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Le Petit Eolien réclame un tarif d’achat dédié pour stimuler la demande

Le Petit Eolien réclame un tarif d'achat dédié pour stimuler la demandeEn compagnie de ses homologues issus des filières énergies renouvelables, le syndicat du Petit Eolien (SYPEO) a participé le 30 janvier dernier à l’Assemblée Nationale, à une table ronde consacrée à la filière éolienne en France.

En plein débat national sur la transition énergétique, cette table ronde était organisée par M. Philippe Plisson, député de la 11ème circonscription de Gironde et membre de la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire.

La participation du SYPEO à cette table ronde est un signe positif et un pas dans la bonne direction mais cela ne doit pas rester sans suite. Il est urgent de faire comprendre les bénéfices industriels, économiques et sociétaux de cette solution énergétique en phase avec la politique de décentralisation de la production annoncée par le gouvernement“, a expliqué Jérôme Bousquet, Président du Sypeo et Directeur général d’Eolys.

Lors de cette table ronde, le SYPEO a exprimé sa satisfaction concernant certaines mesures programmées telles que la suppression des ZDE (Zones de Développement Eolien) qui permettra un assouplissement des conditions d’implantation. Le syndicat rappelle aussi que la filière aura besoin d’un soutien similaire à celui annoncé par la ministre Delphine Batho en janvier dernier pour le Photovoltaïque. A ce titre, le syndicat estime qu’à partir du moment où la France possède le deuxième gisement de vent en Europe, il ne doit pas y avoir d’inégalités de traitement dans les filières des énergies renouvelables.

Concrètement, le SYPEO souhaite que soit étudiée la possibilité de voir le Petit Eolien rattachéà la législation mise en place pour le Photovoltaïque. Selon lui, “la catégorisation d’un tarif d’achat spécifique permettrait de stimuler la demande d’une façon tangible et permettrait également une mutualisation des installations.

“Il est temps de faire comprendre que le Petit Eolien en France a un fort potentiel industriel, nous pourrions même dire qu’il a le même potentiel que l’industrie automobile avait à son origine en terme de création d’emplois, sans parler des solutions concrètes qu’il apporterait au réseau énergétique parfois saturé, soit la stabilisation des réseaux basse tension et diminuer ainsi les appels de puissance qui sont un problème récurrent en région” a conclu Jérôme Bousquet.

* Le Débat National sur la Transition Energétique lancé par le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie se terminera en juillet 2013 et se finalisera par un projet de loi au Parlement en octobre 2013.

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Rendement et transparence : double défi, multiples perspectives

Rendement et transparence : double défi, multiples perspectivesLa compagnie SunPartner qui vient de recevoir le prix nobel du développement durable pour les Clean TECH a développé une technologie alliant performance énergétique et transparence.

Pour répondre à la question du comment et pour quels débouchés, Jean-Luc Ledys, directeur des nouvelles technologies de l’entreprise SunPartner s’explique :

En 2011, Wysips fait sensation en dévoilant un composant photovoltaïque d’une transparence de 70%. Un an plus tard, elle atteint 90%. Quels sont les enjeux de ce bond de performance ?

“Jean-Luc Ledys : Un petit détour, d’abord, par le « comment » de cette transparence. Rappelons qu’elle permet à notre composant de rendre n’importe quelle surface productrice potentielle d’électricité solaire sans en changer l’aspect.

“Or, cette transparence est obtenue par un dispositif optique qui masque le matériau photovoltaïque, lui-même miniaturisé en micro-bandes. Tout l’enjeu de notre technologie consiste à trouver le compromis optimal entre rendement et transparence, étant donné que toute la surface n’est pas composée du matériau photovoltaïque.

“Par ailleurs, en jouant sur trois paramètres – le matériau PV, le design de la cellule, le dispositif optique – nous adaptons le rapport rendement-transparence en fonction du secteur intéressé.


“En effet, ce compromis optimal n’est pas le même selon les applications visées. Les vitrages solaires ou les panneaux d’affichages publicitaires vont mettre en oeuvre des solutions optant pour une transparence de 60 à 80%. En revanche, tout ce qui relève des écrans numériques est plus exigeant.

“Téléphones, smartphones, e-books, tablettes… : les fabricants mènent des programmes d’amélioration de la qualité visuelle de leurs écrans qui impliquent un impact minimal des dispositifs additionnels tels que les touchscreens ou le module Wysips(r). C’est ce qui nous a amenés à travailler sur des solutions affichant 90% de transparence.

Rendement et transparence : double défi, multiples perspectives

Comment vous situez-vous dans le contexte mondial de la recherche sur les cellules PV transparentes ?

“Il importe de préciser que nous ne concevons pas des cellules photovoltaïques : nous achetons et transformons les matériaux aux meilleurs industriels du marché afin de garantir les meilleures performances.

“S’agissant des recherches en cours sur ces matériaux, des laboratoires étudient des polymères qui ne sont pas opaques à la lumière mais qui n’offrent pas non plus un degré de transparence comparable à celui obtenu par notre technologie Wysips(r). En effet, ces travaux atteignent jusqu’à 70% en solution non industrialisée, alors que nous obtenons 90% en phase industrielle.

“Ceci dit, ces matériaux semi-transparents à base de polymères visent des applications de production d’énergie dans le bâtiment, pour des vitres photovoltaïques par exemple. À ce jour, les rendements de conversion énergétique restent limités entre 2 et 4% en laboratoire. Mais il ne fait pas de doute qu’ils évolueront vers davantage de performance. Ils pourraient alors s’avérer parfaitement adaptés à la technologie Wysips et nous permettre d’améliorer encore nos taux de transparence pour les applications qui les demandent.”

Quelle est votre feuille de route technologique à deux ans ?

“Nous ciblons essentiellement la performance des matériaux photovoltaïques. Actuellement, nos solutions sont basées sur du silicium amorphe approvisionné auprès des meilleurs fournisseurs. Nous évoluerons en fonction des exigences de rendement des applications visées, et des disponibilités.Nous irons alors vers des matériaux de type silicium polymorphe ; vers, plus performant encore en terme de rendement, l’alliage CIGS (cuivre-indium-gallium-sélénium) ; vers des matériaux organiques également, dont la texture permettra de produire nos composants par impression.

“En parallèle, nous continuons de travailler sur le design et le process des cellules PV ainsi que sur le dispositif optique, afin d’optimiser la production d’énergie.Nous pouvons d’ores et déjà tabler d’ici à 2014 sur une augmentation de la performance énergétique de notre technologie pour atteindre 3 milliwatts par centimètre carré– soit un rendement de conversion de 3% -, pour 90% de transparence.

“Pour une transparence de 70%, le rendement va plus que doubler sur la même période, comme le montre le graphique ci-dessous.

Rendement et transparence : double défi, multiples perspectives

Comment vous positionnez-vous par rapport aux autres technologies PV ?

“La vocation de Wysips est de saisir les possibilités offertes par les évolutions des matériaux photovoltaïques. Nous adapterons notre design et notre process de réalisation de cellules PV à l’offre fournisseurs, qui ne manquera pas d’évoluer dans les années à venir.

“Ce qui signifie aussi que nous allons, en retour, grâce à notre développement, offrir à ces mêmes fournisseurs fabricants de matériaux des débouchés applicatifs nouveaux et diversifiés, et donc des opportunités de production en volumes significatifs.

Un dernier mot sur les programmes Textiles et Vitrages que vous venez de lancer …

“J’ai rappelé que notre technologie Wysips(r) permet de transformer des surfaces monofonctionnelles en surfaces multifonctionnelles sans affecter leur aspect extérieur – la nouvelle fonction étant en l’occurrence la production d’énergie.

“En cela, les programmes concernant les textiles et les vitrages solaires sont la prolongation logique de nos premiers développements.

“Ils impliquent des approches très innovantes, bien sûr brevetées, bien sûr totalement confidentielles … et dont les programmes de travaux vont s’étendre sur plusieurs dizaines de mois.

“Ils se feront au travers de collaborations avec des industriels de ces secteurs et nous pouvons espérer que les premiers produits textiles et vitrages solaires arrivent sur le marché d’ici trois à cinq ans.

“Les applications visées sont multiples : surfaces vitrées des bâtiments, des voitures, trains, avions et tout autre moyen de transport… Pour les textiles, le champ est également très vaste, dans le bâtiment comme dans d’autres secteurs.

“Le marché réclame ces nouvelles fonctionnalités. Le monde de demain commence aujourd’hui ; avec ses norias d’objets portables embarqués, il nécessitera des vêtements, des bagages etc. capables de générer l’énergie qui alimentera toute cette électronique nomade !

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Le Japon veut tripler sa capacité de production éolienne

Le Japon veut tripler sa capacité de production éolienneLe gouvernement japonais a annoncé son intention de tripler la capacité de production éolienne en développant au mieux cette forme d’énergie sur l’île d’Hokkaido et dans la région du Tohoku située au nord-est de l’île principale du Japon (Honshu).

Le projet devrait être lancé au cours de l’exercice fiscal 2013 qui débute en avril. Les secteurs publics et privés devraient investir annuellement 31 milliards de yens (soit 2,45 milliards d’euros sur une décennie).

Objectif visé : 7.500 MW de capacitééolienne.

Le vent est considéré au Japon comme une source d’énergie clé, moins coûteuse à produire que l’énergie solaire, et devant permettre à l’archipel d’accroître sa part dans les énergies renouvelables. Le gouvernement a évalué le coût de production de l’énergie éolienne à environ 10 yens par kilowattheure, soit presque autant que celui allouéà l’énergie thermique issue du gaz naturel liquéfié (GNL).

L’énergie éolienne au Japon a représenté pour l’exercice 2011, (seulement) moins de 0,1% de la production nationale d’électricité.

Compte tenu des forts vents qui y soufflent régulièrement, Hokkaido et les côtes de Tohoku restent parmi les endroits les plus propices pour produire ce type d’énergie. Le gouvernement nippon estime que le pays pourrait augmenter la capacité de production éolienne pour atteindre à terme, les 15 gigawatts (GW), soit 6 fois le niveau actuel.

Le Japon veut tripler sa capacité de production éolienne

Le gouvernement espère également que les réseaux de transport en cours de construction permettront d’augmenter la capacité de production de l’électricité d’origine éolienne. Actuellement, Hokkaido Electric Power et Tohoku Electric Power sont en train de construire des lignes de transport d’électricité reliant les sites éoliens aux réseaux de transport existants.

Contrairement aux réacteurs nucléaires ou autres centrales thermiques, il reste difficile pour les éoliennes de garder une production optimale car la force des vents demeure inégale dans le temps. Par conséquent, les postes de transformation seront tous équipés de batteries de stockage afin de parvenir à délivrer une énergie éolienne stable.

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Financement bouclé pour le parc éolien Negrete Cuel au Chili (33 MW)

Financement bouclé pour le parc éolien Negrete Cuel au Chili (33 MW)La société Mainstream Renewable Power (MRP) basée en Irlande a annoncé le 1er février avoir débuté la construction du parc éolien Negrete Cuel de 33 MW, dans le centre du Chili après avoir bouclé son financement de 70 millions de dollars.

Ce parc éolien, propriété de Mainstream, qui devrait être pleinement opérationnel d’ici septembre 2013 a été financé sans accord d’achat d’électricité. En effet, Mainstream vendra l’énergie directement sur le marché au comptant. Alors que la banque de développement chinoise a fourni 52 millions dollars dans le cadre du financement principal du projet, le premier fabricant chinois d’éoliennes (Goldwind) apportera ses éoliennes – GW87 – de 1,5 MW.

Mainstream développe actuellement 2.300 MW de projets éoliens et photovoltaïques au Chili. Elle a récemment remporté un appel d’offres public afin de développer et construire le parc éolien Calama Oeste de 150 MW, qui se trouve dans le désert d’Atacama au nord du Chili. La société construit actuellement 4 projets éoliens et photovoltaïques supplémentaires en Afrique du Sud et en Irlande.

Commentant cette étape décisive, Eddie O’Connor, directeur exécutif de Mainstream, a déclaré : “Je suis ravi d’annoncer le début de la construction du cinquième projet de Mainstream. Ces projets ont été répartis sur trois continents dans un délai d’à peine six mois. Depuis son retour sur le marché chilien en 2009, Mainstream a bâti un portefeuille très solide et en forte croissance, constitué de projets éoliens et photovoltaïques dont la plupart sont en phase intermédiaire ou finale de développement.”

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Les plans des Nations Arctiques pour éviter les marées noires sont trop vagues

Les plans des Nations Arctique pour éviter les marées noires sont trop vagues et pas assez précis d’après les groupes de défense de l’environnement et risquent d’être inefficaces à prévenir la dégradation de l’environnement dans cette région.



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Solaire : 2 bâtiments de recherche inaugurés à l’Ines

Solaire : la Ministre de l'énergie inaugure 2 bâtiments de rechercheLe 1er février, deux bâtiments (Lynx 3 et Lynx 4) consacrés aux modules photovoltaïques et au couplage de l’énergie photovoltaïque au réseau électrique situés à l’Institut national de l’énergie solaire (Ines), au Bourget-du-Lac en Savoie, ont été inaugurés par D. Batho, Ministre de l’Ecologie et G. Fioraso, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Dans le cadre des Assises de l’énergie qui sont tenues à Grenoble du 29 au 31 janvier 2013, les ministres ont ainsi pu visiter les plateformes technologiques et rencontrer les chercheurs du CEA travaillant à l’Institut national de l’énergie solaire (Ines).

Au programme : découverte des activités photovoltaïques de l’institut – matériau silicium, cellules et modules photovoltaïques, systèmes électriques photovoltaïques, stockage de l’électricité, couplage au réseau et réseaux intelligents, mobilité solaire.

Les ministres ont ensuite inauguré deux bâtiments de l’Ines, Lynx 3, dédiéà la recherche sur la mobilité solaire, le stockage et la gestion intelligente de l’énergie et Lynx 4, consacréà l’étude et à la caractérisation des modules photovoltaïques.

L’Institut National de l’Energie Solaire (Ines), installé sur le campus de Savoie Technolac, près de Chambéry, développe depuis 5 ans des technologies sur toutes les applications du solaire.

Solaire : la Ministre de l'énergie inaugure 2 bâtiments de recherche

[ Laboratoire LYNX 3 ]

Le CEA est l’un des principaux acteurs de la recherche au sein de l’Ines. Son objectif premier est d’innover au service de la filière industrielle française du solaire. Son activité couvre toute la chaîne de la valeur du solaire, depuis les matériaux, les procédés et les équipements jusqu’aux systèmes et au suivi des installations. Elle adresse toutes les technologies du solaire photovoltaïque (silicium, couches minces, organique, CPV), du solaire thermique (basse et haute température) et du solaire passif (Bâtiment Basse Consommation) ainsi que les volets stockage-couplage au réseau et mobilité solaire.

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Gaz de schistes : la technique d’extraction n’est pas l’unique problème

Le 31 janvier dernier, l’OPECST annonçait le lancement d’un rapport sur les alternatives à la technique de fracturation hydraulique.



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REpower décroche le plus gros contrat de son histoire (éolien)

Eolien : REpower décroche le plus gros contrat de son histoireL’Allemand REpower Systems SE, a annoncé avoir signé avec EDF EN Canada, filiale d’EDF Energies Nouvelles, un accord pour la fourniture de 175 éoliennes de 2 mégawatts des modèles REpower MM82 et MM92 pour un parc éolien du Québec.

D’une puissance installée de 350 mégawatts (MW), le parc éolien de Rivière-du-Moulin sera le plus gros projet de l’histoire de REpower.

Situé dans les territoires non organisés (T.N.O.) du Lac Pikauba, dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Charlevoix, et du Lac Ministuk, de la MRC du Fjord-du-Saguenay, le projet sera développé en 2 phases. Les premiers 150 MW seront installés en 2013 et mis en service en décembre 2014. Les 200 MW de la deuxième phase devraient être mis en service en décembre 2015.

Nous reconnaissons et apprécions grandement notre partenariat de longue date avec REpower. Ensemble, nous avons mis en service 1.275 mégawatts d’énergie éolienne à travers l’Amérique du Nord” a déclaré Al Kurzenhauser, Chef de l’exploitation d’EDF EN Canada.

Ce contrat représente une étape majeure pour REpower – c’est le plus gros projet de notre histoire. Nous comptons poursuivre cette fructueuse collaboration avec EDF EN et apprécions vivement la confiance qu’EDF EN accorde à l’équipe REpower et à sa technologie” a affirmé pour sa part Andreas Nauen, Président de REpower Systems SE.

Le projet de Rivière-du-Moulin fait partie de l’entente-cadre de 954 MW signée entre EDF EN et REpower en 2009.

En moins d’une année, REpower aura fourni, installé et mis en service un record de 190 éoliennes REpower d’une version adaptée au climat nordique des modèles MM82 et MM92, pour un total de 380 MW répartis entre 3 des parcs éoliens d’EDF EN Canada au Québec, soit le Massif du Sud, la Phase 1 du Lac Alfred et le projet Saint-Robert-Bellarmin.

L’exploitation commerciale de deux des parcs – Massif du Sud et Phase 1 de Lac Alfred – a débuté tout récemment.

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Il existe des alternatives à la fracturation hydraulique

L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) a donné le coup d’envoi à un rapport qui vise à évaluer les alternatives à la fracturation hydraulique, le 31 janvier dernier.



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ANPCEN : les français et les nuisances nocturnes

L’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes vient de rendre publiques les informations recueillies pour l’ANPCEN lors d’une enquête réalisée par TNS Sofrès.



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