L’Algérie a décidé d’investir massivement dans le gaz de schiste

L'Algérie a décidé d'investir massivement dans le gaz de schisteSonatrach, la compagnie d’Etat algérienne spécialisée dans les hydrocarbures a annoncé vouloir investir 70 milliards de dollars dans l’exploitation du gaz de schiste sur une période de 20 ans.

L’Algérie entend ainsi sécuriser ses approvisionnements et préserver sonle en tant que fournisseur stratégique de gaz pour la région européenne et en particulier la zone méditerranéenne.

Le PDG, Saïd Sahnoun, avait préciséà l’occasion duNorth Africa Oil & Gas Summiten décembre 2014 que l’Algérie possède des Ressources Techniquement Récupérables en gaz de schiste d’environ 700 Tcf (Trillion cubic feet).

Les tests réalisés en effort propre, après fracturation, ont permis de relever que les débits obtenus restent comparables à ceux obtenus sur les gisements de gaz de schiste américains produisant commercialementa t-il indiqué. “Ces résultats, considérés très encourageants, ont permis d’envisager rapidement le passage à la phase pilote dans la perspective de mettre ce potentiel en production, à partir de 2022, avec une capacité de production d’environ 30 milliards m3 vers 2025/2027 comme première phase.

Déjà pour atteindre une production de 20 milliards de mètres cubes de gaz de schiste par an, la compagnie pétrolière algérienne prévoit de forer 200 puits chaque année. Cet objectif devrait nécessiter un investissement de 70 milliards de dollars sur 20 ans.

Le progrès technologique dans les domaines du réservoir engineering, des techniques de forages et de la fracturation hydraulique va contribuer, à moyen et long terme, à la réduction
des coûts de production (20% de CR aux USA en une année)
a ajouté Saïd Sahnoun.

Le projet d’extraction de gaz de schiste suscite légitimement des réactions au sein des habitants des régions concernées. Ces derniers ont d’ailleurs entamé des manifestations contre les risques environnementaux liés à la méthode d’extraction. La fracturation hydraulique réclame en effet énormément d’eau combinée avec des produits chimiques, d’où un risque accru de pollution des nappes phréatiques.

Avec un chiffre d’affaires de près de 70 milliards de dollars (2013) et un niveau de production primaire qui avoisine les 200 Millions TEP, la Sonatrach permet à l’Algérie de se classer troisième au rang mondial pour ses réserves de gaz de schiste exploitables.

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