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La technologie solaire IQSUN récompensée au salon EnerGAIA

La technologie solaire IQSUN récompensée au salon ENERGAIACocorico. Le Jury d’experts du salon ENERGAIA, l’un des plus grands salon français dédiés aux professionnels des énergies renouvelables, a décerné le trophée « OR Innovation »à la technologie IQSUN.

«C’est une bonne reconnaissance du travail accompli par nos équipes d’ingénieurs et cela accélère notre activité commerciale» a annoncé Jean-Yves Le Roux, le PDG de SOLAIREMED.

SOLAIREMED est une société française spécialisée dans les technologies qui améliore notablement la rentabilité des installations photovoltaïques. D’ailleurs, cette dernière vient d’annoncer la prochaine disponibilité des premiers panneaux solaires équipés de sa technologie IQSUN OPC. Selon les installations, “la production de ces panneaux sera de 25 à 45% supérieure aux panneaux conventionnels” a t-elle précisé dans un communiqué.

Concrètement, la technologie brevetée IQSUN regroupe en un seul produit trois fonctionnalités :

- Optimiseur (pour limiter les pertes causées par l’ombrage et les différences de performances “mismatch”),

- Protecteur (pour prévenir le vol et proposer une «Sécurité Pompier» efficace),

- Compensateur (pour permettre au panneau de conserver sa puissance maximale pendant 20 ans et compenser les pertes de production liées à l’élévation de température des modules).

Après le soutien d’OSEO, de la région PACA et de l’état Français (PAT RDI), “la reconnaissance de cette nouvelle solution photovoltaïque par le jury du salon ENERGAIA démontre l’intérêt de ce système pour les installations photovoltaïques de toutes tailles, du particulier aux grandes centrales” a souligné la société.

Dans cette période récente ou le prix de rachat de l’électricité ne cesse de baisser, cette innovation permet de retrouver “de meilleurs niveaux de rendements financiers” sur les installations photovoltaïques, tout en les “sécurisant de façon optimale“.

La technologie solaire IQSUN récompensée au salon ENERGAIA

L’électronique embarquée de la technologie IQSUN se positionne directement dans les boites de jonction intégrées aux panneaux photovoltaïques.

Les premiers panneaux photovoltaïques intégrant cette technologie seront commercialisés à partir de mars 2012.

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Union Européenne : 21,4% de nouvelles capacités éoliennes en 2011

Union Européenne : 21,4% de nouvelles capacités en 2011Selon les derniers chiffres publiés par l’Association européenne de l’énergie éolienne (EWEA), 9.616 MW de capacités éoliennes ont été installées en 2011 dans l’Union Européenne.

Globalement, cela porte la capacité installée à 93.957 MW, soit la fourniture de 6,3% de l’électricité de l’Union Européenne. Avec 21,4% de nouvelles capacités énergétiques en 2011, la part de l’éolien a atteint presque la même proportion que l’année 2010 (+ 9.648 MW).

Malgré la crise économique qui sévit en Europe, l’industrie éolienne a installé de solides bases vers de nouvelles capacités“, a commenté Justin Wilkes, directeur des affaires réglementaires à l’EWEA. “Mais pour parvenir aux objectifs à long terme de l’UE, nous avons encore besoin d’une croissance forte dans les années à venir. Il est essentiel d’envoyer des signaux positifs aux investisseurs à travers les gouvernements européens pour maintenir des politiques stables afin de soutenir les énergies renouvelables et pour l’Union européenne de continuer à s’orienter vers l’objectif de 30% d’énergie renouvelable à l’horizon 2030 .”

Le développement des installations terrestres en Allemagne et en Suède, ainsi que celles réalisées au large du Royaume-Uni (offshore) compensent la chute des installations dans des marchés dits matures comme la France et l’Espagne.

Globalement, l’Allemagne reste le pays de l’UE qui possède la plus grande capacitééolienne installée, suivie par l’Espagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni.

L’EWEA précise que l’Europe a installé en 2011 plus de capacités renouvelables que n’importe quelles autres années. Les énergies renouvelables ont ainsi représenté 71,3% des nouvelles installations : 32 043 MW. Le pétrole et l’énergie nucléaire ont connu à contrario une baisse l’année dernière, avec davantage de capacités désinvesties qu’installées.

Dans l’Union Européenne, la capacité totale installée nette a augmenté en 2011 de 35 468 MW pour atteindre 895 878 MW, avec une part de l’énergie éolienne en hausse de 10,5%, tandis que la part du renouvelable est arrivéà un taux de 31,1%.

Consulter le rapport 2011 complet de l’EWEA (.PDF) >>> ICI

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Vague de froid : “les éoliennes confirment leur utilité”

Vague de froid : Alors qu’un froid intense touche la France et que les besoins en électricité atteignent des sommets, “le parc éolien fournit une quantité d’électricité particulièrement importante et contribue de manière significative à l’équilibre offre demande” a indiqué vendredi dernier dans un communiqué, le Syndicat des énergies renouvelables (SER).

Selon l’association qui regroupe plus de 500 adhérents, dont 230 adhérents dans le secteur éolien, le parc éolien a couvert le jeudi 2 février en moyenne 4 % de nos besoins en électricité (taux atteint y compris lors de la pointe de consommation de 19h), en parvenant à des puissances de production de plus de 4000 MW, alors que la température moyenne en France a été de – 4°C : “c’est l’équivalent de deux fois la puissance électrique consommée par la ville de Paris.”

En conséquence, cette production réduit d’autant le recours aux centrales thermiques (charbon, gaz et fioul), polluantes et au coût de production élevé, ainsi que les importations d’électricité, tient à rappeler le SER.

La situation actuelle démontre une nouvelle fois que les périodes de grand froid ne sont pas synonymes d’une absence de production éolienne. RTE l’avait constaté dès 2007 et le rappelle régulièrement depuis : « L’analyse météorologique à l’échelle nationale ne montre pas que les périodes de froid intense s’accompagnent systématiquement de faibles productions éoliennes ». Au contraire, la production éolienne est en moyenne plus élevée durant ces périodes.*

Le dispositif IPES (pour l’insertion de la production éolienne et photovoltaïque sur le système) mis en place par RTE permet de prévoir chaque jour et de manière satisfaisante la production éolienne sur le territoire et d’y adapter les besoins restants. Ainsi, le parc éolien participe à l’équilibre offre vs demande. C’est ce que rappelle le RTE dans le Bilan Prévisionnel*, en précisant «qu’en France, 25 000 MW** d’éoliennes ou 5 000 MW d’équipements thermiques apparaissent équivalents en termes d’ajustement du parc de production».

* Source : Bilans Prévisionnels des années 2007, 2009, 2011

** Objectif 2020 du Grenelle de l’environnement

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Une protéine végétale pour fabriquer de l’électricité

Une protéine végétale pour fabriquer de l'électricitéLes panneaux photovoltaïques fabriqués à partir d’éléments végétaux pourraient un jour servir d’alternative simple et peu coûteuse aux capteurs solaires traditionnels.

Un moyen totalement nouveau d’aborder le photovoltaïque vient d’être développé grâce à une étroite collaboration entre le Massachussets Institute of Technology (MIT) et l’EPFL. En utilisant la protéine nécessaire à la photosynthèse chez les végétaux, un chercheur du MIT, Andreas Mershin a mis au point un moyen de produire du courant électrique. Il vient ainsi d’ouvrir la voie à une nouvelle façon simple et peu coûteuse de reproduire l’énergie solaire. Ces recherches viennent compléter les travaux commencés il y a huit ans par Shuguang Zhang dans le Center for Biomedical Engineering du MIT et le professeur Michael Graetzel de l’EPFL. Elles seront publiées cette semaine dans le journal scientifique en libre accès Scientific Reports.

Lors de ses premières recherches, Shuguang Zhang était parvenu à isoler un grand nombre de molécules, regroupées sous le nom de photosystème-I (PS-I), les minuscules structures d’une cellule végétale, qui permettent la photosynthèse. Le chercheur et ses collègues ont extrait le PS-I de plantes et l’ont stabilisé chimiquement, puis ils en ont déposé une couche sur un substrat de verre. Ce dispositif s’est révélé capable de produire du courant électrique lorsqu’il est exposéà la lumière, comme une cellule solaire classique. L’étape suivante consistait à trouver un moyen d’amplifier ce courant.

Dans le laboratoire de Michael Graetzel, Andreas Mershin est arrivéà adapter un substrat photovoltaïque bien plus efficace pour absorber la lumière solaire. Ce substrat est comparable à celui utilisé dans les cellules solaires à colorant, dites «cellules Graetzel», spécialité de ce laboratoire, mais la substance PS-I est radicalement différente du colorant utilisé habituellement. Le défi apporté par une telle modification a permis d’améliorer également ces cellules solaires à colorant, en particulier grâce au développement d’un mécanisme qui transporte les électrons plus efficacement entre les extrémités des pôles, comme dans une pile.

Une « forêt » de nanofils

Andreas Mershin a en effet pu créer une minuscule « forêt » de nanofils d’oxyde de zinc (ZnO), ainsi qu’une nanostructure de dioxyde de titane (TiO2) de type spongieux, enrobée d’une matière organique dérivée de bactéries, chargée de capter la lumière. Les nanofils ont servi non seulement de support pour la matière organique, mais aussi de câbles pour véhiculer les électrons produits par les molécules à l’intérieur de la couche de matière organique, à partir desquels celle-ci pourrait être reliée à un circuit. «C’est une sorte de nano-forêt électrique», explique le chercheur.

Selon lui, le procédé a été tellement simplifié que pratiquement n’importe quel laboratoire pourrait le reproduire – y compris des laboratoires de sciences à l’université, et même dans les écoles – permettant aux chercheurs partout dans le monde de commencer àétudier ce procédé et de proposer d’autres perfectionnements. «L’efficacité du nouveau système est 10 000 fois supérieure à la version précédente, bien qu’il ne convertisse pour l’heure que 0,1% de l’énergie solaire en électricité. Cependant, 1 à 2 pour-cent d’efficacité seront suffisants pour que l’on puisse imaginer une utilisation commerciale, car les ingrédients ne coûtent presque rien et le procédé de fabrication est particulièrement simple», précise Andreas Mershin.

Ces recherches ont été financées en partie par une subvention sans restriction octroyée par la société Intel et ont aussi bénéficié de la participation de chercheurs de l’University of Tennessee.

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Le développement du parc éolien français à la peine en 2011

Le développement du parc éolien français à la peine en 2011A l’occasion du bilan de l’électricité française pour l’année 2011, RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) a présenté l’état du développement du parc éolien français, qui à fin 2011 a couvert 2,5 % de notre consommation électrique avec 6640 MW raccordés.

L’année dernière, le parc éolien français a progressé de 875 MW contre 1200 MW en 2010*. Cela représente une chute très préoccupante de 30% des MW annuellement raccordés.

Ce rythme de développement est très insuffisant selon le SER (Syndicat des Energies Renouvelables) : “c’est 1 350 MW par an qu’il nous faudrait raccorder pour être au rendez-vous du Grenelle de l’environnement qui fixe à la filière un objectif de 19 000 MW terrestres en 2020.

Un faisceau de raisons expliquent le résultat très médiocre de cette dernière année selon t-elle : “certes la difficulté de raccordements due au manque de capacité d’accueil des réseaux électriques et la conjoncture économique ont constitué des freins, mais ces explications ne sont pas suffisantes.

En fait, les recours contre les parcs et contre les décisions de création de ZDE (Zones de Développement de l’Eolien) atteignent aujourd’hui 42 % contre 35 % en 2009. Et dans plus de 75 % des cas, l’annulation du projet ou de la ZDE est refusée par le Tribunal administratif. C’est pourquoi le SER estime que “ces contentieux abusifs retardent de plusieurs années le démarrage des chantiers.

Dans un tel contexte, les nouvelles dispositions de la loi Grenelle 2, parmi lesquelles la soumission des éoliennes à la procédure ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement), l’obligation de réaliser des parcs de 5 éoliennes minimum et le ralentissement de la délivrance de nouvelles ZDE, dû notamment à l’attente de l’achèvement des volets éoliens des schémas régionaux, présagent d’une croissance du parc bien en deçà du rythme nécessaire à l’atteinte de l’objectif du Grenelle, déplore encore le Syndicat représentatif.

Face à ces perspectives, Jean-Louis BAL, Président du SER, et Nicolas WOLFF, Président de FEE, la branche éolienne du SER, demandent « la suppression de la règle des cinq éoliennes minimum et celle des ZDE, une fois les schémas régionaux éoliens adoptés. »

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Q-Cells sauvé in extremis de la faillite par ses créanciers

Q-Cells sauvé in extremis de la faillite par ses créanciersQ-Cells, l’allemand fabricant de cellules photovoltaïques en grande difficulté de trésorerie a annoncé mercredi avoir trouvé un compromis avec ses créanciers, dans la mesure où ces derniers vont prendre le contrôle d’au moins 95% des actions, en échange d’un abandon de dettes correspondantes.

L’industriel allemand s’engage dans un premier temps à rembourser 20 millions d’euros aux détenteurs des obligations qui arrivent àéchéance à la fin du mois de février, soit 10% de la valeur totale des titres. Les créanciers s’engagent pour leur part à renoncer à leurs titres obligataires couvrant les échéances 2012, 2014 et 2015 en échange de quoi, ils vont prendre possession de la société (soit environ 95% du du capital actions émis par Q-Cells).

On apprend par l’AFP, que les trois dettes cumulées représentent une valeur de 580 millions d’euros et que les créanciers constituent des investisseurs institutionnels sans plus de précisions.

Par ailleurs, Q-Cells entend récupérer un montant de 200 millions d’euros sur plusieurs années, par les seules cessions d’actifs et cela dans le but de les reverser à ses créanciers.

A cette annonce, le cours de l’action Q-Cells a bondi de 34% à 0,45 euros (15H00), une hausse toutefois marginal dans la mesure où l’action avait tutoyé les 100,00 euros en décembre 2007.

Un analyste de Warburg Research cité par l’agence Dow Jones Newswires rappelle que “si le sauvetage est à première vue une bonne nouvelle, il s’agit en réalité d’un désastre pour les actionnaires, puisque ceux-ci vont voir leur part du capital réduite à seulement 5%.” La société a d’ailleurs convoqué ses actionnaires le 9 mars prochain afin de les informer que les fonds propres sont devenus négatifs.

Créée en 1999 et implantée dans une zone industrielle de l’ancienne Allemagne de l’est, la compagnie Q-Cells emploie actuellement 2.400 personnes dans le monde. La filiale française comprend des bureaux commerciaux en Région Parisienne et à Marseille, ainsi qu’un bureau d’étude à Lyon.

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Les rapports sur le coût exorbitant des agro carburants se multiplient

Les agro carburants ont prélevé 3 milliards d’euros de la poche des consommateurs français. C’est en tout cas ce qu’a révélé la Cours des Comptes.



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Le méga-projet photovoltaïque du Beaucaire abandonné par EDF ?

La méga-centrale photovoltaïque du Beaucaire abandonnée par EDF ?EDF EN, la filiale d’EDF spécialisée dans les énergies renouvelables semble avoir abandonné le projet d’implantation d’une centrale photovoltaïque géante dans la plaine gardoise de Beaucaire, en Camargue.

Alors que la centrale était initialement prévue pour être installée sur plus de 700 hectares de rizières, EDF EN a finalement décidé de retirer la demande de permis de construire auprès de la préfecture du Gard.

Le projet titanesque du Beaucaire aurait réclamé d’importantes ressources dont un investissement financier dépassant les 650 millions d’euros. En contrepartie, la centrale solaire d’une puissance de 261 mégawatts crête (MWc) aurait dans un premier temps créé localement “des centaines d’emplois” durant la construction avant de générer à terme suffisamment d’électricité pour alimenter 160.000 foyers à l’horizon 2013.

La baisse de rentabilité occasionnée par un tarif d’achat de l’énergie photovoltaïque plus faible, associée aux réserves émises par les différentes commissions administratives d’enquête, notamment sur l’impact environnemental que représente ce type de projet sur un site naturel de Camargue auront donc eu raison d’EDF.

Pour autant, le maire divers droite de Beaucaire, Jacques Bourbousson ne baisse pas les bras et continue de croire à ce projet. Selon lui, “le retrait est momentané. Un autre permis sera déposé d’ici juillet“.

[ Photo : centrale photovoltaïque des Mées - Alpes de Haute Provence ]

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GDF Suez : 100 MW de projets éoliens en Roumanie et en Pologne

GDF Suez : 100 MW de projets éoliens en Roumanie et en PologneGDF Suez, le groupe énergétique français, a annoncé jeudi le développement de 2 nouveaux parcs éoliens en europe de l’est, l’un basé en Roumanie (48 MW) et l’autre situé en Pologne (51 MW).

En Pologne, le parc de Pagow permettra de doubler la capacitééolienne du Groupe, après les parcs de Jarogniew-Moltowo (20 MW) et de Wartkowo (30 MW) inaugurés en 2011, et de poursuivre son développement dans les énergies renouvelables.

En Roumanie, le parc éolien de Gemenele sera mis en service en 2012. Il marque l’entrée du Groupe dans la production électrique en Roumanie, et montre par la même occasion le potentiel roumain dans les énergies renouvelables.

Le développement des projets éoliens du Groupe en Roumanie et en Pologne illustre la volonté de renforcer la diversification du mix énergétique de GDF Suez et de poursuivre son intégration sur les marchés porteurs en exploitant au mieux les savoir-faire et les synergies techniques du Groupe” a déclaré Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez.

GDF Suez entend bien renforcer les énergies renouvelables dans son mix énergétique en Europe afin d’atteindre son objectif visant à augmenter les capacités renouvelables installées du Groupe de 50% d’ici 2015 par rapport à 2009.

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L’américain SunPower finalise l’acquisition du français Tenesol

L'américain SunPower finalise l'acquisition du français TenesolDans un communiqué, le pétrolier Total a annoncé la finalisation de la cession de sa filiale française Tenesol à son autre filiale américaine, SunPower, dans laquelle il verra sa participation passer à 66%.

Ainsi, pour le montant de 165,4 millions de dollars, le fournisseur de panneaux solaires situéà La Tour de Salvagny en France va passer sous commandement américain. Parallèlement à cette transaction, Total a acheté pour 18,6 millions d’actions ordinaires SunPower à un prix de 8,80 $ l’action. Total détient donc désormais environ 66% de SunPower.

Avec notre technologie industrielle avancée, une feuille de route à long terme menant vers des coûts attractifs, une intégration accrue de notre pôle recherche et développement ainsi que la présence en amont de Tenesol font que nous sommes bien positionnés pour ouvrir de nouveaux marchés largement inexploités dans le domaine de l’énergie solaire“, a déclaré Arnaud Chaperon, directeur Electricité& Energies Nouvelles chez Total.

Tenesol est née en Afrique en 1983 en donnant l’accès à l’eau en zone sahélienne. En effet, dans ces espaces désertiques, seule la technologie solaire pouvait générer l’électricité nécessaire au pompage de l’eau. Le pompage solaire, puis l’alimentation de sites isolés ont ainsi été les secteurs d’expertise originels de Tenesol.

Depuis, l’entreprise a installé plus de 15.000 systèmes solaires dans le monde totalisant environ 500 mégawatts (MW). Par ailleurs, Tenesol s’attend à enregistrer un chiffre d’affaires d’environ 200 euros millions en 2011. Après cette acquisition, SunPower aura déployé plus de 2.500 MW de technologie solaire à travers la planète.

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