Archives: Actualités solaire

Livre vert : les principaux enseignements

La Commission européenne a lancé le 27 Mars le processus d’élaboration d’un cadre pour 2030 dans le domaine du changement climatique et de l’énergie, en adoptant un livre vert qui forme la base d’une consultation publique sur le contenu de ce cadre à l’horizon 2030.



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Livre Vert : la Commission Européenne ouvre l’horizon 2030 pour le climat et l’énergie

La Commission Européenne a récemment lancé le processus d’élaboration d’un cadre pour 2030 dans le domaine du changement climatique et de l’énergie, en adoptant un livre vert qui forme la base d’une consultation publique sur le contenu de ce cadre à l’horizon 2030.



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Tarif éolien dans les zones cycloniques : “retombées incertaines”

Tarif éolien dans les zones cycloniques : Un nouvel arrêté tarifaire concernant l’électricité produite par des éoliennes avec stockage dans les zones cycloniques va prendre le relai des appels d’offres avec stockage lancés en 2010 et dont les lauréats avaient été retenus en février 2012.

Alors que les professionnels du secteur saluent cette mesure qu’ils attendaient depuis plusieurs mois, le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) craint de son côté que les modalités retenues pour la mise en œuvre de ce tarif ne produisent pas tous les effets escomptés en termes de retombées industrielles pour la filière.

En effet, contrairement au projet d’arrêté qui avait été soumis par le Gouvernement au Conseil Supérieur de l’Energie en décembre dernier, la Guyane et Saint-Pierre et Miquelon ne sont pas éligibles à ce nouveau tarif. Pourtant, en Guyane, l’absence de risque cyclonique est largement compensée par le climat de type équatorial humide, qui rend l’exploitation et la maintenance des éoliennes plus coûteuse, a souligné le syndicat.

Il en est de même pour la grille tarifaire, dont le niveau proposé en décembre par le Gouvernement s’élevait à 245 € / MWh. Ce niveau de tarif, déjà relativement peu élevé au regard des résultats de l’appel d’offres de l’année dernière, dont les projets bénéficiaient d’avantages fiscaux, a été encore diminué pour atteindre 230 € / MWh et cela, sans les avantages fiscaux. Associéà des modalités contraignantes en termes de décroissance des tarifs au-delà des dix premières années de fonctionnement des installations, ces dispositions risquent toujours selon le SER, au moins dans un premier temps, de limiter l’innovation industrielle et de concentrer le développement de nouveaux projets uniquement sur les zones les plus fortement ventées.

«Les régions ultramarines, dont il faut encore une fois souligner le rôle pionnier en matière d’énergies renouvelables, constituent le terrain privilégié pour développer des systèmes qui, bien souvent, seront généralisés en métropole. Si le nouveau tarif nous semble insuffisant pour impulser de manière décisive un développement pérenne et innovant de la filière éolienne dans l’ensemble de ces territoires, il permettra cependant de remettre en marche une activité quasiment à l’arrêt depuis 2007» a déclaré Jean-Louis BAL, Président du SER, et Jérôme Billerey, Président de la Commission des régions ultramarines du SER.

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Des lycéens en visite sur la plus grande ferme solaire d’Ile de France

Des lycéens en visite sur la plus grande ferme solaire d'Ile de FranceDans le cadre de leurs formations, les élèves du Lycée polyvalent Adolphe Cherioux de Vitry sur Seine (94), ont souhaité visiter une centrale au sol afin de connaitre les différents aspects du métier de développeur, constructeur, exploitant de centrales photovoltaïques en France.

C’est donc mardi prochain que la compagnie Générale du Solaire (GDS) fera découvrir à ces élèves, préparateurs aux baccalauréats pro électrotechnique énergie et BTS électrotechnique, la centrale de Sourdun, proche de Paris et qui constitue la plus grande centrale photovoltaïque d’Ile de France.

Implantée sur un terrain de 12 ha et d’une puissance de 4,5 MW, elle intégre près de 20.000 panneaux solaires. La centrale produit l’équivalent de la consommation en électricité d’une ville de 2.000 habitants et permet d’éviter le rejet dans l’atmosphère d’environ 1.400 tonnes de C02 par an.

A l’été 2009, dans le cadre de la réorganisation des implantations territoriales du ministère de la défense, le 2ème régiment de Hussards quitte Sourdun pour rejoindre Haguenau. La reconversion du site militaire devient, pour M. Christian Jacob et pour M. Eric Torpier, le maire de Sourdun, un véritable enjeu économique.

Les élus se rapprochent de la SOVAFIM, auquel l’Etat a transféré pour sa valorisation une partie du site militaire, et de Générale du Solaire. Le dessein naît d’étudier le développement d’une centrale photovoltaïque au sol. Une fois la faisabilité du projet démontrée, la SOVAFIM et Générale du Solaire se sont associés dans la société SOVASUN pour le piloter.

La stratégie de GDS consiste ainsi à vendre des centrales solaires « clefs en mains» pour le compte de tiers ou à construire pour elle-même des centrales, en partenariat avec des investisseurs ou des industriels français de la filière, grâce à la souscription de contrats d’achats à long terme avec EDF.

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Deux sociétés françaises exportent leur savoir-faire en Inde

Deux sociétés françaises ont mis en service 2 parcs solaires en IndeSolairedirect et Schneider Electric ont annoncé la mis en service d’un double parc solaire de 15 MW à Pokaran dans l’Etat du Rajasthan (Inde), une réalisation qui illustre la capacité d’entreprises françaises à travailler en équipe pour mettre en œuvre des projets exemplaires.

Tout commence en décembre 2011, où Solairedirect est sélectionné par le gouvernement indien dans le cadre du deuxième tour de la National Solar Mission pour un projet de 5 MW au prix record de 7.49 Rs / kWh (Roupie indienne), soit 105 euros / MWh. Cette annonce devrait marquer un tournant dans l’histoire de ce programme avec un prix jamais atteint faisant, dès lors, de l’électricité solaire en Inde, une énergie pleinement compétitive comparée à d’autres formes d’énergie.

Solairedirect remporte ensuite un contrat complémentaire portant sur la construction d’un projet de 10 MW avec la société LEPL, l’engageant alors dans une démarche de développement et de construction du projet. Le groupe français réussit à s’imposer comme un des très rares acteurs “non indiens“à assumer la responsabilité de la maîtrise d’œuvre d’un projet de parc solaire ainsi que son raccordement par la construction d’une ligne de transport d’électricité, en Inde.

Le site de Pokaran, situé dans le désert de Thar, dans la région la plus ensoleillée de l’Inde, a été sélectionné pour cette double installation. En parallèle, le foncier a été sécurisé et rendu constructible dans des délais très rapides.

Solairedirect s’est associé pour ces projets à Schneider Electric, spécialiste mondial de la gestion de l’énergie et acteur majeur du solaire sur la chaine de conversion de puissance. Maître d’œuvre des lots électriques, la capacité de Schneider Electric à fournir une solution complète intégrant gestion de la distribution électrique, supervision et contrôle a été essentielle à la réalisation des parcs.

Les parcs ont été mis en service le 22 février 2013, conformément aux engagements pris auprès des autorités indiennes. Ils produiront 24.500 MWh par an, dans un pays qui a besoin d’énergie pour répondre à la demande conjuguée de la population et d’une croissance économique parmi les plus élevées au monde. L’énergie produite correspondra aux besoins en électricité de près de 300 000 personnes.

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Nouveau tarif d’achat pour l’éolien dans les départements d’Outre-mer

Nouveau tarif d'achat pour l'éolien dans les départements d'Outre-merUn nouveau tarif d’achat pour favoriser le développement de l’éolien dans les départements d’Outre-mer situés dans des zones particulièrement exposées au risque cyclonique vient d’être publié par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.

Ces départements n’étant pas connectés logiquement au réseau électrique national, ils doivent relever de nombreux défis pour assurer leur approvisionnement énergétique dans des conditions sûres, économiques et durables.

Le développement des énergies renouvelables, en particulier de l’éolien terrestre, est une opportunité pour produire une énergie locale, “propre” et compétitive. Mais l’intégration de ces énergies, dont la production est intermittente, peut fragiliser la stabilité du réseau électrique. Les moyens de production d’électricité doivent aussi résister aux conditions météorologiques particulières de ces territoires, soumis au risque cyclonique et vents violents.

Le nouveau dispositif permettra donc d’anticiper la production de l’éolienne quelques jours à l’avance pour garantir l’équilibre du réseau et ainsi assurer la sécurité d’approvisionnement. Les éoliennes devront aussi pouvoir résister aux cyclones de ces régions, comme c’est le cas par exemple des éoliennes rabattables.

Lors de la conférence environnementale de septembre 2012, le gouvernement a annoncé sa volonté de promouvoir le développement de solutions innovantes pour répondre aux enjeux des départements d’Outre-mer. Le développement de l’éolien terrestre doit permettre de faire progresser ces territoires vers plus d’autonomie énergétique. Il doit aussi participer à la relance de la filière industrielle française dans ce secteur.

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GE teste un prototype d’éolienne “intelligente” aux Pays-Bas

GE teste un prototype d'éolienne General Electric (GE) a annoncé en fin de semaine dernière, la mise en service sur son site d’essai de Wieringermeer, aux Pays-Bas, un prototype d’éolienne de grande puissance dit « intelligente » qui augmente la production électrique.

Annoncée en janvier dernier, l’éolienne 2.5-120 va désormais tirer profit de la puissance de l’internet industriel pour analyser des dizaines de milliers de données par seconde, permettant ainsi de gérer des sources d’énergie éolienne variables afin de garantir une production électrique prévisible et constante.

La turbine peut intégrer en effet un système de stockage d’énergie et des algorithmes avancés tout en communiquant avec les turbines voisines, les techniciens de maintenance et les opérateurs.

La 2.5-120 devient la première éolienne à allier une efficacité unique et une production électrique optimisée sur des sites peu venteux, avec selon GE, “une augmentation de 25 % de l’efficacité et de 15 % de la production électrique par rapport au modèle existant de GE.” Ces caractéristiques devraient permettre aux opérateurs de parcs éoliens d’accroître leurs rendements sur les sites peu venteux.

Les contrôles sophistiqués de l’éolienne, son rotor de 120 mètres, la hauteur de la tour, dont le moyeu peut culminer jusqu’à 139 mètres, ont étéétudiés pour les zones boisées, en Europe et au Canada notamment.

Toutes ces nouvelles technologies sont validées par ECN, un institut de recherche néerlandais indépendant spécialisé dans les énergies renouvelables. D’ailleurs, le prototype 2.5-120 sera testé et contrôlé, jusqu’à l’automne 2013, conformément aux normes de GE et du secteur de l’éolien.

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Photovoltaïque : Les européens chutent dans le classement IHS

Photovoltaïque : Les européens chutent dans le classement IHSPour la 1ère fois, la compagnie américaine First Solar est devenue, en 2012, la plus grande compagnie photovoltaïque EPC**, avec plus de 500 MW de projets achevés – en augmentation de 50% par rapport à 2011, selon le dernier rapport d’IMS Research.

Ce dernier a également révélé qu’une modification majeure dans les classements mondiaux s’est produit en 2012 en raison d’une très forte croissance observée en Asie et en Amérique du Nord, au détriment de l’Europe. En effet, seules 4 compagnies (EPC) européennes apparaissent dans le top 10 du classement IHS en 2012.

Les entreprises américaines tirées vers le haut

Deux autres compagnies aux États-Unis – SunEdison et SunPower – se retrouvent également dans le top 15, avec des installations respectives de 390 MW et 190 MW.

En raison de l’évolution spectaculaire de la demande en dehors de l’Europe, les entreprises non européennes sont en train de terminer un grand nombre de projets photovoltaïques dans le monde entier. L’an dernier, seulement 4 des 10 meilleures compagnies EPC et intégrateurs de systèmes étaient basés en Europe en raison de la mise en oeuvre de projets de grandes envergures par les compagnies américaines, chinoises et indiennes“, a déclaré Ash Sharma, directeur du pôle étude solaire chez IHS.

First Solar et SunEdison bénéficient, depuis un certain nombre d’années, d’un portefeuille important de projets photovoltaïques à la fois aux États-Unis et dans d’autres pays, comme le parc solaire de Topaz (550 MW) et le projet d’énergie solaire d’Agua caliente (290 MW).

Photovoltaïque : Les européens chutent dans le classement IHS

Le réveil de l’Asie

Les compagnies asiatiques reviennent également en force dans le classement 2012, la plupart des entreprises chinoises, notamment celles en lien avec les sociétés d’Etat, ont bénéficié d’une demande intérieure massive de projets.

Quatre des dix plus grandes compagnies EPC sont des chinoises. Huit autres entités sont apparues dans le top 30. Ces entreprises sont susceptibles de voir leur revenu augmenter du fait que le marché intérieur continue de croître rapidement et que le marché chinois reste largement impénétrable aux entreprises étrangères“, a expliqué M. Sharma.

Fait intéressant, une société indienne, Larsen & Toubro, est apparue dans le top 10 pour la première fois. Larsen & Toubro a indiqué avoir terminé près de 200 MW de projets en 2012, soit près du double de l’année précédente. Comme leurs homologues chinois, les indiens restent en excellente position pour capitaliser sur la forte croissance du marché intérieur.

Les européens ne vont pas disparaître

Malgré un glissement vers le bas des compagnies européennes dans le classement, la grande majorité d’entre elles sont toujours basées en Europe. En 2012, 11 des 30 plus grandes sociétés étaient d’origine européenne, installant ensemble 2 GW de nouvelles capacités. Ces mêmes entreprises sont devenues également plus actives sur les nouveaux marchés émergents comme en Amérique latine ou encore en Asie.

En dépit de tous les changements spectaculaires dans le paysage mondial en 2012, une chose reste constante : l’industrie reste très fragmentée. l’entreprise First Solar ne représentaient que 2% du marché total tandis que les 30 premières ne représentaient que 24% des projets mondiaux – à peu près le même chiffre qu’en 2011“, a conclu M. Sharma.

** EPC : EPC (ingénierie, approvisionnement et construction)
* MW : Megawatt

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Eolien : “une véritable bouffée d’oxygène aux entreprises du secteur”

Eolien : Avec le nouveau modèle de contrat d’achat éolien publié par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, il sera désormais possible d’anticiper la signature du contrat d’achat de l’énergie produite par l’installation ce qui permettrait de débloquer le financement de nombreux projets.

Dans l’attente de la sécurisation de l’arrêté tarifaire, de nombreux projets éoliens sont actuellement gelés, soit un nombre estiméà environ 1.600 MW.

En effet, il était devenu très difficile pour les investisseurs de s’engager à financer un projet étant donnée la période d’insécurité juridique. La possibilité d’anticipation offerte par une clause nouvelle dans le modèle de contrat validé ce jour par la ministre permet de «dégeler » de nombreux projets éoliens et relancer ainsi, pour partie, l’ensemble de la filière, des porteurs de projets jusqu’aux industriels fournisseurs de matériels et prestataires de services.

L’insécurité juridique actuelle fait beaucoup de mal à la filière et met en péril de nombreux emplois. La décision de la ministre offre une véritable bouffée d’oxygène aux entreprises du secteur“, ont déclaréà ce sujet Jean-Baptiste Séjourne, respectivement Président de la Commission éolienne du SER, et Jean-Louis BAL, Président du SER.

La filière éolienne française a marqué le pas en 2012.

757 mégawatts (MW) d’éolien ont été seulement raccordés au réseau électrique en 2012, soit 19% de moins qu’en 2011. Une des raisons de cette baisse est le renvoi par le Conseil d’Etat à la Cour de Justice de l’Union Européenne de la décision de statuer sur l’arrêté tarifaire éolien. Cette procédure a généré une incertitude, bloquant le financement de nombreux projets éoliens en France.

Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie a annoncé en janvier 2013 des discussions à venir avec la Commission européenne. Elles devraient déboucher sur la notification de l’arrêté tarifaire, ce que la filière attend avec impatience.

Deux signes redonnent également espoir à l’éolien français.

Le premier est le vote au mois de mars de la loi Brottes qui va éviter notamment l’actuel empilement des procédures administratives et le second est la mise en place de ce nouveau contrat d’achat négocié entre EDF et les producteurs éoliens.

Pour Nicolas Wolff, président de l’association France Energie Eolienne (FEE) qui est à l’origine de cette démarche, “ce modèle transitoire a l’avantage de rassurer les financeurs en attente de l’arrêté tarifaire et donc de sécuriser à court terme une filière malmenée“.

Contrairement aux pratiques antérieures, ce contrat pourra être ainsi conclu à la signature de la convention de raccordement, sans qu’il soit nécessaire d’avoir des compteurs posés, ni des contrats d’accès au réseau signés.

Cette démarche est un premier pas pour répondre à l’appel de la Commission européenne qui souhaite l’intensification des efforts en matière d’énergies renouvelables, afin de «fiabiliser l’horizon des investisseurs, de réduire la charge administrative et d’améliorer la clarté de la planification ».

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“La filière éolienne est aujourd’hui mature et compétitive”

Alors que se déroulaient les Journées de l’énergie du 29 au 31 mars, la Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, Delphine Batho, a inauguré vendredi le parc éolien de la Motelle.

Avec huit éoliennes d’une puissance de 3 mégawatts chacune (soit 24 MW), le nouveau parc éolien de la Motelle, en Champagne-Ardenne devrait produire suffisamment d’électricité pour 24.000 habitants. Elle couvrira environ la consommation d’électricité de 10 % de la population du département des Ardennes.

Le parc éolien de la Motelle, propriété de Aérowatt Energies (filiales de Aérowatt et de la Caisse des Dépôts), est situéà cheval sur les communes de Banogne-Recouvrance, Le Thour et Saint-Quentin-le-Petit. Développé par l’entreprise Aérowatt, il été mis en service le 19 février dernier.

La Ministre a annoncé la mise en place d’un nouveau modèle de contrat d’achat d’électricité pour les installations éoliennes terrestres. Ce nouveau modèle permettra la signature anticipée des contrats afin de sécuriser le financement des projets éoliens actuellement en cours. Ce dispositif est effectif dès aujourd’hui pour tout nouveau projet.

La Parole est au président du directoire d’Aérowatt, entreprise propriétaire et gestionnaire du parc de la Motelle : Jérôme Billerey.

Quelles sont les activités d’Aérowatt ?

Notre entreprise produit de l’énergie dans le domaine du solaire et de l’éolien. C’est un opérateur français de 45 salariés. Notre chiffre d’affaire 2012, constitué principalement de la vente d’électricité, s’élève à 27,7 M€. Nous sommes présents en France métropolitaine mais aussi outre-mer. Notre activité est le développement de projets et la production d’électricité. En ce qui concerne l’éolien, la particularité d’Aérowatt est de maîtriser toute la chaîne de valeur : identification des sites, conception des centrales, études techniques, montages financiers, exploitation des parcs. Nous sommes en grande majorité propriétaires de nos parcs et allons jusqu’à la phase de démantèlement des éoliennes, si nécessaire. La filière éolienne en France est aujourd’hui mature et compétitive.

Comment s’est déroulé le projet de la Motelle ?

Les études ont démarré en 2007, en relation avec les partenaires locaux. La région Champagne-Ardenne est propice au développement de l’éolien. Le vent y est favorable et la région peu dense. Par ailleurs, les liaisons transfrontalières sont bien dimensionnées pour une circulation de l’électricité satisfaisante. J’ajoute qu’il y a une forte volonté régionale de développer cette énergie et une bonne acceptation sociale. Dans une région touchée par les difficultés économiques, des projets comme la Motelle redynamisent les communes, créent des emplois non délocalisables et valorisent des espaces disponibles.”

Quelle est la particularité du parc éolien de la Motelle ?

C’est un parc d’une très belle taille, 24 mégawatts, et surtout les éoliennes ont une capacité de 3 mégawatts, ce qui est une première en France. Habituellement, les éoliennes ont une capacité de 2 à 2,5 mégawatts. Les pales sont aussi impressionnantes : 112 mètres de diamètre, soit 55 m par pale. Le mat est de 94 m de hauteur.”

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