Archives: November 2012

Le méga projet éolien des Ardennes (352,5 MW) menacé ?

Le méga projet éolien des Ardennes (352,5 MW) menacé ?Situé dans un département français où le développement économique reste en souffrance, avec notamment la disparition progressive des emplois industriels, un projet éolien de grande envergure est sur le point de voir le jour.

A l’aube de la concrétisation du projet le Mont des 4 Faux, parc éolien terrestre situé dans le sud des Ardennes, un collectif d’élus ardennais** lance un cri d’alarme quant au mutisme et au non positionnement des Ministères concernés (Environnement, Défense, Redressement Productif). Selon eux, le projet éolien évoqué”cristallise toutes les urgences” du gouvernement : “transition énergétique, compétitivité, redressement productif, innovation et lutte contre le chômage.”

Cette installation permettra entre autres de créer 100 emplois directs et apportera sa contribution face aux objectifs nationaux fixés pour l’éolien (environ 2%), un pas de plus vers la transition énergétique. Il aura ainsi fallu 6 années pour développer le projet, alors que près de 2,5 millions d’euros ont déjàété investis.

Alors qu’attendent les ministères concernés pour œuvrer ensemble et en finir avec la segmentation des portefeuilles dont les aspirations et les objectifs sont inextricablement liés ?” plaident ils, tous ensemble. “Quels sont ces freins invisibles qui poussent à l’évitement. Sans réponse du Ministère de la Défense début décembre, ce sont 700 millions d’investissement qui se trouveront anéantis.”

Le Mont des 4 Faux a le potentiel pour devenir le premier parc éolien à l’échelle européenne. Ses futurs 47 aérogénérateurs, à la pointe de la technologie, d’une puissance nominale de 7,5 MW sont les plus puissantes au monde à ce jour. Il permettrait d’éviter le rejet annuel dans l’atmosphère de 245.000 tonnes de CO2, tout en assurant l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 280.000 foyers (hors chauffage).

Ce projet précurseur (352,5 MW) sera le plus conséquent investissement à ce jour de la Région Champagne-Ardenne et sera le parc éolien terrestre le plus puissant de France en termes de production électrique. “Face au contexte économique national, face aux volontés politiques d’une région, il n’est pas envisageable de perdre une telle opportunité de développement de l’éolien en France et de laisser fuir un tel investissement !” affirment les élus locaux.

Le ‘Mont des 4 Faux’ devrait contribuer à lui seul en termes de production d’énergie éolienne à atteindre :

► 2% de l’objectif national,
► 13% de l’objectif régional,
► 60 % de l’objectif départemental.

L’éolien français demeure le parent pauvre de l’impulsion de la transition énergétique débutée il y a 15 ans, alors même que notre pays possède le second gisement éolien européen” déplore le collectif d’élus. “L’année de la campagne présidentielle nous a appris que lorsque nos politiques se mobilisent, certains sont capables de déployer l’énergie nécessaire pour identifier des solutions de reprises d’entreprises ou de reclassements professionnels salvateurs.”

Les autorités locales ainsi que les élus Champ-Ardennais, au-delà des clivages politiques ont interpelléà maintes reprises le gouvernement sur le devenir du projet Le Mont des 4 Faux à l’aube de la fin de son instruction de permis de construire. “CES REQUETES RESTENT A CE JOUR LETTRE MORTE” ont t-ils dénoncé avec force.

Comment la France peut-elle faire l’économie de tel projet sans tenter la moindre initiative pour favoriser le développement de la filière verte ?” s’interroge à nouveau le Collectif. Madame Batho, Ministre en charge de l’environnement et du développement durable, scandait en juillet dernier et repris dans Libération : “L’écologie est un levier pour l’économie !“, mais comment traduit-elle ses paroles en action ?

Près de 100 emplois pérennes formés localement devraient être créés sur une période minimale d’exploitation de 20 ans, avec environ 300 personnels de chantier pendant les 3 années consacrées à la construction du parc.

La France accuse aujourd’hui un retard sur le développement des énergies renouvelables dont l’objectif est fixéà 23% à l’horizon 2020. A l’heure où le débat national sur la transition énergétique prend place, “le gouvernement actuel se targue d’une politique de redressement productif” clament t-ils.

WindVision France indique être en attente d’un véritable arbitrage traité par le Ministère de la Défense concernant la cohabitation entre un radar en fin de vie et leurs éoliennes ; cette décision entérinera alors la fin de l’instruction du permis de construire attendue mi-décembre 2012. Au-delà de ce délai, le Mont des 4 Faux se verra avorté et caduque.

A ce jour, le Ministère de la Défense n’a pas donné sa réponse.

** Bérengère Poletti, députée des Ardennes, Marc Laménie, sénateur des Ardennes, Benoît Huré, Président du Conseil général et sénateur des Ardennes, Régis Depaix, Président de l’Association des Maires des Ardennes, André Sarazin, Président du Syndicat Mixte du Pays Rethélois, Guy Deramaix, Maire de Rethel, Président de la Communauté de Communes du Rethélois, Jean Verzeaux, Président de la Communauté de Communes du Junivillois et Denis Rousseaux, Maire de la Neuville en Tourne à Fuy et Porte-Parole des maires accueillant le projet, concernant le projet de ferme éolienne dans les Ardennes.

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L’éolien mérite mieux qu’un strapontin lors du grand débat sur l’énergie

L'éolien indispensable pour passer l'hiver mais accessoire au débat ?Une analyse sur l’hiver 2012-2013 par RTE met en avant le rôle complémentaire de l’éolien par apport au nucléaire pendant la période hivernale.

Dans une analyse parue début novembre, RTE estimait que le risque de coupures d’électricité pendant l’hiver prochain resterait modéré en France malgré un contexte européen de tension sur le marché de l’électricité. RTE précise dans son analyse que l’accroissement du parc éolien français participe en effet à soutenir le réseau de janvier à mars lorsque la disponibilité du parc nucléaire est moindre.

En effet, les éoliennes produisent le plus en hiver au moment où la demande d’électricité est la plus forte. D’après RTE, dans son bilan électrique 2011, « Le pic de production éolienne en 2011 a été enregistré le mercredi 7 décembre avec près de 5 350 MW.»

En outre, la contribution de l’éolien pour soutenir les pics de consommation d’électricité est aussi notée par le gestionnaire de réseau. Sur le mois de décembre 2011, l’éolien a ainsi produit 4,2% de l’électricitéà 19h, heure à laquelle la demande est la plus forte.

De plus, l’éolien est l’énergie renouvelable au coût le plus compétitif derrière l’hydraulique. Le soutien à l’éolien représente aujourd’hui 2 à 3€ par ménage et par an, alors que plus de 3% de la consommation électrique est déjà couverte par l’éolien.

L’éolien jouera une place centrale dans la transition énergétique. D’après les calculs de FEE, 25% de la demande future pourra être couverte par l’éolien à l’horizon 2030 moyennant 40 GW onshore et 15 GW offshore.

L’association France Energie Eolienne qui représente 11 000 professionnels de l’éolien en France demande à Delphine Batho, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie une place dans le «parlement » du grand débat sur la transition énergétique.

Nicolas Wolff, Président de France Energie Eolienne interpelle la ministre : «L’éolien est une source d’énergie primordiale pour réussir la transition énergétique, elle mérite un siège à part entière au « Parlement » du débat et non un strapontin.».

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Roumanie : 50 MW de projets solaires photovoltaïques pour ET Solar

Roumanie : 50 MW de projets solaires photovoltaïques pour ET SolarLe fournisseur de solutions solaires, ET Solar Group, a annoncé hier s’être vu attribuer la construction de diverses installations photovoltaïques en Roumanie totalisant 50 MW de la part de Tinmar-Ind, l’une des premières sociétés roumaines de fourniture d’alimentation électrique et de négoce d’énergie.

Ces installations sont situées dans trois départements (jude) du sud de la Roumanie, à Gorj, Giurgiu et Dolj.

Plus de 20 MW sont actuellement en construction et devraient être en grande partie achevés avant la fin de l’année 2012. Le raccordement au réseau électrique et l’alimentation électrique devraient avoir lieu au premier trimestre de l’année 2013. Les 30 MW restants sont en cours de planification et la construction devrait débuter avant la fin de cette année.

Selon cette entente, ET Solar agira comme fournisseur de modules photovoltaïques et ET Solutions AG, la filiale allemande d’ET Solar, assurera l’ingénierie, l’approvisionnement et la construction ainsi que le financement de la construction. Les services d’exploitation et de maintenance pour ces installations seront également fournis par ET Solar.

«Cette attribution représente une réalisation majeure pour notre commerce du système dans les marchés émergents. Avec des années d’expérience que nous avons acquises en Allemagne et en Italie, nous sommes bien positionnés pour offrir à ces marchés des solutions d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction de haute qualité et rentables» a commenté M. Dennis She, président-directeur général d’ET Solar.

M. Augustin Oancea, président-directeur général de Tinmar, a ajouté : «Nous sommes très heureux de collaborer avec ET Solar comme partenaire stratégique pour ces projets. ET Solar a démontréêtre un fournisseur majeur de solutions étant donné sa forte capacitéà fournir des produits de modules de haute qualité, des solutions clés en main innovantes et un mécanisme de financement sur mesure».

ET Solar a créé une filiale roumaine à Bucarest au mois de juillet de cette année.

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La Tunisie inaugure sa 1ère station de production d’électricité CPV

La Tunisie inaugure sa 1ère station de production d'électricité CPVLe groupe Soitec a annoncé mardi la mise en service de la première station tunisienne de production d’électricité photovoltaïque à concentration (CPV) pour le pompage et l’irrigation en zone aride.

Située à Om Somaa (gouvernorat de Kébili), la station solaire a été inaugurée par le Ministre de l’Agriculture (Mr. Mohamed Ben Salem), en présence du Gouverneur de Kébili (Mr. Habib Jeridi), du PDG de la STEG (Mr. Ridha Ben Mosbah), et du PDG de Soitec (Mr. André-Jacques Auberton-Hervé).

Soitec s’est engagé avec l’ensemble de ses partenaires tunisiens pour apporter des solutions durables de production d’électricité, au service de la sécuritéénergétique de la Tunisie comme du développement agricole et régional. En effet, la technologie CPV reste parfaitement adaptée au fort ensoleillement direct de la Tunisie, que ce soit pour des applications locales comme le pompage et l’irrigation, ou encore le développement de grandes centrales électriques.

Réalisée par Soitec en partenariat avec la STEG (Société Tunisienne de l’électricité et du gaz) et le Ministère de l’Agriculture Tunisien, cette première installation alimente un forage pour l’irrigation d’une palmeraie de 105 hectares. Elle permet en définitive aux 270 agriculteurs d’Om Somaa de bénéficier d’une source d’énergie renouvelable pour produire leur électricité de manière autonome.

Afin d’optimiser la production d’énergie renouvelable au service du développement agricole régional de la Tunisie, d’autres stations solaires pourront être déployées pour l’alimentation électrique de pompes à irrigation. Soitec et ses partenaires prévoient l’installation de 4 nouvelles unités dans le gouvernorat de Kébili. Dans le cadre de son partenariat avec la Tunisie, le Gouvernement français soutient ce programme avec une contribution de 239.272 euros.

« Je me réjouis du partenariat mis en place pour mener à bien ce projet, avec la STEG, le groupement de développement agricole, la société tunisienne Solar Energy Systems, et les entreprises régionales de génie civil. La station solaire bénéficie du régime juridique existant de l’autoconsommation. La facture d’électricité des agriculteurs d’Om Somaa est considérablement réduite et maîtrisée, ce qui permet d’assurer la pérennité de l’exploitation» a commenté José Bériot, Directeur chargé du développement des projets solaires au sein de la division Energie de Soitec.

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Areva va (aussi) fabriquer ses éoliennes offshores 5MW en Ecosse

Areva va fabriquer ses éoliennes offshores 5MW en EcosseLe groupe Areva a annoncé avoir signé un protocole d’accord avec la Scottish Enterprise, un organisme public du gouvernement écossais, qui vise à développer un site industriel pour la fabrication d’éoliennes dans l’Est de l’Écosse.

La création de cette usine en Écosse permettra de produire des turbines de 5 MWe pour les projets offshore du Royaume-Uni, complétant ainsi les installations d’Areva au Havre qui approvisionneront la France, la Belgique, ainsi que les projets britanniques au Sud du pays.

En effet, la stratégie du géant du nucléaire est de créer une implantation industrielle qui couvrira le marché européen de l’offshore à partir de trois principaux pôles industriels basés en Allemagne (Bremerhaven), en France (Le Havre) et au Royaume-Uni (Est de l’Écosse).

Areva a indiquéégalement faire le choix d’implanter sa future usine en Ecosse dans le but d’optimiser les coûts logistiques pour les projets britanniques et de bénéficier de l’important tissu industriel local dans la chaîne d’approvisionnement offshore, le Groupe participant par ailleurs à des appels d’offres dans l’éolien offshore britannique. La construction de cette usine pourrait créer à terme quelque 750 emplois directs dans la fabrication des éoliennes et des pales.

Cet accord illustre l’engagement du groupe dans le développement d’une industrie éolienne offshore ambitieuse au Royaume-Uni. Le site écossais complètera notre programme industriel pour approvisionner les projets éoliens offshore européens et nous positionnera idéalement pour saisir les opportunités du marché britannique” a déclaré Luc Oursel, président du directoire d’Areva.

La base installée pour l’éolien offshore en Europe devrait dépasser 40.000 MWe à l’horizon 2030. Avec sa technologie M5000, Areva entend bien se positionner pour saisir des opportunités de développement au Royaume-Uni qui abrite aujourd’hui le plus vaste marché de l’éolien offshore au monde.

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Le Syndicat des energies renouvelables fait le pari de la concertation

Le Syndicat des energies renouvelables fait le pari de la concertationAprès Enerplan et l’Association des régions de France, c’est au tour du Syndicat des Energies Renouvelables (SER) de donner son avis sur deux arrêtés portant sur les tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque qui sont sur le point d’être publiés.

Faisant suite à la Conférence Environnementale et aux mesures d’urgence annoncées pour la filière photovoltaïque, plusieurs dispositions ont été présentées le 13 novembre 2012 par le Conseil Supérieur de l’Energie. L’une concernait une hausse de 5 % du tarif pour les installations respectant les critères d’intégration simplifiée au bâti jusqu’à 100 kW (tarif T4), et un plafonnement des baisses tarifaires à 20 % sur quatre trimestres consécutifs.

Tandis que l’autre revalorisait des tarifs pour les installations sur bâtiment jusqu’à 100 kW, sous réserve que les panneaux soient d’origine européenne. La bonification serait de 5 % ou 10 % suivant le degré d’intégration européenne.

Ces mesures étaient donc attendues avec impatience par la profession. La bonification liée au contenu industriel européen constitue une excellente nouvelle pour les fabricants qui se trouvent, depuis mars 2011, soumis aux effets conjuguées de baisses trimestrielles tarifaires inadaptées à la décroissance de leurs coûts de production, et d’une concurrence hors-européenne exacerbée sur les prix. Afin que l’effet de cette bonification soit maximal pour les industriels, il convient néanmoins qu’elle entre en application en même temps que les nouveaux tarifs (et non le 1er mars 2013, comme proposé actuellement).

En parallèle de ces mesures d’urgence, le gouvernement propose, rétroactivement à compter du 1er octobre 2012, une baisse de 20 % du tarif de base (tarif T5) auquel sont éligibles toutes les installations photovoltaïques, en particulier les centrales au sol jusqu’à une puissance de 12 MW. Ainsi, de 102,4 €/MWh, le tarif pour ce type d’installation serait ramenéà 84,0 €/MWh, obérant de fait le développement de nouveaux projets.

Cette disposition suscite la crainte des professionnels : “en effet, cette baisse de tarif intervient au moment où la baisse des coûts permet enfin aux projets de trouver leur équilibre économique.” Par conséquent, les professionnels attendent, non seulement, la publication des nouveaux tarifs revalorisés, mais aussi une redéfinition claire des autres outils de soutien à la filière, outils devant permettre des retombées économiques locales certaines pour la collectivité.

La branche solaire du SER, le SOLER, indique être prêt à réfléchir à un modèle dont les composantes seraient le développement industriel sur toute la chaîne de valeur, un volume de projets suffisant à des coûts maîtrisés pour la collectivité, et favorisant les projets bien intégrés au système électrique, modèle qui ne peut se résumer à une baisse de 20 % du tarif T5 en vigueur ;

Ensuite, toujours pour le SOLER, il est essentiel que les résultats des appels d’offres dits «simplifiés », pour les installations de puissances comprises entre 100 et 250 kW sur bâtiment et portant sur des volumes très limités (30 MW par trimestre), continuent d’être délivrés, pour ne pas créer de nouvelle rupture dans l’activité des entreprises. En parallèle, il convient de lancer dès à présent une réflexion sur le cahier des charges de l’appel d’offres qui lui succédera.

Enfin, en ce qui concerne le prochain appel d’offres pour les installations solaires supérieures à 250 kW, SOLER contribue à la définition du cahier des charges en concertation avec le gouvernement, en particulier sur le contenu industriel et sur l’intégration du photovoltaïque dans les systèmes électriques locaux (îlots, quartiers, agglomérations, etc.)

Pour conclure, les professionnels du photovoltaïque demandent avec insistance à disposer “d’un mécanisme de soutien de tous les segments de marché, dont les principes favorisent un développement vertueux et pérenne de cette forme d’énergie, avec des niveaux et des volumes qui n’obèrent pas les financements publics mais permettent le maintien des 18 000 emplois identifiés par l’ADEME dans le secteur.

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Energies renouvelables : Google proche du milliard de dollars

Energies renouvelables : Google proche du milliard de dollarsLa firme Google a annoncé officiellement sur son blog avoir pris une participation de 75 millions de dollars dans un parc éolien de 50 MW situé dans une petite ville de 10.000 habitants.

Développé par Access RPM, “le projet devrait produire suffisamment d’énergie pour alimenter plus de 15.000 habitations de l’Iowa“, a précisé le géant de l’internet avant d’ajouter : “Le parc éolien est maintenant opérationnel, et utilise des turbines éoliennes fabriquées par Nordex USA, à l’usine de Jonesboro dans l’Arkansas.”

Contrairement au projet de parc éolien Story County II, où Google avait signé un contrat à long terme pour acheter de l’énergie éolienne à ‘NextEra Energy Resources’, la firme de Mountain View a décidé cette fois-ci “d’investir directement dans un projet éolien” faisant partie du comté de Greene (Iowa).

En 2010, l’objectif était d’alimenter son centre de données basé dans l’Iowa, avec de l’énergie verte. Avec ce projet éolien, il est prévu que la totalité de l’énergie générée soit achetée par un fournisseur de l’Iowa (Central Iowa Power Cooperative), avant d’être revendue aux “consommateurs locaux.”

Google dit être “heureux de soutenir l’industrie éolienne“, précisant que ses investissements dans le secteur des énergies renouvelables s’élevaient désormais à 990 millions de dollars.

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Photo insolite : papillon et cellule solaire, même combat !

Photo insolite : papillon et cellule solaire, même combat !Des recherches portant sur les papillons et les cellules solaires ont un élément en commun ? Il s’agit en fait de la mise au point de minuscules cristaux qui reflètent de manière sélective des couleurs.

Pendant des millions d’années d’évolution, les ailes de papillon ont développé des nanostructures cristallines qui leur donnent des couleurs vives.

Au Laboratoire National d’Argonne (USA), des scientifiques travaillent actuellement sur la fabrication de ces cristaux qui pourraient un jour être utilisés pour créer des peintures “vertes“, des fibres optiques ou encore des cellules solaires plus efficaces.

Sur la photo ci-contre, on découvre des écailles irisées d’un papillon ‘Emerald-patched Cattleheart‘. Elles ont été amplifiées 20 fois afin de mettre en évidence les cristaux qui reflètent de manière sélective les couleurs vertes.

Photo insolite : papillon et cellule solaire, même combat !

Photo insolite : papillon et cellule solaire, même combat !

Photo : Argonne National Laboratory.

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Khi Solar One : Premier projet de tour solaire en Afrique du Sud

Khi Solar One : Premier projet de tour solaire en Afrique du SudLe projet de centrale héliothermique à concentration en Afrique subsaharienne devient l’une des premières initiatives ayant trait aux énergies renouvelables mises en œuvre par le secteur privé en Afrique du Sud.

Le projet Khi Solar One est composé d’une tour de 200 m de haut et de 4.500 héliostats permettant de réfléchir les rayons lumineux sur la tour. Il est situé sur un site de 600 hectares à proximité de Upington, dans la province sud-africaine du Cap-du-Nord.

Mis en œuvre conjointement par Abengoa, l’Industrial Development Corporation (IDC) et le programme d’émancipation économique de la communauté noire, ce projet de centrale de 50 MW constituera la troisième tour solaire à vocation commerciale d’Abengoa et la première qu’elle réalise hors du territoire espagnol.

La capacité de cette centrale en Afrique du Sud sera plus de deux fois supérieure à la dernière tour érigée par Abengoa en Andalousie. Le projet Khi Solar One fera appel à la technologie héliothermique à concentration qui fait converger le rayonnement solaire sur une petite zone pour produire de la vapeur qui sert à entraîner une turbine génératrice d’électricité. La technologie avancée de refroidissement à sec permettra par ailleurs de réduire de deux tiers la consommation d’eau.

La construction de la centrale créera, en moyenne, 600 emplois par an pendant la durée des travaux et quelque 35 employés à temps plein en assureront l’exploitation. La centrale pourra stocker l’énergie thermique pendant deux heures et éviter l’émission de quelque 183 000 tonnes de CO2 par an.

Financéà hauteur de 50 ME par la Banque européenne d’investissement (BEI), le projet aidera le pays à augmenter sa production d’énergie à partir de sources renouvelables.

En Afrique, la BEI est déterminée à soutenir les investissements en faveur des technologies dans le secteur des énergies renouvelables et elle partage pleinement la mission du ministère sud-africain de l’énergie visant à favoriser les projets relevant de ce domaine qui auront pour effet de réduire le coût de l’énergie. D’une portée historique, le projet Khi Solar One aidera l’Afrique du Sud à convertir l’immense ressource solaire dont elle dispose en une énergie propre et durable pouvant être stockée, qui viendra en complément des sources d’énergie renouvelables intermittentes. Cette initiative emblématique s’inscrit dans le cadre de l’action pour l’énergie verte en Afrique du Sud, à laquelle la Conférence de Durban (COP17) a donné, il y a un an, une impulsion nouvelle” a déclaré Pim van Ballekom, vice-président de la BEI chargé des opérations en Afrique sub-saharienne.

Pendant 20 ans, la centrale Khi Solar One vendra l’électricité qu’elle produit à Eskom, la compagnie d’électricité publique sud-africaine, dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité.

** Le projet est soutenu par l’IFC, la société néerlandaise de financement du développement (FMO), Proparco, l’IDC et la Banque de développement de l’Afrique australe.

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Projets d’arrêtés photovoltaïques : les régions demandent une suspension

Projets d'arrêtés photovoltaïques : les régions demandent une suspensionDes projets d’arrêté relatifs aux tarifs d’achat d’électricité photovoltaïque communiqués par le gouvernement prévoient une baisse brutale de 20% du tarif de base applicable aux installations de plus de 100 Kw, soit la très grande majorité de celles-ci (grande toitures et sol), seules susceptibles de générer un développement de la filière.

Cette décision, prise sans aucune concertation et avec un effet rétroactif au 1er octobre, ne peut se justifier par aucun caractère d’urgence“, a estimé Alain Rousset, président de l’Association des régions de France qui a porté réclamation mercredi à la ministre de l’Ecologie.

Le débat sur la transition énergétique n’est pas encore lancé. La gouvernance sur le développement des énergies renouvelables en est un élément essentiel. Le solaire représente, pour les Régions, un potentiel industriel et énergétique significatif, dans une optique de décentralisation énergétique.

Sur le fond, le passage brutal de 10,24 centimes le Kw/h à 8,4 centimes le Kw/h limiterait le développement du solaire à quelques départements du Sud-est, en contradiction avec la plupart des Schémas régionaux du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE) déjà adoptés ou en passe de l’être.

Pour l’ARF, une telle décision déstabiliserait un secteur déjà chancelant, au moment où plusieurs entreprises développent un modèle intégréà l’international de fourniture d’énergie compétitive. “Alors que l’instabilité règlementaire caractérise déjà ce secteur c’est un nouveau signal négatif vis-à-vis des opérateurs et surtout des financeurs. Si elle ne devrait pas poser trop de problèmes aux géants de l’énergie, cette décision impactera fortement les opérateurs indépendants.”

La position du gouvernement est contraire à l’avis rendu par le Conseil supérieur de l’énergie du 13 novembre 2012. Les arguments mis en avant pour la défendre devraient en outre pouvoir être évoqués dans le cadre du débat national sur la transition énergétique” a ajouté l’ARF.

Les Régions partagent la volonté du gouvernement de ne pas mobiliser d’argent public pour subventionner du matériel produit à bas coût en Asie. Mais à ce compte là, le bonus alloué aux installations d’origine européenne pourrait être étendu aux installations de plus de 100kw avec un effet vertueux. Cela compenserait également en partie la forte baisse du tarif d’achat.”

Alain Rousset demande ainsi à Delphine Batho de “surseoir à ces projets d’arrêtés, dont les effets pourraient être catastrophiques sur une industrie d’avenir, déjà lourdement handicapée depuis 2010.”

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