Archives: Actualités solaire

Mise en service de la méga-centrale solaire de Massangis (Yonne)

Mise en service de la méga-centrale solaire à Massangis (Yonne)EDF Energies Nouvelles a annoncé hier la mise en service de la centrale solaire de Massangis, d’une puissance installée de 56 MWc, en région Bourgogne pour un investissement de 150 millions d’euros.

Située dans le département de l’Yonne, la centrale photovoltaïque de Massangis est équipée d’environ 700.000 panneaux photovoltaïques nouvelle génération, dits «à couches minces», produits par First Solar. Elle produit l’équivalent de la consommation électrique d’environ 26.000 habitants et permet d’éviter l’émission d’environ 4.300 tonnes de CO2 par an.

Alors que le projet a débuté en 2010, la centrale réalisée par EDF EN France qui a mobilisé jusqu’à 350 personnes, a été mise en service par tranches successives depuis le printemps 2012. Son exploitation et sa maintenance seront assurées par EDF EN Services, la filiale d’EDF Energies Nouvelles.

La durée de vie de la centrale solaire est évaluée à 22 ans” selon Hervé Besserer, porte parole d’EDF dans la région.

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La filière éolienne espère un redémarrage du secteur en 2013

La filière éolienne espère un redémarrage du secteur en 2013Alors que le Sénat examinera les mesures d’assouplissement de la réglementation pour l’éolien fin octobre après le vote de l’Assemblée nationale*, 55% des entreprises de la filière jugent que la modification du cadre juridique est une priorité, selon une enquête réalisée par GreenUnivers et France Energie Eolienne à l’occasion du colloque national éolien, ce 18 octobre à Paris**.

La suppression des zones de développement de l’éolien (ZDE) a déjàété annoncée par le Gouvernement. En tête des mesures additionnelles les plus attendues, la révision de la règle des 5 mâts – qui oblige à installer des parcs d’au moins 5 turbines – est demandée par 76% des dirigeants. Son abandon a été votéà l’Assemblée nationale, mais doit encore être entériné par le Sénat. Juste derrière, 74% des dirigeants demandent à passer d’un régime d’autorisation ICPE à un régime de déclaration.

Par ailleurs, la sécurisation du tarif d’achat de l’éolien terrestre, actuellement en suspens, est aussi demandée par 82% des entreprises.

Si 2011 et 2012 sont des années de crise pour l’éolien terrestre français, avec une diminution des nouvelles installations (1.150 MW raccordés au réseau en 2010, 875 MW en 2011 et environ 700 MW estimés en 2012 par France Energie Eolienne), les entreprises de la filière espèrent un redémarrage du secteur en 2013 grâce aux assouplissements en cours d’adoption.

Alors que 50% des dirigeants indiquent que leur chiffre d’affaires a baissé en 2012, 37 % estiment qu’il augmentera en 2013 contre 34% qui pensent qu’il va baisser et 29% qu’il restera stable.

Enfin, 37% des entreprises prévoient une hausse de leurs investissements en 2013, 34% estiment qu’ils seront stables et 29% en baisse. En termes d’emploi, la prudence règne : 66% anticipent une stabilité en 2013.

(1) Dans le cadre de la proposition de loi sur la tarification de l’énergie.
(2) L’enquête a été réalisée entre le 20 septembre et le 9 octobre 2012 par questionnaire envoyé aux adhérents de France Energie Eolienne.

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L’Arabie Saoudite mise sur l’énergie solaire photovoltaïque

L'Arabie Saoudite mise sur l'énergie solaire photovoltaïqueUne entreprise de haute technologie dans le secteur de l’énergie solaire va voir le jour en Arabie Saoudite, un accord préliminaire ayant été signé entre Saint-Gobain et Le Prince Faisal Bin Salman Bin Abdulaziz Al Saud.

La cérémonie de signature s’est tenue à Torgau, en Allemagne, où Avancis, filiale de Saint-Gobain, exploite l’une des usines les plus modernes au monde de modules photovoltaïques à base de couches minces.

Cet accord préliminaire prévoit que Saint-Gobain apporte l’assistance technique et l’ingénierie pour la construction et l’exploitation d’une usine de production de modules photovoltaïques à base de couches minces de CIGS (Cuivre, Indium, Gallium et Sélénium) au Royaume d’Arabie Saoudite. Ce projet s’inscrit dans un programme plus large comprenant aussi la construction de centrales solaires dans le Royaume.

Cette alliance stratégique jette les bases nécessaires au développement d’autres activités liées à l’énergie solaire. Elle va notamment accélérer le déploiement de centrales solaires équipées de modules fabriqués en Arabie Saoudite, avec la technologie CIGS d’Avancis. L’électricité solaire ainsi générée pourra réduire la consommation de pétrole brut.

Ce programme s’inscrit dans les orientations stratégiques du K.A.CARE*, tout en permettant le développement d’une base industrielle compétitive dans le royaume. Créé en 2010 par décret royal, le K.A.CARE est en charge du développement des énergies nucléaires et renouvelables en Arabie Saoudite. Il a pour objectif l’installation d’une capacité de production d’énergie solaire de 41 GWp d’ici à 2032, dont 16 GWp d’origine photovoltaïque.

Nous sommes très honorés de collaborer avec Son Altesse Royale Le Prince Faisal, en valorisant notre technologie et notre savoir faire industriel qui vont permettre à l’énergie solaire d’être une source compétitive d’électricité pour le Royaume. Le coût de l’électricité ainsi produite aura un très fort contenu local” a commenté Jean-Pierre Floris.

Selon Le Prince Faisal, ce partenariat aura un double bénéfice pour le Royaume : “Il apportera une source alternative et efficace de production d’électricité, et permettra l’introduction d’une technologie innovante en Arabie Saoudite“.

Basée sur le dépôt de couches minces de CIGS sur un substrat de verre, la technologie développée par Avancis s’affranchit du traditionnel silicium cristallin. Cette technologie permet d’envisager un bas coût de production, comme les autres techniques à base de couches minces, tandis que son rendement électrique (plus de 12% industriellement et jusqu’à 20% en laboratoire) se rapproche de ceux, plus élevés, des modules de silicium polycristallin.

Les modules à base de couches minces CIGS sont recommandés tout aussi bien pour les champs solaires que pour les installations en toiture, en raison de leur simplicité de montage, de leur esthétique et de leur fiabilité.

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Industrie solaire : SunPower taille dans ses effectifs

Solaire : SunPower taille dans ses effectifsSunPower, la filiale du groupe Total spécialisée dans le solaire et implantée aux Etats-Unis a annoncé en début de semaine, le lancement d’un plan de réorganisation de ses activités de fabrication aux Philippines, avec au bout, une réduction d’effectifs.

La société indique dans un communiqué qu’elle va temporairement ralentir la cadence de 6 des 12 lignes de son usine de production de cellules photovoltaïques basée aux Philippines et réduire de 20% la fabrication de panneaux solaires dans l’objectif de réduire “de manière significative les stocks, les coûts opérationnels et en améliorer l’efficacité.”

En conséquence, non seulement la capacité de production globale pour le quatrième trimestre devrait être de 60%, mais la société a également l’intention de supprimer environ 900 emplois résidant principalement aux Philippines.

Les conditions du secteur sont difficiles et (…) nous devons prendre des décisions prudentes pour rester compétitifs dans une industrie en forte surcapacité. De plus, nous allons poursuivre nos efforts pour réduire les coûts et améliorer l’efficacité opérationnelle“, a déclaré Tom Werner, PDG de SunPower.

Dans le cadre de sa nouvelle feuille de route, la société affirme qu’elle va continuer à réaliser d’important progrès sur la voie de la réduction du coût par watt (< 0,75 $ par watt). Par ailleurs, SunPower s’attend à enregistrer des charges de restructuration évalué entre 10 et 17 millions de dollars.

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La Commission de l’Union Européenne plus laxiste sur les biocarburants ?

La Commission Européenne a modifié ses propositions de législation en matière de biocarburants et a assoupli ses objectifs visant à limiter les émissions rejetées au cours du processus de fabrication de ses sources renouvelables d’énergie.



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EDF EN Canada : mise en service du 1er des 7 parcs éoliens prévus

EDF EN Canada : mise en service du 1er des 7 parcs éoliens prévusPoursuivant son développement dans l’éolien en Amérique du nord, EDF Energies Nouvelles a annoncé hier la mise en service de son premier parc éolien canadien, au Québec, d’une puissance installée de 80 MW.

Cette réalisation constitue la première d’un programme de 7 projets totalisant 1 GW.

Situé dans la province du Québec, au sud-est de l’Estrie, le parc éolien de Saint-Robert-Bellarmin compte 40 éoliennes d’une puissance unitaire de 2 MW, fournies par le fabricant REpower. La production annuelle du parc, équivalente à la consommation électrique de 18.000 foyers, sera vendue à l’énergéticien Hydro-Québec Distribution dans le cadre d’un contrat d’approvisionnement en électricité d’une durée de 20 ans.

La petite municipalité de 676 habitants recevra environ 160.000 dollars canadiens (soit 124.613 euros) en contributions annuelles de la part d’EDF EN Canada.

Cette réalisation est l’un des 7 projets remportés en 2008 par EDF Energies Nouvelles au Canada dans le cadre des appels d’offres éoliens d’Hydro-Québec Distribution. Le programme de réalisation, qui s’échelonne jusqu’en 2015, représente le développement et la construction de 1.003,2 MW. Deux autres projets éoliens, Massif du Sud (150 MW) et Lac Alfred (300 MW), sont également en cours de construction.

Dans le cadre d’un accord entre REpower et EDF Energies Nouvelles, la filiale d’EDF indique que les mâts, les pales et les convertisseurs ont été fabriqués dans différentes régions du Québec.

Le projet de Saint-Robert-Bellarmin a été développé et réalisé par EDF EN Canada, l’exploitation et la maintenance du parc éolien seront assurées par EDF Renewable Services, toutes 2 filiales locales d’EDF Energies Nouvelles.

Cette réalisation est la concrétisation des efforts exceptionnels de développement et de construction de notre équipe québécoise“, déclare Tristan Grimbert, Président directeur général d’EDF EN Canada. “Le potentiel de développement de l’éolien au Québec est important et cette première réussite illustre le dynamisme d’EDF Energies Nouvelles au Canada, qui est un pays où nous avons de grandes ambitions.

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DisaSolar devient « entreprise innovante » certifiée, Oséo

DisaSolar devient « entreprise innovante » certifiée OséoUne PME française spécialisée dans le domaine des panneaux et films photovoltaïques flexibles destinés à la production d’énergie électrique, annonce sa certification « entreprise innovante » par Oséo.

L’entreprise DisaSolar a indiqué hier vouloir se préparer à devenir “l’un des leaders mondiaux de la fabrication de panneaux solaires organiques souples par impression ou photovoltaïque de 3ème génération.”

La qualification «entreprise innovante » permet en effet l’ouverture aux FCPI (Fonds communs de placement dans l’innovation) qui ont pour obligation d’investir au moins 60% de leur actif dans des PME qui satisfont à des critères d’éligibilité et sont innovantes. Elle permet aussi de bénéficier de la mesure de l’article 26 de la Loi de Modernisation de l’Economie du 4 août 2008 qui vise à favoriser l’accès des PME aux marchés publics de haute technologie, de R&D et d’études technologiques.

La PME française fédère déjà autour d’elle de nombreux laboratoires de recherche français, européens et internationaux : Le CEA/INES, le CNRS/XLIM, laboratoires publics de recherche français, le Holst Centre, aux Pays-Bas, et la Queens University au Canada comptent ainsi parmi les acteurs de sa R&D.

«DisaSolar est engagée depuis 2009 dans un ambitieux programme de recherche pour mettre au point le process industriel de fabrication du photovoltaïque organique par impression jet d’encre. En parallèle, nous continuons une activité de photovoltaïque de 2e génération, avec des panneaux souples et sur mesure, qui connaît déjà des succès industriels dans des domaines tels que les transports, le mobilier urbain, l’armement ou encore des applications dites mobiles» a commenté Stéphane Poughon, président de DisaSolar.

DisaSolar commercialise et installe des panneaux photovoltaïques flexibles «Thin films» dits de «2e génération » tout en menant, en parallèle, le développement de panneaux de «3e génération», ou photovoltaïque organique.

L’entreprise implantée à Limoges se prépare ainsi à devenir un spécialiste mondial de la fabrication de panneaux solaires organiques souples par impression, un procédé qu’elle développe en collaboration avec des laboratoires de recherche, français et à l’international, ainsi qu’avec la société Ceradrop, qui fabrique les imprimantes jet d’encre permettant de déposer les composants. DisaSolar s’appuie également sur les moyens techniques, logistiques et humains du groupement Disa / Megamark, spécialisé dans la communication hors media à travers l’impression de solutions graphiques.

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La plus grande installation photovoltaïque d’Europe a besoin de coffrets

La plus grande installation photovoltaïque d'Europe a besoin de coffretsUne surface de 400 hectares, 1,5 millions de modules photovoltaïques, une puissance de sortie de 143 MWc, un investissement de 434 millions d’euros et une durée de construction de 11 mois : tels sont les chiffres clés de l’installation photovoltaïque actuellement la plus grande d’Europe, édifiée par EDF à proximité de Nancy.

Des modules PV, mais pas seulement

En effet, 1.200 coffrets de raccordement secondaires, 300 coffrets de raccordement primaires avec monitoring intégré ont été commandés à la société Weidmüller. Montés entre les modules solaires et l’onduleur, les coffrets de raccordement de générateur assurent une interconnexion des courants électriques générés. Ils ne constituent pas seulement un élément de connexion optimal, mais peuvent également être utilisés pour une exploitation efficace d’installations de grande taille.

L’équipement des coffrets secondaires montés sur les modules photovoltaïques comprend des fusibles, un sectionneur ainsi qu’un dispositif de protection contre les surtensions avec surveillance à distance. La tension de sortie est de 712 ou 760 Volt pour un courant d’une intensité de 10 à 70 A. Les coffrets primaires sont reliés par le biais de câbles en aluminium souterrains qui se trouvent, tout comme les onduleurs et transformateurs dans des abris situés à proximité. Chaque coffret primaire est relié en amont à près de 20 à 26 coffrets secondaires et possède des modules permettant de mesurer les courants des chaînes (strings). Ceci permet une optimisation constante des performances de l’installation.

Les câbles de puissance qui acheminent le courant d’entrée dans les coffrets secondaires sont raccordés à l’aide de bornes à cage et à tiges WDU et WFF jusqu’à 300 mm² et sont protégés par fusibles. Les bornes WDU et WFF sont qualifiées par Weidmüller après contrôle de décharge partielle avec une tension continue pour les applications 1 000 V CC. En effet, les seules épaisseurs d’isolant, dimensions des bornes ou toute autre caractéristique physique des bornes ne permettent pas de valider une quelconque aptitude aux applications CC. Il s’agit bien davantage d’examiner la combinaison des diverses caractéristiques. Pour cette raison, Weidmüller qualifie individuellement chaque type de bornier pour ce type d’application.

La plus grande installation photovoltaïque d'Europe a besoin de coffrets

Le courant de sortie des coffrets primaires peut atteindre plus de 1.000 A. Chaque shelter envoie 33 kV vers un poste source située à 15 km, transformé en 63 kV et injecté dans le réseau électrique de RTE.

Développement et production en un temps record

Avant de produire des coffrets équipés, Weidmüller a développé des prototypes de coffrets primaires et secondaires selon les spécifications d’Ingérop, le groupe d’ingénierie technique mandaté par EDF. Les coffrets devaient être conformes aux réglementations françaises relatives à la tension continue ainsi qu’aux normes concernant l’édification d’installations photovoltaïques UTE C 15 712.

« En suivant les spécifications d’Ingérop, nous avons développé des coffrets de raccordement de générateur adaptés avec précision aux systèmes solaires. Ces coffrets ont été ensuite montés puis contrôlés en conséquence. Notre grande connaissance pratique et du marché nous ont permis de marquer des points à ce niveau», se rappelle Vincent Fievet, Energy Industry Manager de Weidmüller. «Grâce à notre savoir-faire en matière de directives techniques en vigueur en France, nous avons pu proposer au client des solutions tout à fait conformes aux normes. C’est donc sans surprise que nos prototypes ont passé avec succès les essais sur l’application.»

Pour respecter les délais serrés, la production a tournéà plein régime : “30 coffrets secondaires et cinq coffrets primaires ont été produits par jour entre juin et novembre 2011 à Barcelone.

Outre la société SPIE qui a sélectionné Weidmüller France, EDF a choisi 2 autres entreprises pour la réalisation du projet d’installation : Clemessy ( spécialiste en ingénierie électrique, automatisation de procédés et systèmes mécanisés ) et Ineo (entreprise spécialisée dans le génie électrique et la télécommunication, filiale du groupe GDF Suez).

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La plus grande centrale solaire suisse sur coopérative fruitière

La plus grande centrale sur coopérative fruitière : un mariage réussiAlors que le projet « swisspor Soleil » réalisé par Solstis dévoilait fin 2011 la plus grande installation photovoltaïque de Suisse romande, le voici déjà détrôné par une centrale de 1.2 MW installée à Vétroz, sur le toit de l’entreprise Biofruits SA.

Un projet gigantesque décliné en vert-jaune-bleu, bio, renouvelable et local, puisque l’entreprise de Vétroz s’est associé dans ce projet à ESR, L’Energie de Sion-Région SA, et Solstis pour l’installation.

«J’ai toujours souhaité installer une centrale photovoltaïque sur le toit de mon entreprise, explique Olivier Cordey, directeur de Biofruits SA. » Associer l’alimentation biologique à l’énergie solaire, un mariage guidé tant par la passion que par la raison. «Sur le fond, les énergies renouvelables véhiculent les mêmes messages que le bio : la qualité plutôt que la quantité, le souci de préserver à la fois l’environnement et notre bien-être, et enfin la volonté d’étendre la production jusqu’à la faire entrer dans la normalité, en faire une généralité.» Le directeur de Biofruits ne s’en cache pourtant pas, lui qui a souhaitéêtre co-propriétaire de sa centrale, celle-ci représente également un investissement pour son entreprise.

«En 2005, lorsque nous avons démarré, le prix des panneaux était beaucoup trop élevé. » Depuis, le coût des modules a chuté de plus de 70%, et le seuil de rentabilité de BioSolaire SA est aujourd’hui de dix ans, alors qu’il aurait été de 25 à l’époque.

ESR recherche toits pour production de 40 Mégawatts

Ainsi depuis quelques semaines, le toit de Biofruits SA, à Vétroz, produit pas moins de 4.000 kWh par jour, pour une surface d’environ 8000 m2 de modules.

Pour Georges Darbellay, directeur Commerce et Energie chez Energie Sion Région (ESR), l’autre co-propriétaire à 50% de la centrale, qui surveille cette production en direct sur son écran d’ordinateur, BioSolaire constitue la plus grande installation du parc d’ESR. «Nous avons commencéà construire ou, comme ici, à co-financer des installations photovoltaïques en 2004. Aujourd’hui nous possédons quelque 10.000 m2 et cherchons toujours des toits pour développer nos projets. » Car l’énergie solaire, comme l’a clairement indiqué Doris Leuthard le mois dernier à Berne, aura sa place dans le virage énergétique que la pays devra prendre puisque d’ici 2050, notre pays devra produire 70 fois plus d’énergie solaire qu’en 2011, soit environ 10 milliards de kWh. «Pour la région de Sion, explique Georges Darbellay, cela représente proportionnellement 80 000 kWh, ou 80 mégawatts, et ESR se donne pour objectif d’en construire 40 d’ici 2050. »

Remplacer Mühleberg en dix ans

Un discours dans lequel se reconnaît Jacques Bonvin, directeur associé de Solstis, leader romand du photovoltaïque et concepteur-installateur de la centrale de Vétroz.

« En 2012, Solstis aura posé 70’000m2 de panneaux solaires, ce qui correspond à un parc de production fournissant plus de 0,4% de la production de la centrale de Mühleberg. Imaginons que demain nous ayons un Solstis par canton : en un an, on met en place une production équivalent au 10% de la centrale, et en dix ans on la remplace !»

Il faut dire que chez Solstis, le slogan d’entreprise «Donner au monde l’énergie d’être durable» n’est pas un vain mot.

Prix solaire suisse 2006, 2009 et 2010, l’entreprise s’est distinguée par la réalisation des plus grands chantiers solaires du pays et vient de remporter la réalisation d’une installation de 1200 m2 carrés à Bangkok, sur le toit de l’ambassade de Suisse ainsi qu’une façade de 900 m2 pour un hôtel au centre de Beyrouth !

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Quand les panneaux solaires servent à protéger les voitures

Quand les panneaux solaires servent à protéger les voituresLa plateforme photovoltaïque située sur le site de Soptrans** a été inaugurée la semaine dernière par le PDG de Geodis (Pierre Blayau) et le Président de STVA (Pierre Enderlé), une filiale de la SNCF, en charge du fret et de l’acheminement de voitures et de véhicules finis.

Mise en place par EDF Energies Nouvelles, cette plateforme est recouverte de plus de 33.000 panneaux photovoltaïques sur une surface de 57.000 m² ce qui fait d’elle, l’une des plus grandes installations de ce type en France.

Cette centrale pourra produire annuellement environ 10 GWh soit la consommation électrique annuelle de 4.000 foyers et d’éviter l’émission de 1.200 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.

Cette réalisation s’inscrit dans la politique de développement durable de STVA en optimisant l’utilisation d’une surface de stockage et en améliorant les conditions de travail des collaborateurs. En effet, les panneaux installés au dessus de l’aire de stockage où interviennent les collaborateurs constituent également un bouclier thermique qui permet de réguler la température dans les véhicules. Par ailleurs, c’est aussi une protection efficace contre l’éventualité d’une grêle.

Cette installation est emblématique de l’implication de Geodis en faveur des trois piliers du développement durable. Elle illustre notre volonté d’innover toujours plus au service de nos clients, de nos collaborateurs et de nos concitoyens. Elle contribuera, comme beaucoup d’autres démarches du Groupe, à concrétiser notre engagement d’amélioration de notre efficacité carbone de 20% d’ici 2020″ a déclaré Pierre Blayau a déclaréà cette occasion.

Des projets de nouvelles toitures de panneaux photovoltaïques sont désormais à l’étude sur d’autres sites STVA et Geodis Logistics.

STVA a été l’un des premiers transporteurs signataires de la charte Transport d’engagements des réductions de CO2 en 2007. Sa filiale Ortrans, près de Lyon, vient d’ailleurs de remporter en juillet 2012 le trophée d’argent de la logistique durable en Rhône-Alpes, pour la mise en place de sa chaudière bois industrielle à Ambérieu-en-Bugey.

** filiale de STVA – emplacement du Boulou (66 – Pyrénées-Orientales).

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