Archives: April 2013

Amonix : record mondial en efficacité de module photovoltaïque

Amonix : record mondial en efficacité de module photovoltaïqueLa société américaine Amonix Inc, un concepteur et fabricant de systèmes d’énergie solaire à concentrateur photovoltaïque (CPV), a annoncé la semaine dernière avoir réussi à convertir plus de 36% de lumière solaire directe en électricité.

Un module représentant la technologie CPV de dernière génération a été testé en extérieur – de fin février à avril cette année. Pendant cette période, le module Amonix a démontré une efficacité de fonctionnement optimale de 36,2 %, mesurée le 14 mars 2013 avec une irradiation directe de 876 W/m2, une température ambiante de 16°C et une vitesse instantanée du vent de 1 m/s, surpassant le précédent record (34,2 %) établi par Amonix en mai 2012.

Pendant toute la période de test, le module Amonix a obtenu un coefficient d’efficacité NREL (National Renewable Energy Laboratory) en extérieur de 34,9 %, un nouveau record mondial, sous des conditions de fonctionnement internationales standard de 900 W/m2, une température ambiante de 20° C et une vitesse du vent de 2 m/s pour les concentrateurs photovoltaïques, battant le record d’efficacité mesurée précédemment de 33,5 %, également établi par Amonix en mai 2012. Le module utilise des cellules solaires à haute efficacité de 40% (Boeing Spectrolab) et une technologie CPV exclusive d’Amonix.

La plate-forme de technologie exclusive d’Amonix nous permet de continuer à réaliser des améliorations de rendement rapides dans notre système CPV“, a déclaré Vahan Garboushian, fondateur et directeur de la technologie d’Amonix. “Les avancées réalisées au cours des 2 dernières années ont toutes été effectuées avec les cellules à 40% de la même génération, démontrant une efficacité de conversion de cellule à module sans précédent de plus de 90%. Grâce aux améliorations en cours en termes d’efficacité des cellules et aux autres avancées de notre technologie de modules, nous allons continuer à augmenter l’efficacité dans les années à venir.

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Débat sur l’énergie : Les premiers rapports laissent entrevoir quelques avancées

Le Conseil national du débat sur la transition énergétique s’est réuni le 25 Avril, pour débattre des rapports des trois premiers groupes de travail.

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“Le photovoltaïque, c’est pas si fantastique”

L’Allemagne est le pays qui produit le plus d’électricité avec des énergies renouvelables. Faut-il pour autant chercher l’avenir de la production d’électricité du côté des énergies renouvelables ?

Auteur pour ARTE Future, Ozzie Zehner émet des doutes quant à l’énergie solaire et invite à repenser la question.

« Il était une fois un homme, moi, qui croyait aux vertus magiques des cellules photovoltaïques. »

J’ai donc créé une agence d’architecture écologique dans un quartier historique de Washington DC. Mon premier client ? Un diplomate désireux de vivre dans une maison solaire passive. J’ai accepté son projet avec enthousiasme.

Le bâtiment – une maison centenaire – appartenait déjàà mon client. A l’époque de sa construction, quelqu’un avait planté deux chênes du côté ouest. Ces arbres étaient magnifiques. L’été, ils recouvraient la maison de leur ombre. L’hiver, les feuilles tombaient et laissaient les rayons de soleil réchauffer les murs extérieurs. Ainsi, la consommation d’énergie annuelle d’énergie était inférieure de plusieurs milliers de dollars à celle de la maison neuve construite juste en face. Cela faisait un siècle que les arbres rendaient service à la maison. Mais des panneaux solaires sur un toit ombragé, ça ne peut pas fonctionner : j’ai donc abattu les deux chênes. J’allais bientôt découvrir que ce n’était que le premier sacrifice exigé par l’installation de cellules photovoltaïques.

Un coût résolument élevé

Si vous lisez n’importe quelle plaquette d’information récente sur les cellules photovoltaïques, vous aurez probablement l’impression que le tarif de cette technologie est en chute vertigineuse depuis des années. Pourtant, les chiffres précis du secteur indiquent que le coût de l’énergie solaire est resté résolument élevé au cours de la dernière décennie.

Alors, pourquoi cette soi-disant baisse ? Elle est due en partie aux subventions en vigueur en Chine, en Allemagne, aux États-Unis et dans d’autres pays, qui donnent l’illusion d’une baisse des prix, alors que les coûts sont juste pris en charge par quelqu’un d’autre. Les nouveaux produits à couche mince se détériorent aussi plus rapidement que les anciens modèles, compensant les prétendues économies par un coût de remplacement accéléré. Pendant ce temps, des journalistes spécialisés pondent des articles sur le coût compétitif du polysilicium et des composants techniques des cellules photovoltaïques, qui ne représentent pourtant que la moitié du prix total de l’installation d’un système. Même si le prix du polysilicium tombait à zéro, il faudrait toujours régler les autres postes de production comme le cuivre, le verre, l’aluminium, les onduleurs, les combustibles fossiles, le transport, l’installation, l’assurance, les métaux des terres rares, les métaux lourds et même la gestion des déchets toxiques.

Un ramassis de saletés

« Voilà qui nous amène au troisième sacrifice exigé par les cellules photovoltaïques. Elles fonctionnent avec des saletés. »

Les fabricants de matériel photovoltaïque utilisent des composés toxiques et explosifs dangereux pour la santé des travailleurs qui extraient les matières brutes et fabriquent les composants, ainsi que pour celle des populations qui vivent à proximité des sites. Les composants toxiques des cellules photovoltaïques peuvent filtrer dans les nappes phréatiques au cours de leur fabrication ou en fin de cycle, après le démantèlement des panneaux solaires. Suite à un examen approfondi du cycle de vie des produits photovoltaïques, des scientifiques s’aperçoivent qu’ils causent les mêmes nuisances à court et à long terme que celles que combattent justement les citoyens engagés.

De plus, l’industrie photovoltaïque émet des gaz à effet de serre exotiques comme l’hexafluoroéthane (C2F6), le trifluorure d’azote (NF3) et l’hexafluorure de soufre (SF6). Ces trois gaz ont un potentiel de réchauffement planétaire 10 000 à 23 000 fois supérieur au CO2, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Nous découvrons aujourd’hui que l’industrie photovoltaïque est l’un des principaux émetteurs de ces gaz.

Nous considérons généralement les cellules photovoltaïques comme l’une des solutions aux défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés. Rien ne peut hélas étayer l’hypothèse généralement admise que la technologie photovoltaïque est une technologie non-émettrice de CO2. Une étude sur le changement climatique effectuée par Richard York, chercheur à l’Université de l’Oregon, indique même tout le contraire : en pratique, les cellules photovoltaïques ne compensent pas l’utilisation de combustibles fossiles, ni les émissions de CO2. Elles requièrent des combustibles fossiles pour l’extraction de leurs composants, leur fabrication, leur installation et leur maintenance. Elles ont aussi besoin des centrales électriques «traditionnelles » pour fonctionner ou d’instruments de stockage comme les batteries, ayant eux aussi un impact sur l’environnement.

Le prix élevé des cellules photovoltaïques

Même si les cellules photovoltaïques étaient mille fois plus efficaces et moins onéreuses, elles ne serviraient qu’à accroître l’approvisionnement en énergie et finiraient par faire grossir la demande en combustibles fossiles, pour autant que l’Histoire puisse nous servir de guide. Mais les cellules photovoltaïques coûtent cher. Extrêmement cher. Le prix élevé des cellules photovoltaïques s’explique en grande partie par celui des combustibles fossiles sur lesquels elles s’appuient. La lumière du soleil est renouvelable. Pas les cellules photovoltaïques.

Lorsque j’ai entrepris la construction d’une maison solaire pour mon client, il y a quelque chose dont je ne me suis pas aperçu immédiatement : sa vieille maison, de pauvre apparence, avec ses deux chênes, était déjà une maison solaire. Les partisans des énergies alternatives ont déjà tellement marqué de leur empreinte l’imaginaire des gens, que les solutions les plus viables et les plus durables ne sont ni envisagées, ni financées.

Tout notre enthousiasme à trouver des énergies alternatives ne sert qu’à détourner notre attention d’un problème de fond qui concerne l’humanité tout entière : nous vivons trop nombreux sur une planète dont nous consommons toutes les ressources.

Une réelle énergie « propre »

« La seule énergie propre est de consommer moins d’énergie. »

Tôt ou tard, nous devrons traiter la question de la croissance mondiale provoquée par l’augmentation de la population et de la consommation. Et c’est ce questionnement qui nous fera trouver des solutions durables. Les cellules photovoltaïques sont-elles une étape dans cette direction ou sont-elles un symptôme de plus de la maladie qui nous ronge ?

Les technologies vertes rétrécissent notre champ de réflexion. Elles détournent notre attention et nos intentions les plus nobles et, par-dessus tout, elles limitent le nombre de questions que nous pensons à nous poser. Nous ne remettons pas en cause les cellules photovoltaïques pour la même raison que nous ne levons plus les mains à l’église. Nous sommes devenus les apôtres des divinités de l’écologie moderne que sont les cellules photovoltaïques, les éoliennes, les biocarburants et les voitures électriques.

Nous avons le droit de nous poser les questions écologiques qui ne remettent pas en cause la croissance économique, le capitalisme et la consommation. En tant qu’écologistes modernes, nous avons le droit de protester contre les pipelines et les centrales nucléaires, mais pas contre la hausse de la population et de la consommation à l’origine de ces exploitations. Nous avons le droit de comparer l’utilisation d’éoliennes à celle du charbon, mais pas de remettre en question les résultats des éoliennes en matière de conservation de l’énergie. Nous pouvons générer de la croissance pour nos entreprises vertes à condition de ne poser aucune question sur la croissance elle-même.

Les questions qu’on ne pose pas

Ne vous méprenez pas sur moi. Je ne prétends pas connaître toutes les réponses. Je ne suis qu’un membre des partisans du questionnement parmi les autres. Il est malheureusement évident que de nombreuses questions n’ont toujours pas trouvé de réponses. Je dirais même que les questions que nous ne nous posons pas sont elles aussi très nombreuses. C’est justement là que réside notre chance.

Notre tâche est de nous poser d’autres questions. Par exemple, au cours des prochaines années, il nous sera demandé d’envisager des solutions écologiques en matière de production d’énergie. Oserons-nous alors répondre : «Vous voulez une solution ou est-ce au contraire une donnée du problème ? » Si nous souhaitons laisser une empreinte écologique moins marquée de notre passage sur Terre, réduire les risques climatiques et éviter l’épuisement des ressources, ne devrions-nous pas développer des solutions pour réduire nettement notre consommation d’énergies, quelles qu’elles soient, plutôt que de subventionner encore et encore leur production ?

Les machines du désastre écologique

Ensuite, si nous voulons pouvoir sauver les habitants humains et non humains de cette planète, nous allons devoir nous poser les vraies questions sur la croissance, la population et la consommation. Diminuer l’impact de la croissance démographique de notre espèce sur la planète peut générer des bénéfices durables que l’illusion des énergies vertes ne procurera jamais.

En définitive, nous devons devenir les initiateurs du prochain mouvement écologique. Un mouvement écologique qui ne soit pas qu’une vague à surfer pour les compagnies d’énergie et les fabricants automobiles. Un mouvement qui aille au-delà des gadgets écologiques pour s’attaquer directement aux causes de la maladie que sont les injustices sociales et écologiques. Car si nous continuons àécouter gentiment le conte de fées des technologies vertes, nos descendants se souviendront de nous non pas comme des héros, mais comme des imbéciles qui ont balayé le questionnement critique au profit d’énièmes machines du désastre écologique.

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La campagne pour les énergies renouvelables est favorable au lignite en Allemagne

La campagne en faveur des énergies renouvelables est favorable au charbon brun aussi appelé lignite en Allemagne, qui est de plus en plus utilisé par les compagnies électriques.



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Eolienne terrestre : une tour hybride de 139 mètres de haut

Eolienne terrestre : une tour hybride de 139 mètres de hautAlstom a annoncé avoir signé le 19 avril dernier un protocole d’accord avec l’entreprise Max Bögl Wind AG, spécialiste de la conception et la construction d’installations éoliennes en Allemagne.

Cet accord doit permettre le développement d’une tour de 139 mètres de haut, spécifiquement destinée aux éoliennes terrestres ECO122 d’Alstom. Max Bögl a créé en effet un concept de tour hybride, composé d’une section inférieure en béton et d’une section supérieure en acier. Cette structure est adaptée à un modèle d’éolienne qui convient surtout aux sites exposés à des vents faibles, notamment en Allemagne ainsi que dans le Nord et l’Est de l’Europe.

Le protocole d’accord comprend également un partenariat technologique portant sur une nouvelle méthode d’installation. De plus, une nouvelle approche a été adoptée pour l’élévation de la tour et de l’éolienne. Elle implique l’utilisation de grues à tour auto-relevables qui permettent l’installation sur des sites offrant un espace très restreint.

La plupart des sites éoliens en Allemagne sont situés dans des zones de vents faibles. Sur ce type de sites, la hauteur de la tour devient d’une importance décisive. Une tour plus élevée est en mesure de capturer les vents plus forts soufflant à haute altitude, permettant aux fermes éoliennes d’atteindre de meilleurs rendements.

L’ECO 122 dispose d’un rotor d’un diamètre de 122 mètres et une surface balayée de 11 700 m², soit l’une des plus vastes actuellement offerte par une éolienne d’une capacité comprise entre 2 et 3 MW.

Nous souhaitons associer une éolienne équipée d’un rotor d’un diamètre de 122 mètres à une tour de 139 mètres de haut afin d’offrir à l’Allemagne une solution efficace ; cette dernière est particulièrement adaptée à l’installation en zones forestières grâce à l’utilisation de notre grue à tour ne nécessitant que peu d’espace au sol. Notre tour hybride associe le béton et l’acier. Une structure qui représente, nous en sommes convaincus, l’avenir des installations éoliennes” a déclaré Stefan Bögl, PDG de Max Bögl Wind.

En investissant de façon continue dans le domaine des éoliennes innovantes, nous avons pour but une meilleure exploitation des ressources éoliennes et une amélioration du rendement quel que soit le régime de vent. Nos éoliennes apportent de la valeur ajoutée à nos clients en augmentant la rentabilité des parcs éoliens. Ces tours plus élevées nous permettront de poursuivre de nouveaux projets en Allemagne ainsi que dans le Nord et l’Est de l’Europe, qui offrent des opportunités nouvelles sur le marché des sites exposés à des vents faibles“, a indiqué de son côté Alfonso Faubel, Vice-Président du pôle Éolien d’Alstom Renewable Power.

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Energie : L’Union Européenne face à un vide politique après 2020

L’Union Européenne est face à un véritable vide politique après 2020 en matière d’énergie et d’environnement, alors qu’aucun nouvel objectif n’a été fixé lors des dernières discussions sur le sujet.



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Bouygues : 3 centrales solaires photovoltaïques en Thaïlande (30 MW)

Bouygues : 3 centrales solaires photovoltaïques en Thaïlande (30 MW)Bouygues Thaï et Bouygues Energies & Services, filiales de Bouygues Construction, ont annoncé hier la signature d’un contrat d’environ 50 millions de dollars (soit 38 ME) pour la conception, la construction et la maintenance de 3 centrales solaires photovoltaïques dans le nord-est de la Thaïlande.

Avec des besoins énergétiques en forte augmentation, la Thaïlande constitue l’un des marchés les plus prometteurs d’Asie dans le domaine des énergies renouvelables. Le gouvernement s’est en effet donné l’objectif de couvrir 25 % de la consommation d’énergie du territoire par les énergies renouvelables d’ici à 2021.

Chaque centrale aura une puissance de 10 mégawatts (MW) crête. Les 3 centrales implantées dans les provinces de Tak et Sukhothai pour le producteur d’énergie solaire ‘Soleq Solar Thailand’ seront équipées au total de plus de 100.000 panneaux photovoltaïques sur 60 hectares. Ensemble, elles afficheront une production annuelle estimée à 45 gigawatt-heure (GWh), soit l’équivalent de la consommation annuelle des ménages d’une ville thaïlandaise de 90.000 habitants.

La conception et la réalisation des travaux qui devraient mobiliser 450 personnes en période de pointe, démarreront le mois prochain, pour une livraison fin 2013. Les 2 entités assureront l’exploitation et la maintenance des installations pendant 5 ans.

Par ailleurs, le Groupe Bouygues Construction réalise actuellement en Thaïlande plusieurs ensembles résidentiels d’envergure, ainsi que la plus haute tour du pays, qui atteindra 314m.

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Alstom livre le poste électrique offshore du parc éolien Borkum

Alstom livre le poste électrique offshore du parc éolien BorkumAlstom Grid a annoncé récemment l’installation de la plateforme du poste offshore du parc éolien Trianel de Borkum en Mer du Nord allemande à la société Trianel Windkraftwerk Borkum.

Trianel travaille sur le parc éolien Borkum en association avec 33 communes d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse ; il s’agit donc du premier parc éolien offshore municipal de la Mer du Nord.

L’investissement total de ce parc s’élève à environ 1,6 milliard d’euros et son exploitation commerciale est prévue pour fin 2013.

Borkum est un parc éolien de 56 km2, situéà environ 45 kilomètres au Nord des côtes de Borkum. Il compte 80 éoliennes d’une puissance totale de 400 MW, installées en deux étapes, dans une zone de 25 à 35 mètres de profondeur.

Après une première phase de 200 MW, le parc achevé produira jusqu’à 800 million de KW / heures (KWh) d’énergie par an ; de quoi alimenter 200.000 foyers en électricité.

La plateforme du poste offshore d’Alstom installée le 14 avril dernier est reliée au point de connexion des turbines du réseau électrique côtier.

D’autre part, Alstom procède actuellement à la mise en œuvre de plusieurs projets en courant alternatif (CA) en Allemagne.

Le groupe industriel français ouvre également la voie de la technologie de courant continu haute tension (CCHT) et a été sélectionné, en février, pour le projet DolWin3 par TenneT, l’opérateur de systèmes de transmission électrique. Ce projet, qui permettra de relier les parcs éoliens de la Mer du Nord au réseau continental, représente un investissement de plus d’un milliard d’euros. Alstom construira et fournira les stations de conversion onshore et offshore, ainsi que les systèmes de câbles de raccordement pour une solution clé en main.

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Onduleurs solaires : le suisse ABB rachète l’américain Power One

Onduleurs solaires : ABB rachète l'américain Power OneAlors que le secteur du solaire n’est pas actuellement au beau fixe, le suisse ABB a décidé d’acquérir l’américain Power One, un spécialiste des équipements permettant de transformer l’énergie solaire en courant alternatif : onduleurs photovoltaïques.

La société américaine a été valorisée à un peu plus de 1 milliard de dollars (soit 770 millions d’euros), dont plus d’un quart représentait des liquidités (266 millions de dollars). L’opération sera financée en partie au comptant et sur fonds propres.

Le groupe de Zurich conforte donc sa position sur le marché concurrentiel des onduleurs solaires. Basé en Californie, Power One emploie 3.300 personnes, en Chine, en Italie, aux Etats-Unis et en Slovaquie.

Cependant le deuxième producteur mondial d’onduleurs solaire est lui aussi rattrapé par la crise. Le résultat net de Power One a été divisé par 2,5 – 55 millions de dollars en 2012 – un signe qui ne trompe pas, et qui montre que la crise du photovoltaïque n’épargne personne. La preuve par les chiffres : “la société a réalisé des pertes au dernier trimestre 2012, à cause notamment de la baisse des prix et de la faiblesse de la demande en Allemagne et en Italie.”

Le chiffre d’affaires s’établit lui à 1 milliard de dollars.

Les onduleurs sont l’un des segments où la technologie se développe le plus vite” a indiqué le groupe ABB dans un communiqué. La prévision de chiffre d’affaires dans l’activité onduleurs avoisinerait les 100 millions de dollars pour 2013.

Aussi, les dirigeants d’ABB sont confiants en l’avenir du solaire. “Le photovoltaïque est en train de prendre une place croissante du mix énergétique, car il arrive rapidement à la parité réseau“, a affirmé le PDG, Joe Hogan.

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La Mauritanie inaugure sa première centrale photovoltaïque d’envergure

La Mauritanie inaugure sa première centrale photovoltaïque d'envergureMasdar, une compagnie énergétique d’Abu Dhabi, a annoncé la semaine dernière avoir inauguré une centrale solaire photovoltaïque d’une capacité de 15 mégawatt en république islamique de Mauritanie.

D’un coût de 32 millions de dollars, la centrale solaire de ‘Sheikh Zayed’ située à Nouakchott est considérée comme la plus importante d’Afrique. Cette nouvelle installation fournira environ 10% de la capacitéénergétique de la Mauritanie et devrait éviter les émissions de dioxyde de carbone de l’ordre de 21,225 tonnes annuellement.

Le réseau électrique de la Mauritanie qui reste alimenté en grande partie par des générateurs diesel, dispose actuellement d’une capacité de 144 mégawatts seulement ce qui se traduit au quotidien par de graves pénuries d’électricité.

Alors que la demande du pays de 3,3 millions d’habitants augmente annuellement d’environ 12%, cet apport en énergie solaire devrait contribuer à faire baisser ces pénuries et alimenter près de 10.000 ménages en électricité. La centrale comprend près de 30.000 panneaux solaires en couches minces. Elle a été construite en adoptant des pratiques novatrices et durables de construction. En effet, les ingénieurs chargés du projet ont conçu la structure de support pour les modules de façon à ce qu’elle soit implantée au sol au lieu d’utiliser une fondation en béton.

L’accès à l’énergie est un tremplin pour les opportunités économiques et sociales (…) L’électrification par l’intermédiaire des sources d’énergie durables, est cruciale pour garantir à notre peuple l’accès aux services de base. Elle constitue également une étape pour améliorer notre infrastructure et notre développement économique à long terme” a déclaré pour l’occasion, le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Il a ajouté, “cette nouvelle centrale solaire ne se contentera pas seulement de fournir au réseau l’électricité dont a tant besoin notre peuple mais elle prouve également que l’énergie solaire a un rôle de premier plan à jouer dans le développement de notre pays.

Avec ses ressources abondantes en terme d’énergie solaire et éolienne, la Mauritanie a le potentiel de générer une partie importante de sa capacitéélectrique à partir des sources énergétiques durables et fiables.

L’énergie renouvelable peut devenir un moteur majeur dans le mix énergétique des pays en voie de développement où l’accès aux sources conventionnelles de l’énergie reste limité. Alors que la demande en terme d’énergie est censée doubler d’ici 2030, l’énergie renouvelable jouera un rôle d’autant plus important” a insisté le PDG de Masdar, le Dr. Al Jaber.

La société d’Abu Dhabi indique vouloir continuer à investir dans d’autres projets liés aux énergies renouvelables. Elle cite notamment d’autres exemples, comme ce projet aux Seychelles qui comprend un parc éolien d’une capacité de 6 mégawatt, ou une projet photovoltaïque en Afghanistan qui devrait fournir de l’énergie solaire hors réseau à 600 ménages, ainsi qu’une centrale solaire photovoltaïque de 500 kilowatt sur l’île de Vava’u au Royaume de Tonga.

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