaires et disposant d’un budget total de 36 millions d’euros pour la réalisation de deux démonstrateurs.

La solution de fondations flottantes développée par IDEOL marque une rupture technologique sur le marché en forte croissance de l’éolien en mer. Compatible avec les éoliennes actuelles sans modification et compétitif dès 35-40 mètres de profondeur, la fondation flottante IDEOL s’inscrit dans la continuité du marché actuel reposant sur des fondations posées au sol. Elle permet cependant de s’affranchir de la contrainte de profondeur, à la recherche des sites les plus ventés et présentant le moins de conflits d’usage. Elle est ainsi particulièrement adaptée au contexte français disposant d’une ressource en vent exceptionnelle en Europe, mais dans des zones profondes.

Les marchés sur lesquels nous évoluons sont très capitalistiques et la capacitéà mobiliser diverses sources de financements, publiques et privées, est un facteur discriminant de réussite. Par cette levée de fonds auprès de deux gestionnaires de référence et l’obtention de financements européens, IDEOL confirme le savoir-faire unique de la société, la pertinence de la technologie développée et sa capacitéà financer son ambitieux programme de développement” a déclaré Pour Paul De La Gueriviere, Président d’IDEOL.

Le déploiement de l’éolien en mer devra passer dans les prochaines années par des solutions de fondations flottantes à la fois performantes et présentant des coûts de fabrication et de maintenance réduits : la solution développée par IDEOL est à ce jour la seule qui nous semble pouvoir résoudre cette équation complexe. Notre décision d’investissement a été renforcée par la qualité de l’équipe d’entrepreneurs, tant par sa maîtrise technique que sa capacitéà fédérer autour d’elle de grands acteurs internationaux” a commenté Benjamin Wainstain, directeur d’investissement de Demeter Partners.

De même pour Pascal Voulton, Président du Directoire de Sofimac Partners a ajouté : “L’expérience de l’équipe fondatrice et sa vision du marché de l’éolien ont convaincu Emergence Innovation 1 d’investir. L’innovation proposée permettra le déploiement industriel de fermes éoliennes dans des zones maritimes profondes présentant des contraintes d’exploitation fortes. La solution technologique développée permettra de s’affranchir des limites actuelles et contribuera à terme à la fourniture d’une électricité verte à un coût compétitif. L’entreprise dispose de tous les atouts pour capter la croissance du marché de l’offshore : une technologie de rupture, une équipe expérimentée et une vraie vision stratégique.”

** FCPR Demeter 3 Amorçage géré par Demeter Partners, la plus importante société de capital investissement dédiée aux investissements « verts » en Europe, et le FCPR Emergence Innovation 1 géré par Sofimac Partners et Soridec.

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La filière éolienne en quête de savoir-faire industriels français

La filière éolienne en quête de savoir-faire industriels françaisLa société Fixator basée dans le Maine-et-Loire est devenue le premier bénéficiaire du programme Windustry France, une initiative visant à mieux structurer la filière industrielle française de l’éolien dans toutes ses composantes.

Spécialisée dans les systèmes de levage, la société envisage de se positionner dans la production de monte-charges et de systèmes d’assistance à la montée de mâts d’éoliennes.

D’ici 2015, Windustry France compte conduire 50 entreprises françaises à diversifier leurs activités dans l’industrie éolienne. Outre Fixator, cinq PME et ETI, représentant 1.300 emplois, sont, désormais sélectionnées pour bénéficier du programme Windustry France.

La démarche Windustry, qui consiste à identifier des PME et ETI, auditer leurs outils industriels, puis à les mettre en relation avec leurs futurs clients que sont les donneurs d’offres tout en les aidant à définir un plan d’investissement, constitue un outil stratégique de réindustrialisation.

L’initiative Windustry France est ouverte à toutes les entreprises volontaires, avec un objectif auquel se sont engagés les professionnels de la filière éolienne regroupés au sein du Syndicat des Energies Renouvelables (SER)** : créer 50.000 emplois d’ici 2020, avec un parc éolien de 25.000 MW.

La filière éolienne en quête de savoir-faire industriels français

[ Src : Windustry France ]

Les filières industrielles des énergies renouvelables, et particulièrement la filière éolienne, en développement partout dans le monde, constituent pour notre pays, un relai de croissance et de valeur ajoutée significatif“, a rappelé Jean-Baptiste Sejourné, Président de la Commission éolienne du SER.

Pour Jean-Louis BAL, Président du Syndicat “Le modèle Windustry France, outil de synergie entre PME, ETI et grands Groupes, qui commence à porter ses fruits, peut être décliné dans d’autres de nos filières. Nous sommes convaincus que cette démarche concrète peut aider notre pays à gagner un temps précieux face à une concurrence mondiale, donner aux industriels de notre pays des marchés nouveaux pour eux, en France comme à l’international, et, de ce fait, créer des emplois et contribuer àéquilibrer notre balance commerciale“.

** Le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) et sa commission éolienne, qui regroupe 195 entreprises, sont présentes sur toute la chaîne de valeur de la filière.

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Des nanofils qui absorbent jusqu’à 12 fois plus de lumière !

Lorsque des nanofils absorbent jusqu'à 12 fois plus de lumière !Peut-on imaginer un panneau solaire plus performant que ce qui existe de mieux actuellement sur le marché, mais nécessitant 10 000 fois moins de matière ? C’est ce que laisse entrevoir de récentes découvertes des chercheurs de l’EPFL**, sur de petits filaments appelés « nanofils ».

Une technologie solaire intégrant ces minuscules éléments pourrait absorber de grandes quantités de lumière, afin de produire de l’énergie de façon extrêmement performante, et à bien moindre coût. Ce principe pourrait préfigurer l’avenir de l’alimentation des circuits intégrés ainsi qu’une nouvelle génération de panneaux solaires.

Malgré leur taille minuscule, les nanofils recèlent un incroyable potentiel de production d’énergie. «Ils captent beaucoup plus de lumière que prévu», a expliqué Anna Fontcuberta i Morral, qui vient de publier sa découverte dans Nature Photonics.

Les nanofils sont de très petits filaments, capables dans ce cas d’absorber la lumière. Leur diamètre est de l’ordre du millionième de millimètre (20 à 100 nanomètres), soit jusqu’à 1 000 fois plus fins qu’un cheveu humain, ou comparable à celui d’un virus.

Lorsque des nanofils absorbent jusqu'à 12 fois plus de lumière !

Doté des propriétés électroniques adéquates, le nanofil devient une mini-cellule solaire qui transforme la lumière en courant électrique. Anna Fontcuberta i Morral (en photo) et son équipe ont développé une cellule solaire à nanofils utilisant l’arséniure de gallium, un matériau sensiblement plus efficace que le traditionnel silicium. Ils ont découvert que cette cellule à nanofils a l’étonnante propriété d’absorber jusqu’à 12 fois plus de lumière qu’une cellule conventionnelle. Or davantage de lumière, c’est davantage d’énergie.

Disposé sur un plan vertical, le nanofil agit comme une sorte d’entonnoir à lumière : malgré un diamètre infime, de quelques centaines de nanomètres, il absorbe les rayons du jour comme s’il était 12 fois plus gros. C’est ce champ de vision, bien plus étendu que prévu, qui a surpris les chercheurs.

Les performances mesurées du prototype d’Anna Fontcuberta sont d’ores et déjà 10% plus élevées que le seuil théorique des panneaux solaires conventionnels à matériau unique. Le rendement pourrait être encore amélioré par une optimisation des dimensions des nanofils, de la qualité de l’arséniure de gallium et des contacts électriques.

Les dispositifs photovoltaïques à nanofils ouvrent de nouvelles perspectives pour la production d’énergie. En pratique, un réseau de nanofils pourrait atteindre un rendement effectif de 33%, contre un maximum de 20% pour les panneaux conventionnels actuellement sur le marché.

En outre, de tels dispositifs pourraient ouvrir la voie à l’utilisation industrielle de l’arséniure de gallium, un matériau aussi performant qu’onéreux. Par mètre carré, le coût de l’arséniure de gallium passerait de $100’000 à seulement $10.

Les ingénieurs pourront laisser libre cours à leur imagination pour monter ces nanofils sur les substrats les plus divers – du panneau ultraléger ou flexible aux cellules capables de résister aux intempéries extrêmes. A une époque où la consommation énergétique est en constante augmentation, ces nanofils pourraient bien finir par fournir le courant nécessaire pour alimenter toute une gamme de dispositifs, et alimenter aussi bien les gadgets électronique que de futures missions sur Mars.

** L’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)

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Champagne-Ardenne : inauguration du parc éolien de la Motelle (24 MW)

Champagne-Ardenne : inauguration du parc éolien de la Motelle (24 MW)Situéà cheval sur 3 communes dans le département des Ardennes, en région Champagne-Ardenne, le parc éolien de la Motelle d’une capacité de 24 MW a été récemment inauguré par le groupe Vestas et la compagnie Aérowatt Energies.

Le parc éolien de la Motelle produira chaque année environ 60.000 MWh, soit la consommation électrique annuelle de près de 24,000 personnes en France.

Il s’agit là du premier parc en France doté de turbines terrestres Vestas V112-3.0 MW. Ce modèle possède le plus grands diamètre de rotor en France avec une superficie balayée plus étendue qu’un terrain de football.

“La V112-3.0 MW est une turbine éprouvée, adaptée aux sites à vents moyens et faibles, donc parfaitement adaptée au potentiel éolien de la région Champagne-Ardenne, territoire ayant pour objectif 2.870 MW installés à l’horizon 2020″ a argumentécommenter Nicolas Wolff, Directeur Général de Vestas France.

“En augmentant la production d’énergie, la turbine 3.0-MW, permet de réduire le coût de l’énergie, rendant ainsi le potentiel de la région particulièrement attrayant.” a affirmé de son côté Jérôme Billerey, Président de la société Aérowatt Energies*.

* Le parc éolien de la Motelle est le 29ème parc éolien développé par le producteur d’énergie renouvelable Aérowatt.

** Le Thour, Saint Quentin Le Petit et Banogne Recouvrance

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EDF EN acquiert 300 MW d’éolien dans l’ouest du Canada

EDF EN acquiert 300 MW d'éolien dans l'ouest du CanadaEDF EN a annoncé hier l’acquisition du projet éolien de 300 MW de Blackspring Ridge situé dans la province d’Alberta au Canada, en partenariat avec la société Enbridge, un fournisseur d’énergie opérant sur le continent nord américain.

La filiale canadienne d’EDF Energies Nouvelles détiendra 50% de ce parc. L’accord conclu avec Greengate power Corporation, le développeur originel du projet, va permettre à EDF Energies Nouvelles de s’implanter dans l’ouest du Canada.

Ce projet éolien, composé de 166 turbines Vestas d’une puissance unitaire de 1,8 MW entre dans sa dernière phase de développement. Sa construction doit débuter au deuxième trimestre 2013 pour une réception attendue au milieu de l’été 2014. Une fois en fonctionnement, Blackspring Ridge sera le plus grand parc éolien de la province d’Alberta.

Cette acquisition reflète notre volonté d’assoir notre position dans l’éolien dans l’ouest canadien. Il s’agit là d’une réelle opportunité de consolider nos actifs et notre place de leader sur le marché nord américain des énergies renouvelables” a déclaré Antoine Cahuzac, Directeur Général d’EDF Energies Nouvelles.

Une fois en service, le parc de Blackspring Ridge fournira l’équivalent de la consommation électrique domestique chauffage inclus d’environ 140.000 foyers.

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