Archives: May 2012

Gabel El-Zayt deviendra le plus grand parc éolien terrestre d’Egypte

Gabel El-Zayt deviendra le plus grand parc éolien terrestre d'EgypteAlstom Grid annonce avoir signé récemment un contrat d’environ 12 millions d’euros avec l’opérateur égyptien de transmission d’électricité (EETC), pour la production et la fourniture d’un poste à isolation gazeuse (GIS) destiné au nouveau parc éolien d’EETC, à Gabel El-Zayt.

Situé dans le Golfe de Suez et couvrant une superficie de 625 km2, Gabel El-Zayt sera le plus grand parc éolien terrestre d’Egypte, avec une capacité prévue de 3 GW à l’horizon 2020. Ce projet est financé par la banque allemande pour la reconstruction (KfW).

Le nouveau poste GIS sera le premier à assurer le transport de l’énergie éolienne produite sur site jusqu’au réseau électrique. Pour répondre aux besoins spécifiques de ce parc éolien, Alstom Grid a adapté son offre en augmentant le niveau de disponibilité du poste et, en conséquence, la fiabilité de l’alimentation électrique.

Gabel El-Zayt constitue un jalon important pour assurer le renouvellement énergétique de l’Egypte dans le futur. EETC compte en effet produire 20 % de ses capacités énergétiques totales à partir de sources renouvelables, d’ici à 2020. L’hydroélectricité contribuera à hauteur de 8 %, l’éolien et les autres sources apportant pour leur part 12 % du total. Ce parc éolien aidera également l’Egypte à concrétiser son objectif de 7 % d’augmentation annuelle de ses capacités dans sa production énergétique totale. Un réseau est en cours de construction pour relier l’Egypte à des pays voisins comme la Libye et la Jordanie. Une liaison est également prévue dans le futur avec l’Arabie Saoudite.

« L’apport de notre technologie GIS au parc éolien de Gabel El-Zayt, et le renouvellement de notre collaboration avec EETC constituent deux nouvelles preuves de l’engagement d’Alstom Grid pour aider l’Egypte dans son objectif d’énergies renouvelables et lui permettre de répondre à ses besoins régionaux en matière d’électricité», a souligné Jean-Pierre Faure, directeur régional d’Alstom Grid pour l’Europe de l’Ouest et l’Afrique.

Le nouveau poste doit entrer en service fin 2013. Ce projet clés en main inclut les travaux de génie civil, ainsi que l’installation de onze baies GIS de 220 kV, quarante-trois appareillages moyenne tension, deux transformateurs de puissance de 125 MVA, et les systèmes d’automatisation et de télécommunication. Tous les produits Alstom sont fabriqués en France et en Turquie.

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Le Solar Impulse effectue son premier vol intercontinental !

Le Solar Impulse effectue son premier vol intercontinental !L’avion solaire suisse – HB-SIA – piloté par André Borschberg a débuté son premier vol intercontinental en décollant ce matin de l’Aérodrome de Payerne (Suisse), à destination du Royaume du Maroc.

Toute l’équipe Solar Impulse est désormais dans les starting-blocks et passe en revue les moindres détails de la mission afin qu’elle se déroule sans accroc” avait annoncé hier le promoteur de l’avion solaire sur le site internet dédié.

Le Solar Impulse franchira tout d’abord la frontière française au niveau du Jura à une altitude de 3 600 mètres. Toujours en France, à Redoz, il montera à une altitude de 8.500 mètres et survolera d’abord le Massif Central, puis les Pyrénées pour gagner l’Espagne. Une escale technique avec un changement de pilote est prévue à Madrid pour un minimum de trois jours. L’atterrissage aura normalement lieu à l’Aéroport de Madrid-Barajas vers 2h00, le vendredi 25 mai.

La distance totale parcourue par le prototype a étéévaluée à environ 2.500 km.

Par ailleurs, pendant les différents vols, il sera possible de vous mettre dans la peau du pilote du HB-SIA. En effet, sur la page d’accueil du site internet Live.solarimpulse.com, hormis un cockpit virtuel présentant les informations essentielles (vitesse au sol, cap, altitude, énergie solaire, etc.) et une carte en temps réel, vous trouverez également une vidéo en temps réel. Vous pourrez y voir le pilote à l’aide d’une caméra embarquée (et des interviews tout au long de la journée), ainsi que le “Mission Control Center” de Payerne.

Le Solar Impulse effectue son premier vol intercontinental !

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Photovoltaïque organique : le français DisaSolar renforce sa R&D

Photovoltaïque organique : le français DisaSolar renforce sa R&DDisaSolar, une PME française implantée à Limoges a annoncé mercredi la signature d’un contrat de recherche avec les laboratoires du Holst Centre / Solliance aux Pays-Bas.

Engagée depuis 2009 dans un ambitieux programme de recherche pour créer, en France, la filière du photovoltaïque organique, dit OPV, l’entreprise veut maintenant accélérer la mise au point du process industriel de fabrication de l’OPV par impression jet d’encre.

L’entreprise commercialise et installe des panneaux photovoltaïques flexibles « Thin films » dits de «2e génération» et mène, en parallèle, le développement de panneaux dit de «3e génération», ou photovoltaïque organique.

DisaSolar reste un modèle en matière de recherche partenariale public-privé et de coopération internationale dans le domaine de l’innovation. En effet, depuis ses débuts, la PME française fédère autour d’elle de nombreux laboratoires de recherche français, européens et internationaux. Le Holst Centre, aux Pays-Bas, rejoint ainsi le CEA/INES, le CNRS/XLIM, laboratoires publics de recherche français et la Queens University au Canada parmi les acteurs de sa R&D.

DisaSolar confirme également son approche de R&D en « cloud » où elle joue le rôle de coordonnateur et d’agrégateur des travaux au sein de son propre laboratoire à Limoges. Elle est accompagnée dans son développement par Ceradrop, une PME spécialisée dans l’électronique imprimée qui a pour mission le développement de solutions d’impression jet d’encre dédiées.

«Ce partenariat avec le prestigieux Holst Centre néerlandais vient parfaire notre réseau de R&D au cœur duquel nous avons voulu positionner notre entreprise. Grâce aux compétences et aux forces conjuguées des 4 laboratoires de recherche avec lesquels nous coopérons, nous avons aujourd’hui les moyens de notre ambition : devenir le numéro 1 du photovoltaïque de 3ème génération » a déclaré Stéphane Poughon, président de DisaSolar.

Enfin, DisaSolar annonce l’arrivée de deux ingénieurs expérimentés en électronique imprimée.

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Forum ISSF : Aperam récompensé pour sa solution SolarStyl

Forum ISSF : Aperam récompensé pour sa solution SolarStylLe Forum international de l’acier inoxydable (ISSF) a attribué son prix 2012 du développement durable à Aperam pour SolarStyl(r), sa technologie de panneaux solaires innovante.

Le prix a été annoncé lors de l’assemblée annuelle de l’ISSF à Pékin le 17 mai dernier.

L’ISSF a vanté les mérites du système SolarStyl(r) d’Aperam en faisant valoir qu’il “promeut l’usage de l’énergie photovoltaïque et contribue au développement de l’énergie renouvelable”. SolarStyl(r) est un système de construction intégré photovoltaïque mettant en oeuvre des produits en acier inoxydable pour ces installations, ce qui réduit le coût des systèmes de modules photovoltaïques et augmente leur performance.

Le systéme SolarStyl(r), qui est commercialisé par le segment Alliages et Spécialités d’Aperam, combine des éléments en acier inoxydable, des éléments en plastique et des connecteurs électriques avec différents types de modules photovoltaïques. Il vise à simplifier la conception de façades et de toits photovoltaïques et donc d’en diminuer le coût tout en assurant leur étanchéitéà l’eau et à l’air.

Par ailleurs, la solution offre une haute résistance mécanique ainsi qu’une grande variété de couleurs et de finitions pour les cadres et fixations.

Nous voyons dans cette récompense une reconnaissance des efforts d’innovation d’Aperam en matière d’acier inoxydable. Solarstyl est une parfaite illustration de notre strategie de création de valeur” a déclaré Philippe Darmayan, CEO d’Aperam, tout en recevant le prix.

La société indique qu’environ 2.500 modules photovoltaïques SolarStyl(r) ont été montés en France, à ce jour.

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Tour d’horizon des principaux producteurs de cellules solaires

Tour d'horizon des principaux producteurs de cellules solairesDans son dernière baromètre du photovoltaïque, l’organisme Eurobserv’ER revient en détail sur la santé financière, bonne ou mauvaise, des principaux fabricants solaires mondiaux parmi lesquels on trouve les chinois Suntech et JA Solar, l’américain First Solar, et l’allemand Q-Cells.

Par ailleurs, on remarque que dans le TOP 10 des fabricants de cellules photovoltaïques en 2011 (en MWc), la région Asie consolide sa postion de leader avec 7 fabricants, suivie par l’Amérique du Nord.

1 milliard de dollars de pertes pour Suntech

Le premier fabricant mondial de cellules, le Chinois Suntech Power, a annoncé des pertes records en 2011 se chiffrant à plus de 1 milliard de dollars, comparéà un bénéfice net de 237 millions de dollars en 2010. L’entreprise a subi cette perte alors que, dans le même temps, elle a augmenté ses expéditions de modules de 33,3 %, atteignant 2 096 MWc, le chiffre d’affaires net (net revenus) augmentant même à 3,1 milliards de dollars en 2011, comparéà 2,9 milliards de dollars en 2010. Cette situation découle de la forte diminution du prix des modules, qui a entraîné une diminution de sa marge brute.

Pour 2012, la compagnie prévoit de livrer entre 2,1 et 2,5 GWc de modules et de maintenir ses capacités de production de modules et de cellules à 2,4 GWc.

Le 1er février 2012, l’industriel chinois a annoncé un partenariat stratégique avec le géant américain de la chimie DuPont, afin de travailler sur de nouvelles technologies solaires dans le but de réduire les coûts de production. Sur le plan technologique, Suntech a annoncé que sa cellule Pluto (multicristalline) avait atteint un rendement de 20,3 % (19,6 % pour la première génération) et que la société projetait de le faire passer à 21 % dans les 6 à 12 mois prochains.

First Solar, de producteur à opérateur

L’entreprise américaine First Solar, spécialiste du module CdTe, dispute la première place des producteurs de modules au Chinois Suntech avec une production de près de 2 GWc en 2011. Cependant, la baisse continue du prix des modules cristallins ne favorise pas le développement des technologies couches minces.

Le fabricant a encaissé une perte de 413,1 millions de dollar en raison de frais de restructuration. À pareille date en 2010, First Solar avait engrangé un bénéfice net de 155,9 millions de dollars.

Sur l’année 2011, les pertes sont limitées à moins de 40.000 dollars contre un profit net de 664.201 dollars en 2010.

Le chiffre d’affaires de l’entreprise est passé de 2 564 millions de dollars en 2010 à 2 766 millions de dollars en 2011. Pour 2012, l’entreprise a revu ses perspectives de croissance et prévoit un chiffre d’affaires compris entre 3,5 et 3,8 milliards de dollars. First Solar a également bénéficié indirectement de 3,1 milliards de dollars en garanties de prêts du Département de l’énergie (DoE) dont 1,46 milliard mis à la disposition d’un consortium de prêteurs, parmi lesquels Goldman Sachs, Lending

L’industriel américain a annoncé qu’il serait contraint de réduire le niveau de production de son usine de production allemande de Francfort à la moitié de ses capacités de production. Pour juguler la baisse de profitabilité de son activité de production de modules, l’entreprise prévoit d’accélérer sa diversification vers une activité de constructeur et d’opérateur de centrales photovoltaïques.

Sur le plan technologique, le rendement moyen des modules First Solar est passé de 11,4 % en 2010 à 11 7 % en 2011, avec l’espoir d’atteindre 12,7 % au 4e trimestre 2012. La société a mis à jour sa feuille de route sur le rendement de ses modules en décembre 2011 avec un objectif de 14,5 à 15 % de rendement moyen à la fin de l’année 2015. L’industriel a également annoncé qu’il était parvenu à réduire ses coûts de production de modules à 0,73 dollar par watt au 4e trimestre 2012, en baisse de 0,02 dollar par rapport au 4e trimestre 2010.

JA Solar reste bien positionnée

JA Solar dispose d’une capacité de production de cellules qui lui permettrait de devenir numéro 1 mondial, soit pas moins de 2 800 MWc en 2011. Mais une demande mondiale insuffisante lui a permis de livrer seulement 1 690 MWc en 2011 (3e rang mondial), soit une modeste augmentation de 15,8 % entre 2010 et 2011, si on la compare à celle de 2010 (+ 181 % par rapport à 2009). Pour cette année, l’industriel chinois prévoit une production de 2 200 MWc. Son chiffre d’affaires a légèrement baissé en 2011 à 1,7 milliard de dollars (1,9 en 2010).

Les profits bruts, malgré une baisse importante, sont restés positifs en 2011 avec 73,3 millions de dollars (404,6 millions en 2010). La perte opérationnelle a, quant à elle, été limitée à 66,8 millions de dollars en 2011 (+ 314,2 millions de dollars en 2010). Les années fastes de l’industriel lui ont permis de conserver un bon niveau de liquidité, ce qui devrait lui permettre d’envisager l’avenir plus sereinement que beaucoup de ses concurrents.

Q-Cells dépose le bilan

L’ancien premier fabricant mondial de cellules allemand, Q-Cells, s’est finalement résigné, le 4 avril 2012, à entamer une procédure d’insolvabilité auprès de la Cour de justice de Dessau. Après un examen approfondi du plan de restructuration, le Conseil d’administration a abouti à la conclusion que la poursuite de l’activité ne pouvait pas s’appuyer sur une base juridique suffisamment solide.

Le plan de restructuration prévoyait que les emprunts convertibles arrivant àéchéance en 2012, ainsi qu’en 2014 et 2015, soient convertis en action. Il était prévu qu’au terme de l’accord, les créanciers détiendraient 95 % de l’entreprise tandis que les anciens actionnaires garderaient 5 %. Sur le plan financier, l’entreprise avait vu son chiffre d’affaires baisséà 1.023 millions d’euros en 2011 (1.354 millions en 2010 ) . Le bénéfice net avait chuté de 18,9 millions d’euros en 2010 à – 845,8 millions d’euros. Pour limiter les pertes, Q-Cells avait été contraint de diminuer son volume de production à 783 MWc en 2011 (1 014 MWc en 2010), chutant du 6e au 13e rang des producteurs de cellules.

Les 10 premiers fabricants de cellules photovoltaïques en 2011 (en MWc)

Tour d'horizon des principaux producteurs de cellules solaires

Vers un changement de paradigme

Dans de nombreux pays de l’Union européenne, la parité réseau, que ce soit dans le secteur résidentiel ou sur le marché de gros de l’électricité, interviendra beaucoup plus rapidement que prévu, quelques années seulement dans le secteur résidentiel (autour de 2016). Cette situation devrait logiquement conduire les gouvernements à revisiter le potentiel de leur filière solaire.

Quant aux objectifs actuels établis dans le cadre des plans d’action nationaux énergies renouvelables, ils seront inévitablement revus à la hausse. Au niveau de l’Union européenne, nous sommes déjà en 2011 pratiquement dans la situation prévue pour 2015 (soit 54 408 MWc) pour la puissance installée. L’Allemagne a déjà plus d’un an d’avance sur sa trajectoire prévue, 4 ans d’avance pour le Royaume-Uni, 5 ans pour la France et un objectif 2020 déjà largement dépassé pour l’Italie, la Belgique, la République tchèque et la Slovaquie.

La progression beaucoup plus rapide du marché en 2011 a conduit Observ’ER à réévaluer ses prévisions pour 2020. Tenant compte des estimations d’experts nationaux interrogés dans le cadre de cette enquête, la puissance cumulée de l’Union européenne se situerait autour des 120 GWc en 2020, soit plus de 40 % de plus que l’objectif actuel (84,4 GWc).

Répartition géographique de la production de cellules photovoltaïques en 2011

Tour d'horizon des principaux producteurs de cellules solaires

Cette prévision est une hypothèse basse et ce chiffre pourrait être largement revu à la hausse avec la mise en place d’objectifs politiques plus ambitieux.

La progression ne devrait cependant pas être linéaire. La diminution drastique des incitations et la mise en place de plafonds devraient, pendant au moins trois ans, plus que contenir le marché de l’Union. Ensuite, durant la deuxième moitié de la décennie, la logique économique devrait reprendre ses droits .

Dans le secteur résidentiel, une période de sevrage sera nécessaire pour que les particuliers ne subordonnent plus leurs décisions d’investissement à des aides généreuses. Les pouvoirs publics pourraient décider, à l’image de ce qui se passe déjà au Japon, ne rémunérer que le surplus de l’électricité non consommée sur le site. Ce système a l’avantage de modifier les comportements en diminuant la consommation d’énergie afin de favoriser la revente. La vraie relance du marché devrait intervenir un peu plus tard dans la décennie, quand le coût de l’électricité photovoltaïque se rapprochera du prix de gros de l’électricité. Nous changerons alors de paradigme et la vraie limite de la filière sera alors la capacité des réseaux à l’incorporer.

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ET Solar achève 4 projets photovoltaïques en toiture en France

ET Solar achève 4 projets photovoltaïques en toiture en FranceAprès l’Allemagne, le fabricant chinois de solutions PV solaires, ET Solar Groupe a annoncé l’achèvement de 4 projets photovoltaïques en toiture dans notre hexagone.

Ces projets de toiture solaire, ont été développés, intégrés et financés conjointement par ET Solar et Langa Solar, un producteur d’électricité indépendant, spécialiste des projets photovoltaïques de moyenne et grande envergure sur le territoire français.

Les installations devraient être raccordées au réseau d’ici le mois de juin prochain. ET Solar précise avoir également fourni les modules PV pour l’ensemble de ces 4 projets.

Le premier projet se situe dans les Bouches-du-Rhône, le second en Charente, le troisième en Ardèche et le quatrième de ces projets de toit solaire a été réalisé dans le Tarn-et-Garonne. Ces 4 projets sont installés sur 33 bâtiments et représentent une superficie totale de 38.645 m2 de toiture solaire couverte de modules ETM572190w, pour une puissance globale de 4 MW.

«Ces projets représentent une nouvelle étape importante pour ET Solar sur le marché PV français. Le fait que nous ayons non seulement fourni les modules, mais également contribué de manière significative au financement du projet, a prouvéà nos clients l’étendue de notre valeur ajoutée. Une fois de plus, nous nous sommes engagés à fournir des solutions et pas seulement des produits. Nous nous réjouissons à l’idée de continuer à travailler avec Langa Solar, afin de promouvoir l’énergie solaire en France», ont déclaré M. Dennis She, PDG ET Solar et Esso Walla, Key Account Manager Europe en charge du développement de la filiale française d’ET Solar.

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Modules photovoltaïques : une baisse vertigineuse des prix…

Modules photovoltaïques : un prix moyen à environ 0,81 $ par wattUne nouvelle fois, l’Union Européenne se distingue dans le solaire photovoltaïque, en restant la première filière électrique sur le plan de la puissance nouvellement installée.

En effet, durant l’année 2011, 21.528,9 MWc de centrales solaires photovoltaïques ont été connectées, portant la puissance cumulée du parc de l’Union européenne à 51.357,4 MWc. D’après l’organisme EurObserv’ER, c’est plus du double de la puissance des nouvelles centrales éoliennes qui s’élève à 9.368 MW.

L’Union européenne demeure la principale zone d’installation et représente 74% de la puissance nouvellement connectée, la puissance photovoltaïque installée dans le monde fin 2011 étant de 69 GWc. La production d’électricité photovoltaïque a doublé en 2011 par rapport à 2010 : 44.8 TWh (22.6 TWh pour 2010).

La croissance du marché du photovoltaïque a pris de court les pouvoirs publics, et ce malgré la mise en oeuvre de systèmes d’incitation de plus en plus complexes censés prendre en compte la dynamique du marché.

Cependant aucun gouvernement n’avait prévu que le prix des modules photovoltaïques continuerait à chuter, et de façon aussi rapide. On peut même parler de baisses vertigineuses. Cette baisse beaucoup plus rapide que celle des tarifs a conduit à une nouvelle course à l’installation, les investisseurs cherchant à exploiter au mieux le différentiel entre les tarifs d’achat et le coût réel du kWh photovoltaïque. En Allemagne, c’est finalement l’épuisement des stocks durant le mois de décembre qui a mis un terme à la spéculation.

Hors d’Europe, le marché le plus actif se situe en Chine. Selon le China Electricity Council, la puissance raccordée au réseau durant l’année 2011 aurait atteint 2 140 MWc contre une puissance de l’ordre de 500 MWc en 2010. D’après les statistiques du Bureau national de l’énergie chinois, la puissance installée durant l’année 2011 aurait, elle, atteint les 3 GWc.

Cela signifierait que 29 % de la puissance installée en 2011 était en attente d’être connectée. Ce niveau de croissance a en partie été rendu possible par l’introduction en août 2011 du premier tarif d’achat photovoltaïque national fixéà 1,15 CNY par kWh (14 c€/kWh), relayant ainsi les différents tarifs mis en place dans les provinces chinoises. La montée en puissance du marché chinois devrait s’accélérer durant les prochaines années. Pour 2012, deux des principaux fabricants de modules chinois, Suntech et Trina Solar, s’attendent à un niveau d’installation de l’ordre de 4 à 5 GWc. L’objectif à moyen terme, fixé par la National Energy Administration, a étéévalué deux fois en 2011. Il est désormais fixéà 15 GWc d’ici à 2015, ce qui correspond à une production de l’ordre de 20 TWh. Selon plusieurs sources non gouvernementales, le pays compterait déjà plus de 45 GWc de projets.

Le marché des États-Unis a, selon l’Association américaine des industries de l’énergie solaire (SEIA), atteint un niveau record de 1 855 MWc en 2011, soit une progression de 108 % par rapport à 2010. La SEIA explique cet engouement par la conjonction de trois facteurs : la baisse des prix des installations photovoltaïques qui en moyenne ont perdu 20 %, une augmentation de la taille des installations, et l’expiration du programme de subvention du Département du Trésor des États-Unis au 31 décembre 2011.

Au Japon également, la puissance installée durant l’année 2011 a franchi le cap du GWc avec, selon la Japan Photovoltaic Energy Association, 1 296 MWc (dont 86 % dans le résidentiel). Dans ce pays, le nouveau tarif d’achat mis en place en novemb r e 2009 pou r l e r é s i den t i e l necouvre que l’électricité excédentaire non consommée par le particulier, celui-ci disposant parallèlement de subventions à l’installation. Selon le gouvernement, ce système est bénéfique car il diminue la consommation d’électricité des foyers qui cherchent à favoriser la revente.

Quant au secteur non résidentiel, il ne bénéficie plus depuis 2011 d’aide à l’investissement, mais le tarif de revente de l’électricité non consommé a été augmenté, passant de 16 Yen/kWh (environ 15 centimes d’euros) à 40 Yen/kWh (environ 35 centimes d’euros) pour les systèmes de moins de 500 kWc. Un tarif d’achat est également prévu pour les très grandes centrales (> 500 kWc), à partir de juillet 2012.

La diminution importante du prix des systèmes photovoltaïques a aussi permis l’ouverture de nouveaux marchés à fort potentiel. L’Australie aurait ainsi, selon l’Epia (l’Association européenne de l’industrie photovoltaïque), ajouté 700 MWc en 2011, le Canada et l’Inde 300 MWc chacun, et l’Ukraine 140 MWc.

Une baisse vertigineuse des prix

Selon le magazine Photon International, le prix moyen des modules monocristallins est passé de 1,44 € le watt début janvier 2011 à 0,82 € le watt en janvier 2012 soit une baisse de 43,1 %. Le prix moyen des modules polycristallins a quant à lui diminué, passant de 1,47 € le watt début janvier 2011 à 0,81 € le watt en janvier 2012, soit une baisse de 44,9 %. Ces prix s’entendent comme des prix moyens, ce qui signifie que des modules “sans marque” trouvaient acquéreur à 0,70 € le watt, les prix des modules de marque se négociant autour de 0,90 € le watt.

Conséquence, le prix des systèmes photovoltaïques est également en chute libre.

L’indice des prix de l’Association allemande de l’industrie solaire (BSW-Solar), qui prend comme référence le prix des systèmes installés en toiture de moins de 100 kWc (TVA non incluse), s’établit à 2 082 euros le kWc au 4e trimestre de l’année 2011 comparéà un prix de 2 724 euros le kWc au 4e trimestre 2010, soit une baisse de 23,5 % du prix des systèmes.

Pour mémoire, le prix de ces systèmes était de 4 200 euros le kWc au 4e trimestre 2008, soit un prix divisé par deux en trois ans. Ces baisses s’expliquent par la guerre des prix à laquelle se livrent actuellement les industriels sous l’impulsion des acteurs asiatiques, et chinois en particulier. Ces baisses ont été rendues possibles par l’augmentation très rapide des capacités de production (économies d’échelle), par les innovations technologiques et par la baisse importante du prix du silicium. À noter que les prix pratiqués dans les autres pays de l’Union sont généralement plus élevés du fait d’une structuration moins avancée de leur marché.

1,4 % de l’électricité de l’Union européenne

Le rayonnement solaire contribue désormais à 1,4 % de la production de l’électricité de l’Union, soit une production mesurée de l’ordre de 44,8 TWh en 2011 (+ 98 % par rapport à 2010).

Compte tenu de la puissance installée en fin d’année, la production d’électricité photovoltaïque devrait largement dépasser les 60 TWh en 2012, permettant à la part photovoltaïque de s’approcher du seuil des 2 %. Dans les pays les plus actifs, la part de l’électricité solaire est logiquement beaucoup plus élevée. Elle est, en 2011, de l’ordre de 3,6 % en Italie, 3,1 % en Allemagne et 2,6 % en Espagne.

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Trois mesures d’urgence pour sauver l’emploi dans la filière solaire

Trois mesures d'urgence pour sauver l'emploi dans la filière solaireEnerplan, l’association professionnelle de l’énergie solaire, a annoncé avoir communiquéà Mme Nicole Bricq, Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, 3 mesures d’urgence pour relancer l’énergie solaire afin de sauvegarder l’emploi du secteur et d’en faire un levier de croissance.

Il est vrai que durant la campagne présidentielle, François Hollande avait affiché sa volonté d’engager la France vers une transition énergétique.

L’Association professionnelle réitère donc son souhait de voir les professionnels de l’électricité solaire “enfin travailler avec un cadre stable et prévisible“. Selon elle, cette instabilité a conduit à la suppression de plus de 15 000 des 25 000 emplois crées par la filière. Enerplan demande au nouveau gouvernement de mettre en œuvre au plus vite des actions concrètes afin de conserver les emplois actuels et d’en créer de nouveaux.

Trois mesures ont été transmises d’urgence à Mme Bricq et aux Ministres compétents afin qu’ils puissent avancer sur ces dossiers le plus rapidement possible a précisé Enerplan. Elles sont également complétées par 3 autres de moyen-terme (définir un cadre tarifaire conduisant à la parité réseau, optimiser l’investissement de la collectivité nationale et engager une décentralisation énergétique qui profite aux PME et PMI).


A COURT-TERME : RELANCER LA FILIERE PHOTOVOLTAÏQUE

1. Geler les tarifs d’achat aux niveaux du 1er trimestre 2012 pour maintenir la rentabilitééconomique

Dès à présent, les tarifs d’achat devraient être stabilisés au niveau du 1er trimestre 2012, pour les projets jusqu’à 100 kWc. Cette mesure d’urgence permettra de sauvegarder des emplois en assurant une rentabilité viable (de type obligataire) aux projets en cours, dans l’attente de la mise en place d’un cadre réglementaire stable pour les cinq ans à venir. Les tarifs d’achats pour le 1er trimestre 2012 dont le gel est demandé s’échelonnent de 21 à 39 cts€/kWh selon la taille des centrales. Ces tarifs pourraient ensuite être baissés de 10% dès 2013 pour avancer vers la parité réseau.

2. Etendre le tarif d’achat 2012 jusqu’à 250 kWc pour relancer le marché

Le système d’appel d’offres actuel engendre des contraintes administratives lourdes et pénalisantes pour les PME. Etendre immédiatement le tarif d’achat aux projets jusqu’à 250 kWc, à l’instar de la stabilisation des tarifs jusqu’à 100 kW, favoriserait la relance du marché pour les PME et PMI avec le développement d’installations entre 800 et 2 000 m². Cela permettrait de stopper l’hémorragie d’emplois qualifiés avec la relance d’une dynamique pour solariser des bâtiments publics et privés.

3. Relancer l’intérêt des Français via une communication positive

Une campagne de communication sur les atouts de l’énergie solaire comme source de chaleur et d’électricité pour les Français, pourrait être lancée avec le soutien des pouvoirs publics dès que possible, afin de redonner confiance dans ce type d’investissements aux particuliers et aux petites entreprises.

A MOYEN-TERME : ELABORER UN CADRE STABLE POUR LA FILIERE SOLAIRE

4. Mettre un œuvre un nouveau système tarifaire global pour tendre vers la parité réseau

Les professionnels ont besoin de stabilité réglementaire et fiscale, mais aussi de prédictibilité dans les tarifs, quelque soit la taille des projets. L’élaboration d’un système tarifaire raisonnable dans chaque tranche de taille, permettra de tendre vers la parité réseau à la fin du quinquennat grâce à la baisse régulière des coûts des installations. A l’égale du parcours d’apprentissage de la filière photovoltaïque vers la parité réseau, les pouvoirs publics doivent accompagner la filière du solaire thermique vers la « parité chaleur ».

5. Favoriser l’autoconsommation

Les bénéfices de l’autoconsommation sont multiples : elle permet de produire au plus près et en fonction des besoins des consommateurs, ce qui limite l’investissement sur le réseau électrique. L’autoconsommation réduirait aussi de façon significative la charge sur la CSPE grâce à la mise en place d’un « bonus » d’autoconsommation plus économique pour la collectivité nationale que la vente de la totalité de la production.

6. S’appuyer sur les territoires pour développer l’énergie solaire en France

Enerplan préconise une régionalisation du tarif d’achat afin de ne pas concentrer le marché dans la partie sud de la France, ni générer d’effets d’aubaine en fonction des conditions climatiques. La décentralisation permettra d’offrir plus de latitude aux régions, qui ont déjà, pour la plupart, mis en place des dispositifs volontaires en matière de développement de la chaleur et de l’électricité solaire.

« Lors de ce mandat présidentiel, il est établi que l’électricité solaire deviendra compétitive comparée au coût de l’électricité délivrée par le réseau. Les propositions d’Enerplan visent à aider le secteur à franchir cette étape afin que développement de l’énergie solaire améliore l’indépendance énergétique de la France et favorise la création d’emplois locaux» a relèvé Thierry Mueth, Président d’Enerplan.

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Le Conseil d’Etat botte en touche concernant l’arrêté tarifaire de l’éolien

Depuis plus de trois ans, l’arrêté tarifaire éolien fait l’objet d’une procédure engagée par des opposants à l’énergie éolienne pour différents motifs de fond et de forme.



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Secteur thermosolaire : Sunrain s’introduit à la bourse de Shanghai

Secteur thermosolaire : Sunrain introduite à la bourse de ShanghaiSunrain est devenue lundi la première société du secteur thermosolaire chinois cotée en bourse ; Elle espère maintenant favoriser le développement de sa technologie et attirer l’attention par les économies d’énergie qu’elle permet de réaliser.

Dans un contexte de croissance économique et d’essor du secteur thermosolaire, Sunrain indique avoir connu une forte croissance et augmenté sa part de marché. Entre 2008 et 2011, elle a respectivement atteint 3,6 %, 5,7 %, 7,3 % et 8,2 %, lui permettant de devenir le numéro 1 de l’industrie.

En 2011, le chiffre d’affaires de la société a dépassé les 3 milliards de yuans (soit > 370 millions d’euros). Au cours de cette période, les bases de Lianyungang, Yanzhou et Luoyang ont été successivement créées.

Sunrain fabrique des tubes bruts, tubes à vide et chauffe-eau solaires dans une seule et même usine. Elle semble également la seule entreprise à ce jour en mesure de concevoir et de fabriquer à la fois des tubes à vide tout-verre, des caloducs tout-verre, des caloducs scellés par un procédé de soudure verre/métal et des capteurs solaires plans.

Elle a par ailleurs renforcé ses programmes de productivité, marketing, recherche et autres initiatives destinées à améliorer son fonds de roulement. Aussi, une fois mis en place, le chiffre d’affaires de la société devrait selon elle, atteindre les 3,36 milliards de yuans.

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