Archives: Actualités solaire

La Belgique et l’Estonie sont appelées à respecter les règles de l’UE en matière d’énergies renouvelables

La Belgique et à l’Estonie ont été priées par la Commission Européenne, à de prendre des mesures afin de garantir le respect intégral des règles de l’UE en matière d’énergies renouvelables.



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Canopy cède une centrale photovoltaïque de 2,2 MWc en corse

Canopy cède une centrale photovoltaïque de 2,2 MWc en corseSchott Solar AG et Canopy SAS ont annoncé récemment avoir clôturé le refinancement de leur centrale photovoltaïque, d’une puissance de 2 MWc, localisée sur la commune d’Ucciani, dans le centre de la Corse.

Située à 20 km d’Ajaccio, la centrale, construite par SADE, une filiale de Veolia, est équipée de 10.000 panneaux photovoltaïques et produit environ 2,86 GWh par an, permettant ainsi d’alimenter 1.000 foyers corses en énergie renouvelable.

Le projet initié par Bernard Grimaldi, fondateur de la société corse KyrneSole, a par la suite été repris et finalisé par Canopy SAS, en joint-venture avec Schott Solar AG. Canopy a réalisé le développement technique, administratif, juridique et contractuel du projet et géré toute la phase chantier jusqu’à la mise en service de la centrale. L’industriel allemand Schott Solar a de son côté financé le projet et fourni les modules photovoltaïques.

Canopy cède une centrale photovoltaïque de 2,2 MWc en corse

Après la mise en service du parc solaire, les partenaires ont finalisé avec succès le financement bancaire du projet, avec la banque franco-allemande Saar LB.

Une fois le financement bancaire en place, Schott Solar et Canopy ont revendu le projet à SolarKapital, un investisseur Allemand, spécialisé dans l’acquisition de grands projets solaires, pour une valorisation du projet de l’ordre de 10 millions d’euros. Canopy SAS continue toutefois d’assurer la gestion du projet.

Canopy est ravi d’avoir achevé avec succès le cycle complet sur ce projet : depuis l’identification jusqu’au refinancement total assurant la sortie financière de notre partenaire Schott Solar. De plus, nous sommes fiers de voir que la centrale, en service depuis déjà plus d’un an, produit au-delà des prévisions escomptées initialement” a déclaré Fabrizio Nastri, directeur général de Canopy SAS.

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L’Espagne reçoit toujours plus de rayonnement solaire

L'Espagne reçoit toujours plus de rayonnement solaireDepuis les années 1980, le rayonnement solaire en Espagne a augmenté de 2,3% chaque décennie, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Girona et de l’Institut Fédéral de Technologie (ETH) de Zurich.

Cette augmentation est liée à la diminution de la présence des nuages, qui a eu pour effet d’augmenter la quantité de rayonnement direct du Soleil.

Le rayonnement solaire moyen annuel en Espagne montre une tendance à la hausse au cours de la période 1985-2010, avec une tendance linéaire significative de + 3,9 W/m2 [+2.3%] par décennie.” C’est la principale conclusion d’une étude publiée dans la revue « Global and Planetary Change » par des chercheurs de l’Université de Girona et de l’Institut fédéral de technologie de Zurich (ETH, Suisse).

Les données fournies saison par saison montrent la même augmentation “significative” du rayonnement solaire impactant le pays : + 6,5 W/m2 par décennie au cours de l’été, + 4.1 W/m2 à l’automne, + 3,2 W/m2 au printemps et à + 1,7 W/m2 en hiver. “Ces données se rapportent au rayonnement solaire global. En d’autres termes, c’est l’augmentation de la radiation directe qui nous parvient du Soleil auquel s’ajoute le rayonnement diffus dispersé préalablement par les nuages, les gaz atmosphériques et les aérosols“, a expliqué l’un des auteurs, Arturo Sánchez-Lorenzo, actuellement chercheur post-doctoral à l’Université de Girona.

L'Espagne reçoit toujours plus de rayonnement solaire

Ce qui est intrigant, c’est que les scientifiques ont constaté une diminution des rayonnements diffus, en raison du rayonnement direct qui lui a augmentéà un degré proportionnellement plus élevé. Ce n’est qu’en 1991 et 1992 qu’il y a eu une hausse du rayonnement diffus due essentiellement à l’expulsion des cendres du Volcan du Mont Pinatubo. Globalement, les chercheurs ont observé une tendance à la baisse du rayonnement diffus de – 2,1 W/m2 par décennie entre 1985 et 2010.

L’explication réside dans le fait qu’en Espagne, la quantité de nuages a nettement diminué depuis les années 1980 – comme nous l’avons constatéà travers d’autres études – tout comme la charge d’aérosol troposphérique,” a déclaré Sánchez Lorenzo. “L’explication semble être assez simple : moins de nuages a pour conséquence un rayonnement solaire plus élevé en surface“.

Selon les scientifiques, cette augmentation peut également aller de pair avec plus de rayons ultraviolets, qui reçus en excès présente un risque pour la santé, comme le cancer de la peau.

L’augmentation du rayonnement solaire global est un phénomène qui a été observé dans d’autres parties du monde depuis presque 30 ans, en particulier dans les pays développés. Il a été baptisé”éclaircissement global“. La baisse du rayonnement diffus a également été constaté dans les pays de l’Est et d’Europe centrale.

L’équipe de chercheur n’a pas encore analysé les données du rayonnement solaire pour la période 2011-2013 fournies par l’Agence météorologique espagnole. Toutefois, des données provenant d’autres stations météorologiques européennes suggèrent que cet éclaircissement serait toujours à la hausse.

Des études comme celles-ci pourraient s’avérer intéressante pour l’industrie de l’énergie solaire, en particulier dans des pays comme l’Espagne, où non seulement nous avons déjà beaucoup de rayonnement solaire direct, mais encore plus maintenant“, a conclu Josep Calbó, professeur à l’Université de Girona et co-auteur de l’étude.

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La Commission de Régulation de l’Énergie remet son rapport sur les coûts d’EDF

La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a remis son rapport sur l’évolution des coûts d’EDF depuis 2008. Le Gouvernement déclare prendre acte de ce rapport, qui contribue à la transparence sur les coûts de l’électricité.



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ArmorGreen (35) va construire les premiers parcs solaires de Sergies (85)

ArmorGreen (35) va construire les premiers parcs solaires de Sergies (85)ArmorGreen (35), entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables, a annoncé avoir entamé deux grands projets de parcs solaires portés par SERGIES, société d’économie mixte du département de la Vienne (86).

La société d’économie mixte de la Vienne a en effet confié la construction de ses premiers parcs solaires à Armorgreen. Cette dernière a pour mission de monter le dossier d’appel d’offres photovoltaïques auprès de la Commission de Régulation d’Energie (CRE) et de construire des deux champs solaires. Les deux parcs totalisent 5 MWc, soit l’équivalent de la consommation de 2.000 foyers.

Le premier site est situéàFOUSSAIS-PAYRE (Vendée, 85) pour 1,6 MWc, sur un centre d’enfouissement technique d’une surface de 4 ha fermé depuis plusieurs dizaines d’années. Le second est lui implantéàCAZAUBON (Gers, 32), pour 3,4 MWc, sur des friches de 6 ha. La réalisation des travaux débuteront courant juillet 2013, pour une mise en service prévue en février 2014.

ArmorGreen (35) va construire les premiers parcs solaires de Sergies (85)

Malgré de nombreux aléas qui ont jalonné le parcours, “complexité technologique, contraintes réglementaires croissantes, coût d’investissement élevés, etc.“, l’aboutissement du partenariat est plus que positif : celui d’une collaboration opérationnelle efficace dans la constitution du dossier d’appel d’offre (dossier des risques technologiques et industriels, expertises administratives et réglementaires…), ainsi qu’un fort niveau d’engagement en matière de recherche de leviers d’optimisation de l’investissement, contribuant à améliorer significativement la proposition de prix d’achat de l’électricité produite.

La société ArmorGreen est déjà positionnée sur plus de 60 MWc de projets de parcs solaires pour le prochain appel d’offres photovoltaïques de la CRE, au mois de septembre.

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UFC Que Choisir : “Gare à l’ombre des arbres”

UFC Que Choisir : L’installation de panneaux solaires peut tourner au cauchemar avec une entreprise sans scrupules, mais il faut aussi se méfier des arbres du voisin susceptibles de faire de l’ombre aux capteurs.

Pour qu’un panneau solaire produise un maximum de chaleur dans le cas du solaire thermique, ou un maximum d’électricité dans le cas du solaire photovoltaïque, il doit recevoir un maximum d’ensoleillement. Autrement dit, être installé côté sud et en évitant que des ombres lui cachent le soleil.

Mais ces précautions étant prises, il arrive que les arbres du jardin voisin poussent plus que prévu ou que leur épais feuillage prenne des proportions inattendues, ce qui réduit l’ensoleillement du capteur solaire à la portion congrue. Le député UMP du Haut-Rhin Michel Sordi a fort justement posé le problème à l’Assemblée nationale, soulignant que, dans un tel cas, « la liberté des uns empêche les bonnes pratiques énergétiques des autres ».

Il existe néanmoins des règles très précises consignées dans les articles 670 à 673 du code civil.

Des distances à respecter

Les arbres dont la hauteur dépasse 2 m doivent être plantés au minimum à 2 m de la limite de propriété, les arbustes et les arbres de moins de 2 m à 0,5 m minimum. Ces distances peuvent cependant être modifiées par un règlement local, il peut être utile de se renseigner en mairie.

En cas de désaccord

Il faut avant tout chercher un arrangement à l’amiable avec son voisin. En cas de trouble de voisinage manifeste et de refus de sa part, on peut saisir le tribunal d’instance. Le juge peut contraindre à l’élagage des arbres, même si les distances de plantation minimales ont été respectées, mais l’appréciation se fait au cas par cas. Mieux vaut tenter d’entretenir des relations de bon voisinage !

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VOL-V Solar, nouveau lauréat de l’appel d’offres simplifié

VOL-V Solar, nouveau lauréat de l'appel d'offres simplifiéLa société Vol-V Solar a annoncéêtre l’un des lauréats de l’appel d’offres simplifié lancé par la CRE et le gouvernement, en remportant 12 projets pour la construction et l’exploitation de centrales photovoltaïques sur toiture dans le grand sud de la France.

Vol-V Solar a déjà remporté plus de 30 projets aux appels d’offre de janvier, mars et juin 2012 dans le cadre d’un partenariat avec la Générale du Solaire qui réalisera notamment les chantiers. La puissance cumulée remportée par Vol-V Solar aux derniers appels d’offres dépasse donc les 8 mégawatt-crête (MWc).

Vol-V Solar investit par ailleurs dans le développement de centrales solaires au sol. Dans ce cadre, VOL-V Solar et Enercoop LR viennent de signer un accord de partenariat pour le développement, le financement et la réalisation de projets solaires photovoltaïques dans la région Languedoc-Roussillon. Un premier projet est déjà en cours de développement.

VOL-V détient et exploite 35 centrales de production d’électricité renouvelable dont 30 centrales solaires pour une puissance supérieure à 60 MW, représentant un investissement d’environ 110 millions d’euros, dont plus de 30 millions ont été consacrés aux centrales solaires.

** Le groupe VOL-V, implantéà Montpellier, Rennes et Rouen. L’actionnariat du groupe est majoritairement détenu par ses fondateurs, et actuels dirigeants, et par Eurofideme2 (FCPR géré par Natixis Environnement et Infrastructures).

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Dumping solaire chinois : 13 réponses de la Commission européenne

Dumping solaire chinois : 13 réponses de la Commission européenneA lors que la Commission européenne a décidé d’instituer des taxes provisoires sur les importations de panneaux solaires en provenance de la Chine, elle a aussi voulu faire preuve de pédagogie en expliquant les tenants de cette mesure :

1- Pourquoi la Commission européenne intervient-elle dans cette affaire ?

En juillet 2012, la Commission européenne a été saisie d’une plainte formelle et valable déposée par une association de fabricants européens de panneaux solaires, EU Pro Sun. Cette plainte fournissait des éléments de preuve attestant que des producteurs-exportateurs chinois se livrent à des pratiques de dumping sur des panneaux solaires qu’ils introduisent dans l’Union européenne, causant un préjudice à l’industrie de l’Union. En pareil cas, la Commission est légalement tenue de donner suite et d’ouvrir une enquête antidumping (fiche d’information sur les plaintes antidumping). Les relations commerciales avec des pays tiers doivent reposer sur le principe d’équité. Le dumping et les subventions, pratiques contraires aux règles de l’OMC, enfreignent le principe de loyauté des transactions commerciales et portent préjudice à l’industrie de l’UE.”

2- Est-ce le début d’une guerre commerciale ?

La Commission est chargée de protéger l’industrie européenne contre les pratiques commerciales déloyales appliquées à l’étranger. Il ne s’agit pas d’instaurer un protectionnisme ni de déclarer une guerre commerciale mais de rétablir des conditions de marchééquitables. Le dumping est une pratique commerciale déloyale qui porte atteinte à l’emploi dans l’UE et à laquelle il doit être mis fin dès lors que son existence est établie. Les actions de défense commerciale engagées par l’UE visent donc à obtenir une « justice commerciale » pour les entreprises et les travailleurs européens.

Les enquêtes antidumping et antisubventions actuellement menées pour les panneaux solaires ne diffèrent en rien des autres procédures de défense commerciale et ont le même objectif que celles-ci, à savoir garantir des conditions de concurrence égales pour tous. L’intervention de la Commission s’appuie sur des éléments de preuve clairs et étayés montrant l’existence d’un dumping ainsi que le préjudice qui en résulte pour l’industrie photovoltaïque européenne. Les droits de défense des producteurs chinois ont été – et continueront d’être – pleinement respectés. La seule particularité de cette affaire tient aux sommes qui sont en jeu. En effet, en 2011, les exportations vers l’UE de panneaux solaires et de leurs composants essentiels en provenance de la Chine ont représenté quelque 21 milliards d’euros.”

La Commission européenne s’est dès le départ montrée favorable à la recherche d’une solution négociée acceptable avec la Chine. Des négociations officielles peuvent être entamées dès la fin de l’examen préliminaire – c’est-à-dire, dans l’enquête antidumping portant sur les panneaux solaires, après le 5 juin 2013. Par « solution négociée », on entend un « engagement de prix volontaire » offert par les exportateurs. Cette offre doit satisfaire à plusieurs exigences juridiques générales, la principale étant que les exportateurs s’engagent à respecter un prix minimal permettant d’éliminer le dumping préjudiciable. Il ne s’agit pas de fixer les prix à des niveaux spécifiques mais plutôt d’éviter qu’ils ne descendent sous un certain plancher. Autres exigences générales : l’engagement offert doit mettre fin au dumping préjudiciable, il doit pouvoir être mis effectivement en pratique et doit pouvoir être contrôlé de manière efficace.

L’UE n’a donc aucun intérêt à déclencher une guerre commerciale. Si la Chine considère que notre action n’est pas justifiée, elle peut en référer à l’OMC. De même, si la Chine prend des mesures de rétorsion qui enfreignent les règles de l’OMC, l’UE n’hésitera pas à les contester auprès de cette organisation.

3- Pourquoi une solution négociée n’a-t-elle pas encore pu être trouvée dans cette affaire ?

Selon la réglementation, une offre d’engagement ne peut être prise en compte qu’après que des conclusions provisoires ont étéétablies. La Commission européenne examinerait très sérieusement toute offre tenant valablement compte de ces conclusions. Elle est en communication régulière avec les autorités chinoises et continue à réfléchir aux moyens d’arriver à une solution à l’amiable.”

4- Ces mesures sont-elles protectionnistes ?

Les mesures de défense commerciale ne sont ni protectionnistes, ni illégales. Au contraire, il s’agit du recours juridique pour sauver une industrie confrontée au dumping massif pratiqué par un pays tiers. Les mesures de défense commerciale visent à rétablir des conditions de concurrence équitables. Les importations bon marché mais faisant l’objet d’un dumping ne sont pas un droit. Tous les membres de l’OMC, dont la Chine, peuvent engager une action si leur industrie subit un préjudice du fait d’un dumping.

En outre, des enquêtes de ce type, conformes aux règles de l’OMC, sont menées par la plupart des membres de l’organisation – y compris par la Chine. L’UE reste modérée dans son recours aux mesures antidumping et antisubventions : en 2012, cent douze mesures y étaient en vigueur, c’est-à-dire deux de moins qu’en Chine. Beaucoup de procédures de défense commerciale engagées par l’UE concernent la Chine : actuellement, cinquante-deux produits chinois font l’objet de mesures antidumping définitives de l’UE, et deux de mesures antisubventions. Quatorze enquêtes antidumping et deux enquêtes antisubventions concernant des produits chinois sont menées actuellement. Cette situation s’explique par des surcapacités énormes dues à des mesures d’incitation étatiques. Cependant, ces enquêtes ne concernent qu’une toute petite part des échanges entre les deux blocs et la Chine enregistre un très fort excédent dans ses relations commerciales avec l’UE. D’une manière générale, les procédures de défense commerciale de l’UE ne concernent que 0,17 % environ des importations globales de celle-ci en 2012. Tant que les enquêtes restent conformes aux règles de l’OMC, il n’y a aucune raison pour qu’elles affectent les relations commerciales entre l’UE et la Chine.”

La Commission européenne est tenue d’intervenir lorsque des entreprises de l’UE sont lésées par des pratiques commerciales déloyales. Elle le fait toujours dans le respect des règles de l’OMC, tant sur le fond que sur la forme. Il n’y a aucun protectionnisme en jeu.

5- Quelles sont les principales constatations de l’enquête antidumping ?

La conclusion provisoire de l’enquête était que les panneaux solaires chinois et leurs composants essentiels (wafers et cellules) sont vendus sur le marché de l’UE à des prix inférieurs à la normale, avec des marges de dumping pouvant atteindre 112,6 %. De telles pratiques se traduisent par des marges de préjudice allant jusqu’à 67,9 %, qui lèsent gravement l’industrie de l’UE et entraînent de nombreux dépôts de bilan et situations d’insolvabilité chez les producteurs européens. Enfin, l’évaluation de l’intérêt de l’Union a montré que les éventuelles répercussions négatives des mesures seraient plus que compensées par les gains économiques pour les producteurs européens.”

6- Quels éléments ont été pris en considération dans l’analyse du « critère de l’intérêt de l’Union » ?

Les intérêts de divers opérateurs de l’Union (producteurs, importateurs, producteurs de matières premières et de machines, promoteurs de projets, installateurs et consommateurs /utilisateurs finaux) ont été examinés en vertu du « critère de l’intérêt de l’Union », le but étant de déterminer si des raisons impérieuses s’opposaient à l’institution de mesures provisoires.”

Selon les conclusions provisoires de l’enquête, les mesures provisoires devraient rétablir des conditions commerciales équitables. Celles-ci donneraient à l’industrie photovoltaïque la possibilité de connaître une croissance durable, avec à la clé un accroissement de la production et de l’emploi dans l’Union, ainsi que le maintien de l’avance technologique européenne dans le secteur.

Par ailleurs, les effets négatifs éventuels des mesures sur les importateurs, les fournisseurs de composants et les installateurs seraient probablement de courte durée, car ces opérateurs pourraient vraisemblablement diversifier leurs activités, trouver d’autres fournisseurs et compenser au moins partiellement leurs pertes. La question de l’emploi dans le secteur photovoltaïque a fait l’objet d’une attention particulière. Les mesures devraient avoir une incidence globalement positive à cet égard, avec plus d’emplois préservés et créés que perdus.”

Enfin, l’absence de mesure entraînerait un risque grave de dépendance de l’Union vis-à-vis des importations chinoises, ce qui pourrait entraîner une hausse des prix pour les consommateurs /utilisateurs finaux et une baisse de qualité.

7- Les mesures auront-elles des conséquences pour les objectifs de la stratégie Europe 2020 ?

Il n’y a aucune contradiction entre les objectifs écologiques de la Commission comme Europe 2020 et le recours à des instruments de défense commerciale. Au contraire, l’institution de droits rétablirait des conditions de concurrence équitables sur le marché photovoltaïque, jetant ainsi les bases d’une croissance durable de l’industrie dans l’Union. De plus, la réalisation des objectifs écologiques n’est pas tributaire de la seule énergie solaire. D’autres sources d’énergie vertes, un cadre législatif et financier favorable au niveau européen et national, un meilleur accès au capital ou encore un investissement constant dans la recherche et le développement sont autant de facteurs tout aussi importants. Les droits auront en réalité pour effet de faciliter l’accès au capital et d’assurer des investissements dans la recherche et le développement au sein du secteur photovoltaïque de l’Union.”

8- Que se passerait-il si aucune mesure n’était instituée ?

L’enquête a montré que l’absence de mesures menacerait 25 000 emplois dans l’Union en raison de la disparition rapide de producteurs européens. En conséquence, des emplois reposant sur des investissements coûteux et sur l’avance technologique de l’Union (qui ont permis de promouvoir la technologie des panneaux solaires) seraient perdus. Les capacités chinoises correspondent à 150 % de la demande mondiale et les importations chinoises dans l’Union représentent plus de 80 % du marché européen des panneaux solaires. Une absence de concurrence sur ce marché pourrait donc rapidement aboutir à une dépendance vis-à-vis de la qualité et des approvisionnements chinois. En outre, les producteurs chinois travaillant largement à perte, ce qui n’est pas tenable sur le plan économique, les prix des modules chinois augmenteraient vraisemblablement.”

9- Est-il vrai que les mesures pourraient entraîner d’importantes pertes d’emplois sur le marché européen des panneaux solaires ?

L’évaluation de la Commission n’a pas abouti à la conclusion que l’institution de mesures provoquerait de lourdes pertes d’emplois dans le secteur des panneaux solaires. Au contraire, un examen attentif de l’argument relatif à l’emploi a confirmé que les mesures auraient un effet positif global sur le secteur, avec plus d’emplois préservés et créés que perdus. S’il se peut qu’un certain nombre d’emplois soient perdus chez les promoteurs de projets et les installateurs, l’enquête a montré que ces groupes ne sont pas tributaires du secteur des panneaux solaires, mais ont aussi d’autres activités commerciales. Les fournisseurs (de composants, par exemple) opèrent à l’échelle mondiale et devraient pouvoir compenser la perte partielle du marché chinois en réorientant leurs approvisionnements vers de nouveaux marchés. Enfin, les mesures préserveront 25 000 emplois qui sont aujourd’hui gravement menacés chez les producteurs de l’Union, et elles pourraient même se traduire par une augmentation de l’emploi à court terme en raison d’une éventuelle hausse de la production européenne.

10- Quelle sera l’incidence des mesures sur l’installation des panneaux solaires dans l’Union ?

Les mesures devraient avoir des effets positifs sur l’installation des panneaux solaires dans l’Union. Une concurrence loyale permettrait à l’industrie européenne de se développer, de réaliser de meilleures économies d’échelle et de maintenir les prix à des niveaux raisonnablement bas. De plus, les hausses de prix des produits importés pourraient être absorbées au moins partiellement grâce aux bénéfices réalisés par les installateurs. En outre, l’avance technologique de l’Union dans le domaine des panneaux solaires (conditionnée par l’existence d’une industrie fabriquant des panneaux solaires dans l’Union) sera maintenue et aurait aussi pour effet de créer de l’emploi.”

11- Quelles sont les principales constatations de l’enquête antisubventions ?

L’enquête antisubventions a été ouverte le 8 novembre 2012 à la suite d’une plainte déposée par le même plaignant, et est toujours en cours. Les mesures compensatoires provisoires, s’il y en a, devraient être instituées au plus tard le 5 août 2013, et les mesures définitives au plus tard le 5 décembre 2013. Les allégations de subventions portent sur des prêts à faible taux d’intérêt, des crédits à l’exportation et des garanties de banques d’État, la fourniture de biens par l’État, des subventions et des incitations fiscales. Des visites de vérification ont été effectuées dans les huit groupes d’exportateurs de l’échantillon pendant le mois de mars, et auprès des autorités chinoises à la mi-avril de cette année.

12- Quelles sont les incidences sur l’enquête concernant le vitrage solaire ?

L’enquête en question ici n’a aucun lien direct avec la plainte concernant les importations de vitrage solaire. Il s’agit d’une enquête à part, qui porte sur un produit clairement distinct et se fonde sur les éléments propres à l’affaire. La conclusion sera également distincte et l’issue pourrait être différente. Le délai légal pour la prise de mesures provisoires éventuelles dans l’affaire du vitrage solaire est le 28 novembre 2013.”

13- Quelle est la prochaine étape de la procédure ?

La Commission va analyser les observations des tiers intéressés concernant le règlement provisoire avant de formuler une proposition relative à des droits antidumping définitifs. Elle peut proposer au Conseil a) de mettre un terme à la procédure sans institution de mesures ou b) d’instituer des droits antidumping définitifs pour une durée de cinq ans. Selon les règles actuelles, le Conseil peut rejeter la proposition de la Commission à la majorité simple. Les conclusions finales seront publiées au Journal officiel de l’Union européenne le 5 décembre 2013 au plus tard.”

Si la décision finale est de ne pas instituer de droits antidumping définitifs, les droits provisoires, qui prendront uniquement la forme de garanties, ne seront pas perçus.”

Les conclusions préliminaires de l’enquête antisubventions parallèle devraient être disponibles pour le début du mois d’août.”

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Google achète de l’énergie éolienne en Suède

Google achète à long terme de l'énergie éolienne en SuèdeOn n’arrête plus Google ! la célèbre firme américaine a annoncé mardi la signature de son premier contrat avec la compagnie énergétique suédoise O2 et l’assureur allemand, Allianz, en vue d’approvisionner son centre de données finlandais avec de l’énergie renouvelable.

Concrètement, cet accord porte sur l’achat d’électricitéà long terme (10 ans) qui sera générée par le futur parc éolien situé en Laponie suédoise.

O2, le développeur de parcs éoliens a en effet obtenu le feu vert pour construire un nouveau parc éolien à Maevaara, dans le nord de la Suède, d’une capacité installée de 72 MW soit 24 éoliennes de 3 MW.

Nous nous sommes engagés à acheter la totalité de la production de ce parc éolien pendant 10 ans afin que nous puissions alimenter notre centre de données finlandais avec de l’énergie renouvelable. Cet accord permet à O2 de sécuriser la totalité du financement pour sa construction. C’est la branche investissement de la société d’assurance allemande, Allianz, qui en sera propriétaire lorsque le parc éolien sera opérationnel au début de l’année 2015” a déclaré Francois Sterin, Senior Manager, Global Infrastructure Team chez Google.

Google achète à long terme de l'énergie éolienne en Suède

Malgré que le futur parc éolien soit distant du centre de données (Hamina – Finlande) d’environ 700 kilomètres, l’opération est rendue possible grâce au réseau électrique intégré de Scandinavie : Nord Pool. “Il nous permet d’acheter la production éolienne en Suède avec la garantie d’origine et (nous permet) de consommer une quantitééquivalente dans notre centre de données en Finlande. Nous aurons ensuite un ‘retrait’ de la garantie des certificats d’origine pour montrer que nous avons effectivement consommé cette énergie” a assuré F. Sterin.

En tant que société neutre en carbone, notre objectif est d’utiliser autant d’énergie renouvelable que possible et, ce faisant, de stimuler davantage la production. Le parc éolien Maevaara nous permet non seulement de rendre plus durable notre datacenter finlandais déjà très économe en énergie, mais il répond également à notre objectif d’ajouter de nouvelles capacités de production d’énergie renouvelable au réseau” a t-il ajouté.

Et de conclure : “L’utilisation des énergies renouvelables reste bonne pour l’environnement, mais elle a également une logique économique à long terme. C’est pourquoi, en plus de nous protéger contre les augmentations futures des prix de l’électricité grâce à des achats à long terme, nous investissons également dans de nouveaux projets d’énergies renouvelables qui fourniront un retour financier.

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Solaire : “avec plus de 80%, la Chine est déjà en situation de monopole”

Solaire : La Commission européenne a publié mercredi les conclusions de son enquête anti-dumping sur les importations chinoises de panneaux solaires et de ses principaux composants : les fabricants chinois violent les lois du commerce international en vendant en dessous de leurs coûts de production sur le marché européen, ce qui cause de sévères dommages aux producteurs locaux.

Par conséquent, la Commission va imposer des droits anti-dumping provisoires allant de 37 à 68% sur les importations solaires provenant de Chine. Mises en place à partir d’août 2013, ces taxes porteront sur les panneaux solaires, les cellules et les wafers.

Afin de donner un délai à la Chine pour négocier, la Commission fixera ces droits anti-dumping à 11,8% jusqu’au 6 août. Si d’ici là, aucune solution négociée n’est trouvée, le taux plein sera appliqué. En décembre, les états membres de l’Union Européenne devront décider les mesures de défense commerciale définitives.

Aujourd’hui est le premier événement marquant après trois ans de dumping chinois qui a causé la perte de milliers d’emplois à travers l’Europe, 60 fermetures d’usines européennes dont 30 en Allemagne. Le résultat final de cette enquête sera soit la mise en place de taxes efficaces, soit un accord négocié avec la Chine. Il est crucial que la Chine cesse ses pratiques de dumping. Dès que le dumping illégal sera arrêté définitivement, l’industrie solaire européenne pourra être à nouveau compétitive“, a affirmé Milan Nitzschke, Président d’EU ProSun, groupement réunissant plus de 20 entreprises européennes de l’industrie solaire.

Les fabricants de panneaux solaires européens voient les négociations prévues entre la Chine et la Commission européenne comme un pas positif. “Dans les deux prochains mois, la Chine doit faire des offres convaincantes, y compris l’arrêt des pratiques de dumping destructrices. Sinon, des taxes plus importantes seront appliquées automatiquement“, a ajouté Milan Nitzschke.

Après 9 mois d’enquête, la Commission Européenne a conclu, dans son document de 43 pages, que les fabricants solaires chinois vendent leurs produits à perte, à un prix équivalent à la moitié du total de leurs coûts de production. A proprement parlé, les droits de douane imposés par l’Union Européenne auraient donc dûêtre calculés autour de 100%, mais la Commission a imposé des taxes autour de 50% seulement à cause de la règle européenne du « droit moindre ».

La Chine s’en sort bien avec ces taux de taxes aussi peu élevés, mais c’est assez pour que les industriels européens du solaire reviennent dans le jeu et, cette fois-ci, le jeu devra être équitable“, prévient Milan Nitzschke.

La Commission a rejeté les craintes exprimées selon lesquelles des mesures anti-dumping pourraient ralentir le marché du solaire ou toucher des installateurs ou des fournisseurs européens. Au contraire, l’Union Européenne s’attend à ce qu’une compétition juste soit restaurée et, par conséquent, qu’il y ait plus de fabricants différents et une croissance d’emplois sur le long terme au sein de l’industrie solaire européenne.

Aux Etats-Unis, l’introduction, l’année dernière, de droits anti-dumping contre la Chine n’a pas du tout abouti à un déclin du marché mais, plutôt, à une expansion. Une vraie compétition, plutôt que du dumping, a produit une chute des prix et une augmentation des emplois au sein de l’industrie solaire américaine.

Pour Milan Nitzschke : “les arguments des groupes de lobbying commandités par la Chine sont absurdes et sont une insulte aux capacités technologiques européennes. Dire que le développement de l’énergie solaire n’est possible qu’avec des pratiques de dumping, revient à dire que les performances dans le sport ne sont possibles qu’avec le dopage. Le dumping est une fraude qui, détruit les marchés, des emplois et une juste compétition. Avec une part de marché de plus de 80% aujourd’hui, la Chine est déjà en situation de monopole.

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