Les 44 tonnes ont été généralisés, aux citoyens de payer
C’est désormais chose faite. Le décret autorisant la généralisation des poids lourds de 44 tonnes (au lieu de 40 tonnes) vient de paraître. .
Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT
C’est désormais chose faite. Le décret autorisant la généralisation des poids lourds de 44 tonnes (au lieu de 40 tonnes) vient de paraître. .
Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT
Ce 3 décembre, les ministres européens de l’énergie ont adopté à Bruxelles la stratégie post-2020 de l’UE en matière d’énergies renouvelables.
Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT
On le sait depuis longtemps, les éoliennes perturbent les radars, et plus particulièrement les radars météo ; C’est pourquoi, des organismes tels que l’Onera et Astrium (EADS) travaillent à la mise au point d’une pale d’éolienne discrète grâce à des matériaux absorbants intégrés.
On sait que les pales d’éoliennes sont en mesure de perturber les signaux radar émis dans leur voisinage : radars météo, radars militaires de surveillance de l’espace aérien, ou encore radars de l’aviation civile.
“Si une éolienne est située à moins de 30 km d’un radar météo, la mesure de la vitesse du vent, effectuée par les radars météo grâce à l’effet Doppler, peut être altérée. Cette altération est fonction de la taille de l’éolienne et du nombre implanté“, a expliqué Gérard Bobillot, ingénieur à l’Onera. “Mais ce n’est pas là le seul problème : dans l’axe du faisceau, l’estimation des précipitations est également perturbée par un effet de masquage“.
Dès lors, on comprend mieux pourquoi trois quarts des refus d’implantation d’éoliennes sont liés aux radars météo.
Dans le cadre du projet EODIS, un programme piloté par l’Ademe, l’Office national d’études et de recherches aérospatiales a entamé mi-novembre des tests de mesure sur leur première pale furtive dans l’usine de Blanquefort, près de Bordeaux. “L’objectif, c’est de montrer que la signature radar peut être 100 fois inférieure à celle d’une pale normale“, a expliquéà l’AFP, Fabrice Boust, chef du projet chez Onera.
[ Vidéo ] – Cohabitation éoliennes / radars
Les compétences de l’Onera ont été mises à profit pour modéliser ces perturbations, afin de mieux les comprendre, puis dans un second temps de trouver des solutions pour les résoudre. Pour évaluer la meilleure façon d’intégrer ces matériaux, l’Onera a réalisé des mesures et des analyses par imagerie holographique, dans sa chambre anéchoïque BABI, habituellement utilisée pour travailler à la furtivité d’avions ou de missiles.
L’Onera possède une solide expérience de la détermination des Sections Efficaces Radar (SER). En travaillant leur furtivité, les pales d’éoliennes sont devenues plus discrètes grâce à des matériaux absorbants ‘radar’ intégrés aux pales dont le démonstrateur a été réalisé par EADS Astrium. De leur côté, les radaristes ont développé des traitements du signal pour corriger les effets des éoliennes.
Concernant le surcoût de cette technologie dîte furtive, on apprend qu’il sera de +10% sur le composant pale, elle même représentant le quart du prix de l’éolienne.
p>
[ Vidéo ] – Eoliennes furtives
Le potentiel pour libérer ces espaces interdits pour cause de brouillage reste tout de même important. En France, il serait de 4 GW alors qu’au niveau européen, Vestas l’estime à 20 GW.
* L’effet Doppler est le décalage de fréquence provoqué par un réflecteur en mouvement sur l’onde émise par le radar ; la mesure de ce décalage permet d’évaluer la vitesse.
Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT
JinkoSolar Holding, l’un des principaux fabricants chinois de produits photovoltaïques a annoncé hier avoir été sélectionné comme fournisseur de modules concernant 20 projets en France et tout particulièrement dans le département de la Dordogne (24).
Ces projets solaires en toiture d’une puissance globale d’environ 2 MW permettront d’économiser environs 1.254,5 tonnes de CO2 par an et d’alimenter près de 1.550 foyers soit près de 3.565 habitants de la région.
L’entreprise française Phoebus Energy qui développe des projets photovoltaïques intégrés a été assistée dans son choix par Acteam Energy, une société de conseil et d’ingénierie en énergies renouvelables. Les deux entités ont sélectionné JinkoSolar suite à un examen rigoureux de son processus de contrôle qualité interne. JinkoSolar s’est distinguéégalement par sa stratégie de flexibilité d’inventaire, lui permettant d’assurer des livraisons ‘fiables‘ dans le respect des délais.
“De part son avantage compétitif en terme de productible, c’est à dire de kilowatt heure produit par kilowatt crête acheté, et grâce à son niveau de garanties ainsi qu’au service de ses équipes françaises irréprochables, JinkoSolar s’est clairement distingué lors la phase de sélection” a souligné Fabien Conte, directeur d’Acteam Energy.
“La satisfaction de nos clients, tant d’un point de vue technique, qu’au niveau de notre service, reste un élément primordial de notre progression sur le marché français“, a déclaré Julien Potron, directeur de JinkoSolar France. “Ces projets sont une pierre de plus à notre modeste contribution à l’amélioration du mix énergétique français, et nous continuerons nos efforts afin de faire progresser notre offre de produits et de services permettant ainsi d’augmenter la part des énergies renouvelables en France et de se rapprocher de la parité réseau.“
Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT
Le feuilleton continu entre Jean-Michel Germa, fondateur de La Compagnie du Vent et GDF Suez, dans lequel on apprend que la Cour de cassation vient de sanctionner le géant de l’énergie.
Même si Jean-Michel Germa se félicite de cette décision, il s’interroge désormais sur l’avenir de la PME qu’il a créé, il y a 20 ans.
«Le passage en force de GDF Suez vient d’être condamné. Je me félicite de cette décision émanant de la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français. Mais dans cette affaire, je déplore l’important préjudice économique et humain subi par La Compagnie du Vent, PME véritable pépite de savoir faire du secteur des énergies renouvelables» a déclaré Jean-Michel Germa, qui est également Président de Soper (actionnaire minoritaire).
« Même si GDF Suez est un acteur économique très puissant, il se heurte aux exigences du droit que la Cour de cassation vient de lui rappeler. Au travers de cette décision, la Cour de cassation sanctionne indirectement le transfert d’actifs opéré par GDF Suez au préjudice de sa filiale et donne gain de cause à l’actionnaire minoritaire, accuséà tort par GDF Suez de s’y être opposé» a ajouté Antoine Beauquier, avocat de Soper.
«En juillet 2011, GDF Suez a décidé de répondre à la première tranche de l’appel d’offres éolien offshore au sein d’un consortium constitué d’Areva et Vinci, reléguant La Compagnie du Vent à une fonction de simple bureau d’études alors que depuis 2005, elle avait étéà l’origine de la création de la filière industrielle française offshore et était pionnière sur le projet de parc éolien des Deux Côtes situé sur la zone Dieppe-Le Tréport. Comme tout le monde, j’ai découvert cette information dans les journaux ! » a rappelé Jean-Michel Germa.
«A l’époque, je me suis fermement opposé au transfert des études du projet de parc éolien des Deux Côtes, actif essentiel de La Compagnie du Vent, indispensables éléments de réponse à l’appel d’offres, parce que j’ai considéré qu’il ne serait pas fait dans les meilleurs intérêts de la PME et que cela entraînerait des conséquences économiques, financières et humaines lourdes. GDF Suez, l’actionnaire majoritaire, m’a contre toute attente accusé d’abus de minorité. Le Tribunal de Commerce de Montpellier et la Cour d’Appel de Montpellier sont allés dans ce sens en juin et septembre 2011 nommant un mandataire ad hoc. Sans même prendre contact avec moi pour connaître ma position, celui-ci a purement et simplement voté le transfert des études et du savoir faire en lieu et place de Soper, actionnaire minoritaire que je représente, privant ainsi définitivement La Compagnie du Vent de sa participation à l’appel d’offres. Ce sont ces décisions qui viennent d’être annulées par la Cour de cassation, mais le mal est fait !» a précisé Jean-Michel Germa.
«Ce dernier épisode judiciaire est un nouvel échec cuisant pour GDF Suez dont la stratégie offshore est remise en cause à la veille du lancement du second appel éolien en mer. Je rappelle qu’entre temps l’énergéticien français a perdu l’appel d’offres offshore et que La Compagnie du Vent enregistre un manque à gagner, à date de 245 millions d’euros, montant qu’elle pouvait espérer obtenir si elle avait eu un rôle pilote sur le projet. Cette situation a aussi eu des conséquences humaines importantes puisque l’équipe de 40 personnes qui travaillait, début 2011, sur le développement offshore de la Compagnie du Vent est aujourd’hui décimée pour le plus grand préjudice de l’emploi local dont GDF Suez n’a tenu aucun compte.»
«Pour les Deux Côtes, je vous aiderai, on ira voir Fillon m’avait dit Gérard Mestrallet, PDG de SUEZ, pas encore alliéà GDF, en novembre 2007. Je l’ai cru ! J’ai eu tort !» a déclaré Jean-Michel Germa.
Il ajoute «La Compagnie du Vent, par son avance et sa vision stratégique, a fortement contribuéà sensibiliser les pouvoirs publics de l’intérêt de lancer cette filière industrielle. Mais aujourd’hui, elle est totalement absente de l’activité offshore en France et à l’international comme le montre le dernier business plan produit par la direction de La Compagnie du Vent, désignée par GDF Suez».
« En réalité, pour une PME, faire le choix stratégique de s’adosser à un grand groupe pour se développer, sans que la totalité du capital ne soit cédée à cette occasion, c’est, en France, prendre le risque majeur, à court ou moyen terme, que le savoir-faire de cette PME s’évapore et que ses revenus s’amenuisent, voire disparaissent, pour le plus grand profit de ce groupe. Et aucune décision de justice, aussi favorable soit-elle, ne peut réparer le préjudice économique ou humain subi dans l’intervalle. Cette stratégie d’absorption des PME est un très mauvais message envoyé au tissu économique français alors que nos entreprises savent créer de la richesse et des emplois non délocalisables dans des secteurs d’avenir»a conclu Jean-Michel Germa.
Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT
PwC a dressé dans une étude, un portrait de la filière photovoltaïque en France ainsi que son devenir à l’horizon 2030.
L’industrie photovoltaïque française traverse une crise dont l’issue s’avère incertaine note PwC dans l’étude.
Contrairement à l’Allemagne ou à la Chine, la France n’a pas su en effet se doter à ce jour d’une industrie de taille suffisamment importante et compétitive pour rivaliser avec les leaders du secteur.
Malgré une volonté du législateur d’augmenter la part d’énergies renouvelables dans le mix énergétique français, le développement de l’énergie photovoltaïque en France reste limité et génère un déficit commercial croissant.
La filière photovoltaïque française représente pourtant selon PwC une opportunité industrielle prometteuse qui a déjà permis à ce jour la création de l’ordre de 17.000 emplois. De nombreuses entreprises se sont positionnées sur l’ensemble de la chaîne de valeur, ce qui a favorisé le développement d’une offre locale, néanmoins fortement dépendante des importations. Le coût de l’énergie photovoltaïque devrait devenir compétitif avec les énergies conventionnelles dans les années qui viennent, ce qui laisse envisager une forte croissance du secteur à moyen terme.
Dans le contexte du débat sur l’énergie devant livrer ses conclusions en juin 2013, le modèle de développement de cette filière est aujourd’hui remis en question.
La forte concurrence internationale sur les produits de l’amont (cellules, modules…) requiert la structuration d’une filière compétitive de taille suffisante pour rivaliser avec une industrie internationale qui se développe à grande vitesse.
L’industrie française est faiblement développée sur l’amont de la filière (production des cellules et des modules). Plus des deux tiers des emplois concernés sont concentrés sur l’ingénierie et l’installation, qui ne représentent au total que 20 % de la création de valeur du cycle de production des panneaux photovoltaïques, et ne suffisent pas à fournir le marché français.
Il en résulte que la balance commerciale du secteur est fortement négative (-1,5 milliard d’euros en 2010, -900 millions en 2009). L’amont est structurellement soumis à la concurrence internationale et le nombre d’acteurs sur ce segment est encore élevé en France. Néanmoins, aucune ligne de production de modules n’a encore atteint en France la taille critique de rentabilité qui se situe aux alentours d’un gigawatt.
Ainsi, les unités existantes ne bénéficient pas d’un effet d’échelle suffisant pour garantir une rentabilité qui soit durable, tant à l’export que sur le marché français.
Selon le rapport Charpin de juillet 2010, « les grands industriels français se sont peu mobilisés pour le photovoltaïque à ce stade, à l’exception d’EDF EN». Le défit de la compétitivité de l’amont de la filière ne sera relevé que par l’émergence souhaitable d’acteurs en mesure de construire des lignes de production dépassant la taille critique. A l’instar du secteur de l’aéronautique ou de celui de l’automobile, l’émergence d’un (ou de plusieurs) « leaders » permettrait de garantir des capacités de production locales en assurant le développement d’un réseau de sous-traitants, ce qui générerait la création de nombreux emplois.
A ce jour, les conditions ne semblent pas encore réunies pour la réalisation d’investissements massifs à court terme permettant l’émergence de «leaders » industriels, compétitifs sur le marché international.
Plusieurs freins pénalisent les projets industriels français :
• La difficulté d’accéder aux financements : le coût du financement représente de l’ordre de 40 % du coût final de l’installation. Les entreprises françaises bénéficient difficilement de financements à faible coût, ce qui explique notamment l’avantage compétitif de l’Allemagne.
• La taille limitée du marché local : contrairement à la Chine ou aux Etats-Unis qui représentent des marchés substantiels, la taille actuelle du marché français est limitée (objectif à court terme : 500MWc/an). Ce facteur représente un sérieux handicap car la taille critique ne peut être atteinte que par une large ouverture à l’export, ce qui implique un surcoût lié aux droits de douane.
• La faible contribution des «utilities » : les fournisseurs d’énergie conventionnels seraient en mesure de changer la donne en matière d’investissements. Ces acteurs limitent pour l’instant leurs investissements car ils sont habitués à des performances financières à plus court terme que celles qui sont procurées par les installations photovoltaïques.
• Une baisse trop rapide des tarifs d’achat : le dispositif en vigueur a instauré une réévaluation trimestrielle des tarifs de rachat en fonction des demandes de raccordement. Cependant, ce nombre de demandes ne reflète pas le nombre de projets pouvant être effectivement réalisés.
En effet, le taux d’échecs (hors acceptation administrative) est important, ce qui provoque une surestimation de la demande et par conséquent une sous-évaluation des tarifs de rachat. Les acteurs de la filière interviewés nous ont indiqué que la baisse importante des tarifs de rachat est bien plus rapide que la baisse de leurs coûts de production.
La France présente des atouts qui jouent en sa faveur :
• Un coût de l’énergie électrique peu cher : la production des modules est très énergivore, notamment pour les modules de types Sc-Si (les plus répandus). Le faible coût de l’électricité permet de limiter les coûts de production lors de la production des cellules.
• Une R&D innovante : bien positionnée en termes d’innovation, la filière française pourrait devenir leader sur les technologies à forte valeur ajoutée, notamment dans les applications d’intégration au bâtiment et du stockage de l’énergie. Le gouvernement a renforcé le soutien à la recherche et au développement sur la production d’énergie solaire en 2011 et 2012 notamment à travers les investissements d’avenir gérés par l’ADEME et les instituts d’excellence en énergies décabonées gérés par l’ANR.
• Un tissu industriel dynamique : l’engouement suscité par les tarifs de rachats attractifs pré-moratoires a montré la volonté de nombreux acteurs de se positionner sur l’ensemble de la filière des panneaux photovoltaïques.
• Un potentiel d’installations important : la faible proportion du photovoltaïque dans le mix énergétique français laisse entrevoir l’existence d’un grand nombre de sites prédisposés à des installations photovoltaïques. Le réservoir de croissance pour cette technologie est particulièrement élevé ce qui rend crédible l’hypothèse d’une croissance forte du secteur à l’avenir si les conditions économiques sont réunies.
[ Cliquez sur l'image pour zoomer ]
Le rapport complet de PwC est téléchargeable à cette adresse : ici
Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT
Le malheur des uns, suite à la réévaluation du coût de l’EPR de Flamanville fait le bonheur des autres, en l’occurrence les acteurs de la filière de l’éolien terrestre qui s’engouffrent dans la brèche en réaffirmant les avantages de cette forme d’énergie.
L’un des arguments avancé par le syndicat des énergies renouvelables (SER*) reste son prix de vente estiméà 84 euros le MWh, amortissable sur 15 ans : “cette forme de production d’énergie offre une stabilité remarquable en matière économique.”
A côté de ses coûts de production compétitifs, l’énergie éolienne est susceptible également de fournir un potentiel d’emplois importants dans l’hexagone. “La balance commerciale des équipements s’améliore chaque année illustrant le rôle grandissant des entreprises françaises sur les marchés internationaux” s’est félicité le SER dans un communiqué.
Par ailleurs, la démarche Windustry, engagée par le Syndicat des énergies renouvelables, recense près de 200 industriels fournisseurs pour cette activité. Ce gisement d’emplois et de compétences a en effet vocation à se développer autour du projet porté par le SER et l’Etat. “Avec nos partenaires régionaux et autour de grands donneurs d’ordres internationaux, ces rencontres d’affaires permettent à chaque PMI d’envisager de nouveaux marchés en France, comme à l’export. Le projet Windustry renforcera encore la caractère industriel de la filière” a rappelé Jean-Louis BAL, Président du Syndicat des énergies renouvelables.
L’énergie éolienne est entrée dans une phase industrielle marquée par une croissance mondiale de près de 30%, en 10 ans. En Europe, malgré la crise, en 2011, les installations éoliennes ont représenté plus de 21% de nouvelle capacitéélectrique installée. Aujourd’hui, selon l’EWEA**, la filière emploie 200.000 personnes en Europe.
Coïncidence ou non à cette actualité, la ministre de l’Ecologie Delphine Batho a dévoilé hier les objectifs du gouvernement en matière d’emplois verts. Il s’agirait de créer “au moins 100.000 emplois en trois ans” a-t-elle déclaré au cours d’un séminaire gouvernemental consacréà la transition écologique. Les domaines concernés regrouperaient les énergies renouvelables, l’efficacitéénergétique, les déchets et l’eau.
* SER : Au 1er décembre, le Syndicat des énergies renouvelables regroupe 450 adhérents, représente un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros et 80.000 emplois. Elle est l’organisation professionnelle qui regroupe les industriels de l’ensemble des filières énergies renouvelables : biomasse (FBE), bois, biocarburants, éolien, énergies marines, géothermie, hydroélectricité, pompes à chaleur, solaire photovoltaïque (SOLER), solaire thermique et thermodynamique.
** EWEA : European Wind Energy Association
Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT
Le Fonds Stratégique d’Investissement – FSI – a décidé d’investir 4,6 ME dans le Groupe Vergnet qui rencontrait ces derniers temps de grandes difficultés, liées à plusieurs facteurs dont notamment la dégradation du marché de l’éolien en général.
D’autres obstacles comme les conditions d’exécution du marchééthiopien, ou encore le décalage d’exécution des projets DOM attribués dans le cadre de l’appel d’offres gouvernemental, “mettaient en cause la poursuite de l’activité du Groupe au dernier trimestre 2012” a rappelé le FSI.
Entré au capital du Groupe Vergnet début 2011, aux côtés du groupe Nass & Wind, le FSI a donc joué son rôle d’actionnaire de référence de la société en l’accompagnant dans sa restructuration financière.
Après la mise en œuvre de l’accord trouvé avec les partenaires industriels et financiers du groupe,le FSI détiendra 38% du capital du Groupe Vergnet.
Modification de la gouvernance :
Dans le même temps le groupe Vergnet renforce sa gouvernance et sa structure managériale, avec la transformation de la société en SA à Directoire et Conseil de Surveillance et la nomination de Jérôme Douat au poste de Président du Directoire, de Denis Francillard en qualité de Président du Conseil de Surveillance, ainsi que la nomination de trois nouveaux administrateurs indépendants. Marc Vergnet, fondateur du Groupe Vergnet, devient membre du Conseil de Surveillance et assurera en outre une mission de conseil auprès du Président du Directoire.
Denis Francillard a été désigné en qualité de Président du Conseil de Surveillance. Agé de 57 ans, diplômé de l’Ecole Polytechnique, il a été Directeur des Participations et du Développement du groupe Areva de 2000 à 2009. Il est aujourd’hui conseil indépendant en ingénierie financière.
Marc Vergnet, 70 ans, fondateur de l’entreprise et dirigeant du Groupe Vergnet depuis 23 ans, devient membre du Conseil de Surveillance de Vergnet SA. Il doit assurer en outre une mission de conseil auprès du nouveau Président du Directoire.
Jérôme Douat, 47 ans, ingénieur Supélec, spécialisé en système énergétique, a effectué l’ensemble de sa carrière dans le monde de l’énergie. Après sept années passées chez CGEE Alstom, dans la construction de centrales hydroélectriques à l’international, principalement en Asie, il rejoint la direction commerciale de la CNIM, société spécialisée dans la valorisation énergétique des déchets sur le territoire national. En 1998, il est appelé par ETDE, filiale Energies et Services de Bouygues Construction, au sein de laquelle il assume divers postes de direction dans des filiales africaines. En 2002, il est nommé directeur commercial Afrique, puis il prend en 2008 la direction commerciale Internationale d’ETDE. Au début de l’année 2012 il rejoint la direcion générale de la société 3i Plus,société française d’énergie solaire photovoltaïque.
Thierry Moulin, 55 ans, diplômé de la Rouen Business School, a démarré sa carrière dans l’audit, puis a occupé différents postes de direction financière dans des groupes industriels en France et à l’International, notamment au sein du groupe chimique Süd-Chemie. Il a rejoint le groupe Vergnet au mois de septembre 2012.
Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT
Le danois Vestas a déploré hier dans un communiqué la blessure mortelle d’un grutier qui procédait à l’installation d’une éolienne sur le site de Mannhagen en Allemagne.
Vers 10 heures du matin environ, une des pales pesant plusieurs tonnes se serait décrochée pour allez ensuite s’écraser sur la cabine de la grue.
A ce stade, les raisons qui ont causé l’accident ne sont pas ‘clairement identifiées’ a précisé le fabricant d’éoliennes.
“Vestas prend la sécurité très au sérieux et nos experts, en collaboration avec les fabricants de grues et les autorités, vont mener une enquête approfondie pour établir la cause première de cet accident” a t-il annoncé aussitôt. Ce dernier a par ailleurs assigné une tierce partie pour mener une enquête indépendante.
Vestas fournira de plus amples renseignements sur l’accident une fois que l’analyse des causes aura été réalisée.
Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT
L’éolien ne représente que 11% de la Contribution au Service Public de l’Electricité pour 2013, selon les nouveaux chiffres prévisionnels, publiés par la Commission de régulation de l’énergie.
Pour en savoir + : LIRE L’ARTICLE SUIVANT