Archives: October 2013

La France se dote d’un outil de pointe pour le solaire

La France se dote d'un outil de pointe pour le solaireL’Institut Photovoltaïque d’Ile-de-France (IPVF) et l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) viennent de signer une convention de financement à hauteur de 18,5 millions d’euros sur une période de 6 ans.

Cette signature permet au final le démarrage opérationnel de l’IPVF et valide également le contenu des programmes scientifiques.

L’IPVF est une initiative de Total, d’EDF, du CNRS et de l’École polytechnique, associés à AIR Liquide, Horiba Jobin Yvon et Riber. Par ailleurs, l’ANR agit en tant qu’opérateur pour le compte du Commissariat Général à l’Investissement (CGI) au titre des Instituts pour la Transition Energétique (ITE).

La première présidence de l’Institut sera assurée par Jean-François Minster, Directeur Scientifique de Total. “L’ambition de l’Institut est de faire de la France un leader mondial de l’énergie solaire, et de dessiner le paysage photovoltaïque du futur. Il faut accompagner la transition énergétique en accélérant le développement de solutions économiques et efficaces” a t-il déclaré.

Les activités de recherche visent à améliorer des technologies existantes et à développer de nouveaux concepts. Elles s’articulent autour de cinq programmes scientifiques, portant sur :

- Les matériaux pour les cellules silicium à haut rendement

- Les cellules à base de chalcogénures en couches minces à haut rendement

- Les nouveaux concepts pour un photovoltaïque compétitif

- Un programme transversal sur les caractérisations avancées, la théorie et la modélisation

- Un programme dédiéà l’analyse des impacts environnementaux

Elément moteur des politiques nationales et européennes de développement des énergies renouvelables, l’IPVF met l’accent sur l’enseignement et la formation de spécialistes, pour devenir un véritable pôle d’excellence.

Doté d’un budget global de 150 millions d’euros, sa construction va démarrer courant 2014 sur le campus de Paris-Saclay.

En 2016, l’Institut devrait réunir près de 200 chercheurs des entreprises privées et centres de recherche publics partenaires et il accueillera des enseignants et des étudiants de niveau master et doctorat. Des partenariats vont être développés avec les autres pôles de recherche du plateau de Saclay, les grands industriels mondiaux du secteur solaire et les PME-PMI d’Ile-de-France.

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Le nouveau stade d’athlétisme de Nantes conçu autour du photovoltaïque

Le nouveau stade d'athlétisme de Nantes pensé pour le photovoltaïqueLe stade d’athlétisme couvert de la Ville de Nantes, inauguré le 20 octobre dernier, est devenu le 1er équipement sportif du genre dans le grand ouest pensé et dessiné autour “des panneaux photovoltaïques” par l’architecte de renom Jean Guervilly.

La toiture solaire à peine terminée, la mise en service et le raccordement de l’installation au réseau électrique a lieu le lundi 21 octobre 2013, dans l’après-midi. Il s’agit, à ce jour – avec la toiture de la Halle Pajolà Paris – de l’une des plus grande surface de toiture photovoltaïque en milieu urbain de France.

En 2011, c’est l’entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables ArmorGreen qui a remporté le marché de la conception et de la construction de cette centrale solaire photovoltaïque.

Les 2.300 panneaux solaires recouvrant environ 4.000 m2 de superficie sont de fabrication française. “Cette opération a été pour nous l’occasion d’expérimenter avec succès une filière totalement européenne, en conformité avec notre démarche RSE” a indiqué Thierry Duflot, directeur général de Nantes métropole Gestion Equipements (NGE), exploitant de la centrale. En effet, tous les partenaires sont à 100 % locaux.

Le nouveau stade d'athlétisme de Nantes pensé pour le photovoltaïque

[ Vue du chantier ]

D’un côté, ArmorGreen Centre Ouest, PME appartenant au bassin de la loire et basée à Saint-Herblain, a assuré la réalisation clé en main. De l’autre, MPO, entreprise de Villaines la Juhel en Mayenne et SYSTOVI à Saint-Herblain (Loire-Atlantique). La première a fabriqué les cellules photovoltaïques, insérées sur des panneaux fabriqués par la seconde et certifiés CSTB. Le lot d’électricité haute tension HTA a été couvert par la société LEDU basée à Pontivy (Morbihan).

140.000 cellules solaires orientées plein sud

La principale particularité du stade ? Sa toiture couverte de 4.000 m² de panneaux photovoltaïques, soit 140.000 cellules orientées plein sud pour une puissance de 556 kWc.

La qualité architecturale, urbaine et environnementale du projet répond aux normes BBC «Bâtiment Basse Consommation»

Respectant le cahier des charges du maître d’ouvrage Nantes Métropole, ce bâtiment àénergie positive restituera, en effet, 150 KWh/m²/an pour n’en consommer que 113 KWh/m²/an. Le bâtiment produit donc, grâce à sa centrale solaire, plus d’énergie qu’il n’en consomme : “impact neutre, positif énergétiquement et environnementalement efficace !

Focus Technique

► 4.000 m²”tout compris” soit la plus grande centrale urbaine de France intégrée à un bâtiment 2.300 panneaux et 140.000 cellules orientées plein sud.
► 556 kWc de puissance installée 600.000 kWh produit annuellement sur 20 ans et vendus à EDF soit en moyenne la consommation électrique annuelle (hors chauffage) d’environ 240 foyers.
► 150 kWh/m²/an de production, une consommation de l’équipement de 113 kWh = un bâtiment àénergie positive
► 3.710 tonnes d’équivalent CO2 évitées
► 1,7 millions d’euros d’investissement

Quelques mots sur le stade d’athlétisme

Le complexe a pour vocation de soutenir la pratique de l’athlétisme tout en répondant aux besoins universitaires et scolaires. Situé boulevard Guy Mollet, le stade couvert est un bâtiment de 10.208 m2 comprenant une grande halle de 4.500 m2 avec une piste de 200 m, 6 couloirs et un plateau central permettant la pratique des disciplines « indoor »– saut en longueur, hauteur, triple saut, perche, lancer de poids, haies-… et une salle complémentaire de 2.175 m2 pour les sports collectifs.

Le budget global de sa construction s’est élevéà 18 ME dont 3,5 ME pour chaque partenaire (Université, région, département, Nantes métropole et l’Etat).

** ArmorGreen, adossé au Groupe LEGENDRE (leader du BTP dans le Grand Ouest avec 1230 salariés et 260 ME de CA) et baséà Rennes (35) avec 15 implantations dans le Grand Ouest, est spécialisé dans le domaine des énergies renouvelables : photovoltaïque, méthanisation, biomasse bois et éolien.

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Transition énergétique : plus d’actes, moins de paroles

Le rapport de la Cour des Comptes sur la politique de développement des énergies renouvelables vient d’être rendu public.

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PDG d’Ostwind : “la transition énergétique passe aussi par l’éolien”

PDG d'Ostwind : Pionnier de l’énergie éolienne, la société OSTWIND demeure à l’origine du plus grand ensemble éolien de France, situé sur la Communauté de Communes du Canton de Fruges, dans le Nord-Pas-De-Calais, avec 70 machines.

Comptant parmi les premiers développeurs indépendants de projets éoliens français, le PDG Fabien Kayser, entend bien peser de tout son poids sur le débat sur la transition énergétique.

Fabien KAYSER, PDG d’OSTWIND

«Face à l’augmentation des besoins en électricité, mais surtout face à la raréfaction annoncée des énergies fossiles et à la nécessité de réduire la part de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, il est grand temps d’offrir à la France de nouveaux moyens de produire de l’énergie. Le gouvernement l’a bien compris et a ouvert le dialogue sur la transition énergétique. Malheureusement, ce grand débat qui se voulait populaire n’a pas passionné le public : nourris essentiellement par le discours de spécialistes et d’énergéticiens, les foyers ne se sont pas retrouvés dans ces discussions, leur intérêt a été minime.

Aujourd’hui, bien que ce projet de loi ait été repoussé au printemps, l’énergie reste en bonne place sur la liste des priorités du gouvernement. Il compte sur les énergies renouvelables, et notamment sur l’éolien, pour bâtir l’avenir industriel de la France.

Une énergie mature et bon marché

L’éolien terrestre est d’une importance capitale pour la transition énergétique qui s’annonce. On peut aujourd’hui affirmer fermement qu’il s’agit de l’une des énergies renouvelables les plus matures et les plus compétitives. Des associations d’opposants présentent souvent (à tort) l’énergie éolienne comme coûteuse. Il n’en est rien ! Son coût ne représente qu’une petite partie de la CSPE (Contribution au service public de l’électricité) : 4 € par foyer et par an. Le soutien au développement de l’énergie éolienne, via un tarif d’achat avantageux, n’est donc aucunement responsable des augmentations des factures d’électricité annoncées récemment. Une étude publiée en janvier 2013 par le cabinet E:Cube consultants révèle même l’impact bénéfique de l’éolien sur le marché de l’électricité, avec notamment sa contribution à gérer les pics de consommation. Cette même étude démontre que dans les différents scénarii étudiés, le soutien à l’éolien ne coûtera jamais plus de 10 € par foyer et par an et réduira à terme significativement la facture d’électricité des consommateurs.

Une chance pour l’Industrie française ?

Au-delà de son aspect renouvelable et écologique, l’énergie éolienne représente une formidable chance pour l’économie française dans le contexte de crise que traverse actuellement l’Europe.

En présence d’un cadre réglementaire stable et incitatif, de nombreux emplois pourraient être créés par le développement de l’industrie éolienne. Les grands industriels européens de l’éolien, comme Vestas ou encore Enercon, qui a ouvert cette année une usine de mâts bétons dans l’Oise, sont tout à fait disposés à s’implanter plus largement en France si le marché français leur en offre la possibilité. On parle dans ce cadre de la création de dizaines de milliers d’emplois à l’horizon 2050. On assiste également à la diversification de certaines entreprises, qui voyant leur activité ralentir, se tournent vers le marchééolien. Elles produisent désormais des pièces spécifiques pour les machines ou créent des activités de maintenance adaptées, par exemple. L’éolien a donc permis à ces acteurs de maintenir leur activité, mais aussi, pour nombre d’entre eux, d’accroître leur production et de créer des emplois.

Une chance pour le développement des territoires ruraux !

Au vu des parcs déjà installés, on peut affirmer que l’éolien est une chance pour le développement des territoires ruraux. Les régions concernées connaissent un certain renouveau. Les activités de maintenance et d’exploitation des parcs éoliens génèrent en effet des emplois directs, mais soulignons également que les retombées économiques dues au fonctionnement de ces parcs permettent la création d’emplois indirects et de services nouveaux pour les habitants.

On peut citer la Communauté de Communes du Canton de Fruges, dans le Pas-de-Calais qui, depuis l’installation et la mise en service sur son territoire du plus grand ensemble éolien de France, a mené des projets ambitieux pour améliorer durablement le quotidien de ses populations.

Les élus de la collectivité ont ainsi pu, grâce aux retombées économiques générées par l’activitééolienne, engager une démarche volontariste de développement durable, mais aussi sociale et culturelle. Le pari de l’éolien assure un avenir serein et plus attractif à leur territoire, en le modernisant et répondant concrètement aux problématiques rencontrées par les habitants. Depuis la mise en service des machines, les recettes de cette collectivité ont considérablement augmenté, passant de 1,6 à 4,3 ME. Jusqu’à présent, ces retombées lui ont permis de financer une crèche, un béguinage pour personnes âgées, des cours de natation pour les enfants, et surtout une maison de la santé pluridisciplinaire. Ce lieu innovant, rassemblant plusieurs professionnels de santé, constitue un véritable moyen de lutter contre le problème de désertification médicale dont souffrent de nombreux territoires ruraux.

Soutenu et encouragé, l’éolien, mode de production d’énergie écologique, pourrait répondre aux problématiques économiques non seulement du pays mais aussi des collectivités, et cela pour un coût modique. A la lueur de ces arguments, comment ne pas affirmer que l’éolien a une place de choix à jouer dans la transition énergétique française ?»

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Parc solaire de Saint-Antonin du Var (83) : 25.000 panneaux pour 7,7 MW

Parc solaire de Saint-Antonin du Var (83) : 25.000 panneaux pour 7,7 MWLe parc solaire construit au cœur du Domaine de Salgues a été inauguré la semaine dernière par la commune de Saint-Antonin-du-Var (83) et par Solairedirect, premier opérateur d’électricité photovoltaïque en France.

Implanté sur une superficie totale de 13,5 hectares, il a été sélectionné pour sa proximité avec le réseau électrique, ses caractéristiques physiques et une compatibilité en termes d’enjeux de faunes et de flores.

Deux parcs distincts de 9 et 4,5 ha

La conception du parc solaire a étéétudiée en croisant les critères écologiques, paysagers et techniques. L’aire d’étude de 33 ha a ainsi été réduite de 19 ha pour aboutir à un projet scindé en deux entités distinctes de 9 et 4,5 ha. Cette réduction a permis de conserver un espace diversifié constitué d’une plantation de pins européens, de garrigues à romarins et de pelouses à aphyllanthes. Cet espace naturel fera l’objet d’une gestion écologique dirigée.

Par ailleurs, l’implantation du projet en deçà des lignes de crêtes et le respect de marges de recul depuis les pistes existantes, ont permis une intégration optimale du projet dans le paysage.

La construction du parc solaire, dont le permis a été délivré le 7 février 2012, a été réalisée de mars à septembre 2013. L’ensemble des travaux et l’exploitation sont accompagnés d’un suivi environnemental strict et de la mise en place d’un système de management de l’environnement et de la sécurité (selon les normes internationales ISO 14001 et OHSAS 18001), afin de respect er l’ensemble des engagements pris lors de la conception du projet.

Un parc construit et exploité dans le cadre d’un bail de 30 ans.

Le parc solaire de «Salgues » totalise un investissement de 12,1 ME. Avec ses 25.740 panneaux installés et sa puissance de 7,7 MW, il produira 12 GWh d’électricité par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 7.540 habitants. Il permettra d’économiser 6.000 tonnes de gaz à effet de serre par an.

Il est l’une des 7 réalisations de Solairedirect dans le département du Var, qui totalisent une puissance de 43 MW. Sept autres installations (62 MW) seront construites dans l’année à venir sur ce même département.

L’installation de Saint-Antonin-du-Var s’inscrit dans le cadre de l’une des 14 réalisations déjà exploitées par le groupe en région PACA pour une puissance totale de 103 MW.

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Les nations du sud-est de l’Union Européenne promettent de réduire leurs émissions d’ici 2027

Les nations du sud-est de l’Union Européenne ont promis de réduire leurs émissions d’ici 2027 en réduisant notamment les émissions des centrales électriques et les raffineries pétrolières.







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Les nations dur sud-est de l’Union Européenne promettent de réduire leurs émissions d’ici 2027

Les nations du sud-est de l’Union Européenne ont promis de réduire leurs émissions d’ici 2027 en réduisant notamment les émissions des centrales électriques et les raffineries pétrolières.







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Premier pas vers une réglementation pour le petit éolien

Premier pas vers une réglementation pour le petit éolienContrairement à de nombreux pays européens, il n’existe aujourd’hui aucune réglementation en France spécifique au petit éolien (entre 10 et 200 m2 de surface de balayage), alors que c’est par exemple le cas en Grande-Bretagne, en Italie, mais aussi au Brésil, aux Etats-Unis et en Inde.

Selon le SYndicat du Petit EOlien (Sypéo), le Ministère du développement durable et de l’énergie reconnait l’urgence de créer pour la première fois une réglementation adaptée aux particularités du petit éolien.

Nous travaillons aujourd’hui avec le Ministère pour créer pour la première fois un cadre qui permette de développer cette filière industrielle qui s’inscrit parfaitement dans les objectifs de développement des énergies renouvelables, de décentralisation de l’énergie, de consommation locale et d’autoconsommation et qui pourrait être un fleuron de la stratégie de ré-industrialisation de la France” se réjouit Jérôme Bousquet président du Sypéo.

Pour le syndicat, il est primordial de repenser l’allocation de l’argent public pour soutenir les projets pertinents. Aujourd’hui les CIDD (Crédit d’Impôt Développement Durable) sont aujourd’hui attribués sans aucune contrepartie. Les représentants de la filière proposent une «Aide à la Génération Verte » qui soit soumise à une étude préalable de vent et nécessite la certification des machines par un organisme indépendant européen tel que le SEPEN* en France.

En implémentant une telle démarche en France, comme le demandent le SYPEO et l’AFPPE**, le nombre d’installations annuelles pourrait croître en deux ans jusqu’à 2.000 équipements, d’une puissance moyenne individuelle de 15kW.

Depuis 18 mois, les professionnels du petit éolien se sont regroupés et organisés pour obtenir une reconnaissance de leur filière auprès des institutions publiques. Producteurs, installateurs et tous leurs partenaires martèlent les bénéfices économiques et écologiques de cette industrie à fort potentiel.

Tout d’abord, le gisement français reste porteur et représente 3 fois celui de l’Italie. Ensuite, la demande existe, en témoigne la recrudescence des particuliers engagés mais aussi de professionnels à la recherche de nouvelles sources d’énergies locales.

Enfin, le potentiel d’emplois non délocalisables est un argument imparable en ces temps de crise. Jérôme Bousquet aime a rappelé que “la fourniture de ces équipements pourrait être assurée à 75% par l’industrie française, soit 4 500 emplois en 3 ans et 4 800 emplois supplémentaires dans les bureaux d’études, installateurs et entretien, des perspectives encourageantes dans un contexte de chômage historique en France“.

*SEPEN : Site expérimental pour le Petit Eolien
*AFPPE : Association Française des Professionnels du Petit Eolien

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Des panneaux solaires moins chers et efficaces, oui c’est possible

Des panneaux solaires moins chers et plus efficaces, oui c'est possibleOn le sait depuis plusieurs décades, les dispositifs photovoltaïques qui exploitent l’énergie du soleil pour la convertir en électricité permettent d’offrir une alternative durable – et potentiellement illimitée – à l’utilisation des combustibles fossiles.

Alors pourquoi ces technologies solaires n’ont-elles pas été adoptées plus largement ?

Tout simplement, “parce qu’elles sont trop cheres“, explique Ji-Seon Kim, maître de conférences en physique des solides à l’Imperial College de Londres, qui, avec ses collègues, a mis au point une technologie qui pourrait aider à faire baisser ce fameux prix.

Les scientifiques ont décrit leur nouvelle approche de fabrication de panneaux solaires à bas coûts – mais aussi efficaces – dans un article du Journal of Chemical Physics.

Pour capter beaucoup de lumière, vous avez besoin de couvrir une grande superficie en panneaux solaires, ce qui revient à des coûts très élevés pour du photovoltaïque inorganique : généralement du silicium“, explique le Pr. Kim. Les coûts élevés surviennent parce que les panneaux traditionnels doivent être fabriqués à partir de cristaux de haute pureté qui nécessitent des températures élevées et des conditions strictes de fabrication sous vide.

Une solution moins coûteuse consisterait à concevoir cette fois des dispositifs photovoltaïques basés sur des composés organiques – soit des cellules solaires qui reposent essentiellement sur du plastique.

Les matériaux semi-conducteurs organiques, et en particulier les polymères, peuvent être dissous pour obtenir au final une encre. Ensuite, il suffit de réaliser l’impression en une couche très mince, de quelque 100 milliardièmes de mètre d’épaisseur, sur une grande surface. “Couvrir une vaste superficie avec du plastique reste beaucoup moins cher que de le faire avec du silicium. Par conséquent, le coût par Watt de la capacité de production d’électricité a le potentiel d’être beaucoup plus faible” a t-il ajouté.

Cependant, selon l’équipe de scientifiques, la difficulté majeure aura été de contrôler l’agencement des molécules de polymère en couche mince. Dans leur article, elle décrit une nouvelle méthode pour exercer un tel contrôle. “Nous avons développé une technique avancée d’exploration structurelle capable de déterminer l’enveloppe moléculaire de 2 polymères différents quand ils sont mélangés ensemble“. En manipulant comment les molécules des 2 polymères s’assemblent ensemble, les chercheurs ont créé des voies ordonnées – ou nanofils – le long desquelles les charges électriques peuvent voyager plus facilement. Cela permet à la cellule solaire de produire davantage de courant électrique.

Notre travail met en évidence l’importance de l’agencement précis des molécules dans une cellule solaire organique pour qu’elle fonctionne de manière efficace” conclut le Pr. Kim, qui s’attend à ce que ce type de cellule solaire entre sur le marché d’ici 5 à 10 ans.

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Dubaï inaugure la phase 1 de son méga-complexe solaire

Dubaï inaugure la phase 1 de son méga-complexe solaireEntrant dans le cadre d’une stratégie énergétique diversifiée, Dubaï a inauguré mardi, la première tranche de son méga-projet solaire d’une capacité installée cumulée de 1.000 mégawatts (MW) pour un coût estiméà 12 milliards de dirhams (soit 1,06 mds d’euros).

Cette stratégie est basée sur les besoins croissants en énergie de Dubaï et vise à maintenir la sécurité d’approvisionnement dans l’Emirat de Dubaï“, avait déclaré en octobre 2012, le président exécutif de Dubai Water and Electricity Authority (DEWA), Saeed Mohammed Al Tayer lors du lancement du projet.

Ainsi, 1% de la part d’électricité de Dubaï devra être produit à partir des énergies renouvelables d’ici 2020 avant d’atteindre les 5% en 2030.

Le calendrier prévisionnel est le suivant :

- 2013 : 13 MW (évite le rejet dans l’atmosphère de 10.000 tonnes de CO2 par an)

- Horizon 2020 : 110 MW à 130 MW

- horizon 2030 : 650 MW à 1.000 MW

Dubaï reste un gros consommateur d’électricitéà cause notamment des températures extrêmes qui conduisent à une utilisation poussée de la climatisation de juin à septembre.

Dubaï inaugure la phase 1 de son méga-complexe solaire

Le contrat de construction de la première phase du parc solaire de Mohammad Bin Rashid Al Maktoum de 13 MW (mégawatts) baptisé du nom du souverain de l’émirat du Golfe et situéà une trentaine de kilomètre de la capitale a été décernéà l’américain First Solar Inc. Le complexe solaire devrait couvrir une superficie d’environ 40 km2.

Les Emirats arabes unis détiennent le cinquième des réserves pétrolières du monde avec 97,8 milliards de barils, dont 95% sont détenus par l’émirat d’Abou Dhabi. La fédération a aussi des réserves de gaz de 6.000 milliards de m3 mais Dubaï n’en détient que quelque 2% (117 milliards de m3).

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