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DisaSolar lauréat du Prix de l’innovation industrielle en Limousin

DisaSolar lauréat du Prix de l'innovation industrielle en LimousinDisaSolar, PME française implantée à Limoges et spécialiste du photovoltaïque de 3ème génération – ou photovoltaïque organique – a reçu le 18 mars 2013 le Prix de la PME industrielle innovante pour la région Limousin.

Organisé dans chaque région par Oséo et le Ministère du Redressement productif dans le cadre de la Semaine de l’Industrie, ce prix récompense les PME porteuses des innovations les plus prometteuses dans les territoires.

Pionnière dans le secteur du photovoltaïque organique sur mesure (organic photovoltaics) ou OPV en France et dans le monde, DisaSolar est récompensée pour l’ambition industrielle qu’elle porte depuis sa création en 2010. A travers l’OPV, DisaSolar développe une innovation de rupture en faveur du développement durable, qui recèle également un fort potentiel en termes de développement industriel.

Issu des technologies de l’électronique imprimée, le photovoltaïque organique ne requiert en effet plus la fabrication de panneaux tels que nous les connaissons mais consiste à déposer des couches d’encres organiques sur une pellicule plastique souple permettant ainsi de disposer de modules photovoltaïques producteurs d’énergie bon marché, écologiques et «sur mesure». Ces modules souples autorisent pour la première fois des applications sur mesure, capables de rendre les objets les plus complexes autonomes en énergie.

DisaSolar est également souvent cité comme un modèle de recherche partenariale public privé puisque pour parvenir à son objectif, l’entreprise s’est placée au cœur d’un écosystème de R&D
regroupant de prestigieux laboratoires de recherche français et étrangers ainsi que d’autres entreprises françaises, dont les travaux déboucheront sur la création d’une usine de 150 salariés à Limoges en 2016.

«Nous sommes très heureux et très honorés de cette distinction. Elle conforte un peu plus l’ambition qui est la notre : opérer une rupture technologique dans le secteur des énergies renouvelables qui, si elle débouche sur la création d’une véritable filière industrielle en France, permettra la création de nombreux emplois et l’apparition de nouveaux produits pour la mobilité, l’électronique grand public ou le bâtiment, qui pourront eux mêmes déboucher sur des services innovants liés, par exemple, à la sécurité, la traçabilité ou le confort. Cette distinction arrive à point nommé puisque nous sommes actuellement en train de boucler une levée de fonds de 5 millions d’euros qui permettra de financer la réalisation de la ligne de production industrielle consacrée à l’OPV en Limousin et déjà soutenu financièrement par Oséo dans le cadre des programmes ISI» a déclaré Stéphane Poughon, président de DisaSolar.

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Des neutrons sur des films capteurs solaires auto-assemblés !

Des neutrons sur des films capteurs solaires auto-assemblés !Au cours de travaux réalisés à l’Institut Laue-Langevin, des scientifiques de l’Imperial College London ont présenté une nouvelle manière de positionner les nanoparticules dans les plastiques, avec des applications importantes dans la production de revêtements et de matériaux photovoltaïques qui captent l’énergie solaire.

L’étude, présentée dans le journal Advanced Materials, a utilisé les neutrons pour comprendre le rôle que joue la lumière – même la lumière ambiante – dans la stabilisation de ces films minces qui sont notoirement instables.

Comme preuve de concept, l’équipe a montré comment la combinaison de chaleur, de basse intensité visible et de lumière UV pourrait, dans le futur, être utilisée comme un outil précis et bon marché pour l’impression 3D de circuits à couches minces auto-assemblées sur ces films.

Les constats

Les films minces, composés de longues chaines de molécules organiques appelées polymères et fullerènes, de grandes molécules en forme de ballon de football et entièrement composées de carbone, sont principalement utilisés dans les cellules solaires en polymère où ils émettent des électrons lorsqu’ils sont exposés à des rayons solaires visibles ou ultraviolets. Ces matériaux photovoltaïques peuvent générer de l’énergie électrique en convertissant les rayons solaires en courant électrique direct.

Des neutrons sur des films capteurs solaires auto-assemblés !

Les cellules solaires en polymère sont d’un intérêt particulier pour l’électronique de faible puissance comme les réseaux de capteurs sans fil autonomes qui permettent de tout surveiller, de la température des océans jusqu’aux contraintes dans un moteur de voiture. Ces mélanges de fullerènes/polymères revêtent un intérêt particulier car ils sont légers, peu coûteux à fabriquer, flexibles, personnalisables au niveau moléculaire et relativement respectueux de l’environnement.

Cependant, les cellules solaires actuelles en polymère n’offrent qu’un tiers de l’efficacité des autres matériaux capteurs d’énergie et sont très instables.

La méthode utilisée

Afin d’améliorer la compréhension de la science de la dynamique de ces systèmes et donc leur performance opérationnelle, l’équipe a effectué des expériences de réflectométrie neutronique à l’ILL, le centre phare en science neutronique, sur un simple film-type composé de fullerène pur avec un polymère flexible. La réflectométrie neutronique est une technique non-destructive qui permet d’enlever des couches de ces films minces pour voir ce qui arrive séparément au fullerène et aux polymères, à résolution atomique, sur toute leur profondeur.

Les résultats de l’étude

Alors que les théories précédentes suggéraient que la stabilisation des films minces était liée à la formation d’une couche de particules de fullerènes expulsés à la surface du substrat, les expériences de réflectométrie neutronique ont montré que les “ballons de football” restaient uniformément répartis à travers la couche. L’équipe a montré que la stabilisation des films était causée par une forme de photo-réticulation des fullerènes. Le processus donne une plus grande intégrité structurelle aux films, ce qui signifie que les films (jusqu’à 10 000 fois plus petits qu’un cheveu humain) deviennent facilement stables avec des quantités infimes de fullerène.

Les implications de cette découverte sont importantes, en particulier en raison du potentiel de création de dispositifs en plastique beaucoup plus minces (par conséquent utilisant de plus petites quantités de matériel ce qui minimise leur impact environnemental) qui restent stables, avec une augmentation de leur efficacité et de leur durée de vie.

La photosensibilité suggère également un outil unique et simple pour l’introduction de modèles et de schémas dans ces films notoirement instables. Comme preuve de concept, l’équipe a utilisé un photomasque pour contrôler dans l’espace la répartition de la lumière et de la chaleur ajoutée. La combinaison entraîne l’auto-assemblage des fullerènes en schémas connectés bien définis et en schémas déconnectés, à la demande, simplement en chauffant le film jusqu’à ce qu’il commence à ramollir. Il en résulte une topographie spontanée et cela pourrait former la base d’un outil peu coûteux pour l’impression 3D de circuits à films minces. D’autres applications potentielles pourraient inclure la schématisation de capteurs ou d’échafaudages biomédicaux.

En utilisant simplement la lumière, nous pouvons demander à des parties spécifiques du film de se séparer ou de se connecter, de se stabiliser et de fonctionner à des fins photovoltaïques. Ensuite, il n’est pas difficile de créer, à la demande, des schémas complexes d’auto-assemblage sur ces films en ajoutant simplement de la chaleur. Répliqué pour des compositions plus complexes, cela représenterait une avancée majeure dans leurs applications commerciales en électronique comme dans le captage d’énergie de sources de faible puissance” a déclaré Le Dr Joao Cabral, de l’Imperial College London.

Dans le futur, l’équipe de chercheurs cherchera à transposer les résultats à des polymères conjugués et à des dérivés de fullerènes, plus communs dans les films commerciaux et les revêtements en couches minces industriels.

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“Le potentiel de l’éolien offshore en France est une réalité”

Eolien en mer : l'objectif La planification de l’espace maritime devient indispensable si l’on veut tirer parti du gisement exceptionnel de l’éolien offshore français dans les meilleures conditions et atteindre 15 GW en 2030.

Cette déclaration de France Energie Eolienne (FEE), fait suite aux diverses annonces dévoilées récemment. Le 13 mars 2013, la Commission européenne a déposé une proposition de directive de PSM au Conseil européen, avec une entrée en vigueur possible à partir de 2014. Le 18 mars, le gouvernement français a publié le cahier des charges du 2ème appel d’offres sur l’éolien en mer. Ce dernier se révèle sans surprise que ce soit pour les zones déjà identifiées, les puissances retenues et les conditions de candidature.

Cependant, avec une mise en service programmée entre 2021 et 2023, France Energie Eolienne déplore que l’engagement initial de l’Etat français de 6 GW d’éolien offshore en 2020 ne soit pas tenu.

A l’occasion du Grand débat sur la transition énergétique, France Energie Eolienne propose pour la filière offshore la mise en œuvre d’une planification de l’espace maritime identifiant d’une manière concertée les zones de développement potentiel, la mise en place d’un cadre administratif et réglementaire plus adapté, et des mesures de réduction des coûts et des risques.

La carte des zones techniquement favorables révèle un potentiel de 80 GW pour l’éolien offshore posé. Si les conditions précédentes sont enfin réunies, FEE estime réaliste de mettre en service 15 GW en France, à l’horizon 2030.

Le potentiel de l’éolien offshore en France est aujourd’hui une réalité. Nos voisins européens, l’Allemagne et le Royaume-Uni l’ont déjà compris en adoptant une planification depuis quelques années, qui leur permet d’exploiter leur potentiel beaucoup plus rapidement et dans la conciliation des différents usages de l’espace maritime. La France doit à son tour suivre cette voie” a indiqué Philippe Gouverneur, Président de la Commission Offshore de FEE.

** Planification Spatiale Maritime (PSM)

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Yingli Solar : Impact carbone des modules inférieur de 40% à la moyenne

Yingli Solar : Impact carbone des modules inférieur de 40% à la moyenneYingli Green Energy France a annoncé hier avoir fait réaliser l’évaluation carbone simplifiée de ses modules par un organisme indépendant dont le résultat affiche un bilan carbone simplifié inférieur de 40% au bilan carbone moyen d’un panneau photovoltaïque, toutes origines confondues.

Le cabinet Solstyce, bureau d’étude technique spécialisé dans l’énergie solaire photovoltaïque (PV), a remis fin février l’Évaluation Carbone Simplifiée (ECS) des modules Yingli Solar. Au terme de l’évaluation, les modules polycristallins 60 cellules Yingli Solar (YLxxxP-29b) présentent un bilan de 600 kg de CO2 émis par kilowatt-crête (kWc) pour les modules 250Wc et 577 kgCO2/kWc pour les 260Wc. Ce bilan est inférieur de 11% à la moyenne des modules PV européens et de 54% à la moyenne des modules PV importés*.

«L’évaluation carbone simplifiée nous est apparue indispensable. Elle nous permet de nous positionner par rapport à nos concurrents en valorisant nos efforts pour une production économe en carbone et de mieux accompagner nos clients dans leurs réponses aux appels d’offres » a expliqué Arnaud Catrice, Directeur de Yingli France.

Ce bilan carbone faible s’explique notamment par les efforts réalisés par Yingli à toutes les étapes de son processus de production et dans le choix de ses fournisseurs. Pour ses ressources énergétiques, Yingli s’appuie sur une combinaison d’énergies : “électricité (dont 20 MW d’énergie solaire), gaz naturel, chaleur et eau. Côté consommation, l’entreprise se fixe également des objectifs annuels ambitieux de réduction de sa consommation d’énergie.

Yingli Solar : Impact carbone des modules inférieur de 40% à la moyenne

«Nous avions déjà réalisé des études poussées, notamment une Analyse du Cycle Vie de nos modules avec le laboratoire ECN, mais l’intérêt de réaliser une ECS est de proposer à nos clients une mesure franco-française qui fasse foi sur le marché hexagonal » a précisé Mickaël Chabot, responsable technique de Yingli France.

La production de Yingli est verticalement intégrée. Cette centralisation permet au final de réduire significativement l’impact environnemental lié aux transports, aux bris et à l’emballage. Une fois produite, l’énergie solaire PV n’émet plus de GES.

Par ailleurs, Yingli Green Energy a été la première entreprise chinoise à adhérer en 2009 au dispositif européen PV Cycle qui assure la collecte et le recyclage de 100% de ses modules en fin de vie. Début 2013, Yingli a rejoint le programme Climate Savers de l’organisation mondiale de protection de l’environnement World Wild Fund (WWF), s’engageant à réduire d’ici 2015 de 13% supplémentaires ses émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) par mégawatt produit, liées à ses processus de production, aux transports ou encore à la sélection de ses fournisseurs.

L’Évaluation Carbone Simplifiée

Concernée par l’impact environnemental de ses installations solaires, la France a innové en étant la première à mettre en place un calcul précis et simplifié de l’impact environnemental des installations photovoltaïques, mesurant entre autres leur impact carbone avec l’ECS. Une méthode de calcul commune qui permet notamment d’évaluer et de comparer les émissions carbone des modules PV. Cette valeur est prise en compte dans l’évaluation des projets présentés pour les appels d’offre de plus de 250 kWc et favorise ainsi les projets les plus sobres en matière d’émissions carbone.

* D’après les données communiquées par le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie – Janvier 2013

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Feldheim, un village d’Allemagne auto-suffisant en production d’énergie

Feldheim, un village d’Allemagne de 125 habitants, est devenu auto-suffisant en production d’énergie grâce notamment à l’énergie éolienne et à une centrale au biogaz.



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Le futur Lycée public Sud Loire (44) s’équipe en éoliennes

Le futur Lycée public Sud Loire (44) s'équipe en éoliennesLe fabricant français de petit éolien, EOLYS, a annonce lundi avoir été choisi par une filiale de Bouygues Construction**, pour le compte de la Région des Pays de la Loire afin d’installer 2 éoliennes sur le site du futur lycée public Sud Loire, baséà Clisson (44).

“Le lycée de Clisson sera le lycée du futur, au service de la réussite des jeunes. Il est exemplaire à plus d’un titre et d’abord parce qu’il sera d’un niveau global de performances et d’exigences encore jamais atteint en France, grâce à une démarche de certification HQE, BBC (bâtiment basse consommation) et àénergie positive. Cet établissement constituera un formidable support pédagogique pour les formations en éco-construction qui y seront dispensées” a déclaré Matthieu Orphelin, Vice-président de la Région des Pays de la Loire, président de la Commission éducation et apprentissage.

Dans le cadre de son appel d’offres relatif à l’installation de sources d’énergie renouvelables sur le site, le Conseil régional des Pays de la Loire a sélectionné la société vendéenne EOLYS ressources et énergies pour l’implantation de deux éoliennes. Celles-ci devraient être installées début avril et raccordées au réseau ERDF à la mi-avril. Ces deux éoliennes, qui peuvent produire jusqu’à10 kW avec 11m/s de vent, alimenteront principalement les cuisines et le réfectoire du lycée.

Le futur Lycée public Sud Loire (44) s'équipe en éoliennes

Les principaux critères retenus en faveur de la société EOLYS ont été : “son positionnement haut de gamme, son savoir-faire en matière de technologies de pointe innovantes, la qualité de son suivi de performance des éoliennes à distance et également sa situation géographique qui en fait un fer de lance industriel dans la région.”

Notre investissement dans ce projet confirme notre volonté de faire de l’éolienne un outil pédagogique, de sensibilisation aux énergies renouvelables. Au-delà des bénéfices énergétiques pour l’établissement, les futurs lycéens pourront s’approprier l’outil de manière ludique au cours de leurs TP par exemple et comprendre de visu en quoi les énergies renouvelables sont les énergies de demain. En somme, EOLYS les encouragera à devenir des éco-citoyens” a expliqué pour sa part Jérôme Bousquet, Directeur général d’EOLYS ressources&énergies.

** Quille Construction

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Le SIPR s’explique et répond aux critiques du collectif TPAMPS

Le SIPR s'explique et répond aux critiques du collectif TPAMPSLe Président du Syndicat des Installateurs Photovoltaïque du Résidentiel (SIPR), David Haïun, a publié en fin de semaine dernière une lettre ouverte, expliquant sa prise de position quant à l’affaire qui l’oppose au Forum-Photovoltaïque et dont la décision finale du jugement est attendue le 29 mars prochain.

“C’est avec tristesse, mais sans surprise, que j’ai pris connaissance de la réaction du collectif Touche pas à mon panneau solaire, qui a décidé de soutenir Forum Photovoltaïque dans la démarche qui nous opposent à eux.

Ce soutien n’est pas étonnant ; il a le mérite de témoigner très exactement de ce que nous voulons dénoncer. Ce qui pénalise notre secteur, ce ne sont pas seulement les pratiques commerciales abusives, mais bien la collusion qui règne entre forums prétendument neutres et groupement d’intérêts professionnels.

Ce soutien n’est pas surprenant mais il reste sans importance, tant la crédibilité du TPAMPS s’est érodée en 27 mois. Depuis leur création au lendemain d’un moratoire de sinistre mémoire, le collectif TPAMPS, aura surtout été une structure impuissante. Les dirigeants de ce collectif se sont révélés incapables de se hisser à la hauteur de l’enthousiasme qu’ils ont suscité. Incapables de faire avancer le moins du monde la promotion de l’énergie photovoltaïque en France, et de défendre les intérêts de la filière alors que la France reste très en retard par rapport à nombre de ses voisins européens. Incapables de mettre sur pied un plan d’aide aux petits producteurs individuels, aux entreprises en difficultés. Incapables de travailler à l’émergence d’une véritable filière industrielle française du photovoltaïque.

Témoin de leur immense dynamisme, on ne leur compte que quelques rares prises de parole sur toute l’année 2012 et encore moins d’actions. Les préoccupations manquent-elles tellement ? La déprofessionnalisation, le soutien aux producteurs individuels, la destruction d’emplois, la création d’espace de concertation avec les pouvoirs publics, ne constituent-elles pas des priorités pour notre activité ?

Les dirigeants de ce collectif n’ont en fait jamais cessé de se déconsidérer eux-mêmes.”

A la défense des intérêts de notre filière, ils ont préféré l’engagement partisan : n’ont-ils pas demandé de « sortir les sortants » lors des dernières élections, reprenant à leur compte, et en notre nom à tous, les discours des partis politiques les plus radicaux ? Et que penser de cette phrase terrible qui, dans leur verbeux communiqué de soutien au forum Photovoltaïque sonne comme un lapsus : « De nombreuses installations non conformes, conséquence souvent de main d’oeuvre non qualifiée voire étrangère ayant du mal à appliquer les normes et règles d’usage en France » ; pour les dirigeants du collectif TPAMPS, pire que la main d’oeuvre non qualifiée, il y a donc la main d’oeuvre étrangère.”

C’est donc lassé de voir l’inertie d’une structure née de manière spontanée, suscitant des espoirs qu’en 27 mois elle a largement eu le temps de décevoir, que nous avons décidé de fonder un syndicat professionnel, le Syndicat des Installateurs Photovoltaïque du Résidentiel.”

Notre syndicat est récent, il a été créé fin 2012. Il est né de la volonté d’acteurs qui partageaient des valeurs et une vision commune pour la filière. Il est ouvert à toutes les structures qui voudront nous rejoindre, qui se reconnaissent dans nos orientations et qui sont prêtes à apporter les preuves de leur intégrité.”

Notre association est déjà représentative de la réalité du paysage photovoltaïque aujourd’hui. Dans un marché atomisé, composé de milliers de petites entreprises durement fragilisées par le moratoire de 2010, les structures qui composent le SIPR représentent à ce jour 15% du marché du photovoltaïque résidentiel et ont créé plusieurs centaines d’emplois dans les dernières années.

Le SIPR a été constitué pour défendre la réputation de notre filière.

Il a décidé d’assigner les structures qui espèrent prospérer sur un travail de sape permanente de l’ensemble de notre profession. C’est dans ce cadre que nous avons entamé une procédure contre le Forum-Photovoltaïque, procédure qui ne semblait pas totalement infondé puisque les administrateurs de ce site ont de leur propre chef décidé dans un premier temps de suspendre leur activité.”

Le SIPR a été constitué pour venir en aide aux petits producteurs abusés, pratique marginale mais qui doit être combattue.

Et c’est pour cette raison que nous avons créé un dispositif totalement gratuit de prise en charge. Le SIPR se propose de raccorder, terminer les chantiers et assister tous les producteurs individuels victimes d’abus, gratuitement. Dès l’annonce de ce dispositif nous avons reçu plusieurs appels de propriétaires. Les dossiers seront instruits, les installations raccordées, les chantiers terminés. Et nous ne manquerons d’apporter prochainement les preuves de cet engagement. Et de dresser dans l’année un premier bilan du mal-équipement en France.”

Le photovoltaïque résidentiel est une filière innovante et écologique, qui a permis la création de milliers d’emplois directs et indirects en France ces dernières années, emplois à 100 % non délocalisables. Notre ambition est simple, nous voulons travailler pour qu’émerge enfin une véritable industrie du photovoltaïque en France. Toutes les bonnes énergies qui voudront rejoindre le SIPR seront naturellement les bienvenues.”

Par ce texte, j’ai voulu éclairer chacun sur le sens de notre démarche. Je ne laisserai plus quiconque nous accuser d’entreprise manipulatrice. Personne n’a le monopole de la promotion du photovoltaïque en France et certainement pas des acteurs débordés par l’enthousiasme qu’ils ont suscitéà leur création et soucieux de masquer le décalage qui existe entre leur inertie et notre dynamisme.

David Haïun, Président du SIPR

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Photovoltaïque : “Il revient au groupe Bosch de trouver un repreneur”

Vénissieux : Deux ministres du gouvernement, Arnaud Montebourg et Delphine Batho, ont dit regretter la décision du groupe allemand Bosch de céder son usine d’assemblage de panneaux photovoltaïques à Vénissieux (Rhône-Alpes).

Équipée de deux lignes de production d’une capacité annuelle de 160 mégawatts, cette usine emploie 230 personnes et constitue l’installation la plus grande en France de ce genre et l’une des plus modernes et performantes en Europe.

Cette décision intervient dans un contexte de crise du marché photovoltaïque mondial, marquée par des surcapacités de production importantes, une guerre des prix exacerbée et le dépôt de bilan des deux leaders mondiaux, que sont l’entreprise allemande Q-Cells, rachetée par le Coréen Hanwa, et l’entreprise chinoise Suntech. Tout comme leurs voisins allemands, les acteurs industriels français souffrent de la concurrence “déloyale” extra-européenne, mais également d’un manque de cohérence dans les décisions politiques.

Les deux Ministres ont affirmé dans un communiqué leur volonté de ne pas voir abandonné l’outil industriel de la transition énergétique qu’est l’usine de Vénissieux. “Il revient au groupe Bosch de trouver un repreneur qui continuera l’activité industrielle et la développera dans la durée. Le gouvernement travaillera étroitement avec la direction de l’entreprise et les organisations syndicales pour accompagner ce processus de mutation” ont-ils commenté.

Par cette décision de délaisser l’activité photovoltaïque, l’industriel Bosch menace 3.000 postes dont 200 sur le site de Vénissieux.

L’usine de modules de Vénissieux sera vendue. Le projet de production en Malaisie sera abandonné. Bosch prévoit de vendre ses parts dans Aleo Solar“, une filiale qu’il détient à 90,7%, a indiqué le groupe dans un communiqué. Par contre , les activités de développement de la technologie en couches minces, assurées par la société CISTech GmbH basées à Brandebourg-sur-la-Havel, en Allemagne, seront maintenues.

Selon le parti écologique, EELV, ce “drame social pour les employés de ces usines est le révélateur d’un profond problème de stratégie industrielle de la France et de l’Union européenne.”

Après s’être approprié des technologies dont le développement avait été permis notamment par les contribuables européens, la Chine subventionne allègrement son industrie solaire, entraînant la fermeture d’acteurs importants du secteur. Alors que les Etats-Unis ont mis en place des droits de douane s’élevant jusqu’à 250 % sur les panneaux chinois, il aura fallu 6 mois à l’Union pour seulement ouvrir une modeste enquête…” a ajouté EELV.

Pour les écologistes, les filières de production d’énergie renouvelables doivent être une priorité, aussi bien du niveau européen qu’au niveau local.

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Rénovation énergétique du bâtiment : des mesures encore insuffisantes

Le président de la République a annoncé plusieurs mesures concernant la rénovation énergétique des bâtiments.



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Eolien en mer : un objectif fixé à 15 GW en 2030

La commission européenne vient de lancer le 2ème appel d’offres de l’éolien offshore, proposition d’une Directive de Planification Spatiale Maritime (PSM).



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