Premier pas vers une réglementation pour le petit éolien

Premier pas vers une réglementation pour le petit éolienContrairement à de nombreux pays européens, il n’existe aujourd’hui aucune réglementation en France spécifique au petit éolien (entre 10 et 200 m2 de surface de balayage), alors que c’est par exemple le cas en Grande-Bretagne, en Italie, mais aussi au Brésil, aux Etats-Unis et en Inde.

Selon le SYndicat du Petit EOlien (Sypéo), le Ministère du développement durable et de l’énergie reconnait l’urgence de créer pour la première fois une réglementation adaptée aux particularités du petit éolien.

Nous travaillons aujourd’hui avec le Ministère pour créer pour la première fois un cadre qui permette de développer cette filière industrielle qui s’inscrit parfaitement dans les objectifs de développement des énergies renouvelables, de décentralisation de l’énergie, de consommation locale et d’autoconsommation et qui pourrait être un fleuron de la stratégie de ré-industrialisation de la Francese réjouit Jérôme Bousquet président du Sypéo.

Pour le syndicat, il est primordial de repenser l’allocation de l’argent public pour soutenir les projets pertinents. Aujourd’hui les CIDD (Crédit d’Impôt Développement Durable) sont aujourd’hui attribués sans aucune contrepartie. Les représentants de la filière proposent une «Aide à la Génération Verte » qui soit soumise à une étude préalable de vent et nécessite la certification des machines par un organisme indépendant européen tel que le SEPEN* en France.

En implémentant une telle démarche en France, comme le demandent le SYPEO et l’AFPPE**, le nombre d’installations annuelles pourrait croître en deux ans jusqu’à 2.000 équipements, d’une puissance moyenne individuelle de 15kW.

Depuis 18 mois, les professionnels du petit éolien se sont regroupés et organisés pour obtenir une reconnaissance de leur filière auprès des institutions publiques. Producteurs, installateurs et tous leurs partenaires martèlent les bénéfices économiques et écologiques de cette industrie à fort potentiel.

Tout d’abord, le gisement français reste porteur et représente 3 fois celui de l’Italie. Ensuite, la demande existe, en témoigne la recrudescence des particuliers engagés mais aussi de professionnels à la recherche de nouvelles sources d’énergies locales.

Enfin, le potentiel d’emplois non délocalisables est un argument imparable en ces temps de crise. Jérôme Bousquet aime a rappelé que “la fourniture de ces équipements pourrait être assurée à 75% par l’industrie française, soit 4 500 emplois en 3 ans et 4 800 emplois supplémentaires dans les bureaux d’études, installateurs et entretien, des perspectives encourageantes dans un contexte de chômage historique en France“.

*SEPEN : Site expérimental pour le Petit Eolien
*AFPPE : Association Française des Professionnels du Petit Eolien

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