La Compagnie du Vent dénonce un “siphonage”

La Compagnie du Vent dénonce une politique de siphonage« Depuis de nombreux mois La Compagnie du vent s’oppose à GDF Suez qui mène une politique systématique de transfert des actifs et du savoir faire de La Compagnie du Vent qu’elle ne détient qu’à 56,8% vers d’autres entités du Groupe détenues elles à 100%. Ceci au plus grand détriment du développement de cette PME, basée à Montpellier, et de ses 156 salariés, mettant en jeu 40 emplois » a déploré son président actuel Jean-Michel Germa.

Selon lui, le Groupe GDF Suez a mis un terme aux ambitions de développement international de La Compagnie du Vent. Il prend pour exemple le projet marocain de Tarfaya, un projet éolien d’une capacité installée globale de 300 MW, pour un investissement de 600 millions d’euros.

Le Groupe GDF Suez aurait ainsi privilégié en août 2010 un partenariat industriel avec International Power, (un concurrent de La Compagnie du Vent au Maroc),”sans que ne soient à aucun moment considérés les engagements pris par GDF Suez en 2007 vis-à-vis de La Compagnie du Vent ni le préjudice que celle-ci pouvait subir du fait des arbitrages du Groupe“, a t’il fait savoir dans un communiqué.

Quant au projet éolien offshore des Deux Côtes, GDF Suez entend, contrairement aux accords de 2007, “s’approprier cet actif essentiel de La Compagnie du Vent et mettre en place une organisation au niveau du groupe qui réduit le rôle de La Compagnie du Vent à la portion congrue“, réaffirme Jean-Michel Germa.

Contrairement à ce qu’affirme GDF Suez, Jean-Michel Germa indique qu’il ne privilégie pas “unemarche de développement indépendant“. Au contraire, il entend donner un rôle central à La Compagnie du Vent dans le développement du projet des Deux Côtes et des énergies renouvelables au sein du Groupe GDF Suez.

Aussi, la Compagnie du Vent estime à 245 millions d’euros le préjudice subit pour le seul projet des Deux Côtes. “Si le projet des Deux Cotes devait être intégralement transféréà GDF Suez, Areva et Vinci, ce seraient 40 emplois basés à Montpellier qui seraient menacés ainsi que de nombreux emplois induits par l’activité de la société dans cette région“, déclare t’elle par ailleurs.

Jean-Michel Germa indique examiner tous autres recours à sa disposition contre “les agissements inadmissibles de GDF Suez“.

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